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Anniversaire Pokémon (8 ans)

18 Juil

Bonjour !

Pour la fête de ses 6 ans avec les copains et copines, le Béluga avait déjà souhaité un anniversaire à thème Pokémon. Il reste mordu de cet univers, comme ses copains, et a à nouveau choisi le thème Pokémon cette année.

J’ai donc trouvé de nouvelles activités, adaptées à des enfants de 8 ou 9 ans. Et j’ai évité toute allusion au concept de dresseur-se de Pokémon, parce que j’ai déjà donné il y a 2 ans, et surtout parce que ce concept ne me plait pas et qu’en fait on peut s’amuser sur le thème Pokémon sans y faire allusion.

Quand j’organise un anniversaire d’enfants, je ne prévois jamais de sachet de petits cadeaux pour les invités. Par contre, je me débrouille pour qu’ils aient au moins un objet à rapporter chez eux : un ballon gonflé d’hélium qui a servi en déco, un coloriage, un petit objet qu’ils ont fabriqué… Pour l’anniversaire Pokémon des 6 ans du Béluga, chaque enfant avait eu un diplôme et un jeton Pokémon. Cette année, c’était une petite boîte, une petite balle, une bille et un marque-page !

Ma règle pour que la fête soit gérable est qu’il y ait autant d’enfants que de bougies à souffler. Cette année un imprévu a fait qu’ils étaient deux de plus, et ce n’était pas simple, même avec deux adultes entièrement disponibles pour animer (le Pinto était chez ses grands-parents)… donc l’an prochain je veillerai à ce que la règle soit respectée !
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Les invitations

J’ai battu mon record de vitesse sur ce coup : préparées entièrement en 5 minutes montre en main ! On était le matin du dernier jour possible pour les donner aux invité-es…

J’ai dessiné à main levée une silhouette de Pikachu sur une pochette cartonnée jaune et je l’ai découpée. Comme la pochette était pliée en deux, cela m’a déjà fait 2 invitations.

J’ai reporté la silhouette au crayon sur les autres zones de la pochette et découpé, toujours deux par deux, les autres invitations.

Avec un feutre noir, j’ai écrit le prénom au recto. Au verso, avec un stylo noir, j’ai mis les informations clés. Et c’est tout !

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L’accueil

Comme d’habitude, c’était à la maison. On avait rangé la chambre et évacué les objets fragiles pour que les enfants la retournent y jouent librement le temps que tout le monde arrive.

On avait aussi prévu un gobelet par enfant, marqué à son nom. Avant de sortir au jardin, on a proposé de l’eau à chaque enfant et rappelé d’aller aux toilettes. Puis on est partis en emportant les gobelets, une gourde et les casquettes.

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Activité 1 : Labyrinthe 3D

J’ai trouvé cette idée dans cet article du blog Made by Marzipan (en anglais), qui liste de nombreuses idées d’activités pour un anniversaire Pokémon, toutes réalisables en intérieur. Ici, on a maintenant la chance d’avoir un jardin assez près de la maison, donc on a fait cette activité en extérieur, mais en intérieur ça doit être encore plus simple de créer le parcours, dans un couloir par exemple ! C’est vraiment une activité que je me suis régalée à préparer et que les enfants ont beaucoup aimée.

Matériel pour chaque enfant
– 10 m de grosse ficelle
– du scotch (j’ai utilisé du gros ruban à masquer)
– une surprise à accrocher au bout : un morceau de papier ou de tissu contenant un petit cadeau ou un indice pour une chasse au trésor. Ici c’était les deux : l’objet caché était une boîte Poké Ball contenant un petit papier avec quelques lettres écrites dessus.

Préparation de l’activité

Préparer la surprise à trouver. Pour les boîtes Poké Ball, je vous ai fais un super tutoriel pour les fabriquer.

Dans la zone de départ, on scotche une extrémité de la ficelle avec le prénom d’un enfant. Puis on fait courir la ficelle en formant un maillage en 3D dans la zone de jeu, grâce au scotch. A l’autre bout de la ficelle, on accroche l’objet et on fait en sorte qu’il soit un peu caché, pour le suspense. Puis on coupe un deuxième morceau de ficelle et on recommence.

Attention : ne faites pas comme nous, installez complètement chaque ficelle avant de découper la suivante ! Nous on a coupé d’avance et attaché l’extrémité de tous les morceaux de 10 m de ficelle, du coup il a fallu toutes les démêler pour faire le parcours 3D…

Il faut environ 20 minutes pour installer cette activité pour 10 enfants (beaucoup plus si vous avez tout emmêlé…). Comme vous l’aurez compris, cette durée dépend du nombre d’enfants.

On a effectué ce jeu en premier, pour libérer l’espace. Comme tous les prénoms sont listés, il permet aussi que les enfants découvrent les prénoms des autres, s’ils ne se connaissent pas déjà.

Activité avec les enfants

Pour démarrer l’activité, chaque enfant (à tour de rôle), détache le scotch avec son prénom et suit sa ficelle.

Le plus simple est d’enrouler la ficelle en pelote au fur et à mesure qu’on avance. Il faut veiller à ne pas déplacer les autres ficelles, donc c’est une activité qui calme les enfants. A son rythme, chacun avance puis au final trouve son petit paquet.

A l’issue de cette activité, les enfants ont chacun une petite boîte Poké Ball qu’ils ramèneront chez eux. Attention par contre : on ne peut pas les lancer, sinon elles se brisent ! J’avais prévu 80 cm de fine cordelette couleur bronze pour attacher les boîtes autour du cou de chaque enfant, et aussi une petite pince en bois avec le prénom de chaque enfant pour identifier le propriétaire de chaque collier.

Dans chaque Poké Ball se trouvait un morceau de message.

Une fois assemblés dans le bon ordre, cela annonçait l’activité suivante :

 

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Activité 2 : Fabrication d’une balle à lancer

Après avoir en main une Poké Ball, tous les enfants avaient envie de la lancer, ce qui n’est pas possible ! Heureusement j’avais prévu tout de suite après cette activité où ils pouvaient fabriquer une Poké Ball a lancer.

Sur internet, on trouve le tutoriel très simple d’une Poké Ball rebondissante fabriquée avec une balle de tennis, des ballons de baudruche et du scotch d’isolation électrique. C’est ce que j’aurais choisi si j’avais anticipé en récupérant ou en achetant un lot de vieilles balles de tennis… C’est le plus adapté pour des enfants de 8 ans je pense.

Mais ce que j’avais en stock, c’est des ballons de baudruche, de la semoule et du scotch isolant. Et avec cela, on fait de chouettes balles de jonglage. Je vous ai fait un tutoriel pas à pas pour cette activité.

Pour que l’activité ne doit pas trop longue, j’ai préparé à l’avance les doses de semoule et les morceaux de scotch, et autant de paires de ciseaux que possible. Cela reste une activité délicate, et il faut être assez d’adultes pour aider les enfants à plusieurs reprises. Mais ils ont adoré cette activité, où ils voient la construction d’une balle à partir de ballons et de semoule, et où ils choisissent eux-même les couleurs de leur balle.

Il est très important de balayer à la fin de cette activité, car il y a forcément de la semoule dispersée lors de l’activité et donc un fort risque de chute si on ne balaye pas.

 

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Activité 3 : Chamboule-tout Pokémon

Pour profiter de ces balles à lancer, on a enchainé avec une activité chamboule-tout. J’ai adapté l’idée de chamboule-tout Pokémon de Chez Aurélie en remplaçant les boites de conserve (que je n’ai pas car on achète les conserves et bocaux de verre) par d’anciennes boîtes de complément alimentaire (que je conserve pour stocker de petits objets… et jouer au chamboule-tout).

Préparation de l’activité

Pour trouver les Pokémons à imprimer et coller autour des boîtes, j’ai demandé au Béluga quels étaient ses Pokémons préférés, puis j’ai téléchargé l’illustration de chaque Pokémon depuis le site Poképedia. Les enfants ont aimé reconnaître sur les boîtes les Pokémons à la mode.

J’ai mesuré la hauteur de mes pots (environ 6 cm) et fait une mosaïque des images à cette taille pour toutes les imprimer d’un coup. Puis je les ai découpées et j’ai utilisé de la glue pour les coller de manière durable aux boîtes. Enfin, j’espérais que ce serait durable… mais j’ai utilisé de la glue Scotch et, dès le milieu de l’activité, une étiquette était déjà détachée !

Activité avec les enfants

A tour de rôle, les enfants lancent leur balle sur les boîtes. Quand elles sont toutes tombées, on reconstruit ensemble un mur de boîtes et ça recommence.

Pour lier ce jeu à l’activité suivante, j’avais rempli certains des pots avec des billes (je les ai achetées en lot il y a longtemps dans une brocante d’école et je les offre petit à petit au Béluga).

Les enfants se sont rapidement rendus compte que certains pots contenaient quelques chose. Je leur ai dit qu’on attendait que tout le monde ait joué à lancer avant d’ouvrir les pots. Ils ont versé le contenu des pots dans la boîte qui m’avait servie à les transporter. Chaque enfant a choisi une bille, qu’il a gardée en cadeau et a utilisée pour l’activité suivante.

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Activité 4 : Déplacement à la paille

Je me suis inspirée de la course du souffle, qui a l’air d’être une activité classique chez les orthophonistes. Comme les enfants ici sont assez habiles et forts, j’ai remplacé les cotillons par des billes. Chaque enfant doit faire arriver sa bille dans une « maison », en soufflant dans sa paille.

Préparation de l’activité

Pour un grand nombre d’enfants, j’aurais acheté un lot de pailles en paille. Ici, j’avais juste assez de pailles inox. A chacune d’elle, ils ont mis la petite pince à leur nom. Cela a permis d’identifier l’utilisateur de chaque paille et de les réutiliser pour le goûter.

