Le Béluga, de 1 an à 18 mois

27 Oct

Bonjour !

Le Béluga vient d’avoir 18 mois, donc voici le chapitre 12-18 mois de la rubrique Le coin des petits. C’est l’occasion de parler de ses chaussures (une question épineuse pour les bébés véganes), de son sommeil (qui, autant le dire tout se suite, sera sans doute l’objet d’autres récits) et de ses jouets favoris pendant la période qui vient de se terminer.

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Développement du Béluga de 12 à 18 mois

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Le super lavabo pour jouer, à l’Arbre bleu (Paris)

A 13 mois, le Béluga se tient debout. Il allume/éteint la lumière (quand on le porte jusqu’à l’interrupteur). Il dit plusieurs mots : papa (son premier), maman, boum, pipi, au (re)voir, tété, miamiam, dodo – curieusement, le mot « encore » ne semble pas l’intéresser.

Comme il fait régulièrement une selle le matin après la tétée du réveil, j’enlève sa couche, l’assois sur le pot (s’il n’a pas envie de déféquer il refuse de s’assoir) et on feuillette ensemble un livre. Quand il a fait, je l’essuie et on va ensemble vider le pot dans les WC et tirer la chasse.

A 14 mois, il ajoute les bisous (avec le bruit !) à son éventail de séduction. Les mois suivants, il devient avare de cette gratification puis à partir de 17 mois, il recommence à en faire, avec discernement.

On ose enfin le portage dans le dos (en le soulevant en « voltigeur », c’est impressionnant mais super facile en fait) et du coup je me réconcilie avec le porte-bébé préformé (en portage ventral, il m’appuie sur les crêtes iliaques). L’écharpe de portage est ainsi remplacée par le porte-bébé préformé (portage longue durée) ou le Tonga (portage d’appoint, je l’ai en permanence dans mon sac).

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A 15 mois, le Béluga diversifie son langage oral avec des cris d’animaux, le nom de parties du corps (nez, tête, pied, main, « bidou »), « encore » et de nombreux essais pour répéter la dernière syllabe de nos phrases. A cette époque aussi, il commence à marcher, en titubant. C’est à 18 mois que sa marche est bien assurée et similaire à celle d’un homme à jeun. Au même moment, il commence à essayer de grimper sur les objets.

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Il a grimpé tout seul sa chaise, au pied de laquelle se trouvait une boîte à chaussures…

Côté vêtements, on lui met des salopettes ou des pantalons (en velours pour l’automne/hiver). En haut, par-dessus le body, un T-shirt ou un polo en automne (on va passer aux sous-pulls à col roulé en hiver).

Le Béluga commence à être en garde partagée à 16 mois et demi, avec une petite fille de 3 mois plus âgée que lui et une nounou aux petits soins. Ça se passe très bien, surtout quand son papa le dépose le matin (il lui dit tranquillement au-revoir, tandis quand c’est moi il pleure).

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A la ludothèque temporaire de la place de la République

Il continue à aller une fois par semaine à la ludothèque. On a la chance d’en avoir une pas loin et c’est un merveilleux endroit pour qu’il se sociabilise en douceur, teste d’autre jouets, ait d’autres adultes référents.

Côté alimentation, entre 1 an et 16 mois, le Béluga refuse les bouillies de céréales. Et il continue de refuser quasiment toute purée de légume ou de fruit. Pendant certains repas, on en cache donc dans des tartelettes salées. Je découpe des carrés dans une pâte à tarte du commerce et y étale une petite couche de purée (pour le reste de la pâte, je la découpe aussi en carrés et je la congèle puis je sépare les petits carrés congelés et les stocke dans un sachet). Pour la cuisson, afin de ne pas allumer le four, j’utilise une poêle en fonte huilée et un couvercle, et je cuits les tartelettes sur les deux faces.

tartelettes

Quand le Béluga aime une nourriture, il dit « est bonne » (ça fonctionne aussi lors d’une tétée ^^). Chez la nounou, il s’est progressivement mis à manger ce qu’elle cuisine, comme des plats de légume et des soupes, ce qu’il continue de refuser chez nous. Les deux raisons que j’imagine sont que d’une part chez la nounou chaque enfant se voit proposer une cuillère du même plat, en alternance, ce qui encourage à goûter puis manger pour faire comme l’autre, d’autre part la nounou cuisine avec du sel, ce que je n’arrive pas à trop à faire – il faut que je lâche prise sur cette histoire d’immaturité du rein des bébés, en plus je sais que je sale très peu de toute manière, et j’ai vraiment l’impression que le Béluga recherche les aliments salés. J’ai déjà réussi à lâcher prise sur la question de l’équilibre alimentaire et des quantités grâce au merveilleux livre Mon enfant ne mange pas (qui est effectivement très utile aussi pour les parents d’enfants plus grands), ce n’est qu’un pas de plus, non ?

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Dans le siège nomade Totseat

Côté allaitement, il continue à apprécier (et moi aussi). Et quand je le vois arriver en tendant une peluche ou un jouet en disant « téter », je connais l’histoire : il fait téter la peluche et, juste après, c’est son tour !

A 17 mois, il passe sa première nuit complète (de 18h à 6h) sans ses parents, avec ses grands-parents maternels. A part 2 minutes de pleurs à son réveil de 3h du matin, il semble que ça se soit passé sans aucun problème.

