Archive | juin, 2022

Tiramisu aux biscottes 100% végétal

26 Juin

Bonjour !

Je vous avais déjà proposé une recette de tiramisu crémeux il y a bien longtemps, mais avec les années le prix de la purée d’amande a nettement augmenté, et de plus ma version de tiramisu préférée, c’était plutôt le tiramisu mousseux, celui qu’on prépare habituellement avec des blancs d’œuf battus en neige.

J’ai donc profité d’un ingrédient qui à l’époque n’avait pas encore été découvert : l’aquafaba. Et tant qu’à faire, j’ai trouvé une autre manière de remplacer les boudoirs ! Venez avec moi, je vous explique tout ça.

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Pour remplacer les boudoirs (qui n’existent pas dans le commerce en version 100 % végétale), la solution classique est d’utiliser des biscuits : petit brun ou speculoos par exemple.

Mais je vais vous donner mon astuce : vous pouvez les remplacer par… des biscottes ! Si on sucre généreusement le café dans lequel on les trempe et qu’on laisse le tiramisu reposer toute une nuit pour que le tour des biscottes devienne bien moelleux, tout le monde n’y verra que du feu !

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Pour remplacer le mascarpone, j’ai utilisé comme base du yaourt de soja égoutté. Attention : le yaourt met environ 8 h à s’égoutter, donc il faut penser à mettre le yaourt à égoutter dès le matin si vous voulez préparer le tiramisu le soir. Ou alors vous faites comme moi et vous avez toujours du yaourt égoutté au frigo car il vous sert à préparer du fromage blanc 100 % végétal.

Pour remplacer les blancs d’œuf, j’ai battu en neige de l’aquafaba. C’est une astuce désormais classique en cuisine végétale, et vous l’avez vue par exemple dans mes recettes d’îles flottantes, de bavarois à la poire, de mousse au citron et bien sûr de mousse au chocolat.

Pour que les blancs en neige d’aquafaba soient très épais et fermes, il y a deux astuces à connaître :

  • Il faut utiliser de l’aquafaba réduit : on le place dans une casserole sans couvercle et on chauffe jusqu’à ce que le niveau du liquide ait diminué de moitié. On verse dans le saladier et on laisse refroidir avant de fouetter.
  • Il faut fouetter très longtemps : fouetter d’abord à vitesse moyenne puis, quand l’aquafaba commence à mousser, fouetter environ 10 minutes à vitesse maximale. Pour cela, le plus pratique est d’utiliser un robot pâtissier qui va fouetter tout seul pendant qu’on fait autre chose.

Maintenant que je vous ai expliqué la création de ce dessert, place à la recette détaillée !

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Ingrédients pour 4/6 personnes (moule à gratin de 15×20 cm)
– 400 g de yaourt de soja nature
– Une grande boîte de pois chiche cuits au naturel (poids net 650 g), dont on utilisera seulement le liquide
– 100 ml de café OU 1 sachet de café instantané OU 1 expresso
– 2 cuillerées à soupe de sucre (20 g), pour le café
– 50 g de purée d’amande blanche
– 50 g d’huile de coco désodorisée
– 75 g de sucre (sucre glace si vous êtes pressé·e), pour la crème
– 1 petite pincée de bicarbonate
– Facultatif, 1 petite pincée de sel
– Facultatif, un peu de rhum ou un peu d’extrait de vanille
– 5 biscottes
– 3 cuillerées à soupe de cacao en poudre


Préparation – ce qu’on fait environ 24 h avant la dégustation

– Pendant toute une journée (ou toute une nuit), égoutter le yaourt de soja à travers un linge plutôt fin (étamine, serviette de table…) posé sur une passoire, elle-même au-dessus d’un grand bol. On obtiendra environ 200 g de yaourt égoutté (et 200 g de « petit lait », que personnellement je jette).
– Facultatif : Peser une petite casserole vide.
– Déposer sur la petite casserole une passoire afin de récupérer le liquide de la grande boîte de pois-chiche.
– Retirer la passoire : on doit obtenir 120 g en plus par rapport à la casserole vide. Si on n’a pas de passoire, ce n’est pas grave. Dans tous les cas, évaluer la hauteur occupée par le liquide et trouver un moyen de s’en rappeler, par exemple en photographiant la casserole.


– Faire cuire à petit bouillon, sans couvercle, jusqu’à ce que que le liquide ait réduit de moitié.


– Si on pèse la casserole (une fois qu’elle a tiédi, pour ne pas abîmer la balance), on doit obtenir 60 g de liquide.
– Conserver cet aquafaba réduit au frigo.

Préparation – ce qu’on fait le jour du montage du tiramisu, environ 12 h avant la dégustation
– Dans une assiette creuse, verser le sachet de café instantané ou l’expresso. Mesurer le volume ou la masse de l’expresso.
– Ajouter assez d’eau chaude (pas besoin qu’elle soit bouillante) pour obtenir un volume total d’environ 100 ml ou une masse totale d’environ 100 g.
– Ajouter 2 cuillerées à soupe de sucre (20 g) puis laisser refroidir complètement dans une assiette creuse.


– Monter l’aquafaba réduit en neige ferme. Il faut fouetter à vitesse maximale pendant environ… 10 minutes !


– Pendant ce temps, faire fondre l’huile de coco désodorisée avec la purée d’amande dans un saladier (si on utilise un four à micro ondes) ou une casserole de taille moyenne (si on utilise une plaque de cuisson). Bien mélanger pour obtenir un liquide homogène.


– En dehors du feu, ajouter le yaourt égoutté, les 80 g de sucre (glace ou en poudre), la petite pincée de bicarbonate et éventuellement le sel, le rhum et/ou la vanille.
– Bien mélanger. On doit obtenir une crème parfaitement lisse, épaisse et très sucrée. Si la crème a encore la légère acidité du yaourt, ajouter à nouveau une minuscule pincée de bicarbonate, bien mélanger et goûter à nouveau.


– Quand l’aquafaba est monté en neige ferme, on doit pouvoir réaliser le test de retourner (brièvement) le saladier sans que le mélange n’en tombe.


– Incorporer délicatement l’aquafaba en neige à cette crème, avec une spatule, comme quand on prépare une mousse au chocolat.


– Au fond du petit plat à gratin, étaler délicatement au fond une couche pas très épaisse de ce mélange crémeux.


– Ajouter une couche de biscottes complètement trempées dans le café sucré.


– Par-dessus, verser le reste de mélange crémeux et l’étaler délicatement.


– Couvrir et laisser une nuit au frigo, pour que les biscottes deviennent uniformément moelleuses, que la crème devienne ferme et que le goût de soja se fonde dans celui des autres ingrédients.

Préparation – ce qu’on fait juste avant la dégustation
– Saupoudrer la crème de cacao en poudre, en utilisant une passoire à thé.

– Utiliser une grande cuillère pour servir les parts de tiramisu.

