Repas véganes en Italie

7 Jan

Bonjour !

Pendant les vacances de Toussaint, nous sommes allées en Italie, dans une petite ville nommée Dolceaqua. Nous l’avons choisie car elle est située juste de l’autre côté de la frontière, donc accessible avec peu d’heures de voiture depuis Marseille. Et nous avons pu emmener les enfants au jardin d’Hanbury, cet endroit que je trouve merveilleux (je vous en avais parlé dans cet article).

Nous avions loué un gîte pour pouvoir cuisiner, et nous avons utilisé Happycow et Tripadvisor pour trouver des idées d’un ou deux restaurants.

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Pizza chez Pizzeria Zero 81

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La pâte était délicieusement moelleuse, et la garniture parfaitement à mon goût ! Nous avons trouvé Pizzeria Zero 81 sur Tripadvisor.

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Escalopes végétales, riz et chou romanesco

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Nous avons fait des courses chez MD, un supermarché de Campo Rosso, la ville voisine. On y a trouvé des « escalopes » de soja et blé panées. Ici nous les avons mangées avec du riz et du chou romanesco.

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Aubergines à la parmesane 100 % végétales

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Il y a avait de belles aubergines au supermarché local, donc nous en avons profité pour faire notre gratin d’aubergine façon parmesane. Et comme il n’y avait pas de poudre d’amande au supermarché, nous ‘lavons remplacée par de la poudre de pistache. C’était très bon comme ça aussi.

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Pique-nique végétal du supermarché

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Comme nous savions qu’il y avait des tables de pique-nique au jardin d’Hanbury, nous avons carrément emporté notre glacière, avec un pique-nique issu du supermarché : des galettes de maïs, de petites carottes, du houmous, des cacahuètes, du pain et du raisin.

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Riz et courge rôtie avec sauce cacahuète

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En plat cuisiné au gîte, nous avons fait rôtir de la courge et préparé une sauce à la cacahuète pour l’assaisonner et enrichir le repas en protéines. Bien sûr, je dis « on » mais cela ne concerne que les adultes…

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Salade de pâtes, lentilles et mâche

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Pour le trajet aller, nous avons pique-niqué. Les enfants avaient un sandwich aux végé-tranches, des radis et des chips. Les parents avaient une bonne salade de pâtes, lentilles et mâche avec vinaigrette à la moutarde.

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Pâtes colorées en forme de cœur

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A la petite épicerie Alimentari Raimondo Market de Dolceaqua, nous avons acheté en souvenir des pâtes de pâtes multicolores en forme de cœur. En voici le résultat après cuisson, enrobées de sauce tomate de Doudou.

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Déjeuner chez Fraise café

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Comme je suis très intéressée par la préhistoire (surtout le paléolithique) et que les grottes de Balzi Rossi (où a été découverte la Dame du Cavillon) n’étaient pas visitables à cause de la pluie, j’ai trainé tout le monde au petit musée de préhistoire régionale de Menton. Le parcours était très intéressant, court et il y avait des carnets de jeu pour les enfants. Je recommande !

Et tant qu’à être à Menton, nous avons mangé chez Fraise Café, un tout petit restaurant végane qui a une carte très courte, surtout en salé, et propose un vrai régal de cheesecake, ainsi que quelques autres gâteaux et des viennoiseries, dont des croissants amande chocolat.

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C’était vraiment trop bon !

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Piscine de luxe pour raisin

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Dans la famille de Doudou, quand on mange du raisin on prépare toujours un saladier d’eau appelé « piscine » pour rincer les raisins. Comme on avait apporté nos caisses de Lego, les raisins ont eu un traitement de luxe : un toboggan aquatique !

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Compote mystère

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Je termine par une devinette : trouverez-vous de quoi est composée cette compote à la magnifique couleur rose-rouge ? Non, ce n’est pas de la betterave… Edit : L’ingrédient en question a été pelé.

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Bon dimanche !

Maria Tallchief, première danseuse étoile américaine

6 Jan

Bonjour !

Comme vous l’avez peut-être remarqué, je travaille pour vous proposer une liste de biographie de danseurs et danseuses de ballet. Comme je n’arrive pas à résumer en deux paragraphes ce que je veux vous dire sur certains livres, j’ai décidé de leur accorder un article. Voici le premier, sur Maria Tallchief.

Maria Tallchief est la première grande ballerine américaine et elle a écrit son autobiographie, « America’s prima ballerina », avec Larry Kaplan, en anglais. Ce livre a été publié en 1997 en version papier puis en 2015 en version numérique sur le site SCRIBD (on peut le lire gratuitement dans ce cadre d’un test de 30 jours).

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Ce livre est long (plus de 400 pages) et sans photos, mais j’ai beaucoup apprécié sa lecture, et le style franc et simple avec lequel Maria Tallchief raconte sa vie. J’aimerais que ce livre soit traduit en français.

J’aurais aimé que ce livre inclue des photos, mais heureusement on peut en voir sur cette exposition en ligne du « National Women’s History Museum ». Et pour illustrer cet article, je vous ai mis deux photos issues de la Bibliothèque-Musée de l’Opéra de Paris, où Maria Tallchief a dansé « Giselle » avec Peter Van Dyk, un extrait de ce programme et un extrait de ce magazine.

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Maria Tallchief est née Elizabeth Mary Tall Chief à Fairfax, dans la réserve osage de l’état américain d’Oklahoma.

Son père, Joseph Alexander Tall Chief, était osage (une nation native d’Amérique du Nord) et Maria explique que ce peuple a été chassé à plusieurs reprises par les colons blancs au 18ème siècle puis que, suite à la découverte de pétrole sur son territoire à la fin du 19ème siècle, la nation osage a vécu des années de richesse matérielle tout en étant sous le coup de lois visant à faire disparaître leur langue et leur culture et en subissant des meurtres de colons blancs qui souhaitaient s’emparer de leur redevance sur le pétrole.

La mère de Maria Tallchief, Ruth Mary Porter, était américaine d’origine écossaise et irlandaise, et elle a rencontré son père car sa sœur était une employée de la maison où vivait le père de Maria Tallchief. Il avait déjà trois enfants d’une première épouse décédée quand ils étaient petits et qui ont ensuite été élevés par leur grand-mère paternelle. Il a eu trois enfants de Ruth : Jerry, Maria et Marjorie.

Maria et sa petite sœur Marjorie ont été suivies de près par leur mère pour devenir des artistes, en le faisant étudier la danse classique dès l’âge de 3 ans, en faisant faire du piano à Maria, et en les faisant danser lors de fêtes locales, y compris en leur faisant faire des « danses indiennes » qui n’avaient rien d’authentiques.

Maria Tallchief a ensuite étudié auprès de Bronislava Nijinska puis a été embauchée à 17 ans dans la compagnie Ballet russe de Monte Carlo. Elle raconte la vie lors des tournées de la troupe en Amérique du Nord pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi que son premier amour avec un jeune danseur de la troupe.

Maria Tallchief décrit à plusieurs reprises d’autres danseuses et des danseurs de la troupe, toujours. admirative de leur travail et de leurs capacités.

Puis Maria Tallchief raconte la jeunesse de George Balanchine, formé en URSS mais dont les chorégraphies étaient jugées trop innovantes dans ce pays. Il s’en est échappé en 1924 lors d’une tournée en Europe et a ensuite chorégraphié des pièces pour les Ballets russes, fondé l’école de danse School of American Ballet et a continué son travail de chorégraphe au Ballet russe de Monte Carlo.