A quasi 18 mois et 13 dents (plus que (encore…) 7 dents à sortir), il boit tout seul à la gourde anti fuites, reconnait les « dames » dans la rue (le mot « monsieur » est venu plusieurs semaines plus tard, témoignant de son intérêt préférentiel pour la gent féminine, surtout si elle est jeune et souriante). Son vocabulaire continue à s’élargir et il associe parfois 2 mots pour constituer une phrase. Par contre, certains mots qu’ils utilisent restent d’origine difficilement identifiable : « kank » = étoile, « ayou » = chaussure, « tèm » = lumière, « beuk » = beurre… Il dit avec pertinence « pardon » (si si, quand il nous pousse pour passer devant nous !).

Une semaine avant les 18 mois : premières crises de frustration et omniprésence du « non »… Le début du terrible two ?

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Les chaussures du Béluga

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Conformément à la règle « pas de généralisation » dans la rubrique Le coin des petits, voici simplement la liste des chaussons et chaussures du Béluga – pas forcément les meilleurs, puisque je n’avais pas le temps de faire une recherche extensive des chaussures idéales, mais les chaussures qui ont fonctionné pour lui. J’ai simplement privilégié des chaussures à semelle souple, car elles permettent aux muscles du pied de s’exercer au lieu de se reposer sur les voûtes rigides des chaussures « orthopédiques ».

J’ai indiqué l’intensité avec laquelle on a utilisé chaque paire, de – (aucune utilisation, ces chaussures ne nous on pas convenu du tout) à +++ (utilisation quasi quotidienne).

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Pour avant la marche

  • Chaussettes épaisses ou chaussons tricotés par l’arrière-grand-mère utilisés entre 0 et 6 mois, tant que le Béluga était statique. Utilisation : +++.
  • Chaussons Light Baby Shoe de Domyos en pointure 20 (couleur bleue) utilisées de temps en temps entre 6 (où elles étaient de la bonne largeur mais bien trop longues) et 15 mois. Ce modèle de chaussons taille très bizarrement, beaucoup plus petit que toutes les autres marques. Utilisation : +.
  • Chaussettes d’eau de Playshoes en pointure 18/19 : très pratiques, utilisées brièvement, pour jouer avec l’eau des fontaines tout en se protégeant les pieds des gravillons pointus. Utilisation : +.

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Pour les premiers pas en printemps/été

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  • Sandales Gapy de La Halle aux chaussures en pointure 19 : sans cuir mais beaucoup trop rigides pour l’apprentissage de la marche, le Béluga n’a jamais réussi à faire un pas avec ! Utilisation : -.
  • Sandales Aster en cuir en pointure 20 de 12 à 16 mois, parfaites pour le début de la marche et le printemps/été (malheureusement en cuir, mais c’était un cadeau des grands-parents au Béluga). Utilisation : +++ (photo ci-dessus).
  • Baskets d’eau Playshoes en pointure 20/21 (couleur bleu marine/blanc) : elles peuvent aussi être utilisées hors de l’eau, avec ou sans chaussettes. Le Béluga les a porté tout l’été quand il fallait marcher sur des gravillons ou dans la rue. Et à la mer bien sûr. Leur seul inconvénient : elles n’existent qu’en double pointure, donc le bambin perd les chaussures quand son pied est au tout début de la taille. Maintenant que je connais la pointure du Béluga dans ces chaussures (elles taillent assez grand), j’achète les Playshoes directement sur Amazon, il y a plus de choix de modèles et de couleurs, et d’autres produits que les chaussures. Utilisation : +++.

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  • Sandales Aster en cuir en pointure 21. Comme je ne trouvais pas de chaussures souple sans cuir et que je savais la marque Aster bien adaptée au Béluga, j’ai fait le choix d’acheter des chaussures en cuir de cette marque, d’occasion (sur ebay, sans les essayer, en choisissant simplement la pointure au-dessus et un modèle similaire à celui qui lui avait convenu). L’avantage d’acheter des chaussures d’occasion (en choisissant des paires très peu portées, en très bon état) c’est que le prix est très raisonnable (environ 10 euros) donc c’est pas grave si le modèle ne convient pas finalement. Utilisation : ++ (photo ci-dessous).
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Chaussures d’eau Playshoes et sandales Aster (en cuir)

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Pour la marche en automne

  • Chaussons Light Baby Shoe de Domyos en pointure 23 (fourrées) : elles lui vont bien (alors que pour les autres marques il fait du 21 ou 22 !) mais il les perd trop facilement donc ce n’est pas idéal. Utilisation : +.
  • Chaussons Collegien en pointure 20/21 (modèle Liliput – chat masqué) découverts chez Famille vegan et achetés dans la mignonne boutique La dinette de Sophie, boutique parisienne pleine de cadeaux rétro pour enfants (les petits et les grands enfants…). Utilisation : +++.
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Chaussons Collégiens et Light Baby shoes

  • Bottes de pluie Disney/Pixar modèle « Cars » en pointure 21 : c’est fait en Chine mais je les ai achetées d’occasion et le Béluga les adore, même si elles sont moins maniables que des chaussures basses. Utilisation : +.
  • Chaussures/bottines de Babybotte en cuir en pointure 22 : en cuir mais d’occasion, assez montantes et plutôt rigides mais s’ouvrant par scratch et zip donc le Béluga peut participer. Utilisation : +.
  • Chaussures de Pat et Ripaton en cuir en pointure 22 : en cuir mais d’occasion, assez souples et s’ouvrant uniquement par scratch donc très bien pour la participation par le Béluga. Utilisation : +++.
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Chaussures Babybotte, bottes Pixar, chaussures Pat et Ripaton

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Autres possibilités de chaussures