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Remarques

  • L’eau chaude du café permet de dissoudre le sucre qu’on verse dedans. Si vous n’êtes pas pressé, vous pouvez utiliser de l’eau tiède.
  • Le sucre glace se dissout plus rapidement dans la crème que le sucre en poudre. Si vous n’êtes pas pressé, vous pouvez sans problème utiliser du sucre en poudre.
  • Si vous avez un robot pâtissier qui peut fouetter seul, c’est l’idéal et vous pouvez préparer la crème pendant qu’il fouette l’aquafaba.
  • Si vous avez un fouet électrique qui se tient à la main, je vous recommande de préparer d’abord la crème, et ensuite de monter l’aquafaba en neige. En effet, la crème peut patienter à température ambiante (ne la placez pas au frigo, sinon elle va figer) pendant que vous ferez faire des pauses au moteur de votre batteur électrique pour qu’il arrive au bout des 10 minutes de montée en neige ferme. Du coup, vous pourrez sans problème utiliser du sucre en poudre à la place du sucre glace pour cette recette, il aura amplement le temps de se dissoudre dans la crème.
  • Le bicarbonate permet de neutraliser l’acidité du yaourt. En effet, le mascarpone n’est pas acide. Je suppose que n’en aurait pas besoin si on utilisait du tofu soyeux à la place du yaourt.
  • L’huile de coco est nécessaire pour donner de la tenue au mélange. En effet, ajouter du sucre au yaourt égoutté le rend liquide, comme je l’avais découvert lors de mes tout premiers tests de glaçage pour gâteau. Il est donc important de le raffermir en utilisant une huile qui est solide à la température du frigo. L’idéal est de choisir de l’huile de coco désodorisée pour qu’elle soit neutre en goût dans ce dessert. Personnellement j’utilise de la Végétaline, de l’huile de coco désodorisée et complètement hydrogénée (donc sans acide gras trans) parce que c’est ce que j’avais acheté pour faire des roses des sables au chocolat et qu’un paquet de Végétaline dure très longtemps.
  • Si c’est la canicule chez vous, pas besoin de faire fondre l’huile de coco : elle sera suffisamment molle pour qu’un mélange vigoureux à la cuillère l’incorpore à la purée d’amande puis au yaourt égoutté.
  • Version sans amande, avec purée de noix de cajou : Remplacer la purée d’amande blanche par de la purée de noix de cajou et parfumer la crème ou le café avec 2 gouttes d’extrait d’amande amère (ou d’amaretto, mais le tiramisu sera alors légèrement alcoolisé).
  • Version sans amande, avec noix de cajou décortiquées : Je ne l’ai pas testé, mais le tiramisu de Rose citron semble très réussi.
  • Version sans gluten : Je suppose qu’on peut remplacer la couche de biscotte par une double couche de « pain des fleurs », comme dans ce délicieux gratin d’aubergine.
  • Le cacao en poudre peut être sucré ou non sucré, selon ce que vous avez en stock. On le parsème au moment du service, pour qu’il n’ait pas le temps d’être humidifié par la crème du tiramisu… à part si vous souhaitez souffler des bougies : dans ce cas on veut justement que le cacao soit humidifié pour ne pas s’envoler quand on souffle !
  • Version sans cacao en poudre : Dans son impressionnant livre « Incroyable mais vegan !« , Marie Laforêt propose de remplacer le cacao en poudre par du chocolat noir pâtissier râpé à la râpe fine (l’idéal étant une râpe Microplane). On peut alors râper le chocolat sur la crème avant de placer le tiramisu au frigo : il n’y a pas besoin d’attendre le moment du service comme pour le cacao en poudre.
  • Dessert sans four à servir tout de suite : Le tiramisu est un dessert classique, qui a l’avantage d’être préparé sans four. Par contre, il faut laisser reposer le tiramisu au moins une nuit avant de le servir.Et si vous cherchez un dessert qui se prépare sans four ET qu’on peut servir immédiatement, faites plutôt un brownie sans cuisson.

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Avez-vous envie de vous mettre en cuisine pour préparer ce tiramisu ?

Bon dimanche !

Livres pour enfant sur la danse classique – les documentaires

25 Juin

Bonjour !

J’ai décidé de partager avec vous mes livres pour enfants préférés sur des sujets, classés par thème. La liste de ces articles se trouve ici.

Aujourd’hui, le thème est la danse classique et j’ai le plaisir de vous informer qu’il existe des livres jeunesse avec plus de diversité que la traditionnelle danseuse blonde ou brune à la peau blanche.

Cela n’est pas encore systématique, et certains livres que je vous recommande sont épuisés donc à trouver en bibliothèque ou sur le marché de l’occasion, mais vous verrez qu’il y a du choix, au point que j’ai découpé ma sélection en deux articles.

Dans cet article, je vous propose une sélection de livres documentaires sur la danse classique. Les fictions pour enfant sur la danse  classique sont dans cet article.

Comme d’habitude, j’ai classé les ouvrages en fonction de l’âge recommandé pour commencer à les lire. Certains de ces livres sont des coups de cœur, pour d’autres j’ai un avis mitigé et je vous explique pourquoi.

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La danse

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Ce livre de Sophie Bordet-Petillon est illustré par Elsa Fouquier. Il est imprimé en Chine et publié en 2016 aux éditions Gallimard jeunesse (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé de 3 à 6 ans.

J’ai un avis mitigé sur cet album. D’une part, cet album est facile à manipuler par les enfants car il est compact et que ses pages sont cartonnées ou en calque épais.

Il y a un calque toutes les 3 double pages. Son utilisation n’apporte pas l’effet de surprise qu’il peut avoir dans d’autres albums de cette collection, mais c’est toujours sympa d’avoir ce petit effet varié entre les pages.

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Les trois quarts du livre traitent de la danse classique. Et le fait de représenter sur scène un ballet classique avec des danseuses de diverses couleurs de peau qui portent un maquillage et des collants adaptés à leur couleur de peau n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité. On peut le voir par exemple avec Nardia Boodoo au Washington Ballet (elle a par exemple dansé dans le corps de ballet pour Le lac des cygnes, ainsi que pour Giselle) ou Miachaela DePrince au Boston Ballet.

Revenons au livre : son dernier quart aborde d’autres danses, à raison d’une double page danse contemporaine, modern’jazz, comédies musicales, hip hop. Il y a également d’autres danses évoquées avec seulement une petite illustration une phrase de commentaire. Je ne suis personnellement pas à l’aise avec le concept de « la » danse africaine : il y a tellement de danses différentes sur le continent africain !

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Bref, pour un enfant de 4 à 6 ans je vous recommande plutôt l’album que je vous présente juste après : « J’apprends la danse classique ».

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J’apprends la danse classique

Ce livre d’Emmanuelle Ousset est illustré par Marie Spénale. Il est imprimé en Roumanie et publié en 2018 aux éditions Milan (lien vers la fiche du livre). Je le trouve adapté de 4 à 7 ans.

Ce petit livre est léger, ses pages sont plastifiées et il montre aussi des enfants qui semblent avoir 4 ans, donc il peut être montré sans problème à un·e enfant de 3 ans si le sujet de la danse classique l’intéresse.

