Histoire d’objet : les mouchoirs

30 Nov

Bonjour !

Cela fait longtemps que je n’avais pas fait un bilan avec vous sur un objet du quotidien, avec la rubrique Histoire d’objet. Dans cette rubrique, vous avez notamment des articles sur des objets de puériculture (dosettes de sérum physiologique, gourdes à compote, couches…) et sur Noël (calendriers de l’avent, emballages…).

Aujourd’hui, le sujet est très de saison : les mouchoirs ! Je vous dis tout, d’où je suis partie à où je suis maintenant.

J’ai volontairement ciblé cet article sur les mouchoirs à emporter, et pas ces mouchoirs « voiles » disponibles en boites distributrices cartonnées.

Si vous avez la flemme de tout lire, voici les deux solutions qui ont mes faveurs :

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Première étape : les mouchoirs jetables

Les mouchoirs jetables standard

Comme quasiment tous les moins de 40 ans, j’ai grandi avec des mouchoirs jetables standard, ces carrés blancs pliés dans de petits sachets plastiques.

Avantages :

  • Ils sont disponibles partout.
  • On les achète petit à petit, donc on ne se rend pas compte de quelle somme on dépense chaque année en mouchoirs.
  • Ils sont conformes aux habitudes sociales actuelles.
  • Ils sont fortement recommandés dans la sphère médicale pour avoir une bonne hygiène : en se mouchant une seule fois dans un mouchoir que l’on jette immédiatement.

Inconvénients :

  • La production du papier pour mouchoirs jetables consomme des arbres.
  • Le blanchiment de ces mouchoirs utilise du chlore.
  • L’utilisation de ces mouchoirs génère beaucoup de déchets, tous non recyclables (mouchoirs, sachets plastiques).
  • Ces mouchoirs sont assez grands pour qu’on se mouche plusieurs fois dedans et donc qu’on les garde dans nos poches, au mépris des recommandations médicales.

Au passage, je ne sais pas dans quel pays est fabriqué ce produit, ni pour la fabrication du papier, ni pour le conditionnements en sachets.

Mon verdict : Les mouchoirs jetables sont vantés pour leur hygiène puisqu’ils sont à usage unique. En réalité, on les réutilise et on ne respecte donc pas du tout les recommandations médicales… Et quand on les oublie dans une pochette, c’est le désastre lors du lavage en machine : ça fait des mini bouloches blanches partout ! Bref, comme dirait le Pinto, « c’est pas joli-joli ».

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Les mouchoirs jetables écologiques

Ces mouchoirs sont vendus en magasin bio. Ils ont un aspect identique aux mouchoirs jetables classiques, à part leur couleur beige au lieu de blanche. Ils sont conditionnés dans les mêmes petits sachets plastiques.

Avantages :

  • La production de ces mouchoirs est à base de papier recyclé, comme expliqué ici.
  • On les achète petit à petit, donc on ne se rend pas compte de quelle somme on dépense chaque année en mouchoirs.
  • Ils sont conformes aux habitudes sociales et aux recommandations médicales actuelles.

Inconvénients :

  • Ils ne sont pas disponibles en supermarché (on les trouve en magasin bio).
  • Ils génèrent beaucoup de déchets, tous non recyclables (mouchoirs, sachets plastiques).
  • Leur taille permet qu’on se mouche plusieurs fois dedans et donc qu’en réalité on ne respecte pas les recommandations d’hygiène.

Au passage, je ne sais pas dans quel pays est fabriqué ce produit, ni pour la fabrication du papier, ni pour le conditionnements en sachets.

Mon verdict : Je limite drastiquement leur usage, pour les mêmes raisons que les mouchoirs jetables standard. Mais on en a toujours quelques paquets à la maison : pour les invités, pour les grosses maladies et, actuellement, pour Doudou au travail.

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Deuxième étape : les mouchoirs lavables pour moi

J’ai découvert HankyBook il y a plusieurs années, lors d’une commande sur le site sansbpa.com et c’est mon mouchoir favori depuis.

