En cuisine, chacun a ses plats favoris, qui se trouvent souvent au menu des repas. Il parait même qu’en moyenne, pour une famille, les repas suivent 8 ou 9 menus différents, pas plus !
Un moyen simplissime de devenir végétarien est de modifier un de ses menus pour le rendre végétarien. Mais comment faire ? De nombreux plats délicieux sont directement végétariens, notamment les recettes de pâtes en sauce. Pour d’autres, on peut trouver un substitut végétal qui remplacera la viande sans même que les convives ne s’en aperçoivent…
Commençons par le début. On peut enlever la viande et le poisson de son alimentation sans avoir des carences, en général on devient même en meilleure santé grâce à ça ! Pour cela, il faut remplacer la viande par des légumineuses. Les légumineuses ? Oui, les pois chiches, pois cassés, les haricots blancs, les lentilles vertes ou corail, le soja…
J’expliquerai dans mon prochain article pourquoi les légumineuses remplacent avantageusement la viande. Pour le moment, ce qui est important c’est qu’avec les légumineuses on se régale ! Avec les pois chiches on peut faire du houmous , avec les lentilles corail de délicieuses boulettes, et avec les pois cassés des purées. Et les enfants adorent ! Voici justement une recette très simple pour les soirs d’hivers, que les enfants aimeront sous le nom de Soupe de Shrek…
Soupe de Shrek ou, pour les adultes, soupe de pois cassés parfumée
Pour cette recette, je me suis inspirée d’une recette de Cléa pour les magasins Satoriz (une chaîne de magasins biologiques, que je ne connais pas)
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes si trempage. 45 minutes sinon
Ingrédients pour 2 personnes
– 1 grand verre de pois cassés (250g)
– environ 1 litre d’eau
– 100 ml de lait ou de crème de coco
– 1 cuillère à café de curry en poudre
– 1 pincée de sel et de poivre
Préparation
– Rincer les pois cassés.
– Mettre les pois égouttés dans une casserole, les recouvrir d’eau et laisser cuire au moins 45 minutes. Il ne faut pas mettre de couvercle car les pois cassés font un peu d’écume en cuisant.C’est d’ailleurs ça qui donne à la casserole des aspects de marmite d’ogre… On peut faire disparaître l’écume mélangeant bien.
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– Quand les pois cassés sont bien mous, les mixer avec le liquide de cuisson.
– Ajouter le lait de coco, le curry, saler et poivrer. C’est prêt !
Cette soupe se conserve quelques jours au frigo. On peut aussi facilement la congeler.
Pour une présentation raffinée, ne pas mettre le lait de coco dans la casserole : verser la soupe dans des bols et ajouter le lait de coco en dessinant une arabesque comme ici.
Cette soupe polyvalente peut donc être appréciée par petits et grands, dans les repas de semaine ou les invitations à dîner. En plus, elle peut aussi être utilisée en purée. En général, j’en prépare une grande quantité que l’on déguste sous forme de soupe, puis je laisse le reste refroidir au frigo. Là, c’est assez magique… la soupe épaissit et forme une purée. C’est sous cette forme que je la congèle.
Une super astuce pour accélérer la cuisson des pois cassés est de les faire tremper. Pour cela, il suffit de les placer dans un bol d’eau. On peut les laisser tremper 2h… ou toute la nuit au frigo ! Quand je les fais tremper le soir pour le lendemain soir (24h de trempage) je les mets dans un petit saladier en les couvrant largement d’eau. Ensuite je transvase tout dans une casserole et c’est cuit en 30 minutes chrono.
A dimanche prochain pour une autre recette végétarienne prise parmi le top 9 des menus de notre famille ! Un indice : n’hésitez pas à acheter le petit pot de poudre de curry nécessaire pour cette soupe de pois cassés. Vous pourrez continuer à l’utiliser pour une autre recette du top 9…
je suis très étonnée – mais intéressée – par cette histoire de 8 ou 9 recettes par famille. mais quelle tristesse! dans un mois, je pense que nous ne mangeons jamais la même chose. Les pâtes-tomates-parmesan doivent revenir peut-être deux fois en 6 mois…
il y a une étude qu’on peut lire quelque part?
merci d’avance!