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On trouve dans cet album toutes les informations utiles pour se familiariser avec la danse classique : vocabulaire (vêtements, positions des bras et des pieds…), organisation des cours de danse (pour les tout petits et pour les plus grands) et exemples de professionnel·les de la danse.

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Les illustrations d’enfants sont très nombreuses et montrent des filles et des garçons de différents âges et de différentes couleurs de peau, idem pour les adultes : l’enseignante a des traits asiatiques, parmi les professionnel·les sont cités Marie-Agnès Gillot aussi bien qu’Alvin Ailey (danseur et chorégraphe afro-américain). C’est très agréable de voir cet effort pour qu’un maximum de monde se sente inclus !

Cet album est mon documentaire coup de cœur pour les enfants de 3 à 7 ans.

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La danse

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Ce livre de Françoise de Guibert est illustré par Delphine Renon. Il est publié en 2014 aux éditions Nathan (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé de 4 à 7 ans.

Ce petit livre a des pages en carton léger avec des animations : pop up, volet à soulever, molette à tourner…

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Comme souvent en France métropolitaine, « la danse » désigne ici la danse classique (« ballet » en anglais). Mais il y a quand même dans ce livre un certain nombre de pages dédié aux autres types de danses. La dernière double page du livre les montre toutes.

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Personnellement, je n’ai pas de coup de cœur pour ce livre, mais il vous plaira peut-être.

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A la découverte du ballet

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Ce livre de Mary Kate Mellow et Stéphanie Troeller est traduit de l’anglais. Il est imprimé en Chine et publié en 2010 aux éditions Gremese (lien vers la fiche du livre en italien).

Ce livre est richement illustré par de nombreuses photos de filles. Les textes qui accompagnent les photos sont longs mais n’ont pas forcément besoin d’être lus, ils seront utiles quand l’enfant voudra en savoir plus.

La première partie de l’ouvrage présente un cours d’éveil à la danse, pour filles de 4 à 6 ans. Les enfants des photos sont déguisés en tutu ou en papillon et dansent dans un jardin. Leur enseignant est M. Chris, que l’on voit brièvement en photo. M. Chris comme les enfants ont des carnation variées, ce que j’apprécie. Comme dans tout le livre, le texte raconte les scènes des photos et sont écrits par « Prima Princessa », la fée danseuse dessinée par Stéphanie Troeller.

La deuxième partie de l’ouvrage explique le déroulement d’un cours de danse classique, pour filles de 6 à 13 ans. Sont évoqués la tenues, les positions et les pas de base de la danse classique. Ils sont tous illustrés de photos de filles prenant un cours de danse dans un studio et il y a une certain diversité dans leur couleur de peau.

La troisième partie de l’ouvrage montre des filles et des garçons de 14 ans et plus, et explique des pas de niveau avancé, sur pointes pour les filles, quelques pas pour garçons puis évoque la préparation d’un spectacle (maquillage et costume d’une jeune fille en tutu).

Les photos de la deuxième et de la troisième parties sont prises à la School of American Ballet, l’école de danse classique la plus prestigieuse des USA.

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Diane et le ballet

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Ce livre de Luciano Lozano est imprimé au Portugal et publié en 2022 aux Éditions des éléphants (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé de 6 à 8 ans.

Ce bel album est à la fois une histoire, celle de Diane, une petite fille qui aime la danse classique, et un documentaire. C’est un gros coup de cœur pour moi et je vous en dis plus dans cet article.

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Tout sur… la danse classique

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Ce livre de Jane Hackett est imprimé en Chine et publié en 2011 aux éditons Langue au chat. Il est recommandé de 6 à 10 ans. Il est épuisé mais on peut encore le trouver d’occasion.

Ce grand album illustré de nombreuses photos est un un vrai manuel pour apprendre les positions et de nombreux pas de danse classique.

Pour chaque pas, des photos et du texte montrent précisément ce qui fait le pas, et ce qui fait que le pas est réalisé de manière correcte.

Il s’agit de la traduction d’un ouvrage anglais et les tenues vestimentaires ainsi que certains termes techniques ne correspondent pas tout à fait à l’école française, mais cela relève du détail.

Les modèles pris en photo sont des danseurs et danseuses de l’école « Tring Park School for the Performing Arts » : 4 filles et 3 garçons d’âge et de couleur de peau variée. Ainsi la plupart des enfants peuvent se sentir inclus dans ces leçons.

C’est un coup de cœur pour moi si votre enfant a envie d’apprendre sur la technique de la danse classique.

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Le livre de danse classique le + facile au monde

Ce livre de Mitéki Kudo est illustré par Delphine Soucail. Il est imprimé en Espagne et publié en 2019 aux éditions Hachette enfants. Il est recommandé de 6 à 10 ans. Il est épuisé mais on peut encore le trouver d’occasion.

Ce petit album détaille comment réaliser tous les principaux pas de la danse classique : pliés, dégagés, ronds de jambe, arabesque, révérence…

Les explications comme les illustrations sont une merveille de justesse.

Les illustrations sont également douces, et il y a une représentativité aussi bien garçon/filles que des couleurs de peau.

Ce livre est intéressant aussi pour les ados et adultes qui démarrent en danse classique car il est à la fois simple et très précis. Pour tout vous dire, après l’avoir découvert à la bibliothèque, j’en ai acheté un exemplaire pour mon plaisir, et le Pinto l’a lu avec intérêt ! Et voici l’avis de Danse avec la plume.

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La danse classique – questions/réponses

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Ce livre de Claudine Colozzi est illustré par Delphine Soucail. Il est imprimé en France et publié en 2017 aux éditions Nathan (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé à partir de 7 ans.

Chaque double page répond à deux questions liées à la danse classique (qu’est-ce que l’en-dehors ? tous les danseurs portent-ils un collant ? les danseurs mangent-ils des pâtes ?…) et distille des informations en plus grâce aux photos et à un petit encadré illustré.

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La plupart des photos sont issues de l’école de danse de l’Opéra de Paris, ce qui permet de montrer presque autant de garçons que de filles. On peut aussi se rendre compte qu’il y a réellement quelques élèves à la peau foncée dans cette école. Et pour le coup, les vêtements comme les termes techniques sont scrupuleusement conformes à l’école française.

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Cet album est un très bon documentaire pour les enfants de 7 à 11 ans qui sont intéressés par la danse classique et plus particulièrement par l’École de danse de l’Opéra de Paris.

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La vie en danse

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Ce livre de Cécile Guibert Brussel est illustré par Julie Guillem. Il est imprimé en Belgique et publié en 2018 aux éditions actes Sud junior (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé à partir de 10 ans.

Cet album au format original découpe chacune de ses parties en plusieurs double pages, paragraphe par paragraphe.

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Ce livre décrit des éléments clés de la danse classique, puis raconte l’histoire de la danse classique de Louis XIV au ballet romantique, liste quelques danseurs et chorégraphes (uniquement des hommes : Petipa, Diaghilev, Béjart) et décrit brièvement l’École et le Ballet de l’Opéra de Paris.