Balanchine avait déjà été marié deux fois et avait une vingtaine d’années de plus qu’elle avant de demander à Maria Tallchief, alors âgée de 21 ans, de l’épouser. Devant son hésitation, il précisa que si leur mariage ne durait pas, ce ne serait pas grave. Maria Tallchief avait compris que la vie de Balanchine était tout dédié à la danse, et que ses épouses étaient à chaque fois des ballerines qui l’inspiraient. Balanchine a épousé Maria Tallchief avant de quitter le Ballet russe de Monte Carlo pour fonder la troupe Ballet Society, et son mariage était aussi une manière de s’assurer que Maria Tallchief pourrait le suivre dans ses projets suivants.

De fait, juste après les débuts du Ballet Society, George Balanchine a été invité comme chorégraphe à l’Opéra de Paris pour remplacer Serge Lifar, congédié suite aux accusations de collaboration avec les nazis, et a ainsi pu demander que son épouse soit engagée comme danseuse invitée à l’Opéra de Paris.

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Maria Tallchief décrit leur vie dans le monde artistique du Paris d’après-guerre, ainsi que certains dessous de l’Opéra de Paris de l’époque. Elle décrit sans jugement mais sans naïveté les réactions de la presse à ses débuts à l’Opéra : plus que ses capacités de danseuse, ce sont ses origines ethniques qui ont impressionné les journalistes à l’époque.

Sa sœur Marjorie Tallchief est aussi devenue ballerine, embauchée au Ballet Theatre puis dans le Grand Ballet du Marquis de Cuevas avec George Skibine, alors son fiancé. Après moins d’une année passée en France, Maria Tallchief est repartie aux USA avec George Balanchine – Marjorie Tallchief a continué sa carrière en France pendant plusieurs années, y compris en tant que danseuse étoile de l’Opéra de Paris.

Toujours admirative du travail de Balanchine, Maria Tallchief était ravie qu’il continue à la pousser à progresser vers son idéal de ballerine et lui propose de nombreux rôles de soliste. Elle décrit également le travail créatif de Balanchine, ses inspirations et comment il a créé le style du ballet classique américain. Le Ballet Society est ensuite devenu la troupe de danse officielle du New York City Center of Music et a été renommée New York City Ballet. Maria Tallchief décrit son travail incessant pour progresser et les créations du New York City Ballet. Elle indique la double charge qu’elle portait, à la fois en tant que principale ballerine de la troupe et en tant qu’épouse du chorégraphe de la troupe, le tout en étant très jeune, et immature.

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Maria Tallchief explique ensuite son amour pour un autre homme, sa séparation sans histoire avec Balanchine, qui de son côté était tombé amoureux d’une autre ballerine de la troupe, encore plus jeune que Maria – mais a honoré sa promesse de continuer de donner de grands rôles à Maria.

Puis Maria Tallchief a rencontré un partenaire de danse idéal pour elle, André Eglevsky. Les créations de Balanchine étaient désormais toutes des succès auprès du public et Maria Tallchief était une danseuse reconnue – elle avait alors 26 ans. Balanchine et elle continuaient de former une « alliance artistique ».

Extrait du magazine « Voir » du 8 juin 1952

Maria Tallchief raconte les différentes tournées de la troupe en Europe, ses tournages pour le cinéma ou la télévision, ses craintes pour les défis que représentent chaque nouveau rôle d’étoile créé pour elle par Balanchine.

Toujours avec simplicité, elle décrit une journée d’honneurs reçus dans ses terres natales, par l’état d’Oklahoma et la tribu osage. Elle rappelle qu’elle a toujours été fière de ses racines (elle n’a jamais accepté de changer son som, seulement d’en accoler les deux parties), mais que ses origines n’ont jamais été un passe-droit pour elle, qui souhaite être une danseuse étoile qui se trouve être d’origine native américaine et non pas une native américaine qui se trouve être ballerine. De fait, Maria Tallchief est considérée comme la première danseuse étoile des États-Unis et une des plus grandes ballerines des États-Unis du 20ème siècle.

Maria Tallchief nous explique fréquemment combien les rôles chorégraphiés par Balanchine étaient adaptés à leur musique, bien conçus et on sent l’enthousiasme constant qu’ils lui inspiraient.

Maria Tallchief a divorcé de son deuxième mari et a eu plusieurs relations amoureuses, y compris avec un homme riche et très âgé – consciente qu’une ballerine à son époque n’avait pas beaucoup de choix une fois qu’elle s’était retirée de la scène (enseigner, être maîtresse de ballet ou être mariée avec/entretenue par un homme riche). A 31 ans, Maria Tallchief s’est mariée avec Buzz, un homme un peu plus jeune qu’elle qui habitait à Chicago, bien loin de New York.

Maria Tallchief a été enceinte de Buzz juste après leur mariage, mais sa grossesse a abouti a une fausse couche. Maria Tallchief en a été très affectée mais a ensuite reçu une nouvelle qui l’a poussée à reprendre la danse : Tanny, la nouvelle épouse de Balanchine et aussi soliste au New York City Ballet, qui avait repris une partie des rôles de Maria pendant son congé pour essayer d’éviter la fausse couche, avait attrapé la poliomyélite et risquait la paralysie à vie, voire la mort. Maria s’est adonnée à nouveau complètement à la danse, Balanchine a encore crée un rôle pour elle, puis les priorités de chacun d’eux ont changé : Maria Tallchief ne voulait pas que son mariage avec Buzz périclite et Balanchine était inspiré par de nouvelles danseuses.

Maria Tallchief a donné naissance à sa fille Elise en janvier 1959. La maternité a été une joie pour elle. Mais elle considérait qu’elle avait encore de nombreuses années de danse devant elle et, quelques mois après, elle a fait son retour pour danser à la télévision puis sur scène. Une nounou à temps plein s’occupait du bébé. Maria Tallchief a ensuite eu un nouveau partenaire de danse favori, Erik Bruhn. Ensemble, ils ont dansé à Moscou (au théâtre Stanislavsky et Nemirovich-Danchenko) et au Kirov lors d’une tournée internationale, et à bien d’autres occasions.

Maria Tallchief s’est séparée de son mari pendant un moment, et elle s’est trouvée en France pour vacances juste après la défection de Noureev pour l’Ouest. Maria a noué une relation avec Noureev et lui a présenté le danseur Erick Bruhn.

Elle est ensuite retournée au New York City Ballet, où Balanchine était toujours au travail pour créer de nouveaux ballets, cette fois inspiré par la jeune et talentueuse ballerine Suzanne Farrell, âgée de 17 ans. Mais cette fois, il en délaissait les autres danseuses, y compris Maria. Ils sont cependant restés liés toute leur vie, et Maria défend ardemment son art et sa personnalité. Elle considère que son héritage n’est pas assez respecté, y compris son avis que le plus important dans un ballet ce sont les femmes. Selon Maria, il faudrait donc plus de femmes formées par Balanchine à la direction, en maîtresses de ballet et en répétitrices afin de transmettre directement ses enseignements.

Maria Tallchief a un peu compensé le manque d’apparitions sur scène en donnant des cours de danse à quelques enfants privilégiés et en participant à des conférences dans des lycées et des universités. Elle se rappelle que deux jeunes hommes noirs lycéens lui ont un jour demandé si le ballet pouvait être pour eux, et elle a répondu par l’affirmative.

