Végétarisme et vitamine B12 – Recette 8

20 Déc

Pour un aperçu de la situation, je vous réfère au texte de l’association américaine de diététique. Vous savez, ce texte que je vous avais conseillé de lire parce qu’il est très complet… Revoici le lien pour le télécharger. Il contient un paragraphe qui explique très bien tout ce que vous devez savoir sur la vitamine B12. Alors plus d’hésitation, ce texte est une mine, téléchargez-le, vous pourrez le lire morceaux par morceaux quand vous vous poserez des questions sur le végétarisme ! Son paragraphe sur la vitamine B12 résume bien mon article du jour, avis aux pressés – par contre il ne contient pas de super recette de tourte, ben oui, on ne peut pas tout avoir ! 😉

A quoi sert la vitamine B12 ?

L’ONU a édité un document qui traite de toutes les vitamines et tous les oligo-éléments ; il contient donc un chapitre sur la vitamine B12. Le site Passeport Santé contient aussi un article très bien fait. On y apprend quels sont les risques d’une carence en vitamine B12 :

une anémie pernicieuse, avec des problèmes neurologiques (ataxie, démence), par exemple ici (cette patiente, pourtant jeune et non végétarienne, souffre d’un problème à la moelle épinière),

– des problèmes de développement pour les nouveaux-nés, notamment problèmes de croissance et retards psychomoteurs…

Les carences sont résolues par un traitement à la vitamine B12, et les symptômes régressent alors, sauf dans le cas de nouveaux-nés restés trop longtemps carencés.

Qui risque de développer une carence en vitamine B12 ?

J’ai été surprise d’apprendre que les végétaliens ne sont pas les seules personnes à risque pour cette carence ! Deux types de personnes risquent d’être carencées en vitamine B12 :

Toutes les personnes ingérant peu de produits d’origine animale. Car la vitamine B12 n’est présente naturellement en grande quantité que dans les produits d’origine animale.

Les personnes âgées, même si elles ne sont pas végétaliennes. Car l’activité des cellules de l’estomac diminue avec l’âge, entrainant une absorption de plus en plus mauvaise de la vitamine B12 issue des aliments. Au contraire, la vitamine B12 des aliments enrichis ou des compléments alimentaires est mieux assimilée par les personnes âgées.

Pour ces deux types de personnes, il est conseillé de dépister régulièrement les carences éventuelles ou, encore mieux, de se supplémenter en vitamine B12. D’autant plus que les symptômes ci-dessous peuvent être en partie masqués, chez les végétaliens, parce que leur alimentation est souvent très riche en vitamine B9 (acide folique).

Besoins et sources de vitamine B12

Quels sont nos besoins en vitamine B12 ?
L’ONU recommande un apport d’au moins 2μg par jour pour les adultes, mais cette valeur est correcte seulement si on consomme plusieurs fois par jour des aliments contenant de la vitamine B12. Voici un tableau qui donne précisément les besoins (colonne de gauche) et les apports recommandés (colonne de droite) par jour, pour les différentes classes d’âge :

Au passage, une info pour ceux qui, comme moi, sont récemment devenus végétariens : notre foie est capable de stocker la vitamine B12, en quantité suffisante pour 2 ans environ, mais cela est très variable selon les personnes et leur consommation de produits d’origine animale. Personnellement, j’ai fait une prise de sang au bout d’un an de quasi végétalisme, et j’étais déjà au seuil de la carence en vitamine B12.

Et pour les femmes végétaliennes enceintes, ce site (en anglais) me semble donner un aperçu intéressant des questions à se poser. Edit : Cet article du blog Maman végane explique comment supplémenter un bébé en vitamine B12.

Où trouver de la vitamine B12 ?
Sources pour les végétariens : les produits laitiers uniquement.  En effet, le jaune d’oeuf contient de la vitamine B12 mais elle est très peu assimilable. Voici un article très détaillé sur le végétarisme et la vitamine B12, par Constantin Imbs du groupe Vive la B12 !.

Sources pour les végétaliens : aliments supplémentés en vitamine B12 (cyanocobalamine en général), par exemple la levure de bière Red Star, le lait de soja Gerblé, la pâte à tartiner Marmite. Des projets de recherche existent pour supplémenter les farines de céréales en vitamine B12. Le problème avec ces aliments est qu’il faut en consommer pas mal pour combler ses besoins : 1 cuillère à soupe de levure Red Star, 1/2L de lait de soja Gerblé, 7g de Marmite. Du coup, un certains végétaliens préfèrent prendre régulièrement des compléments alimentaires de vitamine B12 (cyanocobalamine). La vitamine B12 a un mode d’absorption très particulier qui fait que les doses de vitamine B12 à consommer dépendent de la fréquence à laquelle on la consomme. Voici le guide d’achat le plus complet et actualisés des compléments alimentaires de vitamine B12, par l’équipe du groupe Vive la B12 !.