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Puis l’autrice décrit d’autres types de danse : « la » danse africaine, « la » danse indienne, « la » danse orientale, les danses latines, le flamenco, les danses de salon, la comédie musicale, le modern jazz, la danse moderne, la danse contemporaine, le hip-hop.

Personnellement, je n’ai pas de coup de cœur pour ce livre, mais il vous plaira peut-être.

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Le ballet

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Ce livre écrit et illustré par Kate Castle est recommandé de 6 à 12 ans. Il est imprimé en Espagne et publié en 1996 aux éditions Nathan. Il est épuisé mais on peut le trouver d’occasion à très bas prix.

Vous y trouverez de jolies illustrations réalistes réalisées au crayon qui veillent à représenter des garçons comme des filles avec des couleurs de peau variées, une histoire du ballet, des informations sur les cours de danse, sur les représentations, sur la variété de métiers impliqués dans la réalisation d’un spectacle, et des informations sur les plus grands spectacles, artistes et compagnies.

Ce livre montre une variété dans la couleur de peau des enfants – nettement moins dans celle des adultes. Les illustrations semblent réalisées au crayon d’après photo, mais le nom de interprètes n’est généralement pas mentionné (même pas en petits caractères à la fin du livre), c’est dommage.

D’autre part, le contenu est daté (cela se sent particulièrement quand il parle des danseurs « actuels », qui sont à la retraite depuis longtemps maintenant) et par moments on sent que c’est la traduction d’un livre écrit en Angleterre (les danseurs cités sont principalement anglais ou connus en Angleterre, les petits sauts sont appelés « petit allegro »).

Un point que je n’aime pas vraiment dans ce livre, mais qui ne posait pas question à l’époque où il a été écrit, c’est l’utilisation du masculin comme un neutre, tout particulièrement dans le monde du ballet où il y a beaucoup plus de filles/femmes que de garçons/hommes. D’ailleurs la double-page intitulée « Le danseur » parle à environ 80 % d’Anna Pavlova et à 20 % de Mikhaïl Baryshnikov.

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Ma grande encyclopédie de danse

Ce livre de Lorrie Mack est imprimé en Chine et publié en 2013 aux éditions Milan. Il est épuisé mais on peut encore le trouver d’occasion. Il est recommandé à partir de 10 ans.

Ce livre grand format est divisé en 6 chapitres : la danse dans le monde, les danses de salon, le ballet classique, pieds et sentiments à nu, magiques comédies musicales, breakdance et danses de rue.

Chaque double page est richement illustrée avec des nombreuses photos montrant des couleurs de peau et des âges variés. La majorité sont des double-pages de découverte de l’histoire d’un type de danse, mais il y a aussi quelques tutoriels montrant des exemples de pas et de costumes sur une danse précise, des double-pages dédiées à un·e chorégraphe ou une compagnie.

J’apprécie que ce livre sorte des sentiers battus, non seulement en abordant des types de danse qu’on ne trouve pas dans les ouvrages équivalents, mais aussi en traitant d’arts qui en sont proches comme le théâtre kabuki ou la compagnie du Cirque du Soleil.

Et j’aime vraiment que, pour toutes les danses, une grande diversité d’âge, couleur de peau et genre soit présenté, à la fois dans les textes et dans les images. Cela se retrouve vraiment pour toutes les danses et tout au long du livre !

Cette encyclopédie propose des informations qu’on ne trouve pas ailleurs. Maria Tallchief est citée dans la liste des danseuses étoiles, à plusieurs occasion l’apport de personnes afro-américaines pour créer diverses danses, films ou émissions, et globalement il y a un effort pour ne pas se limiter aux pays habituellement cités dans les ouvrages sur la danse.

Par contre, il y a plusieurs tournures de phrases que je n’ai pas aimées et je vais vous les lister.

Il y a d’abord le jeu de mot « danses anciennes du Nouveau Monde », l’utilisation du mot « indigène » plutôt qu’autochtone, l’association entre être aristocrate et avoir des mouvements dignes, le fait que dans la double-page sur « mélanges latinos » il soit mentionné à 3 reprises que les africains d’Amérique latine étaient des esclaves alors qu’il n’est rien mentionné pour les européens d’Amérique latine (qui ont colonisé la région puis y ont emmenés de force des personnes d’Afrique), l’affirmation complètement arbitraire (et sans doute fausse) que les danses populaires des premiers siècles étaient échevelées, pas « policées » et, de manière sous-entendue, n’avaient aucun objectif.

Je n’aime pas que la conception que l’origine afro-américaine du jazz ne soit pas mentionnée alors que de nombreuses genres musicaux, connus ou non, voient leur origine précisée, de même que je regrette que le « cake-walk » soit seulement cité et illustré d’un dessin qui ne permet pas d’imaginer que cette danse a été créée par les esclaves afro-américains pour se moquer de la démarche de leurs maîtres au bal.

De plus, je n’aime pas du tout que sur la double page « rythmes africains » il y ait à la fois la guedra, une danse saharaouie, et l’affirmation que les Ballets africains (qui effectuent des danses tribales d’Afrique de l’Ouest) représentent « la » danse africaine. Et je n’apprécie pas vraiment que la double-page « danses d’Orient » soit un grand fourre-tout comprenant à la fois les danses d’Asie du Sud et la « danse orientale » d’Égypte. Je suppose que la raison de cet éclatement des danses d’Afrique du Nord vient qu’il n’y ait pas eu de place pour elles dans la double-page « danses méditerranéennes », laquelle ne contient que des danses des pays du Nord de la Méditerranée, mais je n’approuve pas ce choix.

Ensuite, je trouve dommage que l’encadré sur la « troupe nationale de chants et danse des ethnies minoritaires » affirme que la Chine « fait honneur aux traditions et à l’art des quelques 50 groupes ethniques recensés dans le pays ». D’ailleurs, je ne crois pas que cette troupe existe encore.

Voilà, je vous ai listé toutes les parties qui me gênent dans ce livre. Malgré elles, ce livre me semble le meilleur choix à ma connaissance si vous cherchez une encyclopédie pour découvrir la danse au sens large pour enfant ou adolescent·e.

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Ballet – une histoire illustrée

Ce livre collectif est imprimé en Chine et publié en 2019 aux éditions Flammarion (lien vers la fiche du livre). Il est adapté aux ados et adultes.

Parmi ma sélection du jour, c’est de loin le plus grand et le plus épais : 359 pages ! Son sous-titre annonce son contenu : une histoire illustrée du ballet. Il couvre de 1550 à aujourd’hui et il est, en effet, très richement illustré.

Chaque chapitre traite une période historique d’environ 40 ans et est introduit par une grande photo où figurent des interprètes de compagnies de ballet britanniques : Fumi Kaneko, danseuse au Royal Ballet, et José Alves, danseur au Ballet Black.