  • Chaussures Baby Domyos : J’aurais bien tenté car elles sont sans cuir et solides mais Doudou n’était pas partant. On verra pour plus tard
  • Chaussons Playshoes : J’aurais bien tenté mais pour le moment les chaussons Collégien nous conviennent bien.
  • Sur le site Sarenza.com, catégorie Enfant, on peut cocher les matières Caoutchouc, Synthétique et Textile (on peut ensuite cocher Bébé fille et Bébé garçon et le type de chaussures souhaité). Les chaussures visualisées sont alors a priori véganes (mais il vaut mieux vérifier, par exemple pour la semelle intérieure). De nombreuses marques sont disponibles. On peut en commander plusieurs modèles et plusieurs pointures car la livraison et le retour sont gratuits. Les avis clients permettent aussi de se faire une idée avant de commander.
  • Il existe d’autres sites, comme Zalando, qui propose un large choix de chaussures, mais dans lequel la sélection de chaussures véganes est moins simple. Il faut fouiller et on trouve parfois des chaussures qui semblent sympa comme ces Reebok Flex.

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En bref, j’aurais bien aimé trouver un fournisseur de chaussures souples, comme celles de la marque Keen, mais le site Petits pas de géants n’a pas répondu à mon message demandant s’ils avaient des modèles sans cuir. Edit : Keen vend directement sur son site internet ! Il y a des chaussures pour bébé, bambin, enfant et adulte, avec une catégorie sandales et une catégorie spéciale pour les chaussures fermées sans cuir : le top ! Le site indique aussi les boutiques qui vendent des chaussures Keen. Côté prix, ce n’est pas donné mais les chaussures semblent de très bonne qualité. Par contre je n’ai pas trouvé d’information sur le lieu ou les conditions de fabrications des chaussures.

Du coup j’ai fait au petit bonheur la chance :

  • Playshoes (à partir de la pointure 16) : J’aurais aimé découvrir cette marque plus tôt ! Il font des Baby sandals sont des sandales très souples pour avant la marche, des Baby sneakers une large variété de petites baskets, des Slippers des chaussons. J’ai déjà acheté la pointure 22/23 (couleur rouge/blanc, photo ci-dessus), elles sont encore trop grandes donc il les perd un peu mais ça ne nous empêche pas de les lui mettre et lui de les adorer)
  • Des chaussures souples en cuir achetées d’occasion.

Pour d’autres idées, je vous recommande à cette discussion de la section Parents-Enfants du Forum de l’Association Végétarienne de France.

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Le sommeil du Béluga jusqu’à 18 mois

De 0 à 6 mois : cododo en side-bed

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Les premiers temps, comme j’allaitais le Béluga et qu’il était normal qu’il se réveille plusieurs fois par nuit pour manger, j’ai directement opté pour le cododo. Comme le lit conjugal faisait 140 cm de large et qu’il était situé à 40 cm du sol, il était impossible de faire dormir le Béluga sur notre matelas. Pour éviter un achat utile seulement pendant 6 mois, j’ai utilisé un lit de bébé accolé au lit conjugal, mais pour le prochain bébé j’opterai pour un berceau spécialement conçu pour le cododo : le Co-Sleeper, ou celui vendu par Nature & Découvertes par exemple.

Personnellement, j’ai de toute manière du mal à me convaincre qu’il faut laisser le bébé dormir tout seul, dans son lit, dans sa chambre. Lors des premières semaines, il fait déjà énormément d’efforts pour s’adapter à un milieu très variable (température, satiété, luminosité, odeurs, couches, bruits, habillement…) donc je ne me vois pas lui en demander plus. Ensuite, il y a d’autres efforts à fournir : apprendre le langage, la motricité, la vie en société, supporter les douleurs dentaires, les examens médicaux, les lavages de nez… Et plus largement, je me suis toujours dit, petite, que c’était dur de demander aux enfants de (s’en)dormir tous seuls alors que les adultes (s’en)dorment serrés contre une personne qu’ils aiment.

Ceci dit, je me documente pour savoir ce qui se fait ailleurs et voir ce que je vois de bon (pour moi) à prendre. J’ai par exemple noté qu’il existe des berceaux à suspendre. Ça semble être une solution intermédiaire pour quand on veut que le bébé dorme dans un lit complètement séparé dès son plus jeune âge. Il existe de nombreux modèles, à suspendre au plafond, à un mur, une porte ou sur un trépied, avec une position anti-reflux. Aucun modèle ne permet de gérer les réveils nocturnes tout en restant couché comme un berceau de cododo, mais ça peut être une idée pour les siestes de la journée si on a des suites de couches trop difficiles pour porter le bébé en écharpe pendant qu’on s’occupe du plus grand ?