Enfin, j’attire votre attention sur certaines informations fausses qui traînent encore : la spiruline, le tempeh, la levure de bière standard, le germe de blé et les champignons ne sont pas riches en vitamine B12. Au contraire, ils contiennent un analogue de vitamine B12 qui n’est pas utilisable par notre organisme et peut même diminuer l’absorption de la vraie vitamine B12. On doit donc les consommer à distance du complément de vB12.

Recette de tourte végétale

Dans la pâtisserie Pain de Sucre à Paris, on trouve des pâtisseries extraordinaires, mais aussi des tourtes salées qui sont magnifiques… mais non végétariennes. Je me suis donc promis d’essayer d’en faire, parce qu’il n’y a pas de raison d’être privée de ce concept génial qu’est la tourte : un cadeau gustatif emballé dans une pâte dorée ! Voici donc le résultat de mon essai, fait dans des cercles à entremets carrés (si si c’est leur nom) de 8 cm de côté et 5 cm de haut. Avec ma mère, on a réalisé une pâte à tarte sablée (pour la texture en bouche), et on a utilisé des restes de légumes relevés avec du ras-el-hanout, des noix et des olives noires. Verdict : tourtes super jolies et très bonne ! La prochaine fois on fera plus de farce et on étalera la pâte plus finement, et là ça sera parfait :). Une super idée pour Noël, qui tient la dragée haute à la dinde farcie !!

Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes + cuisson de la farce

Ingrédients pour 2 personnes

Pâte sablée salée :
– 150 g farine
– 60 g de margarine végétale
– 2 jaunes d’œuf OU par 20 g de margarine supplémentaire
– un peu d’eau
– 1 pincée de sel
– 1 pincée de sucre

Farce :
– 10 g de margarine végétale
– 1 cuillère à soupe de farine
– 200 ml de lait végétal
– 1/2 cuillère à café de muscade
– 1 gros oignon
– 1 de blanc de poireau
– 10 cerneaux de noix
– 4 olives
– 1/2 cuillère à café de ras el hanout
– Sel, poivre

Préparation
– Préchauffer le four à 200°C en chaleur ventilée.
– Réserver 1 cuillère à café de jaune pour dorer la tourte.
– Mélanger les ingrédients de la pâte. Ajouter un peu d’eau pour obtenir une boule de pâte.
– Étaler la pâte et y découper 2 croix, pour garnir le fond et les bords de 2 moules carrés de 8 cm de côté. Puis y découper 2 carrés qui serviront à couvrir le haut des moules.
– Couper les olives en petits morceaux et concasser grossièrement les noix.
– Découper le blanc de poireau en tranches. Le faire cuire 5 minutes dans de l’eau bouillante.
– Émincer les oignons. Les faire blondir dans une poêle.
– Ajouter les poireaux puis le beurre, la farine et la muscade.
– Quand la farine a blondi, ajouter le lait et mélanger, pour obtenir une béchamel.
– Incorporer les olives et les noix, saler et poivrer.
– Remplir les moules avec cette farce.
– Recouvrir des carrés de pâte, en soudant les bords. Décorer en traçant des croisillons avec un couteau.
– Prélever un tout petit peu de pâte au centre de la tourte, pour laisser la chaleur s’échapper pendant la cuisson.
– Badigeonner la tourte avec un peu de lait végétal ou d’huile ou avec le jaune d’œuf restant, dilué dans un peu d’eau.
– Enfourner 30 minutes
– Laisser tiédir 5 minutes avant de démouler.

Utilisation des blancs d’œufs restant
Si vous avez suivi, vous savez qu’ils ne contiennent pas de vitamine B12. Bon, ce n’est quand même pas une raison pour les jeter, hein ! Il y a plein de recettes sympa à faire avec (on peut même les congeler pour les utiliser plus tard). Je vous en propose une qui me parait idéale pour les fêtes de Noël  : des biscuits alsaciens faciles à faire, jolis, avec un délicieux goût de cannelle, citron et amande. Tout le monde a adoré ici !

Je me suis inspirée de la recette de Suzanne Roth, en faisant des modifications mineures. En particulier, je n’ai pas laissé sécher 12 h avant cuisson, par manque de place et surtout parce que je n’aime pas l’idée de laisser trop longtemps dehors une préparation à base d’œufs crus.

Ingrédients pour une plaque de biscuits – version avec œuf
– 250 g de poudre d’amandes
– 240 g de sucre
– 30 g de farine de blé ou de riz
– 2 blancs d’œuf
– 1 grosse cuillère à soupe de cannelle
– 1 cuillère à soupe de jus de citron

Préparation – version avec œuf
– Préchauffer le four à 220 °C.
– Battre les blancs en neige avec une pincée de sel. Incorporer le sucre et battre encore 2 minutes.
– Réserver une petite tasse de ce mélange (environ 60 ml).
– Dans un saladier, mélanger la poudre d’amande, la farine, la cannelle et le jus de citron.
– Incorporer délicatement le mélange au sucre. On obtient une boule de pâte.
– Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte pour avoir 1 cm d’épaisseur.
– Découper des formes, traditionnellement des étoiles. Les placer sur une plaque de cuisson.
– Décorer du reste de mélange au sucre.
– Enfourner 7 minutes. Les biscuits seront croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.