Quand on lui a proposé de soutenir des organisations natives américaines, Maria Tallchief a accepté immédiatement. Elle devait aussi danser pour une émission télévisuelle où le public était composé d’enfants natifs américains, mais cela a été considéré comme une tentative d’acculturation et les enfants ne sont finalement pas venus. Maria respectait ce point de vue, même si elle considérait que la beauté de la danse classique devait être proposée à tout le monde. En terme de vocabulaire, Maria Tallchief utilise sans problème le terme « American Indian » (indien d’amérique) – et réprouve le terme « redskin » (peau-rouge) utilisé par la presse française en 1947.

Maria Tallchief a continué de danser puis a pris sa retraite à 41 ans, à la fois lassée par les déplacements incessants et soulagée de pouvoir prioriser la vie avec sa fille et Buzz. Elle avait contemplé danser encore à un âge plus avancé, comme certaines ballerines (Danilova, Alonso, Plisteskaïa), mais il y avait une différence entre elles : elle était mère.

Maria Tallchief conclut son ouvrage avec des pensées pour Balanchine. Tout au long du livre, elle exprime sa gratitude qu’il l’ait formée et ait créé autant de rôles pour elle, et autant de ballets pour des compagnies américaines.

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J’espère que ce résumé de l’autobiographie de Maria Tallchief vous a été agréable. Personnellement j’ai apprécié de connaître le point de vue de Maria Tallchief sur sa vie et les rôles qu’elle a créés, ainsi que les anecdotes montrant le monde du ballet à son époque. Pour compléter, je vous recommande les photos de cette exposition en ligne du « National Women’s History Museum ».

Bon week-end !

Repas véganes de novembre

31 Déc

Bonjour !

Oh là là, ça fait longtemps que je ne m’étais pas posée devant mon écran pour rédiger un article ! Les derniers que vous avez vus publiés l’ont été par erreur, parce que j’avais oublié de les déprogrammer… je les ai donc soit retirés vite faits, soit terminés en vitesse. En un sens, c’est plutôt bon signe : certes les dernières semaines ont été très denses ici, mais si je ne me suis pas retranchée derrière mon écran, c’est aussi parce que l’approche de Noël m’a inspirée bien moins d’angoisse que les années précédentes. Vive la thérapie ! Qui sait, peut-être que fin 2024 elle sera terminée ? J’espère que de votre côté la fin d’année se termine avec le plus de douceur possible, et je vous emmène regarder avec moi ce que j’ai mangé… en novembre.

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Soupe express

Un reste de lentilles cuites au naturel, des carottes râpées, des pâtes à potage, du bouillon (ici en cube), de l’huile d’olive et de l’eau bouillante : et voilà un repas express et réconfortant pour moi !

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Pâtes aux champignons et à la crème

En hiver, on fait de temps en temps des crozets à la crème et aux champignons. Comme les enfants refusent de manger les crozets autrement que nature, j’ai toujours de la garniture en plus. Ici, je l’ai servie avec des pâtes, dans l’eau de cuisson desquelles j’avais ajouté des petits pois histoire d’avoir une portion de légumes.

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Tartine de houmous aux petits pois

Quand il reste des petits pois cuits à l’eau, je n’hésite pas à les employer à la place de la crudité sur mes tartines.

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Soupe & sandwich

Un reste de soupe dans un bocal, un sandwich garni de houmous et de mâche, et le déjeuner est prêt à être emporté !

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Gratin de pommes de terre aux poireaux, version déstructurée

J’avais envie de gratin de pommes de terre aux poireaux, mais je savais que les enfants n’en mangeraient pas donc j’ai cuit séparément des pommes de terre en tranche (dans de l’eau bouillante salée), des poireaux à la béchamel, et pour mon déjeuner j’ai mélangé ces deux préparation avec un reste de tofu fumé coupé en petits morceaux. Cela n’a pas gratiné, du coup, mais cela me permet de patienter jusqu’au moment où j’aurai le courage de préparer le vrai gratin.

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Mijoté de légumes aux fruits secs

Un plat de Doudou, miam et merci !

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Lasagnes végétales

Avec une famille amie, on a cuisiné ces lasagnes à 4×2 mains. Et comme eux aussi on des enfants pas aventureux du tout niveau cuisine, les enfants avaient des pâtes en sauce tomate pendant que les parents se sont régalées de ces lasagnes inspirées de celles de Melle Pigut.

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Carottes râpées au sésame et pois chiche

Des carottes râpées, des pois chiche cuits au naturel, des graines de sésame, de l’huile de sésame grillé et un peu de sel. La recette précise est dans mon livre « Cuisine vegan pour étudiants« .

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Burger vegan sur la place des Pistoles

Une amie m’a emmenée voir la super exposition « Baya » au Centre de la Vieille Charité, et ensuite on a mangé ensemble sur un des restaurants de la place des Pistoles. Un d’eux avait « burger vegan » à la carte ! Je crois qu’il n’y avait pas vraiment de steak, plutôt une sorte de ratatouille surmontée d’une tranche de fromage végétal.

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Sandwich PBJ, compote et thé

Un petit déjeuner rapide, à emporter mais complet. Je prépare un « latte » en infusant du thé dans une moitié de lait de soja et une moitié d’eau (chauds) avec du sucre, dans un thermos (Gaspajoe). Je verse de la purée de pomme (Danival) dans une gourde à compote (Beaba). Je tartine une fine couche de beurre de cacahuète sur deux tranches de pain de mie et j’ajoute une fine couche de confiture – quand je n’ai pas de compote, j’ajoute aussi une couche de fines tranches de pomme, sinon je trouve le sandwich « sec ».

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Gâteau d’anniversaire à la vanille

Le Pinto a eu 7 ans ! EN voyant le gâteau à la vanille tout simple que j’ai préparé pour son anniversaire avec les copains et copines, vous pouvez le thème de l’anniversaire…

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Dégustation de pommes

Nos dîners de semaine (et souvent aussi de week-end) sont très très simples, mais ça n’empêche pas d’y ajouter un peu de jeu ! J’ai acheté 6 sortes de pommes au primeur d’à côté, on en a chacun mangé un morceau pour les découvrir et les comparer, puis on les a classées selon notre préférence globale, puis tout le monde a fermé les yeux sauf moi pendant que je distribuais un morceau de pomme par personne afin de jouer à deviner quelle était la pomme en question.

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Bon dimanche !

Mes chaussettes durables

23 Déc

Bonjour !

Vous savez déjà ce que je porte comme chaussures et chaussons d’hiver passés et présents, et vous savez quelles chaussettes durables portent mes enfants.

Je vous propose aujourd’hui de continuer la rubrique Histoire d’objet avec mes propres chaussettes.

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Mes critères pour les chaussettes sont :

  • couleur unie : idéalement bleu ciel, sinon écru
  • couvrant la cheville : pas de soquettes
  • qui ne glissent pas dans mes chaussures : j’évite donc les chaussettes non comprimantes
  • sans laine
  • pointure 40
  • fabriquées dans des conditions éthiques et/ou dans une matière écologique

Pour limiter les chaussettes orphelines, ma solution est simple : j’ai plusieurs paires de chaussettes identiques. Les semainiers de chaussettes, ce n’est pas pour moi.

Voici les différents produits que j’ai utilisés depuis que je suis adulte. Pour découvrir des marques fabriquant en France, je me suis notamment aidée du guide établi en 2018 par la FIMIF.