Pendant la période néonatale, il est recommandé de faire tout aménagement pouvant améliorer le sommeil des parents, car la fatigue due au manque de sommeil chronique est un facteur de risque de dépression postnatale – et il est admis que faire des aménagements comme le cododo pendant les tous premiers mois ne fait aucune différence pour le futur sommeil de l’enfant. Dans cet article, on lit que le sommeil nocturne peut être amélioré (moins de réveils nocturnes et des réveils moins longs) par : une proximité entre le nouveau-né et la mère (dormir dans la même chambre pour être réveillé moins violemment quand le bébé se réveille), l’utilisation d’un bruit blanc (pour masquer les petits bruits pouvant réveiller le bébé ou les parents), une lumière tamisée (pour apaiser le bébé et gérer les tétées et les changes sans trop se réveiller). Il est aussi suggéré que l’exposition à la lumière du jour pourrait aider le sommeil nocturne en facilitant la mise en place de rythmes jour-nuit. Les auteurs notent que, pour les trois arrangements étudiés (proximité, bruit blanc, lumière), ces résultats sont l’effet d’une moyenne, mais que d’une famille à l’autre, les résultats pouvaient varier fortement : tel arrangement avait merveilleusement convenu à certaines alors que pour d’autres c’est l’arrangement inverse qui avait fonctionné. On en revient donc à cette recommandation universelle : chaque noyau familial est unique, c’est vous qui êtres le spécialiste de votre bébé et qui êtes le mieux placé pour savoir ce qui fonctionnera pour votre famille. Si un arrangement qui fonctionne bien pour votre famille, ne vous laissez pas stresser par l’avis culpabilisateur des voisines. En plus, dans cet article de revue sur le sommeil, on lit qu’un fonctionnement familial épanoui (sans stress important) est corrélé à un meilleur sommeil des enfants.

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De 6 à 15 mois : endormissement et coucher dans sa chambre puis, au premier réveil, cododo

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Je l’ai décrit dans cet article. Cet arrangement nous a permis de concilier trois envies : celle d’habituer le Béluga à dormir dans son lit, dans sa chambre, celle de ne pas le laisser pleurer lors de ses réveils nocturnes, qui avaient lieu toutes les 3 heures environ, et celle de survivre au boulot lors de la journée suivante.

Ceci me rappelle une anecdote. Quand, lors d’un rendez-vous de suivi de grossesse, ma sage-femme a indiqué, l’air de rien, qu’elle avait dormi sur un matelas dans la chambre de ses filles jusqu’à leurs deux ans, j’étais interloquée. Comment cette femme brillante, qui a eu 3 enfants, a accepté de dormir pendant 3×2 ans (6 ans !) sur un matelas, loin de la douceur du lit conjugal ? Comme je le fais à chaque fois que je reçois une information déroutante, je n’ai rien dit et j’ai laissé reposer jusqu’à ce qu’à une occasion de recevoir des informations complémentaires. Ce complément est arrivé quelques mois après la naissance du Béluga : les réserves de sommeil de la grossesse étant épuisées depuis longtemps, le taux de réveils nocturne étant stable à une fréquence d’un réveil toutes les 3 heures, le congé maternité étant terminé depuis longtemps, laisser pleurer le Béluga étant inefficace (on a tenté pendant 4 nuits : seul dans sa chambre, il pouvait chouiner pendant plus d’1h30, dans les bras ce pouvait être plus de 3h, ce qui était mes limites émotionnelles), bref, il fallait trouver une solution pour survivre. Et là, le matelas dans la chambre du bébé parut soudainement une idée géniale. Dans la petite chambre du Béluga se trouve carrément un lit banquette, donc on a eu à la fois plus de confort (il y a un sommier) et beaucoup moins de confort (le matelas fait 80 cm de large) que si le matelas avait été posé par terre.

En tout cas, méfiante sur la coexistence d’idées très différentes sur le sommeil des bébés, je suis allée voir une source sûre : le site de publications scientifiques biomédicales internationales NCBI Pubmed. J’y ai trouvé cet article sur le sommeil des enfants de 0 à 12 mois (en anglais). On y lit ceci (c’est moi qui traduit) : « Pendant la période néonatale, le nourrisson modèle dort de 16 à 17 heurs par jour. A 6 mois, cette durée diminue souvent pour atteindre 13 à 14 heurs par jour, et la plus longue durée de sommeil est d’environ 6 heures en moyenne. A 1 an, la plus longue durée de sommeil augmente jusqu’à 8 à 9 heures en moyenne. Il est important de noter, et c’est trop souvent ignoré dans les livres de parentage à la mode, que ces valeurs représentent seulement des moyennes grossières obtenues en utilisant des techniques peu fiables. Il est probable que le spectre de sommeil d’un enfant en bonne santé soit beaucoup plus large, variable d’une nuit à l’autre et d’un enfant à un autre au sein d’une même classe d’âge. »

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De 15 à 16 mois : sevrage nocturne

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Dans cet article, les chercheurs ont suivi pendant 5 ans des familles où les parents considéraient que leur bébé de 7 mois avait des problème de sommeil. La moitié des famille a reçu des instructions pour mettre en place une méthode d’apprentissage du sommeil afin d’obtenir une amélioration à court ou moyen terme (4 à 16 mois), avec une méthode de type « controlled comforting » (venir réconforter le bébé toutes les 1 minutes, puis 2 minutes, puis 5 minutes…) ou « adult fading » (progressivement en faire de moins en moins pour endormir le bébé, comme proposé par le Dr Jay Gordon ci-après). A noter, la méthode « cry it out » (poser le bébé dans son lit et s’en aller en le laissant hurler tout seul jusqu’à ce qu’il s’endorme d’épuisement) est formellement déconseillée à l’heure actuelle car elle est nocive. Les autres familles ont reçu un suivi médical normal. Je vous traduis la conclusion de l’article : « Les techniques d’apprentissage du sommeil n’ont pas d’effet marqué sur le long terme (ni sur le plan émotionnel ou cognitif, ni sur le plan du sommeil à long terme). Les parents et professionnels de santé peuvent utiliser ces techniques avec confiance pour réduire à court ou moyen terme le fardeau représenté par les problèmes de sommeil. »