Biscuits avec décoration au blanc d’œuf

Ingrédients pour une plaque de biscuits – version sans œuf
– 200 g de poudre d’amandes (émondées ou complètes)
– 180 g de sucre (blond ou complet)
– 40 g de farine (de blé ou de riz)
– 5 cuillères à soupe de graines de lin moulues (20 g)
– 4 cuillères à soupe d’eau (60 g)
– 2 grosses cuillères à soupe de cannelle
– 2 cuillères à soupe de jus de citron (30 g)
– Glaçage : 80 g de sucre glace + 2 cuillères à soupe de lait végétal

Préparation – version sans œuf
– Mixer les amandes, le sucre et les graines de lin.
– Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients des biscuits. On obtient une boule de pâte collante.
Laisser reposer au moins 15 minutes, elle va se raffermir.
– Préchauffer le four à 220 °C.
– Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte pour avoir 1 cm d’épaisseur. Si la pâte est trop molle, ajouter de la farine.
– Découper des formes, traditionnellement des étoiles.
– Les placer sur une plaque de cuisson et enfourner 7 minutes. Les biscuits seront croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.
– Mélanger les ingrédients du glaçage et l’étaler sur les biscuits encore chauds, à l’aide d’une petite cuillère ou d’un pinceau alimentaire.

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Biscuits sans oeuf, avec glaçage lait végétal-sucre

Remarques

  • Ma version préférée est celle sans œuf, à la poudre d’amande complète (fraîchement moulue), au sucre complet et sans gluten. Edit : J’en reparle ici, avec plus de photos et de nombreuses idées pour les décorer.
  • La version sans œuf est très riche en omega 3, grâce à la forte proportion de graines de lin moulues.
  • Version crue : Faire tremper 200 g de dattes dénoyautées dans de l’eau. Les mixer avec le minimum d’eau de trempage pour obtenir une crème homogène. Dans un saladier, ajouter 2 cuillères à soupe de jus de citron, 2 cuillères à soupe de cannelle et 200 g de poudre d’amande. Si besoin, ajouter un peu de poudre d’amande. Si possible, laisser la pâte se raffermir au moins 1 h au frigo puis l’étaler et la découper en forme d’étoiles. Si on souhaite une texture toute moelleuse, les étoiles sont prêtes ! Si on souhaite un intérieur moelleux et un extérieur croustillant, les passer au déshydrateur. Pour le glaçage cru, on peut utiliser du beurre de coco (la marque Artisana en vend).

Recette de cuisine durable

31 Réponses to “Végétarisme et vitamine B12 – Recette 8”

  1. Lili Végétatout 22 décembre 2009 à 11:08 #

    Avant de créer mon blog, je ne m’étais jamais posé de questions sur le végétarisme : je ne mangeais pas de viande, point barre.
    Ce n’est qu’en fréquentant les blogs végéta*iens que j’ai découvert tout un tas de choses, y compris la fameuse carence en vitamine B12. Etant donné que je mange des produits animaux, et d’après le tableau fourni, je n’en manque pas (le taux de B12 dans les palourdes est impressionnant !!!) mais ce sont des notions toujours bonnes à avoir, merci ! 🙂

    Quant à ta tourte, elle est très jolie en effet ! Et la pâte sablée plutôt que de la feuilletée, ça me plait beaucoup !

  2. cromeuhnione 22 décembre 2009 à 23:50 #

    J’ai fait les même à la maison il y a peut (de biscuit) et miaam la meringue sur le dessus 🙂

    Bravo pour le découpage de la pâte pour la tourte, ça n’avait pas l’air d’être de la tarte (ahah) ! (et ça à l’air bon)

  3. vegebon 24 décembre 2009 à 17:15 #

    Merci pour les compliments sur la tourte ! Elle était aussi bonne que belle, et finalement ce n’est pas dur à faire :-). Je vais la garder pour les repas à l’improviste : avec une pâte toute prête (au congélateur), des restes de légumes, quelques épices, et hop, un plat tout beau !
    Et les biscuits alsaciens sont aussi une chouette découverte qui reviendra souvent sur nos tables (enfin, surtout autour de Noël ^^).