Un HankyBook est un mini livre de 8 feuilles en jersey de coton bio. Il a été inventé par une étudiante américaine et il est cousu aux États Unis – à partir d’un tissu dont je ne connais pas le pays d’origine.

On se mouche entre deux pages du livre puis on le referme, enfermant du même coup les microbes. Et une fois qu’on a utilisé séparément toutes les pages du livre, on le lave.

Avantages :

  • Le tissu est épais, moelleux et très doux : parfait pour les nez sensibles ou irrités.
  • La taille d’un HankyBook est approximativement celle d’un demi paquet de mouchoirs, ce qui est à la fois pratique et économique vu son prix (9 euros).
  • L’aspect est simple, moderne et original. Il est attirant pour les personnes qui découvrent le concept.
  • Ce produit répond parfaitement à la critique habituelle des mouchoirs lavables. Chaque double page utilisée reste fermée, donc on ne se remouche jamais les zones contenant des microbes.
  • Le tissu est en coton bio.
  • L’emballage est minime (pour un produit vendu par correspondance).
  • il existe différents imprimés pour la couverture, ce qui permet à chacun de reconnaître ses mouchoirs sur l’étendoir à linge.

Inconvénients :

  • On ne le trouve pas en supermarché ni en magasin bio.
  • Si on égare un HankyBook, on perd d’un coup l’équivalent de plusieurs mouchoirs, donc ce n’est pas une bonne solution si on est très étourdi.
  • On ne peut pas simplement donner/prêter un mouchoir à quelqu’un.
  • Le livre est assez long à sécher car il comporte plusieurs épaisseurs de tissu.
  • Le tissu se déforme un peu au fil des lavages, comme un T shirt.

En haut, un mouchoir que j’ai acheté il y a environ 2 ans. En bas, un mouchoir que j’utilise depuis au moins 5 ans.

Mon verdict : Ce sont mes mouchoirs préférés : pas trop chers, compacts, très doux pour le nez et hygiéniques ! Pour alterner lors des lavages, j’en possède 2 (enfin, j’en avais 3 mais j’en ai perdu un…). Je les ai achetés sur le site Sansbpa.com afin de grouper cet achat avec d’autres produits, notamment mes boites alimentaires en inox.

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Troisième étape : Les mouchoirs lavables pour tout le monde

Après les mouchoirs pour moi, j’ai cherché à équiper le Béluga.

Les mouchoirs vintage

Pour rendre le concept de mouchoirs lavables attractif au Béluga, je voulais trouver des mouchoirs qui lui plaisent profondément. Et il y a un moyen très simple pour cela : que le produit soit associé à l’univers Pokémon ou Mortelle Adèle. Quand j’ai acheté les premiers mouchoirs lavables du Béluga, j’ai uniquement trouvé ce type de produits sur le marché de l’occasion vintage – plus précisément sur Etsy.

Avantages :

  • On peut trouver des objets uniques et parfaitement adaptés à nos goûts.
  • Objet d’occasion, vendu sans emballage (à part celui de l’envoi par correspondance).

Inconvénients :

  • Disponibilité au petit bonheur la chance. Ici j’ai pu acheter 3 mouchoirs au même vendeur et ainsi avoir un envoi groupé.
  • Certains des mouchoirs sont en fait trop grands pour servir de mouchoir (mais parfaits pour servir de furoshiki donc ils nous seront quand même utiles).
  • L’enveloppe a été expédiée depuis la Thaïlande. Je me dis qu’au moins le mouchoir n’a probablement pas beaucoup voyagé avant : il a sans doute été fabriqué en Asie du Sud Est, et utilisé là-bas aussi (un des mouchoirs a une discrète inscription en idéogrammes, probablement le nom de son ancien propriétaire).

Mon verdict : On n’est pas du tout dans un achat local, mais à mon avis cela peut être valable si le produit en question correspond parfaitement à nos besoins pour plusieurs années et bien sûr qu’il n’a aucun équivalent local. Ceci dit, je n’ai pas recommencé pour le Pinto.