On trouve ensuite, pour chaque chapitre, environ une double-page pour chaque sujet traité : une introduction, l’histoire de ballets, d’artistes, de compagnies et de lieux marquants pour cette période, toujours avec beaucoup de photos.

Je regrette que les artistes de ballet afro-américains ne soient évoqués que par la courte biographie d’Alvin Alley et de Misty Copeland à la fin du livre et par quelques lignes de texte sur la double-page « revisiter les classiques ».

En fait, l’histoire des danseurs et danseuses de ballet afro-américains n’est que peu traitée dans cette encyclopédie, de même que la problématique du racisme dans l’histoire du ballet. Je suppose que la ligne de cet ouvrage est de ne pas évoquer de sujet polémique. Malgré ce manque, je trouve que ce livre est un très bel ouvrage de référence et je le recommande.

Pour vous informer sur les ballerines afro-américaines, il existe un ouvrage en anglais : « Black ballerinas« , écrit par Misty Copeland, illustré par Salena Barnes et publié en 2021.

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ladanse-milanJe ne recommande pas « La danse » de Pascale Hédelin, illustré par Robert Barborini, Benjamin Bécue, Marion Biller et Hélène Convert, et paru en 2017 aux éditions Milan. Certes, ce livre réalise un bel effort de montrer des couleurs de peau variées pour chaque type de personnage, et une fois un personnage en fauteuil roulant. J’aime aussi le fait que sont abordés les différents métiers de la danse et que, globalement, ce livre réponde à toutes sortes de questions de manière claire et pédagogique. Mais il a plusieurs problèmes. Tout d’abord, les pages 16-17 et 24-25 montrent un spectacle intitulé « Il était une fois dans l’Ouest » avec des enfants déguisés en natifs d’Amérique, ce qui est un exemple d’appropriation culturelle. De plus, certains dessins montrent comme par hasard de personnes à la peau noire interprétant des personnages exotiques (un lion page 90, Carlos Acosta avec une sorte de pagne page 88), tandis que des illustrations de personnages principaux sont uniquement blancs dans les exemples pages 90-91. Enfin l’illustration évoquant la danse à la préhistoire montre un groupe de 4 « hommes préhistoriques » avec, comme par hasard, aucune femme parmi eux. Bref, il est évident que ce livre, sorti en 2017, est en fait une réédition à l’identique (à part la couverture légèrement modifiée) de la version de 2011 et qu’il serait vraiment pertinent de la mettre à jour… Exactement comme l’album « La préhistoire » de la même collection !

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Je ne vous recommande pas « Le manuel de la danseuse » de Delphine Godard, illustré par Valérie Coeugniet et paru en 2012 aux éditions Nathan. Certes, les 4 personnages principaux de ce livre ont des couleurs de peau, d’yeux et de cheveux variées. Mais les cheveux de la jeune fille noire ne sont pas crépus, et les quelques garçons dessinés dans le livre sont tous blancs de peau. Et surtout je n’aime pas le dessin irréaliste des corps féminins très minces aux jambes interminables, ni le texte que je trouve très jugeant, voire carrément dangereux. Par exemple, un quizz pour savoir si on est une graine de danseuse contient une question sur l’appétit, et un manque d’appétit est relié à la fait d’être fait pour la danse classique !

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Conclusion

Voici mes recommandations personnelles d’ouvrages sur l’histoire et la technique de la danse classique :

  • Pour un·e enfant de moins de 7 ans : « J’apprends la danse classique » aux éditions Milan ou « Diane et le ballet » aux éditions des Éléphants.
  • Pour un·e enfant à partir de 7 ans qui est intéressé·e par la technique : « Le livre de danse classique le + facile au monde » aux éditions Hachette.
  • Pour un·e enfant de 9 à 12 ans, le choix dépend des intérêts de l’enfant et de ce qu’iel connait déjà. Pour en savoir plus sur les pas, « Tout sur… la danse classique » me semble une bonne idée si vous pouvez le trouver (il est épuisé). Pour des informations dans le contexte de l’École de Danse de l’Opéra de Paris, « La danse classique – questions/réponses » est un bon choix. Pour une petite encyclopédie du ballet, je trouve que « Le ballet » est intéressant si vous pouvez le trouver (il est épuisé). Pour une encyclopédie qui ouvre sur des nombreux types de danse (en plus de proposer un beau panorama de la danse classique), allez vers « Ma grande encyclopédie de danse ».
  • Pour un·e ado à qui on veut offrir un grand et beau livre : « Ballet, une histoire illustré ».

Dans un prochain article, on verra les livres jeunesse de fiction sur la danse classique. Edit : L’article est en ligne ici.

Bon week-end !

Repas véganes de juin

19 Juin

Bonjour !

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Galette de sarrasin aux courgettes et haricots blancs

Une courgette (jaune) coupée en morceaux, cuite à la poêle avec de l’huile d’olive et des herbes de Provence, puis additionnée de haricots blancs issus d’une conserve (pas question de faire fonctionner la plaque de cuisson pendant 1h en cette saison !).

L’idée était d’utiliser cette poêlée comme garniture de galettes de sarrasin. Mais pour un bento, j’ai trouvé plus pratique de découper la galette de sarrasin en « tagliatelle ». En dessert, des tranches de pomme (la dernière de la saison).

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Omelette de pois chiche aux pommes de terre, riz aux fèves et carottes

En plat, du riz cuit avec des restes de bâtonnets de carotte coupés en dés et mis dans l’eau en même temps que le riz, et des fèves fraîches cuites séparément (et épluchées, pour les plus grosses). Pour compléter, un reste d' »omelette » de pois chiche aux pommes de terre sautées. Et en dessert, un liégeois au chocolat 100 % végétal de la marque Andros.

Rien qu’en regardant la photo de cette grande poêle où cuisent les pommes de terre sautées, j’ai (encore plus) chaud !

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Burger d’anniversaire

Pour l’anniversaire de Doudou, j’ai fabriqué rapidement des steaks de haricots rouges (issus de conserve) et flocons d’avoine ainsi que la sauce mayonnaise végétale-ketchup-moutarde-oignon semoule qui nous permettent de faire burgers 100 % végétaux. Ces recettes sont ici.

On a accompagné les burgers de chips de maïs et de crudités, et Doudou a soufflé directement ses bougies sur son burger, car il n’y avait pas de dessert spécial pour ce repas.

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Salade de lentilles aux champignons et laitue

Un pique-nique rapidement préparé avec des lentilles, de la salade verte, des champignons de paris et une vinaigrette. Pour les enfants, des saucisses de tofu (décongelées), du pain, des bâtonnets de carotte et du fruit.

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Pâtes « one pot » aux haricots mange-tout et zeste de citron

Mon article sur mes recettes favorites par légume contenait la recette de « one pot pasta » de My new roots qui m’a inspiré ce plat très rapide. Dans une casserole d’eau bouillante salée, j’ai mis des haricots mange-tout (équeuttés pour en retirer les fils) et des vermicelles. Après cuisson, j’ai égoutté le tout, remis dans la casserole, ajouté de l’huile d’olive et du zeste de citron. Voilà, le repas est prêt !