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Étape 1 : Les chaussettes de sport basiques

Pendant longtemps, j’avais tout simplement des chaussettes de sport, version noire pour l’hiver et version blanche pour l’été. Ces chaussettes, de marque Kalenji ou Artengo, sont fabriquées dans des conditions sans doute déplorables, à base de matériaux non écologiques. Elles ont pourtant été « durables » dans le sens où je les ai utilisées et lavées pendant plus de 15 ans. Elles sont très abordables : 2 euros la paire.

Je n’ai pas testé, mais pour il existe des chaussettes de sport fabriquées en France, par exemple sous les marques Arod, Achille, Bleu forêt, Coccinelle.

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Étape 2 : Les chaussettes en coton recyclé fabriquées au Portugal

Quand les chaussettes précédentes ont fini par se perdre ou rendre l’âme, j’ai testé les chaussettes bleues de la marque Modetic (c’est sur ce site que j’ai acheté mon premier jean 1083). Ces chaussettes étaient fabriquées au Portugal avec 80 % de coton recyclé, 16 % de polyester et 4 % d’élasthanne. Leur prix était très abordable : 6,90 euros les 2 paires, soit 3,45 euros la paire.

J’ai adoré leur couleur bleue clair (plus claire que sur la photo commerciale) : elle allait avec mes vêtements, été comme hiver. Et à la différence de mes anciennes chaussettes blanches, la couleur bleue ne vire pas au gris clair au fil des lavages (il faut dire que je ne trie pas les couleurs et n’utilise pas de lingette anti-transfert).

Le problème de ces chaussettes, c’est qu’elles se sont usées au bout de quelques mois au niveau du talon. Et je ne me sentais pas la capacité d’apprendre à repriser les chaussettes…

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Étape 3 : Les chaussettes en coton bio fabriquées de manière équitable en Inde

Pour continuer avec des chaussettes pas trop chères, j’ai choisi les chaussettes Peau éthique. Elles sont fabriquées de manière équitable en Inde, avec 98 % de coton bio et 2 % d’élasthanne. Elles existent en divers différents coloris et motifs (si ma pointure était disponible, j’aurais volontiers testé la couleur vert d’eau) et coûtent 6 euros la paire.

Ces chaussettes sont très confortables. On peut replier le haut pour qu’elles montent moins haut, et même ainsi elles ne serrent pas ma jambe. J’en suis donc très satisfaite et, je suis prête à en racheter.

Comme je vous l’avais écrit ici, Doudou aussi est content des chaussettes mi-hautes Peau éthique. De la marque Peau éthique, j’ai également le soutien-gorge sans armature en coton bio « Élégance » et le slip assorti.

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Étape 4 : Les chaussettes en coton bio fabriquées en France

Elles sont évidemment plus chères : au minimum 12 euros la paire pour du coton bio tricoté en France.

Il ne faut pas hésiter à demander conseil au service client pour le choix de la taille avant d’acheter. Ainsi, ma pointure est 40 mais pour certains modèles c’est la taille 41-42 qui convient.

J’ai testé des modèles de Adèle (12,60 euros la paire), Coccinelle (18 euros la paire), Manufacture Perrin (19 euros la paire).

L’avantage de certains de ces modèles est que la chaussette est non comprimante. Le problème qui va avec est que la chaussette glisse dans ma chaussure. Les chaussettes non comprimantes ne sont donc finalement pas un produit qui répond à mes besoins et je n’en rachèterai pas. Je les ai quand même portées jusqu’à usure complète.

Parmi les chaussettes fabriquées en France et contenant du coton bio, celles qui me conviennent le plus sont les chaussettes « coton bio et seacell ultra solides » de la marque Missègle et composées de 52% coton bio, 23% seacell, 24% polyamide renforcé et 1% élasthanne à 19,95 euros la paire (13,95 euros si on achète 3 paires). Je les ai dans le coloris écru, qui semble jaune sur les photos mais qui est en fait beige sable. Elles serrent un peu plus en haut que les chaussettes Peau éthique. Si la paire que j’ai achetée pour tester dure effectivement particulièrement longtemps pour justifier son prix, je serai prête à en racheter.

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Étape 5 : Les chaussettes en lin bio fabriquées en France

Ces chaussettes contiennent une matière première naturelle et possiblement locale.

J’ai testé des chaussettes avec 98 % de lin bio français et 2 % d’élasthanne de la marque Adèle, qui coûtent 13,80 euros la paire. Elles étaient confortables et ne glissaient pas dans ma chaussure. Le problème est qu’elles se sont très vite trouées (déchirées), au niveau du talon.

J’ai repéré les chaussettes « lin et coton bio ultra-solides » de la marque Missègle, composées de 38% lin, 38% coton bio, 23% polyamide renforcé, 2% élasthanne à 22,75 euros la paire (15,95 euros si on achète 3 paires). Le prix est un gros inconvénient, mais si ces chaussettes durent 2 fois plus longtemps que les autres paires, cela peut être intéressant financièrement. Au passage, ces chaussettes « ultra-solides » sont loin d’être composées seulement de lin et de coton !

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Étape 6 : Les chaussettes en coton recyclé fabriquées en France

Plusieurs années après les chaussettes Modetic, j’ai testé à nouveau des chaussettes contenant du coton recyclé, cette fois-ci fabriquées en France : les chaussettes en coton recyclé Archiduchesse. Elles coutent 8 euros la paire, composée de 40% coton recyclé, 37% plastique (PET ?) recyclé, 18% polyamide, 3% coton, 2% élasthanne. J’ai la couleur beige « Greige’ta Thunberg« .

J’ai aussi un œil sur deux autres marques :

Le problème, quand on lit vraiment la composition des chaussettes, c’est qu’on se rend compte que les chaussettes que l’on dit « en coton recyclé » devraient plutôt être appelées « chaussettes avec du coton recyclé (au milieu de divers autres composants) » ! Je pense que ces composants permettent d’éviter une usure prématurée des chaussettes, puisque c’est le problème que j’avais eu avec les chaussettes en coton recyclé Modetic.

Pour savoir s’il est plus écologique de porter des chaussettes à 98% de coton bio ou des chaussettes à 40% de coton recyclé, je suppose qu’il faut faire une analyse détaillée du cycle de vie des produits.

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Étape 7 : Les chaussettes en coton Oeko-Tex fabriquées en France

J’ai acheté une paire de chaussettes Saint James, composées de 80% de coton, 18% de polyamide, 2% d’élasthanne. Elles sont très confortables et d’une magnifique couleur bleu ciel. Par contre, comme elles coutaient 19 euros la paire je n’en ai acheté qu’une seule paire et maintenant ce coloris n’est plus en vente. Il y a d’autres coloris fantaisie, comme des rayures, à des prix encore plus élevés (25 euros la paire !).

J’ai aussi testé les chaussettes Archiduchesse, la marque que favorise Natasha du blog Échos verts (les chaussettes Archiduchesse font partie de ses 35 idées de cadeaux éthiques et durables). Ces chaussettes sont fabriquées en France, à 11 € la paire, existent en de nombreuses couleurs unies ou fantaisies. J’ai testé les chaussettes de ville « bleu ligne 13« , mais dont la coupe (mi-mollet) est trop haute pour moi. J’ai aussi testé les chaussettes bouclettes, plus épaisses et moins hautes, mais je les trouve un peu trop comprimantes. Ce qui me convent, ce sont les chaussettes courtes « bleu canard ». Elles sont composées de 80% coton, 17% polyamide, 3% élasthanne et je les trouve confortables. Elles glissent un peu dans ma chaussure, mais ce sont les seules à exister dans des couleurs aussi vives et variées.