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Les mouchoirs « traditionnels » de Merry Square

Merry Square est une petite entreprise française spécialisée dans la distribution de mouchoirs lavables. Ce sont tous des mouchoirs fabriqués en Asie du Sud Est. La raison est simple : en France, et probablement en Europe, il n’y a plus aucun producteur de mouchoirs (à part pour certains mouchoirs de luxe).

Merry Square a un large catalogue de mouchoirs classiques aux motifs variés, y compris des mouchoirs lavables Pokémon et des mouchoirs lavables Reine des neiges. Et surtout, il y a un produit qu’on ne trouve nulle part ailleurs : des mouchoirs lavables de la taille d’un mouchoir jetable ! Ce sont ces petits mouchoirs, appelés Lilliput, qui nous servent au quotidien.

Avantages :

  • Tissu doux pour le nez.
  • Large choix de décors, tailles et prix, pour enfant ou adulte.
  • Les mouchoirs Lilliput sont disponibles en lot de 12 à un prix très abordable (7 euros), en plusieurs coloris (chaque membre de la famille peut avoir son propre lot).
  • Les mouchoirs Lilliput peuvent être envoyés sans aucun emballage, à part l’enveloppe d’envoi en papier recyclé, si on coche l’option « zéro déchet » au moment de passer la commande.

Inconvénients :

  • On ne les trouve pas en supermarché.
  • Les mouchoirs montrés en boîte dans leur photo commerciale ne peuvent pas bénéficier de l’option « zéro déchet ». Ils sont forcément envoyés dans une enveloppe à bulle, et chaque mouchoir est maintenu en place dans la boîte avec de petits morceaux de scotch.
  • A part les petits mouchoirs Lilliput, les mouchoirs Merry Square sont comme les mouchoirs du siècle dernier, que la plupart des gens associent donc avec un manque d’hygiène. Personnellement, je pense que ce n’est pas un argument valable puisque la plupart des gens réutilisent plusieurs fois les mouchoirs jetables !
  • Les finitions des mouchoirs ne sont pas parfaites : des fils peuvent dépasser légèrement des coutures. C’est normal : il est très difficile de réaliser les coutures spécifiques d’un vrai mouchoir (ourlet roulotté). Et à part quand on regarde attentivement le mouchoir déplié, cette imperfection n’est pas vraiment visible.

Mon verdict : Pour l’usage de mes enfants à l’école et de nous tous à la maison, les mouchoirs Lilliput sont parfaits ! A mon avis, un lot de 12 mouchoirs peut suffire pour deux personnes. J’ai choisi un lot de couleur blanche et, avec les enfants, nous nous sommes amusés à personnaliser les mouchoirs avec des marqueurs écologiques pour tissu (que nous avons eu avec les chaussons à colorier Soft’in) pour faire une activité créative facile et pour rendre les mouchoirs uniques (faciles à retrouver si oubliés à l’école).

Au passage, chez Merry Square, on trouve aussi de grands mouchoirs colorés qui peuvent servir de mini furoshiki, pour emballer de petits cadeaux. Attention par contre, ils ne sont pas brillants, et ils sont conditionnés en boîte.


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La pochette à mouchoirs de Mamie Colette

Mamie Colette crée des sachets en tissu originaux, qui peuvent servir de sac à vrac comme de pochette cadeau, ainsi que divers accessoires écologiques et colorés (oriculi, panier, mini serviettes de table…). Parmi ces accessoires, il y a une pochette pour mouchoirs lavables.

Pochette personnalisée sans texte mais avec une image d’éléphant. Les couleurs sont un ajout du Béluga, avec les marqueurs pour tissu.

La pochette à mouchoirs inventée par Mamie Colette est tout simplement géniale ! Elle contient deux compartiments astucieusement conçus pour garder ensemble les mouchoirs de la journée, sans que les sales ne touchent les propres. Le premier compartiment se ferme et s’ouvre facilement avec un lien coulissant, et sert pour les mouchoirs sales. Le second compartiment est une simple poche pour les mouchoirs propres.

A gauche, un mini mouchoir Mamie Colette, à droite la pochette Mamie Colette. La trace noire au milieu est due au feutre textile, qui a traversé les épaisseurs de tissu.