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Tartines de Veg’gras et salade

J’aime bien la tartinade Veg’gras. Avec du pain et de la salade, ça fait une collation voire un repas.

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Salade de tomates et pain au levain

Avec les grosses chaleurs, Doudou prépare souvent des salades de tomate, et on aime les manger avec du pain au levain. Ici il était un peu sec, donc on s’est régalés à le casser en morceaux et le faire tremper dans le jus de la salade, un peu comme une panzanella.

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Salade gourmande de Caravane café

La carte de Caravane Café change complètement chaque semaine. J’aime leurs plats qui sont composés de tout un tas de préparations différentes : quelque chose que je ne prends jamais le temps de faire. Ici de la salade verte, une salade de tomate, des artichauts à l’huile, des aubergine grillées et des pâtes à l’ail et au persil.

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Repas à Panasia

Je me rappelle très bien la première fois que j’ai mangé au restaurant Panasia Les Docks : il y a un an, quand il faisait tellement chaud qu’on avait décidé de manger au resto juste pour profiter pendant une heure d’un endroit climatisé.

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Pancakes au sirop d’érable

Pour l’anniversaire de Doudou, je savais que je n’aurais pas le temps de préparer un dessert spécial, mais au moins je lui ai fait un petit déjeuner spécial : des pancakes au sirop d’érable.

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Hier soit j’étais avec le Béluga au concert de Soprano et (comme pour le précédent) on s’est régalé ! Il a organisé une fête géante sans pour autant faire abstraction des problèmes, et a chanté beaucoup de ses chansons les plus connues (Cosmo, Le diable ne s’habille plus en Prada, Roule, Mon précieux, Le coach, En feu…) en plus des chansons de son dernier album (Près des étoiles, Dingue, NKOTB, Forrest, Racine…) et des interventions d’invités. A noter pour la prochaine fois : prendre de quoi patienter avant le début effectif à 21 h. Merci et chapeau bas Soprano !

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Bon dimanche !

Livres pour enfant sur la mort

18 Juin

Bonjour !

J’ai décidé de partager avec vous mes livres pour enfants préférés sur des sujets, classés par thème. La liste de ces articles se trouve ici.

Aujourd’hui, voici des albums qui abordent le sujet de la mort. Je n’ai pas attendu qu’un décès survienne pour montrer ces livres à mes enfants. Je préfère proposer ces livres parmi d’autres, comme des graines plantées qui germeront quand ce sera le moment.

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Les questions des tout-petits sur la mort

Ce livre de Marie Aubinais est imprimé en Chine et publié en 2010 aux éditions Bayard (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé de 3 à 6 ans.

Ce petit album fait partie d’une collection dont j’apprécie beaucoup la plupart des ouvrages (je vous ai parlé ici de celui sur les religions). Ils sont parfaits quand l’enfant s’interroge sur un sujet précis, car ils abordent chacun 6 questions, importantes mais parfois délicates à traiter. Les questions de cet ouvrage sont notamment « Pourquoi on vit si on meurt après ? », « Où on va quand on est mort ? » et « Pourquoi on n’aime pas parler de la mort ? ».

Pour chaque question, il y a un astucieux système de bande-dessinée, qui introduit et conclut chaque question, et de conte classique, qui peut être lu de manière indépendante. Et les bande-dessinées proposent des perches, qui peuvent être saisies ou pas.

Les contes font appel à des cultures variées et ont des illustrations montrant des humains, tandis que les bande-dessinées sont dans un contexte européen classique et ont comme personnages des oiseaux anthropomorphes.

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Au revoir blaireau

Ce livre de Susan Varley (texte et illustrations) est imprimé en Italie et publié en 2005 aux éditions Gallimard (lien vers la fiche du livre), est une reédition d’un album qui date de 1984. Il me semble adapté de 4 à 7 ans.

Ce album est à l’ancienne, que ce soit pour sa mise en page, ses illustrations et son histoire. Blaireau est très âgé, il ne craint pas la mort mais s’inquiète de la peine qu’éprouveront ses amis.Il les a préparé en disant que bientôt il descendra dans le Grand Tunnel.

On voit ensuite Blaireau faire un rêve étrange où il bascule dans un tunnel, et cela sonne pour lui comme une liberté. Le lendemain, les amis de Blaireau le trouvent mort.

Dans les pages suivantes, qui représentent les 2/3 de l’album, on suit les amis de Blaireau. Comme il leur manque, ils se remémorent les bons moments passés avec lui et les choses qu’il leur a appris à faire.

Le livre se termine sur une page qui ouvre sur deux idées. D’une part, « la neige fondit et la tristesse des animaux aussi. Chaque fois que l’on prononçait le nom de Blaireau, quelqu’un se rappelait une autre histoire qui redonnait le sourire à tous. ». (Bien entendu, il y a des deuils que l’on n’arrive jamais à digérer complètement, donc on peut ensuite nuancer cette phrase.) La toute dernière idée est Taupe qui parle à Blaireau comme s’il était dans le ciel : « Merci Blaireau, dit-il doucement. Il pensait que Blaireau l’entendrait. Et… sans doute… Blaireau l’entendit. »

J’ai acheté ce livre car mes enfants ont la chance d’avoir encore leurs grands-parents et certains de leurs arrière-grands parents, et il me semblait important qu’ils se familiarisent avec l’idée qu’ils mourraient un jour.

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La mort c’est quoi ?

Ce livre d’Anne Lalanne est illustré par Thierry Manes. Il est imprimé en France et publié en 2020 chez Hachette (lien vers la fiche du livre). Il me semble adapté de 4 à 8 ans.

Cet album essaye de tenir un équilibre délicat entre laisser s’exprimer l’enfant qui lit et guider sa réflexion. Ainsi, il commence avec différents enfants évoquant des morts, et un adulte qui propose de commencer par trouver ce qu’est la vie.

Au fil des pages, des exemples sont proposés, pour différencier ce qui est vivant ou non, mort ou non. J’aime que soient abordées aussi la mort d’animaux que l’on aime.

L’enfant se voit régulièrement proposé de donner son avis et le livre se termine dans une ambiance douce et positive.

Les couvertures intérieures montrent une variété d’enfants personnages avec leur prénom. On les retrouve probablement dans les autres livres de cette collection : Aimer c’est quoi ?, Tous pareils ou différents ?, C’est injuste !. Je n’ai pas lu ces autres ouvrages.

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Ma sœur étoile

Ce livre d’Alain Mabanekou est illustré par Judith Gueyfier est imprimé en France. Il est publié en 2017 aux éditions Seuil jeunesse (lien vers la fiche du livre).

Cet album est grand format : sa largeur est de 29 cm et sa hauteur de 36 cm.