A noter, pour ceux qui mettent tous leurs espoirs dans une méthode d’entrainement au sommeil, voici les résultats à 10 mois, 2 mois après la mise en place de la méthode d’apprentissage du sommeil (à 8 mois) : « Par comparaison avec les parents du groupe contrôle, les parents ayant mis en place un apprentissage au sommeil ont indiqué avoir moins de problème de sommeil avec leur enfant à l’âge de 10 mois ». Youpi ! Et plus précisément ? « 56 % des parents déclaraient avoir des problèmes de sommeil dans le groupe « apprentissage », contre 68 % des parents dans le groupe contrôle. » C’est à dire que plus de la moitié des parents qui ont entraîné leur enfant au sommeil ont encore des problèmes de sommeil deux mois après le début de l’apprentissage. Et je pense que c’est logique car une maladie, une poussée dentaire ou l’étape précédent un apprentissage important sont à la fois des évènements relativement fréquents chez les bébés et des causes possibles pour une perturbation de leur sommeil.

Quand le Béluga avait 8 mois, je connaissais ces données. J’avais aussi lu la méthode d’Elizabeth Pantley dans son livre Un sommeil paisible et sans pleurs (je recommande sa lecture car il donne de nombreuses astuces à essayer même si on n’appliquer pas la méthode Pantley). Mais mes journées au boulot étaient difficiles, j’étais éreintée physiquement et émotionnellement, donc je ne me sentais absolument pas capable de me lancer dans un apprentissage au sommeil. J’ai plus ou moins imposé à Doudou d’attendre la fin de l’année scolaire, en promettant qu’ensuite on s’y mettrait, en suivant réellement une méthode. Ouf, j’en connaissais une que je sentais bien : le sevrage nocturne du Dr Jay Gordon, découvert sur le chouette blog Bruxelles les oies. Véronique Darmangeat, dans son excellent blog A tire d’ailes, propose le même type de méthode et les commentaires de son article contiennent de nombreux témoignages.

Voici comment le sevrage nocturne selon Darmangeat et Gordon s’est passé pour nous.

Notre point de départ : En journée, le Béluga dort généralement 1h le matin et 2h l’après-midi. A chaque sieste et le soir, le il est couché dans son lit : totalement endormi (10 minutes après son endormissement aux bras) avec moi, calmé aux bras puis posé éveillé avec son père ou sa nounou (ils accompagnent son endormissement avec des mots doux et un bercement de la main dans le dos – il dort sur le ventre). Il se réveille toutes les 2/3h. Lors du premier réveil, je le migre avec moi dans le lit conjugal tandis que le papa va dormir tranquillement dans le le lit banquette de la chambre du Béluga. Je gère entièrement les réveils nocturnes et en échange, Doudou s’occupe du coucher le soir et des 2 matinées du week-end. A chaque réveil nocturne, je me tourne vers lui et lui donne la tétée couchée (méthode adoptée par flemme/réflexe de survie  – hors de question de me lever pour le bercer à 3h du matin !). Donc on a certaines caractéristiques du cododo et un allaitement nocturne.

Le bon moment : Après une année très fatigante et très stressante, on a 3 grosses semaines de vacances avec le papa chez ma belle-famille, qui s’occupe énormément du Béluga, ce qui nous permet de nous reposer physiquement et mentalement. Je me sens enfin mentalement et émotionnellement disponible pour travailler à l’amélioration de nos nuits. Et assez confiante en son poids et sa diversification pour m’autoriser une baisse de lactation, d’autant que je peux le mettre au sein à volonté toute la journée pendant les vacances (les tétées nocturnes m’ont permis de ne pas trop stresser quand je tirais mon lait au boulot et n’obtenais pas plus que 300 ml par jour, puisqu’il pouvait compenser la nuit). Doudou est d’accord pour gérer tous les réveils entre 23h et 6h (horaires proposés par Jay Gordon) car il faudra alors rendormir le Béluga sans téter, et je ne me sens pas capable de lui refuser le sein s’il le demande en pleurant dans mes bras.

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Les étapes :

  • Le 1er soir : A 21h, on explique au Béluga que maintenant il n’y aura plus de tétée la nuit (pendant 7h). La tétée du soir, avant l’histoire et endormissement par le papa, sera donc la dernière avant le matin. Il n’y aura pas de tétée entre 23h et 6h. Le Béluga nous signifie alors clairement qu’il veut rester téter avec maman. Il s’endort au sein avec 45 min de tétée.
  • La première nuit : Pour son premier réveil, il n’est évidemment pas content, Doudou l’endort complètement aux bras et le couche endormi. Pour les réveils suivants, il arrive à le coucher calme mais éveillé, comme d’habitude.
  • Pendant les 3 premières nuits, il y a nombreux réveils donc certains rapprochés. Doudou est crevé, il fait de grosses siestes pendant la journée pour récupérer. Le soir, le Béluga réduit sa tétée d’endormissement à environ 30 minutes.
  • La 4ème nuit, il n’y a que de 2 réveils nocturnes.
  • La 5ème nuit, il n’y a qu’un réveil nocturne. Par contre, le Béluga termine sa nuit à 5h, moment où après une tétée il accepte de se rendormir pendant 2h. Comme il finit sa tétée de nuit à 22h et ne se réveille pas d’ici 23h, on décale les 7h de nuit sans lait de 22h à 5h (ensuite, je le prends avec moi dans le lit, il tète puis se rendort jusqu’à 7h).
  • Les nuits suivantes, le Béluga fait ses nuits selon la définition officielle, c’est à dire au moins 5h de sommeil d’affilée au moins 5 nuits par semaine. S’il se réveille entre 22h et 5h, c’est Doudou qui continue à y aller.