Ici les pots sont empilés pour être transportés plus facilement

Pour faire les « maisons » d’arrivée, j’ai utilisé des pots de yaourt individuel (qu’on consomme rarement ici mais que je garde à chaque fois pour faire des objets en plastique fou). Ma maman y a découpé une porte avec des ciseaux (idéalement, il aurait fallu qu’elle soit plus large) puis elle a utilisé un marqueur permanent (celui acheté pour faire les boîtes Poké Ball) pour les décorer.

Pour faire le parcours, il faudrait un endroit bien plat, ou alors tracer un chemin dans du sable par exemple. Ici j’ai installé les post sur la table, qui était penchée… Du coup les enfants n’ont pas vraiment pu jouer comme prévu et je les ai laissés tricher.

Activité avec les enfants

Pour intéresser les enfants, j’ai donné la règle suivante : on a le droit de prendre une « maison »  seulement si une bille y est entrée. A l’intérieur de chaque « maison » se trouve un indice pour découvrir un des aliments préférés de Pikachu (enfin, le Pikachu de Sasha).

Comme c’était assez difficile, j’ai donné deux indices : cet aliment est une sauce ; la première lettre est K.

Remarque : dans la même idée de parcours à billes, j’ai déjà fabriqué avec le Béluga un labyrinthe à bille dans un couvercle de boîte à chaussure. Je remplace les pailles en carton par des bandes de papier roulées.

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Activité 5 : Le cri des Pokémons

J’ai enfin proposé une activité pour que les enfants se défoulent avant de retourner à l’intérieur. Je leur ai proposé de choisir chacun un Pokémon et de faire son cri.

Mais avant cela, entraînement ! On a tous fait ensemble Pikachu et quelques autres Pokémons. Puis j’ai nommé chaque enfant et il a fait le cri d’un Pokémon de son choix. J’ai autorisé les enfants à refaire un cri qui avait déjà était fait, s’il le souhaitait : ceci était utiles aux enfants qui ne connaissent pas de Pokémon ou qui étaient timides.

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Activité 6 : Marque-page Pokémon

A 8 ans, les enfants sont intéressés par les livres, donc j’ai choisi de leur faire fabriquer un marque-page, en origami. On a fait cette activité après le goûter, pendant la période de jeu libre. Je me suis installée un peu à l’écart avec les marque-page de démonstration et le matériel, et les enfants qui le souhaitaient venaient si/quand ils en avaient envie. Plusieurs enfants ont apprécié de finir avec cette activité très calme.

Je vous ai mis ici mes astuces pour préparer ces marque-pages. Pour des enfants plus grands (ados) qui ne seront peut être pas intéressés par un marque-page, on pourrait leur proposer de faire un flextangle (on peut en télécharger ici en version Bulbizarre et Salamèche).

 

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Le goûter

Le Béluga m’a demandé des boissons énergie comme pour ses 6 ans, et j’en étais ravie ! Cela m’amuse beaucoup de préparer ces mystérieuses boissons colorées et de leur faire deviner leur goût. Je leur fait décider à quelle couleur on joue puis je verse une petite louchette de boisson dans leur verre. Sur la table se trouve un saladier pour qu’ils y versent le conteu de leur verre si la boisson ne leur plait pas. J’avais aussi prévu deux bouteilles de sirop pour leur servir des boissons normales si aucune de mes concoctions ne leur plaisait, mais il n’y en a pas eu besoin.

Le Béluga m’a aussi clairement demandé des bonbons. Après plusieurs années à « oublier » d’en acheter ou d’en mettre sur la table, j’accède maintenant à sa demande, avec une sorte de bonbon (végétalien) par anniversaire. Pour coller au thème, j’ai proposé de petits bocaux de « bonbons énergie » : des Dragibus triés par couleur – sans les noirs que j’avais gardés pour décorer le gâteau. Ici, j’ai utilisé 3 grands sachets de gros Dragibus Pik, mais 2 auraient suffi.

Pour porter les bougies, je pensais faire un gâteau au yaourt, éventuellement décoré à moitié de glaçage au yaourt, à moitié de confiture de fraise, et au milieu d’un peu de chocolat pâtissier noir fondu. Je comptais d’autre part proposer une grande assiette de fruits frais à picorer : il y a deux ans, c’était des fraises et des tranches de bananes pour évoquer une Poké Ball géante. En été, on pourrait découper de petites boules dans la chair d’une pastèque et/ou d’un melon. Là, j’avais acheté des barquettes de fraises.

Mais finalement, le Béluga m’a demandé de faire un fraisier, donc une bonne partie des fraises s’est retrouvée dans le gâteau ! Je vous ai expliqué ici comme le préparer et le décorer.

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Et voilà pour cet anniversaire Pokémon des 8 ans du Béluga !

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Bon week-end !

Fraisier Poké Ball

12 Juil

Bonjour !

Quand le Béluga m’a demandé un fraisier comme gâteau pour son anniversaire Pokémon, j’ai immédiatement eu envie de le décorer en Poké Ball.

Comme je ne suis pas attirée par la pâte à sucre, j’ai trouvé une idée pour que la gelée de fraises ait la bonne forme pour figurer le rouge de la Poké Ball. C’est un peu délicat, mais ça a parfaitement fonctionné, donc je le partage avec vous.

A part ça, j’ai appliqué ma recette de fraisier avec une crème mousseline comportant un peu plus de sucre (car les fraises n’étaient pas très sucrées) et un peu plus d’huile de coco (pour qu’elle soit bien ferme) et que j’ai fouettée au robot pâtissier.

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Ingrédients pour 8 personnes (moule de 24 cm de diamètre)

Génoise
– 150 g de farine de blé blanche (ici T65)
– 150 g de sucre
– 1 sachet de poudre à lever (ici du bicarbonate et du vinaigre de cidre)
– 1 cuillerée à soupe d’huile neutre (ici colza cuisson)
– 150 ml de lait de soja nature

Crème mousseline à la vanille et à l’amande
– 200 g de sucre (ici sucre blond)
– 30 g de fécule de maïs (4 cuillerées à soupe)
– 3 cuillerées à café d’agar-agar (6 g)
– 200 g d’huile de coco désodorisée (ici de la Végétaline)
– 60 g de purée d’amande blanche
– 540 g d’eau
– Une grosse dose d’extrait de vanille

Garniture du fraisier
– 300 g (ou plus) de fraises fraîches

Gelée de fraises
– 75 g de fraises fraîches
– 5 cuillerées à soupe de sucre (50 g)
– 3 cuillerées à soupe d’eau (50 g)
– 1/4 cuillerée à café d’agar (0,5 g)

Décoration
– les Dragibus noirs de 2 grands sachets de gros Dragibus

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Préparation

Génoise
– Préchauffer le four à 180 °C.
– Huiler un cercle à pâtisserie posé sur une feuille de silicone ou de papier sulfurisé (ou chemiser un moule à charnière avec du papier sulfurisé ou, à défaut, du papier aluminium).
– Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre, la poudre à lever.
– Dans un grand bol, mélanger le yaourt végétal (ou son alternative), l’huile et l’eau.
– Incorporer le mélange liquide au mélange sec puis verser dans le moule chemisé.
– Enfourner 30 minutes, pour qu’une lame plantée au centre ressorte sèche.
– Laisser tiédir puis passer une lame autour du gâteau et le démouler. Laver le cercle à pâtisserie.
– Quand le gâteau est froid, le retourner sur une grille afin que le dessous sèche.

Crème mousseline
– Dans une casserole, mélanger le sucre, la fécule et l’agar, puis ajouter l’huile de coco et la purée d’amande, puis ajouter progressivement l’eau.
– Faire chauffer sur feu moyen tout en remuant. L’huile de coco va fondre, l’agar va se dissoudre, puis la fécule va faire épaissir le mélange.
– Ajouter l’extrait de vanille puis laisser refroidir complètement le mélange, à couvert. Je pose la casserole, coiffée de son couvercle, dans un grand plat à gratin ou une grande casserole, et je verse de l’eau froide entre les deux. Quand cette eau est devenue tiède, je la remplace par de l’eau froide.
– Mixer le flan obtenu avec un mixeur plongeant, pour avoir une crème épaisse et sans aucun morceau.
– Verser dans le saladier où on fouettera la crème, ajouter le fouet dedans et placer le tout au frigo.
– Quand le saladier, la crème et le fouet sont bien froid, fouetter la crème en augmentant progressivement la vitesse, jusqu’à battre à pleine vitesse pendant au moins 5 minutes.
– Replacer le saladier au frigo.

Montage
– Sur le plat de service (qui doit rentrer dans le frigo), poser le gâteau « tête en bas ».
– Replacer le cercle autour du gâteau.
– Couper une bande de rhodoid (j’utilise une feuille pour rétroprojecteur, coupée en 3 bandes) ou de papier cuisson et la placer entre le cercle et le gâteau.
– Couper des fraises en deux dans la longueur et les placer contre le rhodoid afin de faire tout le tour du gâteau.


– Avec la crème, recouvrir les fraises et la génoise.

Cette photo me fait saliver à chaque fois que je la regarde…

– Couper le reste des fraises en tranches d’environ 5 mm puis les disposer sur la crème, puis recouvrir du reste de crème.


– Lisser soigneusement le dessus avec une spatule ou un couteau sans dents.


– Placer au frigo.

Gelée
– Dans un petit robot (ou dans un saladier avec un mixeur plongeant), mixer les fraises avec le sucre et l’eau.
– Utiliser une petite passoire pour filtrer le mélange au-dessus d’une petite casserole.
– Ajouter l’agar dans la casserole, puis faire bouillir pendant 1 minute tout en mélangeant.
– Laisser tiédir le mélange.
– Poser une feuille de cuisson sur une zone bien plate, par exemple une planche à découper.
– Récupérer le cercle à pâtisserie, le nettoyer et le placer au milieu de la feuille de cuisson. 
– Replacer le gâteau au frigo.
– Quand la gelée est à environ 50 degrés, la verser dans le cercle à pâtisserie.