L’histoire est racontée par un garçon de 10 ans qui vit avec ses parents dans une cabane en planches avec des trous dans le toit. Il aime regarder le ciel la nuit car il considère qu’une des étoiles est sa sœur, décédée deux ans avant sa propre naissance. Une nuit, il lui avoue qu’il aimerait que quelqu’un vienne lui dessiner un animal, comme dans Le petit prince, et sa Soeur-Étoile lui dessine un mouton dans le ciel.

L’enfant explique que sa sœur est morte une semaine après être parce que les mauvais esprits du village étaient jaloux de sa beauté, et que ces esprits sorciers ont fait que sa mère n’a pas pu avoir d’enfant après lui.

A la fin de l’histoire, Nestor, un enfant de son école, ne croit pas que la Soeur-Étoile puisse exister, puis il avoue que lui aussi aimerait voir une étoile pour son propre frère décédé et les deux enfants se lient d’amitié.

Je trouve intéressant le sujet de ce livre : le deuil d’un enfant vis à vis d’un bébé mort qu’il n’a pas connu, mais j’ai eu du mal à adhérer à l’histoire.

J’ai acheté ce livre auprès de la super librairie indépendante, féministe et inclusive LEBO (Les Enfants du Bruit et de l’Odeur), mais on peut le trouver dans tout type de librairie. Et je vous propose un peu plus bas un autre ouvrage qu’ils ont en vente et que j’ai adoré.

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L’arbre sans fin

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Ce livre de Claude Ponti est imprimé en France et publié en 1992 aux éditions L’École des Loisirs (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé de 6 à 8 ans.

Hipollène habite avec sa famille dans l’arbre sans fin. Un jour, sa grand-mère maternelle meurt.

Sa grand-mère est alors mise dans un berceau de voyage et s’envole dans le ciel. Hipollène est triste, et sa tristesse est le point de départ d’un grand voyage dans l’arbre sans fin.

Hipollène rencontre un monstre, écoute la brume de l’arbre avec la voie des grands-mères, passe à travers des miroirs…

Et à la fin elle retourne dans la maison de ses parents. Elle a gagné un nom et une coiffure de grande fille.

J’admire le talent qu’a Claude Ponti pour inventer des mondes extraordinaires, mais aussi de s’en servir pour apporter à l’enfant des idées pour avancer dans la vie, sans jamais formuler de conseil d’adulte à enfant, en proposant des illustrations très riches et en parsemant le tout d’humour.

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Mon papi peuplier

Ce livre d’Adèle Tariel est imprimé en République tchèque et publié en 2015 aux éditions Talents hauts (lien vers la fiche du livre).

Les pages de cet album sont remplies par les lumineuses aquarelles de Jérôme Peyrat. Apparemment elles correspondent à un endroit précis, dans la commune du Mesnil-en-Vallée.

L’histoire est racontée par une petite fille, qui décrit l’amour et le soin de son grand-père pour les peupliers qu’il a plantés au bord du fleuve, et tous les souvenirs où elle et son grand-père passaient du temps dans la peupleraie.

La petite fille raconte aussi le temps qui passe, son papi qui vieillit, puis le jour où on lui a annoncé « il est parti », qu’elle n’a pas osé demandé quand il reviendrait, qu’elle l’a cherché partout puis qu’elle a compris qu’il ne reviendrait pas.

La petite fille imagine ensuite que son papi lui parle à travers les peupliers. L’album se termine sur l’image de la petite fille devenue adulte, assiste auprès des peupliers avec sa propre petite fille, disant vers le ciel « Aujourd’hui Papi j’ai grandi et je suis encore là, près de toi. »

Cet album émouvant est destiné aux enfants, mais je ne l’ai pas montré à mes enfants. Je l’ai savouré pour moi-même, pour mon papi pour lequel on m’a annoncé sa mort de manière aussi équivoque et à l’enterrement duquel je n’ai pas été autorisée à assister.

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La demeure du ciel

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Ce livre de Laura Nsafou est illustré par Olga Guillaud. Il est imprimé en Lettonie et publié en 2021 aux éditions Cambourakis (lien vers la fiche du livre).

Je vous le dis directement : je trouve que ce magnifique livre a sa place dans absolument toutes les maisons !

La grand-mère de Sofia est décédée et Sofia ne comprend pas bien ce que signifie « elle est au ciel ». En plus, demain est le jour de son anniversaire, et sa grand-mère organisait toujours un goûter : il ne va quand même pas être annulé ? Au milieu de ses questions, Sofia s’endort et se réveille sur un nuage. Sa grand-mère l’accueille et la fait entrer dans sa maison, où elle retrouve aussi son grand-mère, décédé depuis longtemps. Quelle joie !

Sofia passe un bon moment avec des grands-parents. Sa grand-mère lui fait essayer une de ses tenues et ils préparent ensemble un délicieux goûter. Sa grand-mère est bien d’accord avec Sofia : pas question d’annuler sa fête d’anniversaire !

Quand Sofia se réveille, elle raconte son rêve à ses parents et les convainc d’inviter la famille pour faire le traditionnel goûter d’anniversaire. Et c’est Sofia qui prépare le gâteau et la boisson comme sa grand-mère le lui a appris.

La famille est un peu surprise mais tout le monde passe un moment chaleureux. C’est un peu comme si la grand-mère était présente.

A la fin du livre, on a les deux recettes, ce qui peut permettre de passer en cuisine pour changer de sujet si on ne souhaite pas discuter sur le reste du livre.

Ce livre est un gros coup de cœur pour moi ! La situation est précise (tous les personnages sont noirs et les morts sont des grands-parents) mais le message est universel. De plus, les illustrations sont magnifiques et j’aime beaucoup son très bel équilibre entre pragmatisme et enchantement.

C’est suite à sa lecture que j’ai eu le courage de proposer à ma mère, le jour de l’enterrement de ma grand-mère maternelle, qu’on prévoie d’inviter la famille pour un repas d’anniversaire, car elle-même  aimait nous rassembler à cette occasion.

J’ai acheté ce livre auprès de la super librairie indépendante, féministe et inclusive LEBO (Les Enfants du Bruit et de l’Odeur), mais on peut le trouver dans tout type de librairie.

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La vie et la mort

Ce livre de Brigitte Labbé et Michel Puech est illustré par Jacques Azam. Il est imprimé en France et publié en 2000 (première édition) et 2020 (édition la plus récente) aux éditions Milan (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé à partir de 8 ans.

Ce livre fait partie d’une collection et je vous avais déjà parlé ici du livre « La colère et la patience ». Dans les ouvrages de cette collection, les pages contiennent de nombreuses petites illustrations mais sont principalement occupées par du texte. Les « chapitres » sont très courts (2 pages maximum) et répondent chacun à une question ou une constatation, généralement en commençant par un exemple fictif.

Ici, le livre commence par une explication de l’origine de la vie et de l’humanité, puis questionne si la vie d’un plant de blé que celle d’une vache, celle d’un moustique vaut autant que celle d’un chien, en quoi la vie des humains est spéciale (pour les humains), où est l’âme, que se passerait-il si personne ne mourrait, ce qu’il y a après la mort… Le dernier « chapitre » est intitulé : « la mort nous fait faire des efforts ».