Je l’ai lu ici : http://www.euroveg.eu/lang/fr/info/kit/starter02.php mais je n’ai trouvé aucune étude démontrant ce résultat. Par contre il est tout à fait en accord avec mon expérience familiale : pour les soirs de semaine, ma mère ne cuisine pas plus de 9 menus différents. Bien sûr, le week-end elle prend le temps de faire des plats plus originaux !
Et je faisais pareil jusqu’à il y a peu… avant de découvrir la blogosphère culinaire et d’acheter mes légumes en paniers tout prêts ! Depuis on gagne du temps sur les courses et c’est Noël chaque jeudi, quand on ouvre le sac pour découvrir nos légumes de la semaine, et aussitôt je puise des idées de recettes sur les blogs. Depuis trouver ce qu’on va manger n’est plus une corvée, et on découvre avec bonheur de nouvelles recettes chaque semaine :). D’ailleurs on vient d’utiliser nos poireaux avec du sésame dans un cake salé, grâce à ton idée http://frenchbento.canalblog.com/archives/2009/11/11/15757010.html Merci !
Du coup, pas d’étude pour prouver ce chiffre pour le moment, mais je vais écrire à l’association pour demander.
Juste au cas où tu serais intéressée en général par des études sur l’alimentation, beaucoup sont téléchargeables sur le site de l’AFSSA http://www.afssa.fr/. Les sujets étudiés sont variés.
Par exemple il y a une étude sur la consommation alimentaire des Français, l’INCA : Dans la partie 3 se trouvent de nombreux tableaux donnant la proportion de chaque type d’aliment par repas, en fonction du jour de la semaine (semaine ou week-end), du lieu de repas (domicile ou non), de l’âge, de la saison etc. Mais aucune indication sur la variété des recettes utilisant ces ingrédients 😉
Merci beaucoup de ta réponse bien complète. tout cela est très intéressant. a mon avis, cette histoire des 9 recettes demande de l’entrainement pour être dépassée, mais comme tu le dis, les paniers peuvent être un bonne solution. Perso, j’adore tester ce que je ne connais pas (les produits au marché ou au supermarché, épicerie bio, asiat ect), et j’essaye de tester des nouvelles recettes vues chez les autres très régulièrement, ou du moins piquer les idées. En fait c’est super simple de varier. Même un poêlée de légumes n’est jamais deux fois la même, en variant les légumes, les épices, bouillon, etc.
Je passe une heure dans ma cuisine tous les jours, ce qui n’est pas négligeable, c’est vrai, mais il suffit de faire des choix: par exemple, on ne regarde pas les chaines de télé chez moi, ça nous laisse du temps pour autre chose….
En tout cas merci de ces précisions très utiles, et je souhaite longue vie à ton blog (très chronophage, le blog…)
Chez nous aussi pas de télé pour l’instant, mais une cuisine comme pièce principale de l’appartement ;).
Pour le côté chronophage du blog, j’essaye de limiter en publiant un seul article par semaine, mais il est vrai que chaque article résulte de beaucoup de lectures, de photos etc…
Du coup je suis contente que ce blog puisse être un peu utile à quelqu’un ^^ (en plus de me permettre d’apprendre plein de choses en cherchant des données précises à publier). Merci pour tes encouragements !
Bonjour
J’avais lu quelque part qu’on avait en moyenne neuf menus différents. En effet, en dehors des week-ends où je cuisine différemment, je n’avais guère plus de variétés.
Depuis, je suis passée à une cuisine 100% vg, et l’exploration des aliments spécifiques vg a drôlement boosté ma créativité culinaire ! La cuisine vg est infiniment plus riche (dans tous les sens du terme : goût, ingrédients…) que celle que je pratiquais auparavant. J’ai apprivoisé de nouveaux ingrédients sans difficulté, grâce aux blogs vg et aux auteurs comme Cléa, Valérie Cupillard…
J’ai longtemps été abonnée aux paniers bio, et depuis la rentrée je les délaisse, cuisiner vg m’a donné des ailes et pour la première fois je prends un réel plaisir à choisir mes légumes etc., à imaginer mes menus, à vivre plus au rythme de la saison.