Le coton de ces chaussettes n’est pas recyclé, ni bio, mais il est Oeko-Tex. La composition de ces chaussettes inclut des fibres synthétiques, mais en pourcentage bien plus faible que dans les chaussettes recyclées. La fabrication des chaussettes est française, ce qui rassure sur les conditions de travail, même si rien n’est précisé sur les conditions de travail pour la production du coton. Parmi les chaussettes de cette liste, c’est cette marque qui propose la plus large gamme de couleurs et de motifs. Je serais donc prête à en racheter si les critères de la couleur et du prix sont à privilégier.

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Conclusion

Voici les types de chaussettes que j’accepterais de racheter, par ordre de prix croissant :

Comme je vous l’ai expliqué plus haut, je ne sais pas lequel de ces 4 types de chaussettes est le plus éthique ou écologique, entre une fabrication en France donc proche du lieu de consommation mais loin du lieu de culture du coton, et une fabrication équitable en Inde donc loin du lieu de consommation mais a priori proche du lieu de culture du coton, une composition avec du coton recyclé et beaucoup de plastique, ou avec du coton classique mais peu de plastique.

J’applique donc le principe écologique majeur : consommer le moins possible. Je n’achète que la quantité de chaussettes qui correspond à mes besoins, donc j’attends que les paires précédentes soient complètement usées pour en acheter de nouvelles. C’est pour cela qu’écrire cet article m’a pris plusieurs années : il me fallait le temps d’user les chaussettes avant d’en tester d’autres !

Je garde un œil sur les  chaussettes « lin et coton bio ultra-solides » Missègle. Vu leur prix, je m’achèterai peut-être un lot de 3 paires couleur « fleur de lin » pour une occasion très spéciale ?

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Bon week-end !

Le programme de Frances Taylor avec Max Bozzoni de l’Opéra de Paris

2 Déc

Bonjour !

Vous vous souvenez de la quête pour trouver des preuves du spectacle où Frances Taylor Davis, danseuse afro-américaine, a dansé avec Max Bozzoni, danseur étoile de l’Opéra de Paris ?

Je vous expliquais ici comment, avec mon amie Christel et l’aide des la Bibliothèque Nationale de France, on avait trouvé deux photos de ce spectacle !

Mais pour terminer vraiment cette chasse au trésor, on voulait trouver la pièce précise demandée par Misty Copeland : le programme de cette soirée.

C’est grâce au service Sinbad de la BnF que l’on a découvert qu’il existe un exemplaire de ce programme dans une bibliothèque française ! Il est dans le fond Cocteau conservé à la Bibliothèque Universitaire de Lettres de Montpellier. Et on a pu obtenir un scan de la couverture de ce programme, ainsi que de la double page listant les artistes de cette soirée !

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Voici la couverture du programme, signée par Raymond Peynet.

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Et voici le programme complet !

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On peut y lire le nom des articles de l’Opéra et de la compagnie de Katherine Dunham qui ont dansé ensemble. En plus de Katherine Dunham, il y avait un danseur étoile de sa compagnie, Lenwood Morris, et trois danseuses : Frances Taylor, Lucile Ellis (dont l’orthographe semble plutôt être Lucille Ellis) et Maria-Louisa da Silva (dont l’orthographe semble plutôt être Maria Luisa da Silva).

Pour l’Opéra de Paris, qui s’appelait à l’époque Théâtre National de l’Opéra, il y avait les danseurs étoiles Serge Lifar et Max Bozzoni et trois premières danseuses : Madeleine Lafon, Denise Bourgeois et Paulette Dynalix.

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Comme le déroulement précis de la soirée n’est pas précisé dans le programme, essayons de le trouver par recoupage des articles de journaux.

Le numéro du 3 décembre 1951 du journal « France Soir », publié avant la soirée, indique que le programme devait inclure plusieurs numéros en collaboration avec le Ballet de l’Opéra de Paris et la troupe de Katherine Dunham :

  • un morceau classique avec un danseur de l’Opéra et trois danseuses de Katherine Dunham : on peut supposer qu’il s’agit de Max Bozzoni, Frances Taylor, Lucille Ellis et Maria Luisa da Silva ;
  • un autre morceau classique avec trois danseuses de l’Opéra et un danseur de Katherine Dunham : on peut supposer qu’il s’agit de Madeleine Lafon, Denise Bourgeois, Paulette Dynalix et Lenwood Morris ;
  • puis un duo de danse sud-américaine avec Katherine Dunham elle-même et Serge Lifar.

Comme Frances Taylor, Lenwood Morris avait une formation de danseur classique, avant d’être embauché dans la compagnie de Katherine Dunham. On peut le lire dans ce programme d’un spectacle de la compagnie de Katherine Dunham en 1955.

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Le journal « La Vigie Marocaine » daté du 6 décembre 1951 précise que le numéro de danse classique où Frances Taylor et Max Bozzoni ont dansé ensemble s’appelait « Mélange » et a été précédé par un numéro où Katherine Dunham a interprété une danse « exotique » avec Serge Lifar, de l’Opéra de Paris. Cet ordre est en contradiction avec ce qui était annoncé dans le numéro de « France Soir ». Cet entrefilet ne précise pas quels ont été les autres numéros dansés.

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Le numéro du 6 décembre 1951 du journal « Paris-Presse, l’Intransigeant » liste les artistes de cette soirée, dont « Serge Lifar (entouré de trois première danseuses de l’Opéra et de Max Bozzoni), (…), Katherine Dunham et sa troupe ». Ceci confirme la présence de trois ballerines de l’Opéra.

On y lit ensuite : « Le clou de la soirée fut « la danse Katherine Dunham – Serge Lifar », que tout le monde attendait avec curiosité. Numéro inattendu, original et parfaitement réglé (on prétend pourtant qu’il n’a presque pas été répété, que les deux célèbres danseurs ont plus ou moins improvisé). » Là encore, il n’y a pas de précision de ce qu’ont dansé les trois ballerines de l’Opéra ni la mention de Lenwood Morris.

Cet article est illustré de 3 photos de Katherine Dunham et Serge Lifar et d’une photo de Frances Taylor et Max Bozzoni, avec la légende suivante : « Frances Taylor, vedette de la troupe de Katherine Dunham, pour un instant ballerine, se fit applaudir avec Max Bozzoni de l’Opéra dans le prélude du divertissement intitulé « Mélange ». »

Les informations de « Paris-Presse, l’Intransigeant » vont donc dans le sens indiqué par « France Soir » : d’abord le numéro de Frances Taylor et Max Bozzoni, puis celui de Katherine Dunham et Serge Lifar.

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Le numéro de « France Illustration » du 15 décembre 1951 indique qu’en plus de danser avec Serge Lifar, Katherine Dunham avait proposé un numéro propre à sa compagnie.

Je pense que c’est Lucille Ellis que l’on voit sourire à Frances Taylor.

Mais je n’arrive pas à identifier les autres artistes de cette photo : la danseuse noire dont le visage est coupé à gauche de la photo (peut-être Maria Luisa da Silva ?), les deux danseurs blancs à l’arrière plan à gauche, la danseuse blanche derrière Max Bozzoni (cela pourrait être Paulette Dynalix – par contre je ne comprends pas bien ce qu’elle porte sur la tête), les deux danseurs noirs situés à droite de la photo.