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De 16 à 18 mois : retour à l’étape précédente…

Ce chouette rythme de nuit n’a pas tenu longtemps en septembre. Le Béluga a enchaîné une gastro-entérite, où j’ai recommencé à l’allaiter la nuit car je craignais qu’il se déshydrate, une poussée dentaire, où j’ai continué à l’allaiter la nuit pour le réconforter quand il hurlait de douleur, la varicelle, où l’allaitement était la seule chose qui calmait ses gémissements la nuit, une percée dentaire, et maintenant une rhino-pharyngite… A chaque fois qu’un épisode désagréable se terminait et qu’au bout de 2-3 nuits on se disait qu’on allait reprendre le chemin des nuits correctes, un nouvel épisode arrivait.

Le problème, c’est que maintenant je n’endors plus le Béluga pour la sieste : en semaine, il s’endort seul sur son lit à côté de sa copine, le week-end, Doudou l’endort. Du coup, quand c’est moi qui l’endort, il associe à 100 % cet endormissement à une tétée (alors qu’avant, il savait aussi que je pouvais l’endormir sans le sein, en le berçant). Du coup ça va être plus dur qu’avant de rompre cette association. D’autant que maintenant il parle, donc il peut hurler « maman tétou manger b(r)as bobo » quand je le pose dans son lit, autant dire que ça chamboule… Par contre, il sait s’endormir complètement seul, avec son chat en peluche, s’il est dans un endroit tamisé à côté de personnes qui s’endorment (ou font semblant ^^).

Une semaine de vacances arrive, je sais que la clé d’un apprentissage au sommeil et de tenir absolument sa ligne, donc on va faire un conseil de guerre avec Doudou pour décider de notre ligne, de sorte qu’elle améliore ses nuits chaotiques tout en étant tenable face au mécontentement prévisible du Béluga.

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Les jouets jusqu’aux 18 mois du Béluga

Voici un aperçu des jouets préférés du Béluga jusqu’à ses 18 mois.

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Je vous fais la liste, de gauche à droite et de haut en bas :

  • Une boîte en métal à ouvrir/fermer (recyclée d’une boîte de biscuits), contenant de petites figurines d’animaux (et les formes d’un chariot de marche qui fait aussi « boîte à formes »)
  • Un seau en plastique (pour jouer au bac à sable) recyclé d’un pot de 1 kg de choucroute crue
  • Une petite guitare pour enfant (le Béluga a-do-re les guitares, qui figurent dans ses imagiers musicaux et sont utilisées par ses grands-pères) malheureusement fabriquée en Chine
  • Une pile de cubes Jego, qu’il aime dégommer quand je les emplie, et qui servent en voiture car il peut alors jouer à reconnaître les animaux et objets dessinés dessus
  • Un maracas fait maison avec une mini bouteille d’eau de 50 mL (distribuée à la maternité) et des haricots secs. Je n’ai pas collé le bouchon, mais je vérifiais régulièrement qu’il était très bien vissé, de peur que les haricots ne s’échappent et que le Béluga ne s’étouffe en en avalant un.
  • Un petit jouet cage en bois à grelot
  • Le livre La journée des bébés animaux d’Agence Biosphotos (éditions Actes Sud Junior), bourré de photos d’animaux en train de faire des activités réalisées aussi par les bébés humains (dormir, manger, téter, dormir, faire des bisous…). Un gros coup de coeur.
  • La poule Ophélie Liliputiens, qui peut servir de marionnette et contient une balle trouée d’où on sort 4 petits poussons qui peuvent servir de marionnette à doigt. Super bien pensé !
  • Un bol en inox, que le Béluga a utilisé avec des objets à transférer (hochet, gros pompoms, figurines assez grosses pour ne pas qu’il les avale), comme miroir, comme tambour…
  • Une petite tour de Hanoi en bois
  • Un petit tambourin Vtech : un jouet non écolo (fonctionne avec des piles), peu éducatif (le bruit dure longtemps après qu’on a pressé le bouton) mais peu encombrant et qui nous a sauvé la mise plusieurs fois en distrayant le Béluga lors de certaines crises
  • Des petites voitures
  • Un petit ballon à motifs, qui est un ballon en caoutchouc, d’une taille compatible avec les bras d’un petit et comporte des dessins d’animaux, ce qui permet de jouer à les reconnaître quand on a fini de jouer au ballon
  • Des imagiers sonores Gallimard jeunesse. On les a quasiment tous ! (et l’album de comptines aussi). Quelques uns ne sont véganes : « Mes animaux » (en plus, l’oiseau est en cage), « La ferme » (sous-entend que les animaux y sont en quasi liberté) et « Le Zoo » (nos proches n’ont quand même pas osé l’offrir au Béluga, ils se doutaient qu’on aurait été vraiment mécontents).
  • Plusieurs balles de différentes tailles (ici rangées dans un sac)
  • Un camion Mega Blocks, qui peut servir à faire « vroum vroum » et à le démonter-remonter (du coup je pense en acheter d’autres modèles et, plus tard, un sac de cubes Mega Blocks d’occasion)
  • Un livre illustrant les jouets classiques des enfants

Il manque juste un chariot de marche qui fait aussi « boîte à formes », le livre en tissus En voiture (éditions Usborne), une poupée, quelques peluches et ses tout premiers jouets d’éveil : une libellule Lamaze, un hochet en plastique et quelques petits objets prêtés par maman (un petite brosse, un chouchou…) pour faire des trésors à découvrir avec ses différents sens. J’aurais aimé lui acheter une Maison des formes et des couleurs de Berchet, mais je n’en ai pas trouvé (si quelqu’un sait où en trouver une d’occasion je suis preneuse !). Et si un Tavolini d’Arplay avait croisé ma route, je pense que je l’aurais acheté ! De même pour cette super balle en hévéa, très facile à saisir, dont le Béluga a adoré la version en plastique lors d’un séjour chez des amis.