Je découvre maintenant ton blog, bravo pour tout le travail de documentation que tu fournis, je repars à sa découverte en attendant le prochain article.
Bonjour Reinette,
Pour moi aussi le végétarisme m’a fait abandonné la monotonie des repas, où les mêmes recettes se suivaient toute l’année durant. Le fait de réfléchir sur mes repas, afin d’apprendre à les équilibrer sans protéines animales, m’a ouvert l’esprit sur l’immense possibilité d’ingrédients et de recettes délicieuses auxquelles que je ne pensais même pas avant… alors qu’elles sont très faciles et gourmandes :).
Pour le moment je suis encore abonnée aux paniers, d’abord parce que je manque de temps pour faire le marché, et ensuite parce que ça me permet encore de découvrir des nouveaux légumes et fruits que je n’oserais pas acheter sinon. Mais dans quelques années je changerai probablement ^^.
Merci pour ton compliment ! Les articles paraissent le dimanche, et le prochain sera à diffuser très largement, alors je compte sur toi :).
J’avais cuisiné des pois cassés et ce soir, à la recherche d’une recette pour les préparer, j’ai été séduite par la simplicité de la tienne. Après un bref passage à la supérette pour acheter le lait de coco, c’était vite prêt ( et bon!). J’ai rajouté en plus un peu de piment en poudre et j’ai passé la soupe, pour qu’elle soit moins « rugueuse ».
C’était délicieux, parfumé et cremeux.
Il reste maintenant, après filtrage, une purée plus épaisse, je vais voir demain quoi en faire…peut être des boulettes?
En tout cas..merci 🙂
Je suis drôlement contente que ça t’ait plu :-). Sur ce site les recettes sont simplifiées au maximum, pour aller avec mon emploi du temps très rempli et le peu de place dans les placards ^^.
Je n’ai jamais ressenti le besoin de filtrer la soupe : quand mes pois cassés sont cuits, ils s’écrasent quasiment à la fourchette, et ne forment jamais de fibres. C’est peut-être une variété différente des tiens ? En tout cas la purée épaissit en refroidissant (et se reliquéfie si on la chauffe). Ici on aime l’utiliser froide en tartinade sur du pain ou pour y tremper des bâtonnets de légumes – c’est devenu un classique pour l’apéro, nos copains adorent.
En tout cas, tu peux tout à fait y ajouter de la chapelure, de la farine ou des féculents cuits pour en faire des boulettes, comme dans cette recette https://vegebon.wordpress.com/2009/11/08/pourquoi-manger-de-la-viande-recette-2/
Je les avais passé au mixeur, mais une fois cuits et mixés ils n’étaient plus très verts comme dans ta photo, plutôt jaunâtres. Il s’agissait de pois cassés secs achetées au magasin bio. Je ne sais pas, c’était peut être une différente espèce!
Finalement je n’ai pas eu le temps de faire les boulettes, je vais peut être tartiner ce qui reste sur du pain grillé, comme tu le conseillais…mais la recette de boulettes aux lentilles corail m’a donné envie, pour une autre fois!
merci 🙂
Il doit y avoir différentes variétés de pois cassés… Chez ma belle famille ils sont effectivement plus durs et jaunes, je pensais que c’était parce qu’ils étaient là depuis longtemps ^^.
Merci pour ton retour :-).
moi je rajoute du poireau et pour aller plus vite je prends des flocons de pois cassés!
Quand je suis pressée, j’utilise des lentilles corail (ça cuit en 15 minutes). Je n’ai jamais acheté de flocons de pois cassés, je vais voir s’il y en a dans mon Biocoop, merci !
Cette recette est simple, délicieuse, basique. J’aime ajouter 1 ou 2 carottes si j’en ai sous la main.
J’aime aussi la laisser refroidir pour en faire une purée et la faire avec peu d’eau pour la congeler (prend moins de place dans le congélateur!).
Merci beaucoup.
Bonjour Nicole,
Merci pour votre commentaire ! C’est une bonne idée d’ajouter des carottes. Dans ce cas, personnellement je supprime le lait de coco.