– Quand la gelée est solidifiée, retirer le cercle à pâtisserie, puis utiliser un couteau pour couper le disque de gelée en deux moitiés égales.
– Avec le couteau, retirer une des deux moitiés et la manger avec un yaourt par exemple.


– Étape très délicate : Retourner la feuille de cuisson sur le gâteau, en plaçant soigneusement ses bords alignés sur les bords du gâteau.
– Étape délicate : Soulever très progressivement la feuille de cuisson, et utiliser un couteau sans dent ou une spatule fine pour s’assurer que la gelée se transfère sur le gâteau sans se briser.

Concentration ! La photo ne montre pas le couteau que j’utilise pour bien plaquer la gelée sur le gâteau au fur et à mesure que je retire la feuille de cuisson.

– Utiliser un petit cercle pour découper l’emplacement du bouton de la Poké Ball.


– Utiliser le couteau sans dent ou la spatule pour retirer la gelée située au niveau du bouton de la Poké Ball.


– Conserver le gâteau au frigo pendant au moins 8 h, et faire une danse de joie pour avoir réussi cette décoration !
– Juste avant de servir, aligner les Dragibus noirs pour former la ceinture et le bouton de la Poké Ball.

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Remarques

  • La feuille de cuisson est ici un tapis de cuisson en silicone bien lisse et plat, pour être sûre que la gelée n’ait pas de motif grillagé. Je n’ai pas essayé avec une feuille Silpat (tapis de cuisson en silicone et fibres de verre) ni avec un papier cuisson. Si vous n’avez pas ce type d’outil mais que vous avez du Rhodoïd ou du papier aluminium, vous pouvez peut être essayer de délimiter sur le fraisier une zone ou verser le coulis : placer le gâteau dans son cercle, poser l’emporte pièce au milieu, découper deux morceaux de Rhodoïd pour aller de l’emporter pièce au bord du cercle, fixer le tout ensemble avec du scotch puis placer au frigo pour que tout soit bien froid au moment d’y verser le coulis.
  • La purée d’amande blanche apporte du goût, du crémeux, et surtout elle sert d’émulsifiant pour que l’huile de coco soit parfaitement incorporée dans la crème. On peut la préparer soi-même avec de la poudre d’amande et un robot tout simple. Je vous explique comment faire dans cet article.
  • Version hivernale : Remplacer les fraises par un autre fruit de saison (suprêmes d’orange ? poires pochées ?) ou un fruit en conserve (pêches au sirop ?). Pour la gelée du dessus, on peut remplacer les fraises fraîches et le sucre par du coulis de fraises du commerce ou de la confiture de fraise, mais le rouge sera moins vif. On pourrait aussi essayer de faire un miroir au jus d’oranges sanguines, comme dans la recette de bavarois à l’orange de la France végétalienne.
  • Les Dragibus sont des bonbons végétaliens faciles à trouver en supermarché. Ici je les ai triés par couleur : les noirs ont servi pour décorer le gâteau et ceux des autres couleurs ont représenté chacun une énergie.

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Bon dimanche !

Marque-page Pokémon

11 Juil

Bonjour !

Que diriez-vous d’un marque-page Pikachu ?

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Le site Red Ted Art propose un super tuto (en anglais) de marque-pages Pokémon en origami. Je vous propose ma version, en français, avec de petites adaptations et un pas à pas complet en photos.

C’est une activité calme et créative, qui peut se décliner sur tout autre thème. Ici, elle a fait partie de l’anniversaire Pokémon des 8 ans du Béluga.

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Matériel général pour faire plusieurs marque-pages
– Des feuilles de papier au format A4 (ou papier origami pour un mini marque page)
– Une feuille de papier blanc, si possible un peu épais
– Des ciseaux
– 1 crayon gris
– Des feutres
– 1 bâton de colle pour papier
– Pour coller les moustaches de Miaouss, du ruban adhésif

A faire avant l’arrivée des enfants : préparer un modèle et les feuilles au format en carré
– Plier chaque feuille en diagonale.


– Découper la bande rectangulaire qui dépasse, et la conserver pour fabriquer les détails du marque-page.


– Sur la feuille de papier blanc, dessiner au crayon les yeux de chaque Pokémon.

Activité pour les enfants
– Plier le carré en deux dans la diagonale, puis encore en deux.

– Déplier le dernier pli, et placer le grand triangle obtenu pointe vers le haut.

– Amener la pointe de gauche en haut du triangle.

– De la même manière, amener la pointe de droite en haut.

– Déplier les deux pointes.

– Prendre une seule épaisseur de papier de la pointe du haut et l’amener en bas. Cela forme la poche du marque-page.

– Amener la pointe de gauche dans  la poche, de sorte qu’elle aille tout au fond (en bas) de la poche.

– Faire la même chose pour la pointe de droite.

– La base du marque-page est prête !

– Dessiner au feutre la bouche du Pokémon.
– Si on le souhaite, arrondir un peu aux ciseaux le dessus et les côtés de la tête.


– Colorier les yeux puis les découper.


– Sur du papier de la couleur appropriée, dessiner et découper les éventuelles autres parties (ventre, oreilles…).

– Coller les yeux et autres parties sur le marque-page.

Comme sur les tutoriels de Ted Red Art, on peut faire d’autres Pokémons :

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Remarques

  • Si on n’a pas de feuilles de couleur pour la base du marque-page, on peut préalablement peindre des feuilles blanche avec de l’aquarelle (j’adore cette palette 12 couleurs naturelles d’Ökonorm) puis les laisser complètement sécher avant de commencer l’activité.
  • Le papier blanc un peu épais est environ du 100 g/m2. Il n’est pas nécessaire mais, si vous en avez, il est utile car il deviendra moins mou une fois colorié au feutre.
  • Matériel pour le marque-page Pikachu : une feuille A4 de couleur jaune, un petit morceau de feuille blanche pour les yeux, un feutre noir, un feutre rouge, ciseaux, colle.
  • Matériel pour le marque-page Carapuce : une feuille carrée (ou A4) de couleur bleu clair, un morceau de feuille jaune pour le centre, un petit morceau de feuille blanche pour les yeux, un feutre noir, un feutre rouge ou marron, ciseaux, colle.

  • Matériel pour le marque-page Salamèche : une feuille carrée (ou A4) de couleur orange, un morceau de feuille jaune pour le ventre et la flamme, un petit morceau de feuille blanche pour les yeux, un feutre noir, un feutre rouge, un feutre orange, un feutre vert, ciseaux, colle.

  • Matériel pour le marque-page Bulbizarre : une feuille carrée (ou A4) de couleur vert clair, un morceau de feuille vert foncé pour la plante, un petit morceau de feuille blanche pour les yeux, un feutre noir, un feutre rouge, un feutre vert foncé, ciseaux, colle.

  • Matériel pour le marque-page Rondoudou : une feuille A4 de couleur rose clair, un petit morceau de feuille blanche pour les yeux, un feutre noir, un feutre vert clair, ciseaux, colle.

  • Matériel pour le marque-page Miaouss : une feuille carrée (ou A4) de couleur beige, un morceau de feuille rose (très) clair pour les oreilles, un petit morceau de  marron clair pour la pièce, un petit morceau de feuille blanche pour les yeux, un feutre noir, un feutre bleu, ciseaux, colle, scotch.

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Autres versions

Le site momes.net propose un tutoriel détaillé pour un marque page monstre.

La boutique etsy Moko’s Makery propose à la vente des marque-pages Pokémon dont on peut s’inspirer pour créer d’autres personnages.

Enfin, dans cet article de L’atelier 3B, vous trouverez d’autres créations sur le même principe : des animaux variés, des super-héros, des Angry birds… (parfois sans citer les sources de ces exemples :-/). Maintenant, à vous de laisser libre cours à votre imagination !

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Bon week-end !

Balle de jonglage Pokémon

4 Juil

Bonjour !

Après la boîte Poké Ball, voici la balle à lancer Poké Ball ! Là aussi je vous ai fait un tutoriel avec un pas à pas complet en photos.

La totalité de la fabrication prend 10 minutes et les balles sont immédiatement utilisables. Chez nous, elles ont été réalisées par les enfants et ont servi pour une partie de chamboule-tout puis comme petite balle à tout faire.

C’est clairement une activité sympathique et économique, qu’on refera ! Peut être avec une déco façon Tortues Ninja comme dans ce tutoriel des Parents créatifs.

Chaque balle est fabriquée avec des ballons et de la semoule, comme expliqué dans ce tutoriel du site Momes.net. Elle est décorée en Poké Ball en choisissant les bonnes couleurs de ballon et en utilisant du scotch isolant pour figurer la bande et le bouton de fermeture de la Poké Ball.

Je vous ai mis ci-dessous les couleurs pour une Poké Ball classique, mais sentez-vous libre de créer une Poké Ball aux couleurs de votre choix !

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Matériel pour 1 balle
– 100 ml de semoule pour couscous (80 g)
– 1 entonnoir
– 1 petit flacon transparent de 100 ml ou plus, avec un goulot pas trop large : 1 petit pot pour épice ou 1 petite bouteille d’eau
– 1 ballon de baudruche, de couleur non importante car on ne le verra pas
– 1 paire de ciseaux droits
– 1 ballon de baudruche de couleur blanche
– 1 ballon de baudruche de couleur rouge (ou autre selon votre choix)
– Du scotch noir pour isolation électrique
– Du scotch blanc pour isolation électrique
– Si possible, une paire de ciseaux courbes (j’utilise mes ciseaux à ongles)

Matériel pour un groupe d’enfants
– Multiplier les quantités précédentes par le nombre d’enfant, sauf pour l’entonnoir et les rouleaux de scotch
– plusieurs plaques très lisses : pochettes plastique ou sacs congélation ou morceaux de carrelage

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A faire avant l’arrivée des enfants : préparer les bouteilles 
– Mesurer la dose de semoule et la verser dans un flacon à l’aide de l’entonnoir.