Avantages :

  • La pochette est super bien pensée !
  • Produit cousu en France dans un ESAT.
  • Tissu issu de récupération (upcycling).
  • La pochette est personnalisable (illustration et texte).
  • L’envoi est fait sans suremballage.

Inconvénients :

  • Ne pas confondre la pochette vendue seule (11 euros) avec les kits où la pochette vient avec 14 mini mouchoirs (32 euros). Les (jolis) mini mouchoirs proposés actuellement dans les kits sont en popeline de coton, tissu que je ne trouve pas assez doux pour les nez irrités.

Mon verdict : J’utilise la pochette Mamie Colette avec les mouchoirs Lilliput de Merry Square, et cela fait un kit parfait : astucieux, durable et hygiénique ! J’en ai offert autour de moi, personnalisés grâce à des feutres textiles.

Je plie les mouchoirs Lillliput en 3 puis en 3 pour qu’ils rentrent parfaitement dans la pochette de Mamie Colette.

Au passage, on peut fabriquer une pochette à mouchoir assez facilement si on a déjà une petite pochette à cordon, comme ces petites pochettes en tissu qu’on nous donne parfois quand on achète une ceinture ou un bijou. Il suffit de lui ajouter une poche, en cousant un tissu (ourlé) sur 3 côtés.


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Quatrième étape : Les mouchoirs lavables pour Doudou

Pour Doudou au travail, il faut des mouchoirs lavables très raffinés. Les rares mouchoirs de luxe 100 % français sont donc le produit le plus adapté pour le convaincre de laisser tomber les mouchoirs jetables sans jurer avec son costume cravate.

Je pense donc lui offrir un lot de 3 mouchoirs monogrammés Philippe Gaber.

Avantages :

  • Mouchoirs en coton bio
  • Mouchoirs tissés et cousus en France
  • Mouchoirs personnalisables (couleur du tissu, broderie d’un monogramme)
  • Style élégant. Et pour que Doudou se convainque que c’est compatible avec ses idéaux vestimentaires, je peux casser la tirelire et lui acheter en même temps un autre produit de cette marque : des vêtements à la fois simples et élégants, en coton bio et fabriqués en France.

Inconvénients :

  • Non disponible en supermarché.
  • Le style est très classique.
  • Le prix est élevé : 30 euros les 3 mouchoirs.

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Edit : J’ai cousu deux pochettes à mouchoirs en récup et en fait Doudou a spontanément adopté ce système, y compris au travail ! Nous avons actuellement 3 pochettes à mouchoirs et j’ai acheté 2 autres lots de mouchoirs Lilliput (blancs, parce qu’il ne faut quand même pas exagérer pour Doudou).

Avec ça, on va pouvoir dire adieu aux mouchoirs jetables ! Quand on aura des invités, on pourra simplement leur tendre une pochette pour qu’ils prennent un mouchoir lavable qu’ils placeront ensuite dans la partie sale de la pochette.

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Que diriez-vous d’offrir d’astucieux mouchoirs lavables pour Noël ? Avec peut-être à l’intérieur un petit bon pour une sortie au resto ou autre ?

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Bon week-end !

36 Réponses vers “Histoire d’objet : les mouchoirs”

  1. Christel 30 novembre 2019 à 12:51 #

    Coucou Sandrine,
    J’ai longtemps été réfractaire aux mouchoirs lavable. En septembre 2018 lors d’une formation je me suis retrouvée malade et entre les paquets de mouchoirs et ceux en boite cela a fait tilt! Direction le marché Saint-Pierre. Bon les miens ne sont pas en coton bio ni éthique…. Dommage que je ne connaissais pas tes marques avant. Je fonctionne avec des poches en tissus. Une pour le sale, le propre quand je sors et une pour la réserve à la maison.
    Bonne journée et bises à vous 4.
    PS: Tu m’épates à penser au côté éthique de toute chose.