  4. janic 11 septembre 2010 à 09:35 #

    Je viens d’examiner votre blog et dans l’ensemble il est bien fait sauf que… sauf que son approche trop « scientifique » peut faire « peur » plutôt que rassurer. En effet il faudrait avoir bac+25 pour faire sa tambouille en n’oubliant pas la bonne dose de B12, de calcium, d’oligo élément, de supplémentation, etc, etc…. Ce n’est pas véritablement un reproche, mais plutôt une constatation (j’ai fait comme vous il y a …40 ans maintenant).
    Pourquoi, ce scientisme ? Par peur de ces carences que les médias et le corps médical se plaisent à mettre en avant en se basant sur des cas rarissimes et hors contexte. Alors le néophyte se rattrape en se suralimentant avec des substituts supposés éviter ces risques. Conclusion, l’organisme déjà sursollicité par une alimentation inadéquate devra faire face à une autre charge ou surcharge dont généralement il n’a pas besoin. C’est pourquoi bien des recettes végétariennes ou végétaliennes substituent à la viande des préparations à base de soja (légumineuse douteuse quand à ses effets et son mode de production) parce que supposé riche en protéines « nobles » remplaçant la viande.
    Pour devenir végétarien ou lien la première des choses à faire c’est de perdre ses appréhensions, se dire que l’animal, livré à lui-même, n’a pas besoin de diplôme de diététique et qu’il se moque de tout ce qui peut être dit ou écrit sur ce sujet. Certes, notre mode de vie très artificialisé nous a fait perdre une grande partie de notre instinct, remplacé par la culture et ses habitudes. Mais, à l’expérience, être à l’écoute de son corps fait revenir rapidement cet instinct seulement enfoui.
    Cependant, et pour ne pas être négatif, montrer que « la science » peut conforter ce retour vers un végétarisme plus conforme à notre physiologie, n’est pas inutile.
    Dernier point récurant : se nourrir bio revient-il trop cher ?
    Le bio, hier vilipendé par les officiels autant que par les associations de défense des consommateurs, est devenu à la mode depuis sa reconnaissance officielle. D’une philosophie de vie, c’est devenu un droit à se nourrir « sain » au prix le plus bas possible (le bio pour tous !!!), donc dans les supermarchés. Or la philosophie initiale du bio c’était : éviter l’intoxication et la dégradation du corps que l’on appelle maladie. Se nourrir bio et végétalien c’est regarder au-delà de la dépense immédiate en visant le futur et les dépenses occasionnées par les maladies dites de civilisation : cancer, cardiovasculaire, diabète, etc… et surtout le prix inestimable, lui, de la souffrance qu’aucune drogue ne saurait compenser. En clair : avoir l’impression de dépenser plus aujourd’hui, c’est dépenser moins demain !

    • vegebon 11 septembre 2010 à 14:52 #

      Mon blog a clairement un point de vue scientifique, je l’assume parfaitement. D’une part parce que c’est comme ça que je regarde le monde (je suis scientifique de métier) et d’autre part parce qu’il n’existait pas de blog scientifique francophone sur le végétarisme. Ainsi, les internautes francophones ont le choix de lire des réflexions scientifiques, et pas seulement des articles philosophiques, descriptifs ou affectifs. Vive la multiplicité des points de vue afin que chacun se fasse sa propre opinion !

      Pour la difficulté de manger végétalien équilibré, pas besoin d’avoir bac + 25, il suffit de prendre rendez-vous avec un nutritionniste. Il est là pour ça ! Moi-même je suis en train de faire cette démarche, et je la complète avec des prises de sans régulières (prescrites par mon médecin généraliste) afin de vérifier que je n’ai pas de carence en fer, magnésium, zinc, vitamine D. vitamine B9, vitamine B12, etc. Il n’y a rien de bien compliqué là-dedans, et c’est parfaitement suffisant pour être végétalien et en bonne santé ! (Je prends évidemment un supplément de vitamine B12).

      Pour le coût d’une alimentation bio, je suis entièrement d’accord avec vous : c’est un prix qu’on paye pour une meilleure alimentation, qui nous évitera de payer (beaucoup plus cher) des maladies plus tard, par exemple l’infertilité masculine

  5. janic 12 septembre 2010 à 08:49 #

    Chère madame « Végébon »
    Mon intention n’était nullement de vous mettre en accusation d’erreur, j’ai moi-même eu besoin de passer par cette période de connaissance scientifique (étant moi-même un « scientifique »). Mais l’expérience venant et surtout la confrontation avec le quotidien de la souffrance des autres oblige à relativiser cet aspect pour le remplacer (pas totalement) par le bon sens plus souvent intuitif que scientifique. En effet, aussi importante que soit notre connaissance sur la nutrition elle n’est que balbutiements au regard de la complexité des mécanismes biologiques.
    Prenez l’exemple de la vitamine B12 que vous évoquez : sur quelles bases sont établies les quantités nécessaires ? Sur l’expérimentation animale ? Sur des mesures faites sur des « omnivores » ? Sur des personnes jeunes ou agées ? Sur des actifs ou non ? etc… La multitude des paramètres à prendre en considération sont si divers que toute conclusion est d’office arbitraire. Par contre, l’expérience permet de se rendre compte que des personnes étant très loin d’avoir le quota nécessaire de B12 ne manifestent aucune carence ni troubles supposés venir de cette carence : pourquoi ? Parce qu’un organisme maintenu dans des conditions d’hygiène alimentaire suffisante compensera par des transmutations (voir les travaux de louis Claude Kervan sur les transmutations biologiques). Encore faut-il chercher à se mettre dans ces conditions ce qui n’est pas souhaité par tous et donc la supplémentation peut devenir nécessaire je vous l’accorde. Et aussi quelle est l’origine des supplémentations ? Les vitamines en question étant généralement des vitamines de synthèse ! Or les vitamines de synthèse (non reconnues par l’organisme) peuvent générer des avitaminoses par réaction. Du même coup : à quoi cela servirait-il de se nourrir bio (sans produits chimiques) si c’est pour les prendre ailleurs et sous une autre forme ? Vous voyez c’est pas si simple que çà.
    Par ailleurs les « nutritionnistes » évoqués ont quelle formation ? Officielle ! Donc basée sur l’omnivorisme, ce qui n’est pas une référence valable pour le végétalisme (sauf s’ils sont végétaliens eux-mêmes ce qui est exceptionnel. Pour ma part je n’en connais aucun même au bout de 40 ans de recherche). Pourtant je vous comprends, se débarrasser de ses angoisses n’est pas facile, mais le temps venant ce coté s’estompe et simplifie amplement la recherche d’une véritable santé.