Certains pots à épice font pile poile 100 ml, on peut alors doser très facilement la semoule en les remplissant à ras bord

– Recommencer pour chaque flacon. On prépare autant de flacons que d’enfant, pour qu’ils puissent faire l’activité en même temps.
– Dans le scotch noir, découper une bande de 18 cm de long (pour faire le tour de chaque balle).

– Couper cette bande en deux dans la longueur. Pour cela, le plus simple est de scotcher une extrémité, comme sur la photo.


– Placer ces morceaux sur la plaque très lisse, d’où on pourra facilement les décoller.


– A nouveau dans le scotch noir, découper 1 rond sur toute la largeur du ruban. Ce sera l’emplacement du bouton de la Poké Ball. Le stocker sur la plaque lisse.


– Dans le scotch blanc, découper 1 rond plus petit, qui figurera le bouton de la Poké Ball.

– Le stocker sur la plaque lisse, soit à côté des ronds noirs, soit directement sur le rond noir si on craint que ce soit trop difficile pour les enfants de placer le rond blanc au milieu du rond noir.

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Activité pour les enfants
– Souffler dans le premier ballon (couleur non importante car on ne le verra pas) pour le gonfler, puis tourner plusieurs fois son extrémités pour bloquer l’air à l’intérieur du ballon.


Attention : étape délicate ! Enfiler l’extrémité du ballon au bout du flacon débouché, sans le faire tomber en renversant de la semoule de partout… Ne pas hésiter à faire cela à 2, avec une personne qui enfile le ballon et l’autre qui tient le flacon.


– Etape très sympa : Retourner l’ensemble et laisser le ballon se dévisser puis regarder la semoule tomber dedans.


– Pincer le tube du ballon pour empêcher l’air de sortir, puis retirer le ballon de la bouteille.
– Ouvrir légèrement le ballon pour que l’air en sorte doucement.

– Tapoter le ballon pour éliminer toute poche d’air, en particulier au fond du ballon.


Attention, étape délicate (c’est mieux si c’est l’adulte qui la fait) : Couper le ballon là où il devient moins rond, au niveau la semoule. Il y en aura sans doute quelques grains de semoule qui s’échapperont sur la table…


– Couper le deuxième ballon (blanc par exemple) à un peu plus que la moitié du réservoir. Jeter la partie contenant le tube du ballon.

– Assouplir le morceau restant en l’étirant avec les mains.

Attention, étape délicate : Bien étirer ce ballon pour l’enfiler autour de la balle, de sorte qu’il la referme bien.

– Vérifier qu’il n’y a aucune poche d’air, aucun pli dans le ballon blanc. S’il y en a, étirer le ballon blanc pour qu’il recouvre encore plus la balle.

– Tapoter la balle, pour qu’elle soit bien ronde. Il vaut mieux qu’elle soit un peu plus aplatie plutôt qu’un peu trop allongée, sinon votre Poké Ball ressemblera à un citron !

– Couper le dernier ballon (rouge par exemple) à un petit peu plus que la moitié du réservoir. Jeter la petite partie contenant le tube du ballon.

– Assouplir le morceau restant en l’étirant avec les mains.

– Bien étirer le ballon pour l’enfiler autour de la balle de jonglage retournée, de sorte qu’il la recouvre à moitié.

– De même que précédemment, vérifier qu’il n’y a aucune poche d’air, aucun pli dans le ballon rouge.

Ici on voit une petite poche d’air en haut de la balle. J’aurais dû la supprimer en étirant un peu plus le demi ballon rouge.

– Appliquer une bande de scotch noir pour faire le tour du ballon au niveau de la jointure entre les ballons.


– Ajouter le rond de scotch noir puis le rond de scotch blanc, pour représenter le bouton de la Poké Ball.

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Remarques

  • La quantité de semoule correspond à des ballons de 25 cm (longueur du ballon une fois gonflé) ou de 30 cm.
  • Version à la farine : Avec le Béluga, on a essayé de remplir les ballons avec de la farine au lieu de la semoule, mais on trouve que cela donne des balles trop fermes. Et on en met encore plus de partout que la semoule… Mais bon, cela fonctionne aussi (pour le ménage vous êtes prévenu-es !). Si vous êtes sans gluten, je pense que le mieux est de remplacer la semoule par du riz rond.
  • Les flacons d’épice ont été récupérés auprès de mes proches et aussi dans mes placards, quitte à mettre temporairement des épices dans des bocaux plus grands. En effet, au cours de cette activité on ne salit pas les pots, on les remplit juste de semoule, donc il suffit ensuite de les laver pour pouvoir les remplir à nouveau de leur contenu normal. Si vous n’en avez pas du tout, ni de petite bouteille en plastique, vous pouvez utiliser un carré du film étirable, comme dans cette vidéo de Anas et Mayar.
  • Le scotch isolant se trouve en boutique de bricolage. Je l’ai choisi car il adhère bien à la surface du ballon, qu’on le trouve facilement dans différentes couleurs et qu’on peut déjà l’avoir en stock si on bricole.
  • Variantes de couleur : Si vous tenez absolument à faire des Poké Ball officielles, vous pouvez aussi faire une Honor Ball avec un ballon blanc à la place du ballon rouge, et du scotch rouge à la place du noir.

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Cette activité comporte plusieurs étapes délicates, mais elle a été plébiscitée par les enfants ! Il ont adoré choisir les couleurs de ballons, toucher la semoule, ils se sont émerveillés de la magie du scotch noir qui camoufle les imperfections du découpage des ballons, puis ils se sont ensuite régalés à lancer leur balle partout et l’ont précieusement rapportée chez eux (rangée dans la petite boîte Poké Ball).

Edit : Nathan, du blog Jelideja, a utilisé ce tutoriel pour faire ses propres balles Pokémon !

Bon week-end !

Petite boîte façon Poké Ball

27 Juin

Bonjour !

Une Poké Ball, c’est un objet magique qu’on lance pour capturer des Pokémons pour les dresser (pff !). Il existe une grande variété de Poké balls. Ce qui est constant, c’est qu’une Poké Ball est toujours composée de deux moitiés, séparées par une bande de couleur différente, au milieu duquel se trouve le bouton rond d’ouverture de la Ball.

Aujourd’hui, je vous expliquer comme fabriquer une petite boîte façon Poké ball. Elle est bien brillante, elle s’ouvre et se ferme, elle s’accroche si l’on veut, et on peut y ranger de petits trésors. Par contre, on ne peut pas la lancer (na !).

Je vous ai fait un tutoriel super détaillé, avec toutes les photos pas à pas. Personnellement j’ai fait 10 boîtes car c’était pour l’anniversaire du Béluga, mais vous pouvez bien sûr n’en fabriquer qu’une seule…

Attention par contre : ce n’est pas un projet écolo comme j’en ai l’habitude. Certes, on fabrique un objet qui (j’espère) durera un moment, mais on utilise des boules en plastique, un marqueur indélébile et de la peinture acrylique. Au départ, je pensais m’en sortir avec simplement les boules en plastique peintes à l’intérieur avec de la peinture gouache pour obtenir un résultat brillant… mais la gouache n’adhère pas sur le plastique. J’ai donc acheté en urgence deux pots de peinture acrylique, que je vais maintenant donner à l’école ou à un centre de loisir car je ne compte pas me resservir de cette peinture à base de plastique.

Comme la peinture acrylique est indélébile, j’ai préféré fabriquer les boîtes moi-même avant l’anniversaire, plutôt que de faire respirer la peinture et de risquer d’abimer les vêtements en proposant cette activité aux invité-es. Je vous ai quand même indiqué comment procéder si vous les réalisez avec des enfants, d’au moins 7 ans. Pensez alors à les munir d’un tablier ou autre vêtement destiné à les protéger, et à les faire se laver les mains dès la fin de l’activité.

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Matériel pour 10 boîtes Poké Ball
– 10 boules à garnir en plastique transparent, de 7 cm de diamètre
– un marqueur indélébile noir, assez épais
– 10 pièces de 1 centime d’euro
– 10 petits morceaux de patafix
– 10 x 25 cm de ruban à masquer
– des pinceaux ronds d’épaisseur moyenne (10 par exemple)
– de la peinture acrylique rouge, environ 4 ml par Poké Ball
– de la peinture acrylique blanche, environ 5 ml par Poké Ball
– 1 bocal plein d’eau savonneuse, pour y placer les pinceaux après usage en attendant leur nettoyage
– du papier absorbant (ici du papier toilette) pour nettoyer rapidement les bavures de peinture
– 10 piques, par exemple 5 piques à brochette en bois coupés en 2
– 2 verres, pour y disposer les piques sans qu’ils ne se touchent
– eau et savon pour laver et sécher les pinceaux et les mains juste après l’activité
– 10 gouttes de colle forte (colle pour plastique et métal)

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A faire avant l’arrivée des enfants : préparer chaque demi boule
– Séparer les deux demi boules.

– Poser les demi boules côté large sur la table. A côté d’une demi boule, poser le marqueur débouché, de sorte que sa mine touche la boule.


– Faire tourner la demi boule devant le marqueur afin de tracer un trait sur tout le tour de la boule.


– Avec le marqueur, colorier la bande située entre le trait et la jointure de la demi boule.
– Recommencer pour l’autre demi boule.

A gauche, la demi boule n’est pas noircie jusqu’en bas car c’est la zone de jointure entre les demi boules. A droite, l’autre demi boule a donc une bande noire plus épaisse (et ça nous servira pour la suite).

– Laisser sécher le marqueur pendant quelques minutes puis refermer la boule.
– Placer un petit morceau de patafix sur la pièce.