    • vegebon 30 novembre 2019 à 18:24 #

      Coucou Christel,
      Merci beaucoup pour ton commentaire ! Ta solution me semble très bien, en particulier comparée aux miennes car les mouchoirs Lilliput ne sont pas bio non plus, ni fabriqués en France. Alors bravo à toi !
      Et merci de prendre le temps de laisser un commentaire :).
      Grosses bises

  2. Julien 1 décembre 2019 à 19:05 #

    Moi j’utilise des stocks de mouchoirs récupérés des parents et grands parents. On en trouve aussi très souvent en brocante. Je ne comprends pas trop l’argument des microbes, il suffit de changer régulièrement. Si on est malade, on a déjà les microbes en question sur soi, donc à moins de garder le mouchoir une durée totalement déraisonnable je comprends pas le problème.

    • vegebon 23 décembre 2019 à 17:57 #

      Je suis bien d’accord avec toi pour cet argument qui me semble tiré par les cheveux. Mais comme il est omniprésent, notamment par les campagnes de pub de l’Assistance maladie, il y a forcément des gens qui l’ont intégré et le prennent en compte dans leurs décisions d’achat.
      Et c’est vrai que je n’avais pas pensé aux brocantes pour acheter des mouchoirs. Il faut dire que j’aime bien l’idée d’avoir des mouchoirs qui sont tous de la même marque et de la même taille ;).

  3. Amélie 1 décembre 2019 à 19:59 #

    Bonjour et merci pour cet article très complet. J’utilise des mouchoirs lavables en règle générale mais depuis plusieurs mois je m’aperçois qu’à la maison on a tendance à utiliser de plus en plus de mouchoirs jetables et cela me pose un vrai problème. Je vais donc aller regarder vos liens attentivement. Mais comme Julien dans le commentaire précédent, je ne comprends pas trop l’argument de l’hygiène entendu déjà auparavant dans mon entourage. Lorsqu’on se mouche dans un mouchoir jetable il craque souvent et on peut se retrouver avec les doigts souillés, ce qui n’arrive pas avec des mouchoirs en tissus. Il suffit d’en avoir plusieurs sur soi en période de rhume ou bien en période sans maladie de le changer tous les jours. Bonne soirée !

    • vegebon 23 décembre 2019 à 18:07 #

      Bonjour Amélie,
      Je suis bien d’accord avec vous : je ne vois pas bien ce que les mouchoirs jetables ont de si indispensable. Mais, de fait, il y a un battage médiatique important à ce sujet de la part des autorités médicales françaises (qui ne sont pas mondialement connues pour baser toutes leurs décisions sur des faits scientifiques, il n’y a qu’à voir les recommandations pour la diversification alimentaire des bébés).
      J’espère que vous trouverez de quoi réaligner vos habitudes familiales avec vos valeurs !

  4. Sandrine 1 décembre 2019 à 20:55 #

    Bonjour,

    ici aussi c’est mouchoir en tissu pour toute la famille, récupérés chez les parents, oncles et tantes qui en avaient eux-même hérité de leurs parents… Toutes les tailles et toutes les couleurs. Côté récup’ on a aussi des cousus par belle-maman dans des vieilles chemises en coton usées donc bien douce, critère de sélection favori des enfants. On a en temps normal chacun un mouchoir avec soi et en temps de rhume il est changé aussi souvent que nécessaire. J’en avait acheté en bio sur des foires et salons. Les mouchoirs en papier, écolo, achetés à la biocoop sont employés parfois pour les déplacements (voyages itinérants) ou les dépannages mais de moins en moins.

    • vegebon 23 décembre 2019 à 18:08 #

      Bravo Sandrine ! Et je suis d’accord avec vous : la douceur des mouchoirs est un critère très important chez nous aussi.

  5. Mathilde 2 décembre 2019 à 15:58 #

    Bonjour,
    Pour moi aussi c’est mouchoirs en tissus. De mon point de vue le principal frein est de trouver des mouchoirs assez doux pour le nez… pour ma part les meilleurs restent les mouchoirs de récup dans l’armoire des grands-mères, car les neufs sont souvent trop rêches..