    • vegebon 12 septembre 2010 à 10:27 #

      Monsieur,
      1) Vous êtes ici chez moi et la fausse politesse y est interdite. Merci d’abandonner ce doucereux « Chère madame « Végébon » ».
      2) Pour moi, la principale qualité d’un scientifique est sa capacité à remettre en question ses savoirs et croyances. Je note donc vos questions et vais faire mes recherches pour savoir comment sont établies les normes vitaminiques. Je vais également chercher des informations sur la transmutation biologique.
      3) Pour les vitamines, je considère que, de synthèse ou pas, si leur structure moléculaire est identique à la molécule naturelle, elle est reconnue de la même manière par l’organisme. Donc je ne comprend pas cette idée d’avitaminose. Avez-vous des articles documentant ce concept ?
      4) Pour les nutritionnistes végan, il n’y en avait peut-être pas en France il y a 40 ans, mais maintenant il est relativement facile d’en trouver. Ainsi vous pouvez contacter Véronique du site Dietimiam. Elle est nutritionniste, végétalienne et propose aussi des consultations via son site internet.

      • Florian et la spiruline 21 mars 2011 à 10:00 #

        Bonjour à toutes et à tous,

        Je voudrai juste revenir sur les molécules de synthèse, qui comme vous dites, sont reconnues de même manière par l’organisme. Ce n’est pas tout à fait vrai.

        Je lis actuellement un livre sur la spiruline, celui du Dr Jean Dupire, et qui dit justement (en rapport avec une étude sur la maladie d’Alzheimer): « Ce travail concerne la maladie d’Alzheimer et parvient à la conclusion suivante : de bons apports alimentaires en vitamine E exercent un effet protecteur contre cette maladie, contrairement à une supplémentation en vitamine E.
        Tout simplement parce qu’une alimentation riche en vitamine E va présenter à l’organisme des éléments qu’il reconnaît pour les avoir acceptés tout au long de la vie, alors qu’une supplémentation en vitamine E, même si elle est extraite de produits naturels, fait subir à cette vitamine des transformations inconnues de la barrière intestinale »

        Je ne laisse pas ce commentaire en donneur de leçon, c’est juste que le fait de lire ceci m’a interpellé vu que j’étais justement plongé dans le sujet.

        Ceci étant, j’aime beaucoup votre blog : on y trouve beaucoup d’idées sur l’alimentation, comment consommer certains aliments, et en plus… plein de recettes !
        Pour ma part, je m’intéresse à ce type d’alimentation, j’aime bien faire attention à ce que je mange pour maintenir une certaine qualité de vie.

        Je fais actuellement, dans le cadre de mes études, un stage chez un producteur de spiruline, dans le sud de la France, et je trouve ça vraiment génial.
        Vous pouvez si vous le souhaitez jeter un coup d’œil sur ma page consacrée à ce stage, et à mes découvertes sur la spiruline.

        Merci en tout cas pour vos infos et bonne continuation !
        Florian

      • vegebon 21 mars 2011 à 15:36 #

        Bonjour Florian,
        Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire des études comparant les effets des vitamines en complément alimentaire par rapport aux vitamines présentes naturellement dans les aliments. J’aimerais beaucoup le faire. Peux-tu me citer le nom et les auteurs de l’étude comparant la vitamine E en compléments ou naturelle dans la maladie de Parkinson, afin que je puisse la lire en détails ? Merci beaucoup !
        Bon stage chez le producteur de spiruline :).

      • Florian et la spiruline 26 mars 2011 à 16:44 #

        Il s’agit de l’étude du JAMA du 26 juin 2002, conduite par le Rush Institute for Healthy Aging de Chicago (concernant la maladie d’Alzheimer).

        Voici l’annotation qui figure dans le livre du Dr Jean Dupire, « La spiruline un Super aliment » :

        Martha Clare et al., « Dietary Intake of Antioxidant Nutrients and the Risk of Incident Alzheimer Disease in a Biracial Community Study », JAMA, 287 (24), 2002, pp. 3230-3237.