– Fixer la pièce à l’opposé de l’accroche, bien au milieu de la bande noire.


– Avec le feutre, dessiner le contour, avec environ 0,2 cm de marge.

– Retirer la pièce et sa patafix, et les ranger (on les réutilisera plus tard).
– Colorier au marqueur la zone qui vient d’être dessinée.


– Prendre la demi boule qui a la bande noire la plus épaisse. C’est aussi celle qui a sa partie qui s’emboîte placée à l’intérieur. Protéger cette partie avec une bande de ruban à masque de 25 cm de long. Si vous n’arrivez pas à mettre le ruban pile poil au niveau de la jointure, mettez-le un peu plus large, mieux vaut protéger un petit peu trop que pas assez.

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Activité pour les enfants
– Peindre en rouge l’intérieur de la demi-boule contenant le ruban à masquer. Pour cela, verser de la peinture dans la demi boule puis l’étaler en spirale jusqu’au bord.


– De la même manière, peindre en blanc l’intérieur de l’autre demi boule.

Ici, j’ai utilisé un pinceau plat, qui ne permet pas d’avoir une couche unie même en étalant la peinture en spirale. Il faut donc utiliser un pinceau rond.

– S’il y a des bavures, les effacer immédiatement avec un morceau de papier absorbant.

– Utiliser un petit morceau de patafix pour fixer chaque pièce de 1 centime au bout d’un pique.


– Peindre en blanc le dessus et le bord de la pièce.

– Poser les piques dans un verre puis laisser sécher les pièces. Cela peut prendre une dizaine d’heures si la peinture est en couche épaisse.

Comme vous le voyez, j’ai fabriqué 10 boîtes. Cela m’a pris un certain temps…

– Nettoyer très soigneusement les pinceaux avec de l’eau et du savon. Je les ai massé jusqu’à ce que de la mousse se forme (comme quand on se lave les mains) et cela a permis de retirer de la peinture alors qu’à vue d’œil je pensais avoir déjà tout retiré.
– Retirer délicatement le ruban de masquage, sans toucher la peinture car elle n’est pas encore sèche.
– Quand la peinture de la pièce est sèche (cela arrive plus vite que la peinture des boules), la détacher de la patafix.
– Poser une goutte de colle forte sur le dessous de la pièce, en veillant à placer la goutte sur une moitié de la pièce (et pas au milieu), comme montré sur la photo. Attention, cette étape est à réaliser par l’adulte, dans un endroit ventilé.


– Toujours par l’adulte, dans un endroit ventilé : Coller la pièce sur la demi boule rouge, avec la goutte de colle placée au niveau du demi rond noir (en veillant à la pas toucher l’intérieur de la boule, car il n’est pas encore sec).


– Laisser reposer pour que la colle et la peinture finissent de sécher. La notice de la colle indique qu’idéalement il faut attendre 24 h avant de solliciter l’objet collé.
– La Poké Ball est enfin prête à être assemblée ! Attention : ne pas la lancer, sinon elle va se casser !

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Remarques

  • L’accroche de la boule peut servir à attacher la boule pour mieux la transporter. Ici, j’avais prévu 80 cm de fine cordelette par enfant pour mettre chaque boule autour du cou. Si on ne veut pas garder l’accroche, je pense qu’il faut la retirer avec une pince tenaille (en portant des lunettes de protection !). On placerait alors la pièce (le bouton de la Poké Ball) à l’emplacement de l’accroche.
  • La peinture acrylique est une peinture à base de résine acrylique et elle est indélébile. Il faut donc que les enfants soient assez grands pour l’utiliser sans s’en mettre sur la peau et les vêtements, il faut bien protéger la table et les vêtements et se laver les mains à l’eau savonneuse dès que l’activité peinture est terminée. Il faut aussi laver les pinceaux avant que la peinture ne sèche dessus.
  • Il vaut mieux éviter la peinture gouache pour ce projet, car elle a tendance à se décoller du plastique. De plus, avant de sécher, elle se rétracte sur le plastique. Il faut alors la laisser complètement sécher puis passer une deuxième couche pour combler les petits trous qui se seront formés dans la première couche de peinture. Enfin, la gouache est délébile : une fois sèche, si on la mouille par inadvertance, elle va couler.

Après séchage, la peinture s’est rétractée donc il faut en remettre pour combler les trous

Une partie de la peinture gouache noire s’est détachée, et j’ai essayé de le corriger avec un marqueur. Mais le marqueur est brillant alors que la peinture est mate, et surtout elle continue à se détacher.

  • Pour peindre l’intérieur des demi boules, on peut utiliser un pinceau ou, si la peinture est très liquide, en verser dans la demi boule, l’incliner pour répartir la peinture puis reverser l’excédent dans le pot.
  • Version sans marqueur, avec peinture acrylique noire : J’ai utilisé le marqueur car c’est plus rapide et que je ne voulais pas acheter un troisième pot de peinture acrylique. Mais voici comment faire si vous avez de la peinture noire.
    • Séparer les deux demi boules.
    • Découper une bande de 20 cm de ruban à masquer et la placer sur la demi-boule qui sera peinte en blanc, environ 1 cm au-dessus de la jointure (attention, pas son extrémité, mais la jointure d’avec l’autre demi-boule !). Comme le ruban fait 20 cm, il ne fait pas tout le tour de la boule. Il faut le positionner pour que les 2 cm d’espace restant soient à l’opposé de l’accroche. Pour cela, l’astuce est de placer le milieu du ruban au niveau de l’accroche.

    • Découper une bande de 21 cm de ruban à masquer et la placer sur la demi-boule qui sera peinte en rouge, environ 0,6 cm au-dessous de la jointure. De même que précédemment, placer le milieu du ruban au niveau de l’accroche pour que l’espace libre soit à l’opposé de l’accroche.
    • Refermer la boule, fixer la pièce dans l’espace entre les rubans, puis utiliser un marqueur pour ardoise pour dessiner le rond autour de la pièce.

    • Avec de la peinture noire, peindre la zone délimitée par ce rond et les deux rubans de masquage.
  • Version sans marqueur, avec scotch d’électricien noir : Je n’ai pas testé, mais voici comment je procèderais. Pour chaque Poké ball, couper 22 cm de ruban adhésif noir. Couper ce ruban en deux dans la longueur afin d’obtenir deux rubans plus fins, idéalement un de 12 mm de large et l’autre de 7 mm de large. Coller chaque moitié sur le bord d’une demi boule. Pour cela, je pense que le plus simple est de placer le bord extérieur du scotch, qui est forcément bien droit, au niveau de la jonction de la demi-boule.
  • Le bouton en pièce métallique pèse lourd par rapport à la boule. Donc si vous posez les boules, complètement vides, sur une table, voici comment elles se placeront. Pour la première photo de l’article, j’avais placé un peu de patafix sous chaque balle pour qu’elle se tienne comme je le voulais. Certaines personnes vont jusqu’à fixer à la superglue un galet dans la demi boule blanche.

Et voici les balles bien emballées, prêtes à être cachées pour le premier jeu de la fête d’anniversaire du Béluga !

Et voici la boîte Poké Ball prête à accrocher. J’ai légèrement brulé au briquet puis éteint les extrémités de la cordelette pour ne pas qu’elles ne se débobinent.

Bon week-end !

Peinture corporelle naturelle

22 Sep

Bonjour !

En période de canicule, ou tout simplement pour donner immédiatement envie à mes enfants de prendre le bain, je leur propose de faire de la peinture corporelle. On s’installe dans la salle de bain, on sort les pinceaux et c’est parti ! Quand on veut nettoyer tout ça, une petite douche et c’est réglé. Je vous montre ça plus en détails.

Dessin réalisé sous la commande du Béluga : Pikachu lançant des éclairs contre Abo

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Tout a commencé avec un pot d’argile blanche que j’avais acheté il y a plusieurs années. Ca nous aurait suffi, d’autant que notre baignoire étant bleue les enfants s’en servaient aussi pour peindre sur les parois.

L’eau du bain est colorée avec le « jus » de betterave contenu dans un sachet de betteraves sous vide

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Mais quand je suis allée sur Aroma Zone pour acheter du carbonate de calcium en poudre à un prix plus modique qu’en pharmacie, j’en ai profité pour acheter un nouveau sachet d’argile blanche, de l’argile jaune, de l’argile rouge et de l’argile violette (qui est de l’argile blanche colorée par du violet de manganèse).

Ca a permis de varier nettement les peintures. D’ailleurs j’aurais dû acheter l’argile verte qui était aussi disponible à la vente !

 

Pour obtenir de la peinture, j’utilise un petit récipient (un couvercle de tartare d’algue du commerce) et j’ajoute une ou deux cuillerées d’eau. Je mélange doucement et j’ajuste la quantité d’eau ou d’argile jusqu’à obtenir un liquide bien épais, comme la peinture gouache. Les enfants tiennent les pinceaux mais pas le godet, sinon ils le remplissent d’eau ou le vident dans le bain !

On s’en sert donc comme peinture de bain… pour la baignoire elle-même autant que pour la peau !

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Pour les dessins sur la peau, vous vous doutez du thème demandé par le Béluga, non ? Des Pokémon bien sûr ! Alors on a parcouru le Pokédex (la liste des Pokémon) pour savoir lesquels étaient pas trop durs à dessiner ET à base des quatre couleurs que nous avions en stock. Il y en a pas mal ! (même si avec du vert on aurait eu un choix encore plus large). Voici par exemple un Abo :

 

Et un Pikachu, dont les détails noirs auraient probablement pu être faits avec un peu de charbon en poudre. Mais par flemme j’ai utilisé un produit déjà présent dans ma salle de bain : un peu de khôl noir et son pinceau biseauté. Vous pouvez remarquer sur le bas du dessin que l’argile a une teinte beaucoup plus claire quand elle est sèche.