    • vegebon 23 décembre 2019 à 18:30 #

      Bonjour,
      Je ne connais pas la douceur des mouchoirs vintage, mais effectivement j’ai été déçue du manque de douceur de certains mouchoirs neufs. Les Liliput et les HankyBook sont heureusement tout à fait bien de ce côté là. Mais si vous avez des mouchoirs de seconde main, c’est des points en plus pour l’écologie :).

  6. Mélissa 2 décembre 2019 à 21:56 #

    Salut !

    Alors mon copain n’a presque jamais utilisé de mouchoirs en papier (nous avons 32 ans). Petit il avait des mouchoirs en tissus et puis en grandissant au collège lycée il me disait avoir cédé à la pression des histoires de microbes. Il a utilisé les mouchoirs de son père qui lui aussi était un utilisateur des mouchoirs en tissus. Leurs mouchoirs sont vieux.
    EN ce qui me concerne j’ai commencé il y a à peu près 8 ans à utiliser des mouchoirs en tissus qui étaient dans l’armoire de ma mère, ils datent. Certains ont appartenu à mon père. j’ai également acheté des mouchoirs dans une friperie.

    Je ne suis pas plus tombée malade et je ne pense pas que mon entourage aussi à cause de l’usage de mouchoirs en tissus, mais j’ai tendance à me laver plus les mains malade. D’ailleurs, comme tu dis, on réutilise les mouchoirs en papier.
    Et puis les histoires de médecins c’est pour moi un point de vu de pays riche qui peut se permettre ce sous entendu hygiène au détriment de la planète et des pays qui subissent actuellement les désordres climatiques liés à notre surproduction/ pollution. Donc je ne vois pas pourquoi je vais plus les écouter. (Il y avait un documentaire intéressant sur la manipulation/ consommation sur arte.fr…)
    Cependant, il est vrai que lorsque que je suis malade j’utilise en complément des mouchoirs en papier (parce que je ne m’en sors pas niveau logistique lavage).

    Merci.

    • Christel 4 décembre 2019 à 14:42 #

      Bjr Mélissa,
      Bizarrement c’est après avoir été malade que je suis passée au mouchoir en tissu. Il faut dire que j’ai investi en grand nombre dès le début pour ne pas en manquer.
      Bonne journée.

    • vegebon 23 décembre 2019 à 18:33 #

      Merci pour ton partage Mélissa ! C’est certain que l’inconvénient des mouchoirs lavables est d’alourdir la corvée de linge. Mais comme toi, je pense que ça en vaut la peine sur le plan de la responsabilité sociétale, et que l’argument de l’hygiène ne tient pas la route.

  7. Clea Cuisine 3 décembre 2019 à 09:52 #

    Bravo et merci pour cet article, Sandrine ! Je l’ai lu avec grand intérêt, comme tous les autres, tes repas, tes réflexions… Bonne journée !

    • Claire 9 décembre 2019 à 15:36 #

      Bonjour, pour les mouchoirs lavables, plim en fait ( fabrication française), avec des motifs très sympas, mais je trouve par contre le tissu un peu raide. Nous avons aussi des linvosges, ni bios ni faits en France, mais personnalisables, et elegants pour des adultes qui travaillent. Les préfèrés de mes enfants sont disponibles chez nous au magasin en vrac de notre ville, la marque s’appelle Marius et Leon, ils sont bios faits en France, pas trop chers ( autour de deux euros le mouchoirs) et avec des coloris et des motifs très sympas, et très doux. Par contre je ne sais pas si on peut les trouver hors de Nancy….

    • vegebon 26 décembre 2019 à 09:21 #

      Merci beaucoup Cléa ! J’étais inquiète à l’idée que mes articles de réflexion en dehors de la cuisine ne trouvent pas leur public, je suis maintenant rassurée, merci !

  8. Christel 4 décembre 2019 à 14:39 #

    Coucou Sandrine,
    Je cherchais dernièrement des mouchoirs en tissus pour en faire des lingettes humides et j’ai demandé à mes collègues. Personne n’en avait. Je leur ai dit auprès de la famille, grenier… rien du tout. Ce qui me fait dire que les mouchoirs en tissu sont passes de « mode » ou d’utilisation dans beaucoup de famille depuis bien longtemps.