Ces articles de presse n’indiquent pas de quelle manière les autres membres de l’Opéra et de la compagnie de Katherine Dunham ont dansé. La photo montre également au moins un homme blanc maquillé, à gauche, dont on peut se demander si c’est un autre danseur de l’Opéra, dont le nom n’aurait pas été mentionné sur le programme.

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Il est donc bien établi que, le 4 décembre 1951, Frances Taylor a dansé en tant que ballerine avec le danseur étoile de l’Opéra Max Bozzoni, au théâtre des Champs Élysées. On a plusieurs preuves de cela, notamment le programme de la soirée, une photo du couple en train de danser et une photo des artistes après le spectacles.

D’autre part, on n’a donc pas de confirmation que le deuxième numéro de danse classique annoncé par « France Soir », entre Lenwood Morris, Madeleine Lafon, Denise Bourgeois et Paulette Dynalix, a eu lieu. Si c’était vrai, alors pendant cette soirée ont peut-être eu lieu deux premières fois :

  • la première collaboration classique entre une danseuse afro-américaine, Frances Taylor, et l’Opéra de Paris,
  • la première collaboration classique entre un danseur afro-américain, Lenwood Morris, et l’Opéra de Paris.

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En tout cas, un très grand merci à la Bibliothèque Nationale de France et au fond Cocteau de nous avoir permis de découvrir ces précieux documents.

Bon week-end !

Cartes d’invitation Pikachu

18 Nov

Bonjour !

Sur ce blog, vous avez déjà deux cartons d’invitation sur le thème des Pokemon : une invitation Pokeball à déplier (super effet et faisable à 4 mains avec l’enfant) et une invitation Pikachu minimaliste (fabriquée à l’arrache le matin même où il fallait donner les invitations…).

Je vous propose aujourd’hui une invitation Pikachu qui assez rapide à réaliser et dont le rendu plait autant aux enfants qu’aux adultes.

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Matériel pour 6 invitations
– 1 chemise cartonnée (format 24×32 quand elle est repliée) de la couleur de votre choix
– 1 feuille de papier brouillon
– 1 feuille de papier jaune
– 1 règle graduée de 30 cm
– 1 crayon et 1 gomme
– 1 feutre noir et des feutres de couleur au choix
– des ciseaux
– un bâton de colle
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Préparation

Déplier la chemise cartonnée. Avec le crayon et la règle, tracer un trait léger à 10,6 cm du haut de la chemise cartonnée, et à 10,6 cm de bas de la chemise. En comptant le pli central, cela donne le contour des 6 invitations.

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Découper selon les traits de crayon.

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Découper le long du pli pour que tous les contours soient bien nets, puis plier en deux. La base de l’invitation est prête !

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Sur la feuille de papier brouillon, dessiner le contour d’une tête de Pikachu. Il faut que sa taille lui permette de rentrer dans l’invitation, donc ici maximum 9 cm de haut pour 10 cm de large.

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Tourner ce dessin du côté de l’envers et le placer sur la feuille de papier jaune. Au crayon, tracer le contour de ce dessin sur le papier jaune.

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Découper selon ce trait. Vous avez une jolie silhouette de Pikachu !

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Tourner la silhouette à l’endroit (ceci permet de masquer les éventuels traits de crayon) et la poser sur le papier brouillon. Avec le feutre noir, colorier la pointe des oreilles de Pikachu, puis écrire le prénom de l’enfant avec un feutre de couleur.

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Retourner la silhouette sur l’envers et la badigeonner de colle.

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Déposer la zone encollée sur la carte posée dans son sens d’ouverture.

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Avec le crayon, tracer 4 traits légers sur l’intérieur de la carte pour guider l’écriture du texte de l’invitation.

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Avec un feutre de couleur au choix, écrire le texte de l’invitation.

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Gommer les traits. Il ne reste plus qu’à signer au dos de la carte !

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Bon week-end !

Mes chaussures automne/hiver véganes et durables

11 Nov

Bonjour !

Voilà 8 ans que j’ai partagé avec vous la liste des chaussures que je portais en automne-hiver en région parisienne. Elles étaient toutes de composition 100 % végétale et je les ai portées plusieurs années.

Quand elles ont été usées, j’ai cherché à racheter des paires 100 % végétales mais aussi durables, c’est à dire fabriquées dans des conditions éthiques et/ou écologiques. Voici la liste des chaussures que je porte maintenant en automne-hiver, à Marseille.

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Bottines à boucle Nae

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Ma paire de chaussures du quotidien pendant la saison froide, ce sont les bottines à boucle de la marque Nae. Les boucles sont là uniquement pour la décoration : les bottines s’ouvrent par une fermeture éclair.

Ces bottines ne sont pas fourrées, donc elles conviennent pour les hivers peu rigoureux. Le nom du modèle peut changer : avant il s’appelait June, cette année je viens d’acheter le modèle Odet.

Je les achète sur le site Avesu en sachant que ma pointure est 40 pour ce modèle et que j’ai la place d’y mettre des chaussettes épaisses si besoin. Une paire me dure 2 ans en étant portée quasiment tous les jours. Prix : 128 € + frais de port.

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Baskets brodées Minuit sur Terre

En automne, je peux aussi mettre la paire de chaussures fermées que je porte toute l’année.  Depuis 2016, c’est une paire de baskets Virevolte de la marque Minuit sur Terre, que je change quand la semelle est usée au point d’être trouée. Cela prend environ 2 ans.

Ma première paire était recouverte de paillettes et elle a mis de la joie pendant mon congé parental. Depuis, il n’y a plus de modèle à paillettes et j’achète des Virevolte brodées, comme ce motif paon qui a été mon préféré. Prix : 145 € (frais de port compris).

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Chaussures de randonnée neige Quechua

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Étant frileuse et n’ayant pas un style élégant, je n’hésite pas à porter ces chaussures au travail quand il fait froid – en plus de les porter lors de randonnées bien sûr !

Ces chaussures sont fourrées, très confortables et j’aime leur couleur douce. Je les ai achetées en boutique Decathlon, après les avoir essayées. Il s’agit des chaussures SH100 X-WARM – Mid Femme. Prix : 50 €.

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Bottes de pluie Méduse

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Cet été, j’ai enfin trouvé des bottes imperméables fabriquées localement et dans lesquelles mes mollets (plus larges que la moyenne) peuvent entrer ! C’est le modèle Faust de la marque Méduse. Et coup de chance, elles étaient à moitié prix, dans la boutique Bob shoes à Saint Yrieix la Perche  ! Le prix normal est de 115 € la paire.

Les bottes pour enfant Méduse sont moins chères, disponibles dans de nombreux coloris et toujours fabriquées en France. Habituellement j’achète les bottes de mes enfants d’occasion, mais si je dois en acheter une paire neuve je saurai vers quelle marque me tourner : Méduse.

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Chaussons Maison de l’Espadrille

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Je porte toujours ma paire de chaussons ballerine Zinger de la marque Airplum et j’en suis très satisfaite.

Mais cet été, nous avons eu des vacances plus froides que prévu dans le Limousin donc j’ai dû acheter sur place une nouvelle paire de chaussons. J’ai eu la chance de trouver une boutique spécialisée dans les chaussons et chaussettes fabriqués localement : le Pantouflard, à Saint Yrieix la Perche.

J’y ai trouvé des chaussons fabriqués en Espagne sous la marque Maison de l’Espadrille, en particulier des ballerines bien chaudes avec des motifs chouettes. On peut voir ce modèle précis sur le site de la boutique Nous seuls, qui elle aussi est une boutique spécialisée dans les chaussures de fabrication locale. Prix : 30 €.