 

Pour ne pas stocker tous les sachets d’argile dans notre mini salle de bain, j’ai rempli de « peinture » mes godets et j’ai laissé sécher dans un endroit sec. Ensuite je stocke les godets sur une étagère de salle de bain. A noter, j’ai essayé de faire d’autres couleurs en utilisant des colorants alimentaires mélangés à de l’argile blanche. Pour le bleu, obtenu avec un fond de pot de colorant bleu spiruline de la marque Scrapcooking, ça marche bien. Pour le vert et le rose, j’ai utilisé des colorants bio mais les couleurs n’étaient pas vives, et en plus la peinture a moisi, peut-être parce que j’avais utilisé un godet étroit et profond, dans lequel l’air circulait moins bien.

Les peintures sont en cours de séchage, donc leur teinte est encore assez intense. Une fois sèche, elles sont plus claires (et encore plus craquelées)

Quand on veut les utiliser, on met un peu d’eau dans le godet et on mélange.

Et voici deux serpents à pois enlacés, en argile rouge et jaune.

Bon samedi !

Plastique fou récup

2 Sep

Bonjour !

Aujourd’hui, on utilise le four mais pas pour y cuire des aliments… Connaissez-vous le plastique fou ? Il s’agit de feuilles de plastique sur lesquelles on dessine puis qu’on place au four pour qu’elles se rétractent et épaississent jusqu’à devenir du plastique bien dur.

On peut en acheter dans le commerce (ceux de la marque Sentosphere sont fabriqués en France) mais on peut aussi en faire avec un plastique récupéré ! Il faut que ce soit un plastique de type polystyrène, qu’on reconnait car il comporte le numéro 6 au centre du logo en triangle moulé à un endroit du plastique :

Le Béluga et moi avons donc passé nos vacances à scruter les emballages plastiques à la recherche du fameux numéro 6, qui est assez rare – et c’est tant mieux car c’est un plastique non recyclable apparemment. C’est finalement un restaurant japonais (Yoj et sa mangue fraîche à emporter) qui nous a fourni le matériel.

Voici comment on a réalisé cette activité, avec plein de détails pour que vous aussi puissiez la faire à votre tour si vous avez récupéré ce type de plastique. Pour le Béluga, le thème a été vite choisi, comme vous pouvez le voir ci-dessous :

Matériel à prévoir

  • Plastique PS 6
  • Marqueur indélébile
  • Ciseaux
  • Perforatrice
  • Papier de verre fin (grain 100 ou plus)
  • Crayons de couleur
  • Four
  • Lèchefrite
  • Papier cuisson
  • Moule à tarte en métal ou autre objet similaire plat, résistant à la chaleur et moyennement lourd
  • Livre épais ou planche à découper

Étape 1 : le dessin

On choisit le dessin (imprimé sur une feuille de papier ou affiché sur un écran), on pose par-dessus la feuille de plastique fou et on utilise un marqueur permanent pour dessiner les contours. Bref, on décalque le dessin choisi sur la feuille de plastique. Ou on dessine à main levée si la feuille de plastique 6 n’est pas transparente !

Attention, le dessin doit être beaucoup plus grand que l’objet souhaité ! Le plastique fou rétrécit fortement à la cuisson : il faut compter environ 2,5 cm pour au final obtenir 1 cm.

Si on veut savoir précisément de combien le plastique rétrécit, in peut découper une bande de plastique et faire un trait tous les 5 mm puis passer directement à l’étape de cuisson. On obtiendra alors un étalon.

Étape 2 : la découpe

On découpe l’objet selon son souhait, en évitant un contour trop compliqué et en arrondissant les angles (sinon on risque de se faire mal avec quand ils seront devenus très durs).

On perfore l’objet avant cuisson si on souhaite ensuite suspendre l’objet, par exemple pour le suspendre à un collier ou un support de porte clé. On peut utiliser une perforatrice classique, le trou rétrécira fortement à la cuisson.

Étape 3 : la mise en couleurs

On peut mettre en couleurs en utilisant des marqueurs indélébiles de couleur. Mais je n’aime pas l’idée de les faire utiliser par un enfant, qui risque d’en mettre ailleurs que sur le plastique et qui va respirer l’odeur de solvant qui se dégagent de ces d’autres. J’ai donc cherché une autre solution.

Les feuilles de plastique fou du commerce ont une face lisse et une face légèrement rugueuse, sur laquelle on peut colorier au crayon. Il suffit d’un papier de verre fin pour réaliser la même chose.

Retourner la feuille de plastique, pour ne pas effacer le dessin. Si la table risque d’être abimée par le papier de verre, la protéger, par exemple en utilisant une planche à découper. Frotter la face du dessus avec le papier de verre jusqu’à ce qu’elle soit uniformément blanchie.

Colorier la surface rugueuse en utilisant des crayons de couleur. Un crayon blanc est utile si on souhaite une couleur bien blanche après cuisson sur certaines zones du dessin.

Étape 4 : la cuisson

Allumer le four à une température pas trop élevée, environ 120 °C.

Placer les pièces sur une plaque de cuisson couverte d’une feuille de papier cuisson. Une feuille jetable ou un tapis en silicone bien lisse sont préférables pour ne pas que le plastique se déforme selon les irrégularités de la plaque de cuisson ou d’une toile de cuisson Silpat.

Eventuellement, ajouter un léger poids sur les pièces pour ne pas qu’elles « cloquent » ou se replient sur elles-mêmes, par exemple une feuille de papier cuisson et un moule à tarte en métal.

Enfourner. Sortir du four au bout de 5 minutes et évaluer si la cuisson est finie : Les pièces doivent avoir fortement rétrécies, être devenues dures et d’environ 2 mm d’épaisseur. En cas de doute, remettre 2 minutes au four.

Si les pièces ne sont pas bien plates quand elles sortent du four, appuyer immédiatement dessus avec un livre épais ou une planche à découper en bois. Ci-dessous, je n’avais pas mis de poids en début de cuisson et la feuille a formé une cloque, que j’ai aplatie après cuisson mais qui reste visible  :

Étape 5 : la finition

Il est conseillé de vernir l’objet sur les deux faces afin que le dessin (sur une face) et les couleurs (sur l’autre face) ne partent pas lors des frottements avec la main ou les tissus quand les objets seront portés.

Personnellement je n’ai pas de vernis transparent et le Béluga n’a pas porte longtemps ses pendentifs Pokémon, mais il a eu quelques traces de marqueur sur les doigts, donc si le port avait été régulier j’aurais acheté du vernis. Au fait, qui a des noms de vernis transparent un peu écologique ?

Conclusion

C’est une activité relativement facile à réaliser entre adultes ou avec un enfant. Le Béluga a adoré créer des pendentifs Pokémon à nouer sur un fil de cuisine pour porter en bracelet ou en collier.

Et je viens de m’apercevoir que les pots de yaourt Sojasun (en supermarché) sont aussi fabriqués dans ce plastique, donc je vais voir si on trouve une astuce pour les utiliser malgré leur courbure ! Édit : j’ai trouvé plein de choses à faire avec, des soleils, des fleurs ou des shurikens, des boutons

Bon dimanche !

Anniversaire Pokémon (6 ans)

19 Mai

Bonjour !

Nous n’avons pas de télé à la maison, mais deux ordinateurs et une tablette. Le Béluga peut donc regarder des dessins animés, soit achetés et téléchargés sur la tablette (pratique en voyage), soit en streaming. Nous encourageons les dessins animés conformes à nos valeurs, en particulier peu sexistes. Le Béluga a beaucoup apprécié Peppa Pig, Didou, puis Doc la peluche, Pyjamasques (c’était d’ailleurs le thème de son anniversaire de 5 ans).

Actuellement, il est à fond dans l’univers Pokémon, qui est relativement peu sexiste et porteur de belles valeurs comme l’entraide, la persévérance et l’esprit sportif (en particulier accepter de perdre un combat). Son gros défaut, c’est le spécisme : je vois bien que le concept de Dresseur de Pokémon acculture le Béluga à trouver normal de capturer et domestiquer les animaux. Mais parmi les dessins animés de son âge, je trouve que c’est le moins mauvais compromis possible. Bref, tout ça pour vous dire qu’il n’a eu aucune hésitation pour le thème de son anniversaire !

J’ai vadrouillé sur internet pour collecter des idées, et voici ce que ça a donné. Je me suis bien amusée à préparer ça – il y a longtemps, j’étais mordue de petits bricolages créatifs. Par contre j’ai limité au minimum le temps de préparation ainsi que les achats nécessaires. Mais j’ai bien utilisé notre imprimante !

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Les invitations

Je vous ai expliqué ici comment j’ai fabriqué les invitations, en forme de Pokéball, avec le Béluga.

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L’accueil

Pour commencer et attendre que tous les invités arrivent, le Béluga et ses copains ont joué dans la chambre, plus ou moins calmement… Heureusement qu’il n’y a absolument rien de fragile dans cette pièce !

Si les enfants avaient été plus grands (ou moi plus courageuse), j’aurais proposé un atelier de fabrication de Pokéballs. Par exemple avec des balles de ping-pong blanches sur lesquelles j’aurais préalablement délimité l’équateur au crayon, de la gouache rouge, du ruban d’électricien noir, des petits adhésifs ronds. Ça nous aurait servi pour l’activité 1 et les invités auraient pu repartir avec.

On a donc accueilli les invités à la maison, où se déroulaient les premiers jeux. L’activité 5 était prévue dans le square situé non loin de chez nous (nous n’avons pas de jardin). L’objectif de l’après-midi : s’entraîner pour être un dresseur de Pokémon (je déteste l’expression « dresseur » mais c’est le nom officiel et je n’ai pas réussi à trouver d’alternative).

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Activité 1 : Lancer de Pokéball

Un premier entraînement assez évident puisque pour attraper un Pokémon, il faut l’atteindre avec une Pokéball.