    • vegebon 26 décembre 2019 à 09:25 #

      Coucou Christel,
      Oui c’est le cas pour ma famille en tout cas. Je me souviens d’avoir vu un petit tas d’environ 6 mouchoirs dans l’armoire chez mes parents, et ma mère les a notamment utilisés pour m’apprendre à repasser avec le kit table + fer à repasser en jouet que j’ai du recevoir quand j’avais environ 6 ans. A part ça, je n’ai aucun souvenir qu’ils aient été utilisés.

  9. Cécile Breysse 5 décembre 2019 à 01:00 #

    Bonjour Sandrine,

    Désolée je n’arrive pas à laisser de message sur ton site. Je voulais te dire qu’à ce qu’il le semble (je suis médecin généraliste), le mucus qu’on souffle en se mouchant ne risque pas de transmettre des microbes, puisqu’ils sont justement emprisonnés dans ce mucus, et donc rendus inoffensifs (c’est d’ailleurs pour ça que ça ne présente aucun risque pour la santé, quand les enfants avalent leurs glaires, quand au lieu de se moucher, ils reniflent puis cela leur coule du nez jusque dans la gorge, ce surplus de microbes emprisonnés ne risque aucunement de leur apporter de surplus de population microbienne, du fait de leur emprisonnent dans les glaires).

    Merci pour tes articles super bien, et notamment celui tout récent sur les listes sur la charge mentale, c’est hyper aidant ! Et je dévore tous tes articles !… Et même que, sans te connaître en vrai, c’est fou mais je pense à toi et que tu fais partie de ma vie !

    Cécile

    • vegebon 26 décembre 2019 à 09:35 #

      Merci beaucoup Céline, je suis très touchée de faire un peu partie de ta vie ! Et contente que l’article sur la charge mentale puisse t’aider.
      Pour le mucus, c’est vrai qu’il emprisonne les microbes et les neutralise, mais je pense qu’il présente quand même un petit risque de contagion. Quand le mucus est avalé, les enzymes digestives et le système immunitaire intestinal se chargent de régler leur compte définitivement aux microbes. En tout cas, j’ai surtout précisé cet argument pour tenir compte des campagnes publicitaires officielles qui, à raison ou à tort, nous mettent dans la tête d’utiliser des mouchoirs jetables pour combattre les infections hivernales.

  10. latablevegederese 8 décembre 2019 à 18:16 #

    Bonjour Sandrine !
    je me suis remise aux mouchoirs en tissus ! j’ai récupéré ceuxde ma maman, après son décès et sincèrement je ne regrette pas !
    Par contre dans la voiture, j’ai toujours un petit sac de mouchoirs en papier, mais je vais garder l’idée de Christel sous le coude !! et ce sera parfait !!
    bonne fin de journée et des bisous ♥♥

    • vegebon 26 décembre 2019 à 09:50 #

      Bonjour Résé,
      Oui les petites pochettes avec quelques mouchoirs en tissu, c’est parfait dans ce cas ! Moi j’en ai ajouté une dans mon sac à main car d’habitude je n’ai que mon HankyBook donc je ne peux pas dépanner mes élèves qui me demandent un mouchoir. Maintenant, reste à voir si les élèves vont oser accepter un mouchoir en tissu !

  11. margot 11 décembre 2019 à 11:11 #

    Coucou, je commente enfin. Je fais partie des lecteurs discrets mais qui guettent ke moindre de tes articles! J’aime beaucoup tes recherches approfondies, culinaires ou autres. Tes idées de menus me depannent souvent, donc grand merci pour ton blog!Moi et mes enfants fonctionnont pour le moment avec des mouchoirs récupérés chez mon oncle ou ma maman. C’est parfait mais le stock ne suffit pas en cas de rhume… Je compte investir dans un set koshinex (en vente pres de chez moi, ca donne une boite de « kleenex » avec des mouchoirs faits avec des tissus de récup) pour completer notre stock et avoir un système de rangement dans les pieces de vie. Mais je ne sais pas si cela suffira avec mon fils de 3 ans, avec lequel je dois bcp insister pour qu’il se mouche et il ne positionne pas tjs bien le mouchoir, qui ne sert donc qu’une fois :(. On verra. Et toi, le pinto se mouche correctement?