        Bon weekend et à la prochaine 🙂

  6. janic 13 septembre 2010 à 08:51 #

    Susceptible ? S’il est quelque chose qui ne fait pas partie de ma culture, ni de mes valeurs, c’est bien l’hypocrisie doucereuse ou pas. « De mon temps !!! » La simple politesse faisait partie du savoir vivre, mais il y a longtemps. Ceci dit, effectivement vous êtes chez vous et comme mon intention n’est pas d’aller contre votre cheminement : j’en sors ! Mais pour un début d’information voici quelques « réponses ».
    Concernant la différence entre naturel et synthétique :
    Citation
    • « Les propriétés des produits dépendent non seulement de la nature et du nombre d’atomes (carbone, hydrogène, calcium, etc..) formant la molécule, mais aussi de la disposition de ces atomes dans la construction de la molécule, c’est-à-dire sa construction moléculaire.
    • La différence fondamentale entre les produits naturels et les produits chimiques, réside dans leur structure moléculaire différente.
    • Cette différence est mise en évidence par leur action en lumière polarisée. D’une façon générale :
    1. Les produits naturels d’origine organique, ont une structure moléculaire dissymétrique et sont dotés d’un pouvoir rotatoire ; ils dévient le plan de polarisation de la lumière. Ont dit qu’ils sont « actifs »
    2. Les produits chimiques d’origine minérale ou de synthèse, ont une structure moléculaire symétrique et sont dépourvus de pouvoir rotatoire ; ils ne dévient pas le plan de polarisation de la lumière. Ont dit qu’ils sont « inactifs ».
    Dictionnaire des polluants alimentaires de A.Roig Editions CEVIC 1973 (voir éventuellement Wikipedia sur pouvoir rotatoire et lumière polarisée)
    Transmutations biologiques de C.Louis Kervan Editions Maloine ou le courrier du livre
    Et voici ce que dit Dietimiam :
    « Evidement, les consultations de Véronique ressemblent à DIETImiam. Elles ne sont surtout pas basées sur les chiffres caloriques ou des limites quantitatives. Véronique s’appuie principalement sur le bon sens tout simplement : manger des produits naturels, provenant d’une terre propre, saine et vivante, s’habituer à les manger, y prendre du plaisir, écouter ses sens, respecter les signaux de notre corps : notre cerveau exprime bien la satiété, la faim, les différents besoins, etc… »
    Ce que j’écrivais moi-même : « oblige à relativiser cet aspect pour le remplacer (pas totalement) par le bon sens plus souvent intuitif que scientifique… » C’est ce que l’on appelle être en phase !
    Au-delà de votre susceptibilité, je vous encourage à persévérer le plus longtemps possible.

    • vegebon 13 septembre 2010 à 11:23 #

      Les suppléments vitaminiques actuels sont produits industriellement par des bactéries, qui sont donc parfaitement capables de les synthétiser avec la bonne chiralité (qui correspond au pouvoir rotatoire), indiquée par les configurations absolues (R) ou (S) de chaque centre chiral.
      Voici par exemple le mode de production actuel de la vitamine C, aussi appelée (L)-ascorbate ou (R)-3,4-dihydroxy-5-((S)- 1,2-dihydroxyethyl)furan-2(5H)-one. Voici l’exemple pour la vitamine B12. Je n’ai pas cherché pour les autres vitamines. Il est possible que certaines soient produites uniquement par chimie, mais c’est donc loin d’être le cas pour toutes.
      D’autre part, quand un mélange de molécules organiques synthétisées par chimie est dépourvu de pouvoir rotatoire, c’est parce qu’il contient une quantité égale de chaque isomère. Le pouvoir rotatoire du mélange est nul, mais chaque molécule possède bien le sien. Tout chimiste sait cela.

      La théorie des transmutations biologiques de Kervran parle de conversions entre atomes, pas entre molécules. Je ne vois donc pas ce que cette idée, par ailleurs intéressante, vient apporter à la discussion sur la prise de suppléments alimentaires vitaminiques. Ai-je mal compris un élément ?

      Il est évidemment clair que la prise de suppléments alimentaires n’est pas substituable au respect de son corps, et qu’elle ne doit avoir lieu qu’en cas de besoin non solvable par une meilleure hygiène de vie. C’est le cas pour la vitamine B12 pour les végétaliens.