Si on dégage bien la pièce, ce jeu peut être réalisé un intérieur. C’est d’ailleurs ce qu’on a fait.

J’ai utilisé deux petites balles récupérées dans les jouets des enfants. Une balle suffirait, mais deux permet de ne pas devoir récupérer la balle entre chaque lancer.

Dans un grand carton épais (encore assemblé), j’ai percé un grand trou et un trou moyen (par rapport à la taille de ma balle) avec de grands ciseaux. J’ai collé une image de Pokémon Base à côté du grand trou, et une image de Niveau 1 à côté du trou moyen. Et j’ai posé le carton sur des chaises (leur dossier évite la chute du carton).

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Activité 2 : Tous ensemble

Les enfants étaient déchaînés très en forme après l’activité 1, j’ai donc supposé qu’ils n’accrocheraient pas à une activité calme et on leur a donc proposé une autre activité qui bouge (d’habitude j’alterne).

Comme l’entraide est une valeur importante dans la série, j’ai proposé un jeu de chaises musicales coopératives. En vrai, je voulais absolument proposer cette activité car je la trouve très rigolote !

Le but est qu’à chaque arrêt de la musique, tout le monde soit sur une chaise… et pas forcément seul sur sa chaise ! Doudou, qui animait ce jeu, aidait si besoin à maintenir en l’air certains joueurs à la fin (surtout quand tous devaient tenir sur une seule chaise, sans que leurs pieds ne touchent le sol).

Pour ne pas avoir à emporter nos chaises et des enceintes au square, là aussi on a fait ce jeu dans la plus grande pièce de notre maison.

Pour la musique, on a utilisé le générique du dessin animé.

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Activité 3 : Allumer la flamme de Dracofeu

C’est simplement une adaptation du classique jeu où on doit placer la queue sur le dessin d’un âne, les yeux bandés et après avoir fait un tour sur soi-même.

On peut conjuguer le jeu à la sauce Pokémon en plaçant la queue de Pikachu, mais il n’est pas simple de trouver une image assez grande où Pikachu est de profil, afin de facilement séparer la queue du corps. J’ai donc préféré la version « allumer la flamme de Dracofeu » – on aurait aussi pu choisir Salamèche.

Je suis très fière de mon montage super feignasse et récupération : j’ai scotché une feuille de papier blanchâtre (récupérée dans un colis) sur le tableau de notre jeu de fléchettes magnétique et ajouté le dessin de Dracofeu (en veillant à effacer sa flamme avant de l’imprimer). Chaque fléchette magnétique peut alors être utilisée pour symboliser la flamme – en plus elles sont jaunes et rouges ! Pour masquer les yeux du joueur, j’ai ressorti un cache-yeux acheté il y a très longtemps.

Et puisque le support de cette activité est un jeu de fléchettes (magnétique), on peut également proposer aux enfants, s’il reste du temps, de jouer avec les yeux découverts à lancer les fléchettes le plus près possible de la queue de Dracofeu.

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Activité 4 : Sacha a dit

Ce jeu est tout simplement « Jacques a dit » en utilisant le prénom du héros de la série. On s’est servi de ce jeu pour canaliser les enfants sur le trajet du square. Pendant que je m’éloignais rapidement pour installer l’activité suivante, Doudou les ralentissait à coups de « Sacha a dit, on marche à reculons », etc.

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Activité 5 : Devine le Pokémon

On prend une dizaine de cartes Pokémon représentant chacune un Pokémon – éliminer les cartes Énergie, Objet, etc.

L’animateur tient les cartes placées en éventail, face visible vers lui. Le premier enfant joueur pioche une carte, la regarde en silence puis la rend à l’animateur.

L’animateur étale les cartes devant les enfants, et l’enfant doit leur faire deviner le Pokémon sans prononcer son nom.

Comme toutes les activités de cet anniversaire, il n’est pas nécessaire d’être familier avec l’univers Pokémon pour jouer : celui qui pense avoir deviné montre la carte du doigt.

On avait initialement prévu ce jeu en début d’anniversaire, mais finalement on l’a fait en arrivant au square, quand les enfants étaient moins excités.

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Activité 6 : Trouve les Pokémons

C’était l’activité la plus longue de l’anniversaire, pensée pour accorder du répit aux gentils organisateurs pendant que les enfants cherchaient les Pokémons disséminés dans le square.

Doudou a téléchargé 18 dessins de dessins de Pokémons puis les a alignés sur deux feuilles et les a imprimées 2 fois chacune. Le premier exemplaire des 2 feuilles à été laissé entier et collé sur un carton pour le solidifier : c’est la liste des Pokémons à trouver.

J’ai découpé les Pokémons du second exemplaire et je les ai collés sur des morceaux de carton (récupérés d’emballages de notre sac de tri) et découpés.

J’ai caché les 18 petits cartons dans le square pendant que Doudou accompagnait les enfants sur le chemin tout en jouant à « Sacha a dit ».

On avait emporté une gourde d’eau, qui a bien servi.

J’aurais pu donner une règle compétitive, en donnant à chaque enfant un exemplaire de la liste, mais j’ai préféré un mode coopératif. L’animateur garde la liste au milieu de la zone de recherche, et on a gagné quand tous les Pokémons ont été récupérés. Ou du moins tous ceux qu’on a trouvé… car j’avais oublié la cachette de certains (je n’avais pas pris la peine de faire à l’avance un plan du parc pour cocher l’endroit où je mettais chaque carton).

J’ai recaché les cartons restants pour faire une nouvelle partie, puis les enfants ont joué librement. A 16h30, on est rentré pour le gouter.

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Autres activités possibles

J’avais prévu des idées de petits jeux supplémentaires pour canaliser les enfants au cas où le groupe s’éparpille trop ou n’arrive pas à jouer librement sans dégâts. On a uniquement utilisé la première idée de cette liste.

  • Coloriage : J’avais disposé sur la table des feutres et des feuilles de coloriage, à côté de la carafe d’eau et des gobelets. Pour cela, j’ai imprimé des dessins de Pokémon téléchargés sur le site Poketruc. Ils ont l’avantage d’indiquer le nom de chaque Pokémon, ce qui est utile pour ceux qui ne sont pas fans de l’univers (ou qui le suivent de très loin, comme moi). Je ne misais pas un centime sur cette activité, pourtant quand ils ont vu l’installation, entre deux jeux, ils s’y sont mis spontanément et ont tous colorié au moins une feuille. Et ils s’y sont remis avant le gouter ! J’avais imprimé chaque dessin en deux exemplaires pour éviter les disputes, et c’était une bonne idée.

  • Chuchote le nom du Pokémon : Le jeu classique du téléphone arabe. L’animateur qui souffle le nom du Pokémon peut utiliser les cartes de l’activité 3 comme inspiration pour les noms, ou sa propre imagination…
  • Qui est le dresseur ? : Le jeu classique du chef d’orchestre.
  • La course de Pokémons : Avant la fête, décorer des gobelets en plastique fin (ou des pots en plastique pour yaourt individuel) avec un dessin de Pokémon sur chacun. Chaque enfant doit souffler sur son Pokémon pour le faire avancer, sans le toucher, jusqu’à la ligne d’arrivée tracée par terre.
  • Des planches d’activités classiques (labyrinthe, 7 différences, mot mystère…) à la sauce Pokémon. On en trouve à acheter et télécharger sur le site Party Games Plus mais c’est en anglais. En français, on peut trouver en magasin des carnets d’activités, qu’il suffit de désosser pour séparer les pages . Et bien sûr, si on a le temps, rien n’empêche de les créer soi-même… mais c’était clairement impossible dans mon planning.
  • Bonnet de Pikachu : Cet article de Frog Prince Paperie explique (en anglais) comment le fabriquer avec des feuilles de mousse jaune et noire, des ciseaux, du ruban et de la glue.

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Final

Pour symboliser la réussite de cette série d’épreuves, chaque enfant a reçu :

  • Un diplôme, rapidement assemblé avec des éléments trouvés sur internet : le logo Pokémon, une image de Sacha portant Pikachu et une image de dresseuse en action (plus rare que les images de dresseuses immobiles en mini short !). Et je me suis débrouillée pour NE PAS mentionner le terme « dresseur », na ! Au passage, les enfants ont eu du mal à intégrer qu’il n’y avait ni gagnant ni perdant dans nos jeux, ni d’ailleurs obligation de réussir l’activité (comme mettre la flamme sur le bout de la queue de Dracofeu ou trouver tous les cartons de Pokémon).
  • Une carte Pokémon rarissime ! Doudou a utilisé le génial site Mypokecard pour créer une carte personnalisée avec une photo du Béluga et des textes adaptés. On a imprimé en couleur 9 exemplaires par feuille A4 en suivant les instructions du site, puis j’ai découpé et collé chacun sur une carte Pokémon sacrifiée. Certaines personnes ajoutent quelque chose pour avoir la brillance habituelle des cartes, je ne suis pas allée à ce niveau de finition et les enfants ont malgré tout été bluffés.

  • Un jeton Pokémonpris au hasard dans un lot (que j’avais acheté d’occasion) et disposé dans un petit sac opaque qui contenait environ deux fois plus de jetons que d’enfants. Chacun avait le droit de remettre son jeton dans le sac pour essayer d’en piocher un qui lui plaisait le plus, autant de fois qu’il le souhaitait (mais chacun à son tour).

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Les boissons du goûter

Je me suis accordé un bon petit délire pour les boissons. Et au final elles ont représenté une activité en elles-mêmes pour les enfants !

J’ai préparé une grande quantité de citronnade : 300 g de jus de citron (le jus de 7-8 citrons), 300 g de sucre (idéalement blanc, mais j’ai utilisé le sucré blond que j’avais en stock) et 2 L d’eau.