Côté rangement, il y a une caisse de jouets dans le salon et, dans sa chambre, deux caisses (une de jouets, une de livres) et un tiroir de peluches/poupée :

chambre-1an-2

Le crochet mural (crochet pour vélo) permet d’accrocher verticalement la poussette canne pliée. Le gros ballon est alors calé devant, pour décourager le bébé de s’accrocher à la poussette :

poussette

Le Béluga a également des jouets de bain (achetés d’occasion) : des figures, des contenants, de petits livres imperméables… et surtout un filet pour les ranger facilement entre deux bains !

jouets-bain

On nous a offert un jeu du petit plombier, plutôt utile à partir de 18 mois, qui se range démonté dans son réservoir (on le voit en vert sur le mur de droite). On a aussi reçu une petite roue à ventouse Sassy, pas impérissable mais qui a un peu amusé le Béluga et peut s’utiliser dans ou hors du bain. De manière générale, je trouve les jouets Sassy (pour le bain ou autres) plutôt pas mal : ils sont certes en plastique, mais bien pensés et sans pile. C’est donc un compromis acceptable pour paraître normal sans avoir de gros jouets à pile. Par contre je n’ai pas trouvé d’information sur les conditions de fabrication de ces jouets. Si je prenais le temps, j’utiliserais des tutos pour tout faire au Béluga : jeux, habits, accessoires… Mais tant pis, j’ai mis mes priorités ailleurs.

La seule chose que je regrette vraiment de ne pas lui avoir fabriqué, c’est un livre (en papier épais ou en tissu) avec les photos de ses proches : Papa, Maman, Mamilou, Papilou, Nouna, Nonno, Manou, Parrain, Marraine, Pilou, Dolly, Perpetue, les Cocolous… Il adore les reconnaître quand on les lui montre en photos. Et je trouve ça plus sympa, plus utile et moins gnagnan que ces livres pour bébés où les animaux et objets sont dessinés et stylisés : je trouve ça pas forcément beau et je trouve que ça ajoute une difficulté supplémentaire dans leur reconnaissance en vrai. En tout cas, pour les photos des proches, ma mère a eu une idée gé-ni-ale, qui combine le désir du Béluga de fouiller dans les portefeuilles et celui de découvrir des photos de proches ou objets qu’il connait : elle a pris un porte-cartes vides et y a glissé des photos imprimées en couleur, découpée au format « carte bancaire et plastifiées ! Facile à faire, léger à emporter et a-do-ré par le Béluga !

portefeuille

Car oui, j’allais oublier que le « jouet » préféré du Béluga, toutes catégories confondues, est bien sûr l’humain : le regarder, lui faire des bisous, lui chanter et mimer des comptines, lui faire des grimaces…

langue

.

salopette

Voilà pour ce nouveau chapitre de notre petite vie de famille. Depuis que le Béluga a 8 mois, je trouve que tout va tellement plus vite, il ne se passe pas 2 jours sans qu’il nous étonne par un progrès : un pas de plus dans ses compétences motrices, un nouveau mot, un son mieux prononcé… Ses tous premiers mois, leur lot de difficultés et de doute, la mise en place d’une relation avec lui et entre lui et le monde, tout ça parait si loin ! (mas pas assez loin pour penser prochainement à un deuxième bébé… il faut qu’on redorme la nuit d’abord ^^)

avion-gateau

Un avion dans le ciel et un gâteau au chocolat dans la main, what else ?

.

Bon dimanche !

20 Réponses to “Le Béluga, de 1 an à 18 mois”

  1. Antigone XXI 27 octobre 2013 à 09:22 #

    Je ne me lasse pas de lire tes articles, avec leurs explications détaillées et leurs références ! Le béluga est décidément super cute, j’adore la 3è photo dans sa chaise. Moi j’avais fabriqué une sorte d’abécédaire des animaux (des dessins plastifiés en relief, avec le fameux Xerpent à sonnettes pour le X) pour mon neveu quand il était tout petit, je crois qu’il s’en est bien servi, il s’endormait souvent en le machouillant 😉

    • vegebon 30 octobre 2013 à 10:05 #

      Merci beaucoup ! Waouh un jouet fait main qu’il gardait pour s’endormir, c’est la classe :).

  2. Papilik 27 octobre 2013 à 15:23 #

    😀 Merci Sandrine!

    J’adore tes articles, mais alors quand en + tu parle de tes expériences de maman forcement ça me parle encore plus. Je me reconnais tant dans tes questionnements, ton cheminement.

    • vegebon 30 octobre 2013 à 10:04 #

      Merci, ça me fait plaisir ! Nos loulous ont quasiment le même âge, on doit se poser un peu les mêmes questions en même temps :).

  3. Natalie M. 27 octobre 2013 à 18:23 #

    Oui, Ophélie a tout à fait raison : on ne se lasse pas de te lire ! Et Béluga est si mignon !
    A bientôt
    BiZ à vous 2

  4. Clamavi 31 octobre 2013 à 14:16 #

    Article très instructif encore une fois !
    Par contre, je n’ai pas saisi ce qu’est le « bruit blanc » dont tu parles, peux-tu expliquer stp ?