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Dans mon article d’il y a 8 ans, je vous parlais de 2 autres produits essentiels de la saison froide : une veste d’hiver Lolë et des mouchoirs-livres Hanky book. Je porte toujours avec plaisir cette veste, après avoir demandé à la couturière de mon quartier de changer sa fermeture éclair qui était usée.

lole-masellaQuand il fait très froid, je porte un manteau violet Switcher que j’ai également acheté il y a de nombreuses années (cette marque ne semble plus vendre de manteaux maintenant).

Et je porte quasiment tous les jours en hiver le snood Kaox, si confortable et dont j’ai choisi les tissus.

Et pour les mouchoirs, Hanky book fait toujours partie de mon stock de mouchoirs lavables pratiques et doux, comme je vous en parle dans cet article sur mes mouchoirs.

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Par rapport à mon article précédent, ce qu’il me manque en automne-hiver, ce sont des ballerines noires à porter avec mes robes d’hiver et assez confortables pour danser avec. La paire précédente a fini par s’user complètement et je n’ai pas encore trouvé de paire de fabrication durable pour la remplacer. Comme il n’y a pas de boutique physique près de chez moi pour en essayer, j’ai essayé la pointure 40 de la marque Nae mais c’est trop grand pour moi. Si vous avez des pistes, je suis preneuse !

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Bon week-end !

Repas véganes d’octobre

29 Oct

Bonjour !

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Purée de brocoli douceur & lentilles

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J’aime ajouter de la purée d’amande pour adoucir la purée de brocoli et la rendre plus onctueuse. Avec des lentilles et du pain, je trouve que ça fait un repas moelleux et plutôt réconfortant.

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Poêlée de légumes & riz

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Une poêlée de carottes, courgettes enrichie de pois chiches, un reste de panisses.et du riz assaisonné d’huile de sésame et parsemé d’algue nori déchirée. Un repas pour Doudou et moi.

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Onigiri express

Quand on cuisine du riz, je le cuis souvent à la japonaise et les enfants le mangent avec les doigts, en pressant des cuillerées de riz dans des moules à riz. Mais depuis qu’on sait faire les chips d’algue nori, grâce à l’ebook de Mélanie Mardelay « La cuisine des algues de la Corée« , on fabrique en 5 minutes un tas de chips et on y dépose les cuillerées de riz, et pour moi un peu de légume cuit (ici haricots verts) pour faire des onigiri express à manger tout de suite. Miam !

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Salade de tomates multicolore

Voici le plat préféré de Doudou : une salade de tomates ! Avec des tomates de différentes couleurs et du basilic, c’est encore plus chouette. Vivement l’année prochaine qu’on en mange à nouveau !

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Pâtes en sauce tomate express

Avec les dernières tomates, moins jolies, on a préparé la sauce tomate express d’un de mes frères : on mixe tomates, ail, huile d’olive et sel, on verse le coulis obtenu dans une poêle et on fait cuire le temps que les pâtes cuisent. Ici, j’ai mangé le reste de pâtes avec du velouté de courgettes à l’amande et des raisins. C’est un repas léger parce que j’avais petit déjeuné tard.

Soupe à l’oignon gourmande

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La recette est ici.

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Mijoté de chou rouge aux pommes de terre

D’habitude je fais cette recette avec du chou blanc, mais ici c’est du chou rouge que j’avais sous la main donc cela a donné un plat violet.

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Porridge aux pommes

En ce moment, le matin j’ai très faim et pas forcément de quoi me préparer un sandwich salé. La solution est alors de cuisiner un porridge. Ici, les flocons d’avoine sont cuits avec de la purée d’amande et de l’eau, un peu de sucre et une petite pincée de sel, et j’ajoute des dés de pomme et de la cannelle pendant la cuisson. En fait, j’ajoute aussi 1/4 de cuillerée à café de carbonate de calcium, pour l’apport en calcium.

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Porridge & compote

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Voici la version express du porridge : des flocons d’avoine cuits dans du lait de soja avec un peu de sucre, une petite pincée de sel, et servis avec de la compote de pommes. Miam !

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Bon dimanche !

Déguisement de personnage à fourrure

28 Oct

Bonjour !

Pour Halloween cette année, j’ai proposé au Béluga de se déguiser en Chopper, comme ce déguisement du commerce. Finalement il l’a porté sans chapeau et je n’ai pas fabriqué les griffes des pattes, donc c’était plutôt un déguisement de loup garou, ou Chewbacca vue la longueur des cheveux du Béluga.

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Le gros avantage de ce déguisement, c’est qu’à la fois il est chaud, donc bien adapté pour la période, et qu’il pourra être porté plusieurs années. Cela permet de le rentabiliser financièrement et écologiquement.

Pour les fournitures, devinerez-vous ce que j’ai utilisé pour la fourrure ?

Ma première idée était d’acheter sur Vinted 2 gilets en fausse fourrure. C’est l’option la moins chère.

Sauf que j’ai dû faire ce déguisement à la dernière minute, donc je n’avais pas le temps d’attendre la livraison des produits. J’ai trouvé la matière de base dans un magasin physique, mais pas un magasin de tissus…

Je vous laisse chercher un peu…

Vous avez une idée d’où on peut trouver de la (fausse) fourrure, déjà un peu cousue ?

J’ai utilisé 2 coussins !!

Oui, je suis allée dans le premier magasin d’ameublement-décoration pour trouver de grands coussins en fausse fourrure.

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Deux coussins de 45 cm de côté conviennent pour un costume de la taille 6 ans à la taille 12 ans. Pour le reste du matériel, c’était : de quoi coudre de manière solide et de quoi rendre le costume réglable en largeur. Suivez-moi, je vous montre tout !

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Matériel
– 2 coussins en fausse fourrure de 45 cm de côté
– 1 bermuda plutôt large
– environ 45 cm de ruban élastique d’environ 2 cm de large
– environ 10 cm de ruban auto-agrippant (scratch)
– du fil à broder de couleur au choix (si les poils sont longs, il ne se verra pas du tout)
– 1 grosse aiguille (adaptée au fil à broder)
– des ciseaux pour couper le tissu
– de grosses épingles ou de grosses aiguilles
– un crayon toutes surfaces ou un Posca
– un T-shirt manches courtes (que l’on ne va pas abimer)
– une règle ou un ruban de couture de 30 cm
– un balai ou un aspirateur, car il va y avoir des poils partout !

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Préparation – fabrication de la tunique

Vider les coussins de leur garniture.

Retourner le premier coussin à l’envers et placer par-dessus le T-shirt manches courtes, en alignant la couture du coussin avec une longueur de côté du T-shirt. Sur la photo, j’ai placé à côté la manche d’un T-shirt manches longues pour vous montrer que ce coussin nous permettra de fabriquer deux choses : la tunique et une manche du déguisement. Attention : si le coussin a une fermeture éclair, la placer du côté de la manche longue.

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Avec le crayon toutes surfaces ou le Posca, dessiner la couture au niveau des deux épaules, celle au niveau du col et celle de l’autre côté du T-shirt.

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Planter des épingles à environ 2 cm du trait puis découper le long du trait.

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Découdre le bas de la tunique. J’utilise un découseur.