Et j’ai récupéré des bocaux de 750 ml en transvasant dans des bols mes graines et herbes… Il faut un bocal pour chaque type d’énergie ! J’ai dessiné sur chaque bocal le symbole de l’énergie avec un feutre noir pour ardoise/tableau blanc.

  • Énergie rouge – Feu : Du jus de raisin additionné d’un petit peu d’eau du robinet pour l’éclaircir un peu. Pour un rouge moins foncé, J’aurais pu préparer une décoction d’hibiscus pour colorer en rouge la citronnade, ou carrément du bissap.
  • Énergie jaune – Électricité : 8 stigmates de safran séchés infusés dans 3 cuillerées à soupe d’eau bouillante (ou d’eau tempérée si on pense à le faire la veille). J’ai ensuite retiré les stigmates et mélangé le liquide bien jaune avec 700 ml de citronnade. C’était bon !
  • Énergie bleue – Eau : De l’extrait bleu de spiruline, que j’ai commencé à préparer la veille en écrasant au pilon 5 comprimés de spiruline (500 mg chacun) puis en mélangeant avec 200 g d’eau dans un verre. Après macération au frigo pendant au moins 12h (j’ai laissé 24h), j’ai filtré le liquide (en laissant la boue verte dans le verre) à travers un filtre à café en papier. Dés que le filtre se bouche, je change de filtre. Puis je filtre à nouveau, car mes filtres écolo ne sont pas aussi efficaces que les filtres classiques, ceux qui sont bien blancs. J’ai mélangé le liquide obtenu avec environ 600 ml de citronnade et j’ai ajouté un peu de sucre pour le goût. J’aurais dû faire ce mélange au dernier moment car le colorant semble avoir précipité au cours du temps, dans doute à cause de l’acidité. Ou alors j’aurais pu remplacer la citronnade par de l’eau, du sucre et de l’eau de fleur d’oranger afin de ne pas avoir un mélange acide.
  • Énergie verte – Plante : J’ai utilisé 3 doses de mélange jaune pour 1 dose de mélange bleu, puis ajusté le goût avec du sirop de menthe.
  • Énergie rose – Fée : Un peu de liquide de betteraves cuites sous vides (une cuillerée à café ?), du sirop de grenadine pour le goût et 700 ml de citronnade.
  • Énergie violette – Psy : Je crois que j’ai utilisé 2 doses de mélange rose, 1 dose de mélange bleu et 1 dose de citronnade, mais on sentait trop le citron. Si c’était à refaire, je mettrais plutôt de la grenadine ou du jus de raisin dans du mélange bleu.

J’ai distribué aux enfants un mini verre (verre à thé) chacun pour qu’ils puissent tester plusieurs énergies. Et ils ont quasiment tous testé chaque couleur ! Ainsi qu’un mélange de tout, qu’ils ont jugé délicieux. J’avais prévu un grand verre dans lequel ils pouvaient verser le contenu de leur petit verre si la boisson ne leur plaisait pas.

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Le goûter

Pour les gâteaux décorés sur le thème Pokémon, le plus facile est un gâteau avec déco Pokéball. Pour le décorer, j’ai d’abord pensé à le couvrir d’un glaçage blanc puis de préparer une gelée rouge (à la grenadine) à verser sur une assiette puis à couper en deux une fois solidifiée et à déposer délicatement sur la moitié du dessus du gâteau. Et une gelée noire (au charbon) pour la bande de fermeture de la balle. Mais je sais que le Béluga n’est pas fan de gâteaux élaborés, alors finalement j’ai fait un cake au chocolat tout simple, en considérant que les bougies suffiraient à sa déco. Et comme je n’ai pas de plat à cake en vaisselle de tous les jours (= qu’on peut casser sans s’arracher les cheveux), j’ai couvert un petit plateau avec du papier aluminium.

Ceci dit, je ne voulais pas renoncer à un clin d’œil au thème Pokémon. Pour cela, j’ai utilisé les assiettes de fruits frais que je propose toujours en accompagnement du gâteau. En plus, c’est la saison des fraises, donc le rouge était tout trouvé. Pour le blanc, j’aurais pu utiliser les dernières pommes mais pour le côté festif (les assiettes de fruits font oublier l’absence de bonbons), j’ai préféré des bananes. Et pour le noir, des amandes enrobées de chocolat noir, que les enfants apprécient. Pour une assiette 100 % fruits, j’aurais pu faire le noir avec des pruneaux dénoyautés. J’avais coupé les fruits en morceaux à l’avance et les avait stocké au frigo (couverts quasiment au contact pour éviter l’oxydation des bananes) et j’ai assemblé l’assiette au dernier moment, pour éviter que le chocolat des amandes ne soit mouillé par je contact des morceaux de fruits.

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Pour finir sur les délires de nourriture, si j’avais eu le temps, pour le midi ou le soir, ça m’aurait fait rigoler de proposer des Pokéball en onigiri. Dans un carré de film étirable (ou une étamine), je pense étaler un disque découpé dans un poivron mariné, ajouter un peu de riz cuit et assaisonné, refermer le carré et torsader le reste de film pour former une belle boule avec le contenu. Sortir la boule et ajouter une bande découpée dans une feuille de nori. Ça doit le faire, non ? Et ça doit être bon ! Et après tout, comme on trouve des Pokéball de différentes couleurs, on pourrait varier avec de l’avocat ou du concombre, des poivrons jaunes ou un peu d’omelette de pois chiche, etc.

Bon samedi !

Cartes d’invitation Pokéball

13 Mai

Bonjour !

L’an dernier pour l’anniversaire Pyjamasques du Béluga, j’avais préparé les cartes d’invitation tellement en retard (et tard) que je n’avais pas pris de photos, et ensuite je n’ai jamais pris le temps de refaire une carte pour vous montrer mon petit bricolage. Alors cette année, on s’y est mis de bon matin, j’ai fait quelques photos et je vous mets le tutoriel en ligne le jour même. Je tape le texte sur mon téléphone pendant la sieste du Pinto et j’ajoute les photos en vitesse. Ha ! Végébon 1 – le planning surchargé 0 !

Le Béluga a donc demandé un anniversaire Pokémon. Voyons comment organiser ça en mode écolo et feignasse (entre autres critères).

Pour les invitations, j’ai répété ces jolies cartes Pokéball sur le blog Les hobbies d’Aurelie. Sauf que je n’ai pas de papier blanc épais pour imprimer les gabarits qu’elle propose. Je vous propose donc ma version, totalement récup en puisant dans mes restes de papeterie d’étudiante.

Bonus : On peut le faire avec son enfant si on se moque d’obtenir un résultat parfait ! Ce qui est mon cas car 1) ces cartes seront vite jetées à la poubelle, 2) je souhaite apprendre à mon fils qu’on n’a pas besoin d’être parfait dans la vie.

Je vous mets les fournitures pour 12 cartes car c’est ce qui utilise toutes les feuilles. Moi j’en ai fait seulement 6, car j’impose la règle « autant de personnes que d’années ». J’aurais donc aimé que la 6ème carte était pour le Béluga… mais une de ses invités à une sœur jumelle et « on ne peut pas inviter l’une sans l’autre », d’après le Béluga. J’ai donc fait une exception à la règle ;).

Fournitures pour 12 invitations
– Un feuille cartonnée blanche format A4 (ici récupérée d’anciens mémoires de stage)
– Une feuille cartonnée rouge A4 (ici un ancien intercalaire)
– Deux feuilles cartonnées de couleur au choix (ici ancien intercalaire, orange)
– Des mini gommettes rondes (ici les ronds qui sont au centre des œillets de papeterie)
– Du ruban adhésif transparent : 2 morceaux par carte
– De quoi tracer des cercles de 10 cm de diamètre (ici un compas)
– Un feutre noir
– Règle, ciseaux, crayon à papier, gomme

Préparation
– Tracer 6 ronds de 10 cm de diamètre (donc en réglant le compas sur 5 cm) dans chaque intercalaire. Version avec enfant qui ne sait pas bien utiliser un compas : tracer et découper un cercle, puis le lui donner ainsi qu’un crayon a papier afin qu’il trace son contour pour former les autres cercles. Découper les cercles.


– Couper en deux moitiés égales les ronds blancs et rouges. Version avec enfant : Découper un rond et lui donner un demi fond afin qu’il l’applique sur les autres ronds pour tracer le trait. Selon ses capacités, le laisser ou pas découper les moitiés.
– Dessiner un large trait au feutre noir sur la partie droite de chaque moitié. Version avec enfant : Lui montrer sur une première moitié puis le laisser faire les autres, en fournissant une feuille de papier brouillon pour ne pas que les (inévitables) débordements salissent la table.


– Écrire le texte d’invitation sur les ronds restants. Écrire le prénom de chaque invité sur les demi ronds rouges. Gommer toutes les traces de crayon. Version avec enfant : Écrire les prénoms des invités sur une feuille de brouillon et l’enfant les recopie sur les demi ronds rouges.


– Assembler tous les demi ronds (un rouge face à un blanc). Dessiner au feutre la zone d’ouverture de la Pokéball. Appliquer au milieu un mini autocollant rond pour maintenir les moitiés ensemble. Version avec enfant : C’est l’enfant qui dépose l’autocollant.


– Couper 2 petits morceaux de scotch pour chaque carte. Les réserver – je les dépose sur le bord de la table.
– Étape la plus délicate : Appliquer la moitié d’un morceau d’adhésif en haut du rond où figure le texte d’invitation, et l’autre moitié en haut de la face avant (du côté qui fait face au rond arrière). Faire de même en bas de la carte avec un autre morceau d’adhésif.


Et voilà ! Zéro achat, une préparation assez rapide et un moment partagé avec le Béluga sans trop de stress ! Et tant pis si les ronds ne sont pas identiques, si certains traits noirs ne sont pas droits du tout…

Bon début de semaine !