  7. janic 14 septembre 2010 à 07:30 #

    Madame
    J’aurais préféré en resté là, mais comme vous posez des questions la politesse est d’y répondre. Je ne suis pas chimiste et donc dans l’incapacité de juger de la valeur de votre citation. Cette citation sur le pouvoir rotatoire avait pour but de monter qu’il existe une différence entre la chimie organique et la chimie de synthèse. L’objectif est de l’ordre de la prudence, ce que l’on appelle le principe de précaution comme pour les OGM dont les producteurs et utilisateurs affirment l’innocuité, de même pour les portables, les micro ondes ou le nucléaire. Chacun défend son « beefsteak » ! Et comme il faut quelques fois plusieurs générations pour mesurer des effets négatifs sur l’organisme, de nombreuses personnes servent de cobaye, et encore quand les relations de cause à effet peuvent être établies ! Par exemple le blutage industriel des farines favorisant l’épaississement sanguin mais dont peu de personnes ont fait la liaison entre ce blutage et l’augmentation des maladies cardio vasculaires. Si ces vitamines sont sans danger, tant mieux, dans le cas contraire… !
    Pour ce qui est de Kervran, il a essentiellement constaté des phénomènes de transmutation que ses explications en soit juste ou non, le phénomène existe(les molécules sont composées d’atome). L’intérêt en est que l’organisme vivant fait sa propre « soupe » intérieure par des mécanismes complexes auprès desquels nos laboratoires passent pour du bricolage. Vous dites d’ailleurs : « la prise de suppléments alimentaires n’est pas substituable au respect du corps.. » cette seule phrase devrait mettre fin à toutes discussions lors même que tout ce qui tend à ne pas respecter ce corps est contestable. Une jambe de bois ne peut remplacer une vraie jambe (même si cela peut partiellement compenser une perte) et vous continuez « et elle ne doit avoir lieu qu’en cas de besoin non solvable par une meilleure hygiène de vie » tout à fait d’accord. Mais quel genre d’hygiène de vie ? Tout est là ! et vous terminez « c’est la cas pour la vitamine B12 pour les végétaliens ».
    Affirmation contestable. S’il suffisait de ne pas manger de produits animaux pour être végétalien, cela réduirait considérablement la philosophie du végétalisme et du même coup nécessiterait peut-être une supplémentation en B12. Or le végétalisme n’est qu’un des aspects d’un choix de vie. La qualité intrinsèque d’un produit est aussi importante que le choix des produits eux-mêmes. Une viande bio présente moins de risques qu’une salade bourrée de produits de synthèse, la vie en ville présente plus de risque que la vie à la campagne, vivre dans le stress permanent intoxique autant, voire plus, qu’une salade « chimiquée », etc… Mais un végétalisme dans le respect du corps ne nécessite AUCUNE supplémentation en B12 et cela dans le vécu, maintes fois vérifié. Auguste Lumière, savant français disait : « Expérience, source unique de vérité ».

    • vegebon 14 septembre 2010 à 11:12 #

      Merci pour ces éléments de discussion. J’applique le principe de choix éclairé, c’est à dire que je m’informe au maximum avant de prendre une décision, et que je me laisse la possibilité de changer d’avis si de nouveaux arguments apparaissent. Pour le moment je choisis le véganisme avec supplémentation vitaminique en vitamines B12, B9 et D, et je me sens très en forme physiquement et mentalement. Vous êtes libre de (et encouragé à) choisir votre propre voie.

  8. BEES 7 décembre 2010 à 12:43 #

    je n’ai pas de recherche à citer, mais il n’est pas difficile de constater que les pourcentage de la population carencée en vitamine (B12 et autre) est supérieur et de très loin à la population vegétarienne ou vegan. (quand les animaux sont eux même carencées…on a beau les manger…)
    (plein d’info dans le livre conscious eating de gabriel cousens, dont on trouve certains passage traduit sur le site eco-bio.info, en particulier, sur la b12)

    De façon objective, la dentition comme le tube digestif de l’humain comparé à celui d’un carnivore ne laisse pas pas trop de questions non plus quant à ce qu’il est bon de digerer pour nous (idem nos amis canins qui ne sont pas adapté non plus aux céréales qu’on colle dans leur croquette).
    En cas de question le remarquable rapport campbell (china study) qui s’appuie sur 30 ans d’études mondiale pour étayer sa thèse. (scientifique elle aussi 0.O !mais on en fait ce qu’on veux quant même, c’est sûr aussi ;))

    Une chose me titille : depuis plus de 25 ans que je ne mange pas de viande, je n’ai pas souvenir d’avoir jamais tenu la jambe à qui que ce soit pour imposer mes choix diétique et ethique, par contre je continue d’avoir de brave gens bien intentionné qui me tombe sur le dos pour justifier qu’il mange leur bidoche quand on ne leur demande rien, et très régulierement, pour m’imposer d’en faire autant (!)
    ça vous arrive aussi ?
    C’est assez étonnant tout de même, m’enfin ^^;;;

    Merci de cet article autant que de cette démarche M’selle végébon 🙂
    belle et bonne journée

    • vegebon 9 décembre 2010 à 08:43 #

      Merci pour l’info sur Conscious eating, je vais regarder ça. Et il faut que je me mette au rapport Campbell, la honte je ne l’ai pas encore lu…