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Enfin, il faut fermer le deuxième côté de la tunique. Pour que le déguisement soit utilisable le plus longtemps possible, je n’ai pas cousu ce côté : j’y ai mis deux morceaux de ruban auto-agrippant. Le premier morceau est sous l’aisselle, le deuxième est au niveau de la taille. A vous de voir en fonction de l’essayage de la tunique.

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On oriente les deux faces du ruban auto-agrippant de sorte qu’elles puissent s’agripper, bien sûr.

Voilà, la tunique est prête !

On peut ajuster la découpe du col en fonction de l’essayage.

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Pour que la tunique soit solide, il faudrait refaire la couture au niveau des bretelles, car la couture initiale du coussin a tendance à se défaire.

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Préparation – découpe des manchettes

Passons aux manchettes. La première manchette est le morceau de coussin restant du premier coussin.

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Maintenant, passons au deuxième coussin. On va y découper la même forme que la première manchette. Pour cela, on retourne le coussin et on pose la manchette au même endroit que le coussin précédent. Pour moi, c’est du côté de la fermeture éclair.

Avec le crayon ou le feutre, on marque le contour de la deuxième manchette sur le deuxième coussin.

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Je vous propose de coudre à 2 cm du trait avant de découper. Attention, le trait de couture se situe en dehors du morceau de manchette.

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Ensuite, on découpe le long du trait.

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Préparation – couture des manchettes

Avec le découseur, on découd les petits côtés de chaque manchette pour pouvoir la déplier totalement.

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Comme cette bande n’est pas assez large pour couvrir tout le tour du bras, on va ajouter 3 morceaux de ruban élastique.

Pour le Béluga, ce qui convient est : deux rubans de 6 cm de long et une ruban de 9 cm de long.

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Positionner les 3 rubans avec une épingle : un ruban à chaque extrémité de la manche et un ruban au milieu.

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Plier la manchette pour placer la fourrure côté intérieur et utiliser à nouveau une épingle par ruban pour les fixer à l’autre côté du tissu.

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Essayer la manchette, pour voir si cela tient de manière confortable.

Retirer les 3 épingles d’un côté et coudre les 3 rubans à l’emplacement de chaque épingle restante.

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Remettre les épingles précédentes et coudre à leur emplacement.

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Voilà, la manchette est cousue ! Retourner la manchette pour que la fourrure soit à l’extérieur.

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La manchette est vraiment terminée !

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Préparation – découpe et couture des jambières

A l’aide d’une règle et du crayon ou feutre, tracer une ligne qui passe au milieu des deux coutures du reste de coussin.

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Coudre à 2 cm de chaque côté de cette ligne. Je vous montre en détail comment je procède pour toutes les coutures de ce déguisement : j’utilise un fil très solide, ici du fil à broder, et une longue aiguille avec un chas assez grand pour y entre le fil, ici une grosse aiguille à repriser. Je coupe un morceau d’environ 40 cm de fil et je l’enfile dans l’aiguille en laissant dépasser environ 10 cm d’un côté et 30 cm de l’autre.

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Je fais un nœud au bout des 30 cm de fil. Je plante l’aiguille au niveau de mon point de départ, de sorte que le nœud soit du côté de la fourrure afin de ne pas gratter la peau (les poils de fourrure cachent le nœud et le fil). Ici c’est au croisement entre le trait blanc et la couture du coussin.

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Je sors l’aiguille vers moi puis, environ 5 mm plus loin, je la plante à travers les 2 épaisseurs de coussin. Je tourne le coussin et je replante l’aiguille 5 mm plus loin. Je continue ainsi jusqu’à arriver à l’autre couture du coussin.

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Je termine un peu comme j’ai commencé, en plantant l’aiguille à travers une épaisseur du tissu pour la sortir au niveau des poils, je fais un nœud et je coupe le fil à environ 2 mm du nœud.

Découper ensuite le long du trait blanc pour former les deux jambières.

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Avec le découseur, retirer la couture du coussin au niveau du petit côté de chaque jambière.

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Retourner le tissu, et voilà une jambière !

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Préparation – ajustement des jambières

Ici, une jambière était un peu trop large pour tenir seule au niveau de votre genou, donc j’y ai cousu un morceau de ruban élastique.

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Et voilà c’est fini !

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On peut aussi fabriquer des oreilles avec deux chutes de tissu et un serre-tête. Cela donne un côté mignon au personnage, vous ne trouvez pas ?

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Remarques

Pour un autre déguisement d’Halloween fait maison à la dernière minute, je vous propose ce déguisement de squelette, avec un T-shirt (que vous réutiliserez) et du scotch de bricolage.

Si vous avez juste envie d’un accessoire, je vous propose de fabriquer un petit quelque chose à placer sur votre tête, avec un serre-tête et du fil chenille ou du papier.

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Un petit mot pour Caroline de La petite école de Caroline : j’ai pensé à toi en fabriquant ce déguisement – tu dois certainement connaître des méthodes plus professionnelles pour fabriquer ce type de vêtement !

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Bon week-end !

Faire des colliers à croquer en or

8 Oct

Bonjour !

On a vu comment fabriquer des pièces en or qui se mangent entièrement, et fabriquer des pépites d’or à croquer. Passons maintenant à une plus grosse pièce : un collier « en or » qui se mange !

Vous allez avoir l’impression de devenir alchimiste, car ici on transforme les céréales de petit déjeuner en or…

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Ingrédients
– Perles en sucre, ou céréales de type Nesquick ou éventuellement Chocapic
– Poudre dorée comestible, ici le colorant de surface comestible « or rosé » de Scrapcooking
– Rhum
– Ficelle de cuisine
– Si on a choisit des céréales, une grosse aiguille (aiguille à repriser ou aiguille à broder)

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Préparation

Dans un petit récipient, mélanger 1/2 cuillerée à café de poudre d’or avec 1 cuillerée à café de rhum.

Tremper les perles ou les céréales dans cette peinture et mélanger pour bien les enrober.

Utiliser une fourchette pour sortir les perles du récipient et les étaler sur une assiette.

Laisser sécher complètement, en les retournant quand le dessus est sec afin que le dessous sèche aussi. Cela prend environ une demi-heure.

Enfiler les perles sur le fil, à l’aide de l’aiguille si besoin.

Faire un nœud pour fermer le collier. Je recommande un nœud facile à dénouer, car la ficelle de cuisine n’est pas élastique.

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Remarques

  • Choix du rhum : Il faut un alcool fort pour que la poudre se mélange bien. J’imagine que la vodka fonctionnerait aussi.
  • Version sans alcool : Pendant le temps de séchage, tout l’alcool du rhum s’évapore donc le collier à croquer est sans alcool, tout à fait consommable par des enfants.
  • Autres supports : On a aussi essayé de peindre du pain des fleurs, des biscottes et des biscuits Oreo. On ne vous les recommande pas car la peinture les ramollit et ils ne redeviennent pas durs lors du séchage. Et pourtant on les avait peints au pinceau pour les mouiller le moins possible.

  • Peinture moins concentrée : Sur la photo ci-dessus, vous voyez à gauche la peinture décrite dans l’article sur les pièces en chocolat dorée, et à droite la peinture décrite dans cet article, qui contient beaucoup plus de poudre dorée. Vous pouvez voir que pour les pièces en chocolat, les deux peintures fonctionnent aussi bien mais que pour les autres aliments, un bon résultat impose une peinture très concentrée en poudre dorée.

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Autres recettes de trésors comestibles

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C’est un peu mou, un Oreo peint en doré, mais visuellement wahou !

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Bon dimanche !