  5. Déborah La fabrique à tout 1 novembre 2013 à 12:40 #

    Toujours aussi chouette de te lire ! Comme ma fille a tout juste 2 ans, je me sens concernée à chaque fois ! Ici, je n’ai pu supprimer la tétée de la nuit que depuis ses 2 ans, il y a 10 jours… Je ne sais pas si tu connais ce blog mais il m’a beaucoup plu !
    http://www.working-mama.fr/une-toute-petite-loupiote/rituel-du-coucher-apprentissage-sommeil-bebe-16-mois

  6. severine 2 novembre 2013 à 18:56 #

    Merci pour tes liens sur le sommeil ….je vais les lire car ici aussi nous sommes encore a plusieurs tétées par nuit ….mais pas le courage ( ou l’envie?) de faire autrement lorsque je dois me lever à 4h30 pour être au boulot à 6 ( je suis infirmière!)
    Ambre a recommencer à accepter les compotes lorsque je lui ai présenté dans la gourde en silicone bébéa…..comme ses ainés en fait
    elle commence aussi à marcher et adore écouter de la musique ou jouer à la dinette avec sa grande sœur
    Pour le portage c’est aussi dans le dos avec une écharpe et un sling en portage d’appoints
    bises

  7. Christel 5 novembre 2013 à 21:10 #

    Bonsoir Sandrine,
    Je suis surprise par le nombre de chaussures que vous avez testé en aussi peu de temps. J’ai lu le tout avec un grand intérêt en me demandant où as-tu trouvé le temps de tout consigner. Je ne suis pas sûre que beaucoup de parents fassent autant de recherche que vous. Avec tout cela ce sera peut-être plus simple pour le second.
    Sache aussi que je ne vous ai pas oublié et que je fais au mieux.
    Bises et à bientôt.

    • Christel 5 novembre 2013 à 21:13 #

      Pour ce qui est des muffins au chocolat il a raison. Les tiens sont très bons et se laissent manger par gourmandises.

  8. Charlotte 7 novembre 2013 à 01:39 #

    J’adore ces articles sur l’evolution du Beluga. Ca me fait un peu peur parfois (le manque de sommeil surtout !), mais j’apprends beaucoup de choses. Merci a toi d’ecrire ces longs articles, ca doit te prendre un temps fou !
    Une mum-to-be (j’espere) vegetalienne 🙂

  9. Emmanuelle Mitran 18 novembre 2013 à 08:21 #

    bonjour et merci pou ces infos!
    petite question mon bebe a 9 mois bientôt et encore allaite, je ne sais pas quoi substituer le lait de vache quand je cesserai de l allaiter les infos des sites se contredisent.. je suis vegan pur ma part, merci!

    • Enfant végé 21 novembre 2013 à 23:36 #

      Je me permets de répondre: après l’allaitement, pour éviter le lait de vache tout en gardant un lait de croissance adapté au bébé jusqu’à 2 ou 3 ans, il y a les laits infantiles végétaux Modilac expert riz, Gallia soja et Prémiamande. Parfaitement adaptés au bébé car il ne s’agit pas de boissons végétales mais de laits infantiles végétaux.
      Plus d’infos ici: http://enfantvege.canalblog.com/archives/2013/02/05/26325503.html et ici: http://enfantvege.canalblog.com/archives/2013/03/14/26646875.html

      • vegebon 24 novembre 2013 à 11:30 #

        Merci Sophie ! Personnellement j’allaite encore le Béluga, mais j’ai utilisé du Modilac Riz Expert 1 puis du Premiamande quand j’ai brièvement été malade au point que je préférais me reposer plutôt que tirer mon lait pour la nounou. Quand le Béluga aura 2-3 ans et que j’arrêterai de l’allaiter, je considèrerai qu’il est assez grand pour ne plus avoir besoin de lait de croissance.

  10. Youpi 23 avril 2014 à 01:38 #

    Bonsoir, je découvre votre blog et j’y trouve plein d’infos intéressantes. Mon fils a bientôt 15 mois, allaité exclusivement. Je suis heureuse de voir que je ne suis pas la seule à galérer avec le sommeil 🙂 Ma technique actuelle est de lâcher prise: est ce si grave qu’il tète la nuit? Il gigote légèrement dans son lit, je le mets dans mon lit, le « branche au sein » et on se rendort tous les 2, jusqu’à ce qu’il grogne pour passer au 2nd sein. Le matin je ne me rappelle ni du nombre ni des heures de tétées.
    Il a déjà « fait ses nuits » quand il était plus petit, mais a recommencé à téter 2/3 fois par nuit vers ses 11 mois pour l’acquisition de la marche, , gloups ça fait mal le premier réveil à 1h quand tu as perdu l’habitude! Puis celui à 3h… Je me suis d’abord crispée sur cette situation pour finalement l’accepter et au bout de 3 mois avec ce rythme nocturne, il est redescendu à 1 tétée en fin de nuit (entre 4 et 6h), ouf! Il n’y a plus qu’à attendre que cette tétée ait lieu vers 7h comme avant, et ce sera le top, mais déjà comme ça, ça va.

    Petite avancée ce weekend: il a passé 48h sans moi et avec peu de lait tiré, il a mangé d’autres laitages pour la première fois et ça s’est bien passé. Je suis contente, ça va nous donner plus de souplesse dans l’organisation car autant j’adoooore l’allaiter quand il est avec moi, autant j’en ai marre de tirer mon lait quand il n’est pas avec moi…

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