  9. Anna 31 août 2012 à 16:06 #

    J’ai lu avec attention votre article sur la vitamine B12 et suis d’ accord avec vous sur la chiralité des molécules…Je me pose encore des questions sur le taux journalier à ingurgiter pour la B12. Mon mari mange encore très peu de viande, enfin juste du calamars pêchés par des petits pêcheurs etc etc… mais il est maintenant frileux par rapport à d’ éventuelles carences en B12 quand j’ essaie de me diriger vers de moins en moins de produits laitiers et plus d’ oeufs…Bon, je suis végétarienne depuis 5 semaines donc je veux y aller doucement et apprendre aussi à cuisiner autrement. Pour le moment, je ne mange qu’ un produit laitier tous les deux ou trois jours et un oeuf, le tout demeter…Bref, je continue encore ma lecture de votre blog et sachez que j’ aime beaucoup le point de vue scientifique!!;)

  10. Anne 12 mars 2013 à 17:40 #

    Je suis en train « d’éplucher  » ttes vos archives : je me régale & je m’instruis :))
    Finalement, de quelle façon ingérez-vous la vit B12?
    Merci encore pour ce W colossal,si si :))

  11. emma 23 octobre 2013 à 08:48 #

    bonjour je suis à la recherche d un nutritionniste vegan, comment trouver? Merci pour votre aide, je démarre un nouveau mode de vie!!!

    • vegebon 23 octobre 2013 à 10:09 #

      Bonjour,
      Je peux vous recommander Séverine Sénéchal, diététicienne nutritionniste qui connait bien l’alimentation végétale. Elle consulte à distance par visioconférence ou dans son cabinet à Amiens. Voici son site internet : http://www.dieteticienne-amiens.fr/
      Bon changement de vie 🙂

  12. mary 4 mars 2015 à 14:52 #

    Bonjour,

    Je suis très interressée par votre article seulement les points principaux ne marchent pas c est dommage
    « Pour un aperçu de la situation, je vous réfère au texte de l’association américaine de diététique. Vous savez, ce texte que je vous avais conseillé de lire parce qu’il est très complet… Revoici le lien pour le télécharger.  » sur la page on nous dit que c est inconnu

    également pour la liste des aliments avec le taux de b12 ou le trouver sur le lien donné je ne le trouve pas.

    Merci pour cet article fort utile je souhaiterais savoir si je mange assez de b12 pour moi meme et mon allaitement je suis vegetarienne.

    A bientôt

  13. damiendec186 18 novembre 2023 à 19:41 #

    Bonsoir, je prends depuis un moment cette levure de bière qui mentionne de la B12 sur l’étiquette. Ça fait l’affaire pour se complémenter ? Merci 😊

    • damiendec186 18 novembre 2023 à 19:42 #

      C’est la levure de bière TRAP ( boîte métallique)

      • vegebon 19 novembre 2023 à 11:12 #

        Bonjour,
        Si j’arrive bien à lire l’étiquette, 4 comprimés apportent 2,6 microgrammes de vitamine B12. Cela suffit tout juste si vous prenez les 4 comprimés répartis au fil de la journée, avec plusieurs heures de délai entre chaque prise. Si vous prenez les 4 comprimés ensemble c’est insuffisant. Donc il faudrait trouver une autre source de vitamine B12.
        Je vous recommande ce document https://www.federationvegane.fr/documentation/sante/ce-que-tout-vegane-doit-savoir-sur-la-vitamine-b12/ et le groupe « Vive la B12 » sur Facebook. Ce sont les ressources les plus fiables sur la nutrition végane.

  14. damiendec186 19 novembre 2023 à 15:04 #

    Je pensais que la levure couvrait mes besoins. Je vais me pencher sur vos liens. Merci et bon dimanche.

  15. damiendec186 19 novembre 2023 à 17:10 #

    Est-ce que ceci peut convenir à couvrir les besoins?
    https://www.newpharma.be/pharmacie/solgar/508714/solgar-vitamin-b12-100-g-comprimes-100.html

    • vegebon 23 novembre 2023 à 08:58 #

      Bonjour,
      Ce n’est pas le plus adapté car, ce qui est étonnant mais vra avec la vitamine B12, c’est que la dose à prendre dépend de la fréquence où on la prend : si on la prend une fois par jour, il en faut entre 10 et 25 microgrammes, si on la prend une fois par semaine, il en faut 2000 microgrammes.
      Ici ce complément alimentaire Solgar sont dosés à 100 microgrammes donc ce n’est pas pratique. Je crois que cette marque en vend un dosé à 500 microgrammes, qui est plus pratique : il faudrait en prendre 4 par semaine.
      Mais si vous ne consommez pas de produits laitiers, en fait vous devez aussi vous complémenter en iode. C’est pour cela que beaucoup de personnes, dont moi, préfèrent prendre une seule multivitamine adaptée, qui contient aussi d’autres nutriments utiles. Personnellement j’utilise Veg1 et je l’achète ici https://shop.federationvegane.fr/
      Vous pouvez trouver ici les recommandations nutritionnelles quand on ne consomme pas ou peu de viande, poisson, produits laitiers https://www.federationvegane.fr/wp-content/uploads/2017/10/Flyer_nutrition_A5_02_LR.pdf

      • damiendec186 23 novembre 2023 à 09:03 #

        Ho merci, j’ignorais tout cela. Je suis végétarien mais j’envisage de diminuer produits laitiers et œufs.

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