    • vegebon 26 décembre 2019 à 10:11 #

      Bonjour Margot,
      Merci beaucoup d’avoir pris la peine de commenter !
      La koshinex https://www.koshishop.be/la-boite-koshinex/ semble chouette. A la maison on a simplement une pochette à mouchoirs lavables dans un coin de la pièce de vie, car le Béluga est assez grand pour l’utiliser et le Pinto est encore mouché par nos soins.
      Pour savoir s’ils savent se moucher, le Béluga sait souffler par le nez depuis qu’il a environ 2 ans et demi. Maintenant il a 7 ans et demi et il se mouche seul mais vraiment pas efficacement : il positionne mal le mouchoir, donc il ne lui sert qu’une fois comme pour ton fils, et en plus comme il ne se bouche pas l’autre narine il ne fait pas bien sortir le mucus. Donc quand il est enrhumé on se bat avec lui pour le moucher nous-mêmes. Quant au Pinto, il n’arrive pas du tout à souffler par le nez donc le moucher signifie simplement essayer le mucus qui coule de son nez. Quand on veut vraiment le moucher, on lui lave le nez à la dosette comme quand il était bébé – heureusement il a maintenant compris l’intérêt et on a un petit rituel donc il accepte volontiers.

  12. margot 11 décembre 2019 à 11:14 #

    Voici le lien, si quelqu’un est intéressé: https://www.koshishop.be/la-boite-koshinex/

    • latablevegederese 11 décembre 2019 à 11:31 #

      merci beaucoup et super idée ! belle journée 😉

    • Christel 11 décembre 2019 à 12:55 #

      Bjr Margot,
      Merci pour ce lien. C’est vraiment une chouette idée.
      Bonne journée!

    • vegebon 26 décembre 2019 à 10:13 #

      Quand tu auras essayé la koshinex, pourras-tu un retour sur la douceur du tissu ? Pour moi c’est un critère limitant pour certaines marques de mouchoirs lavables.
      Merci d’avance !

  13. Hélène 27 décembre 2019 à 01:31 #

    Bonjour Sandrine, merci pour cet article. Et bien, mon compagnon utilise depuis toujours des morceaux de tissu plus ou moins anciens et plus ou moins effrangés 🙂 au début, je ne trouvais pas ça très élégant, mais finalement, quelle différence avec un vieux mouchoir jetable roulé en boule dans un coin du sac et trainant dans les poches depuis une éternité ? Du coup, je m’y suis mise ! comme on fait au moins 3 machines / semaine, et qu’ils peuvent passer indifféremment avec le clair ou le foncé, c’est finalement très pratique !

  14. Clotilde 3 septembre 2020 à 12:39 #

    Hello j’ai une question… comment les lavez vous? Moi j’en ai qd même souvent qui ressortent pas complètement propres (encore des glaires dessus) et franchement ca c’est un vrai frein….

    • vegebon 3 septembre 2020 à 12:49 #

      Bonjour Clotilde,
      Je n’ai jamais eu ce souci, mais ici il est rare qu’on soit malade donc les taches du mouchoir ne sont pas du tout collantes. Si c’était le cas, je ferais tremper les mouchoirs sales dans un peu d’eau savonneuse avant de les mettre dans la machine et je les frotterais un peu pour vérifier que le gros de la saleté est parti. Quand j’utilisais des couches lavables pour mes enfants, je faisais toujours cela pour les couches de selles.
      J’espère que vous trouverez ce qui fonctionne pour vous. En attendant, vous pouvez par exemple avoir un système mixte et utiliser les mouchoirs lavables en dehors des gros rhumes, et mouchoirs jetables pour les périodes de mouchage costaud ?

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