Dans cet ouvrage, j’apprécie que des points de vue différents puissent coexister. Et personnellement je n’apprécie pas certains « chapitres » qui considèrent que globalement les animaux non humains sont des êtres dépourvus d’émotions et de désirs pour leur vie.

Et comme les autres ouvrages de cette collection, celui-ci se termine avec 5 pages de conseils pour organiser un « goûter philo » sur les thèmes abordés dans ce livre.

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voisinsdendessousJ’ai un avis mitigé sur « Les voisins d’en dessous« , livre d’Isabelle Simon, illustré par Isabelle Charly, imprimé en Slovénie et publié en 2016 aux éditions Frimousse. Chaque double page montre un ou des squelettes souriants sous la terre et des vivants au-dessus. Ce sont à chaque fois des clins d’œil : les squelettes de La Vegas continuent à jouer, etc. Les clins d’œil sont stéréotypés et malgré cela ils ne sont pas tous faciles à comprendre, même pour un adulte (j’aurais aimé quelques phrases documentaires à la fin du livre pour éclairer les double pages que je n’ai pas comprises, mais je ne crois pas que cela gène la plupart des enfants). La dernière double page montre la tombe d’un chien. Je suppose que ce livre est utile pour un enfant triste de la mort d’un animal domestique, pour l’inciter à imaginer avec légèreté à quoi l’animal peut s’amuser sous la terre. Mais à choisir, sur le sujet d’un animal aimé qui est mort, je préfère « La mort c’est quoi ?« .

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Enfin, je vous recommande la chanson « Le grand voyage » d’Aldebert. J’aime beaucoup ses chansons pour enfants, qui s’adressent aussi aux adultes et qu’ici on ne se lasse pas d’écouter en boucle.

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Bon week-end !

Entremet citron vanille

12 Juin

Bonjour !

Mon papa ne mange pas de chocolat (en théorie) donc ma première idée de dessert pour un repas de famille a été de végétaliser l’entremet au citron d’Une irrésistible envie de sucré : une génoise, une mousse à la vanille (celle du fraisier de Mélanie Mardelay) et un glaçage miroir à base de lemon curd.

Mais en ce moment ma grand-mère perd son dentier, alors j’ai adapté mon idée en remplaçant la génoise par du lemon curd gélifié en ajoutant de l’agar-agar à ma recette de lemon curd à l’amande. Et pour le glaçage miroir, j’ai choisi une version bien jaune et légèrement épicée.

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Ingrédients pour un cercle de 18 cm ou moule équivalent

Lemon curd à l’amande gélifié
– Zeste et jus de 1 citron (50 ml de jus)
– 100 g de sucre
– 1 cuillerée à soupe de fécule de maïs
– 1/4 cuillerée à café d’agar-agar
– 75 ml d’eau (75 g)
– 1 grosse cuillerée à soupe de purée d’amande blanche (25 g)

Mousse à la vanille
– 150 g de sucre
– 80 g de fécule de maïs
– 500 ml de lait de soja
– 1 cuillerée à café d’extrait de vanille
– 180 g de margarine

Glaçage miroir couleur jaune citron
– 100 g de lait de soja nature
– 1/2 cuillerée à café d’agar-agar (1 g)
– 25 g de sucre
– 1/2 cuillerée à café d’extrait de vanille
– 1 minuscule pincée de curcuma en poudre (1 « drop » si vous avez cette cuillère à mesurer)

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Préparation

– L’entremet sera monté sur un disque à l’aide d’un cercle à entremet. Déposer ces deux éléments au frigo ou au congélateur pour qu’ils soient très froids.

– Mélanger la fécule avec 150 g de sucre puis ajouter progressivement 500 ml de lait de soja.
– Cuire en remuant sans cesse, de préférence avec un fouet.


– Quand la crème est devenu très épaisse, au bout d’environ 10 minutes, elle est cuite. On peut la goûter pour le vérifier. Ajouter 1 cuillerée à café d’extrait de vanille.

– Verser la crème dans une boîte hermétique.


– Placer la boîte dans un bac d’eau (j’utilise comme bac l’évier de cuisine). Cela va permettre de la faire refroidir assez vite, sans frigo. Conserver le fouet et la casserole (pas besoin de les laver), on va les réutiliser.

– Râper le zeste du citron et le placer dans la casserole.

– Couper le citron en deux et le presser pour récupérer son jus : 50 g (environ 3 cuillerées à soupe).

– Dans la casserole, mélanger le zeste et le jus de citron, le sucre, la fécule et l’agar-agar puis ajouter l’eau. Le mélange est jaune opaque et il ne doit pas y avoir de grumeaux. Si besoin, utiliser un fouet pour bien mélanger.

– Sur feu moyen-fort, porter à ébullition en mélangeant sans cesse, puis poursuivre la cuisson environ 30 secondes en continuant de mélanger vigoureusement. Le mélange devient épais et jaune transparent.

– Éteindre le feu et incorporer la purée d’amande blanche. Mélanger vigoureusement, pour qu’il ne reste aucun grumeau de purée d’amande.

– Laisser tiédir.

– Sortir le disque et le cercle à entremet du congélateur, les assembler et verser le mélange dessus. Il doit gélifier immédiatement au contact du moule froid.


– Placer au frigo.

– Dans un saladier, ou le bac du robot pâtissier si on en utilise un, placer la margarine et la fouetter au fouet électrique pour qu’elle s’attendrisse.

– Fouetter un peu la crème pâtissière (qui est désormais à température ambiante) avec le fouet à main que l’on avait utilisé pour la préparer.


– Sans cesser de fouetter la margarine, y ajouter la crème pâtissière cuillerée par cuillerée. Mélanie insiste : c’est très important d’attendre que la cuillerée précédente soit incorporée avant d’ajouter la suivante.

– Quand toute la crème pâtissière a été incorporée, la crème mousseline est prête.

– Étaler la crème mousseline sur le lemon curd gélifié, en utilisant une petite spatule ou un couteau sans dents.

– Placer l’entremet au frigo pendant au moins 6 h, puis passer un couteau sans dents contre le moule pour détacher l’entremet.

– Ici j’ai utilisé un couteau et le reste de crème mousseline pour créer une forme bombée, un peu comme ce qu’on obtiendrait avec ce moule.

– Replacer l’entremet au frigo. On ne doit commencer à préparer le glaçage miroir que quand l’entremet est entièrement froid !

– Dans une casserole, mélanger tous les ingrédients et porter à ébullition, tout en remuant. Le mélange doit bouillir pendant 30 secondes à 1 minute.

– Filtrer le mélange à travers une passoire fine (j’utilise une passoire à thé) posée sur un bocal.

–  Laisser tiédir le mélange, en remuant de temps en temps le bocal afin d’homogénéiser sa température (remuer doucement pour ne pas créer de bulles). La bonne température est quand le bocal a la température d’un bain trop chaud (environ 45 °C). Le liquide est alors sur le point de solidifier.

– Placer délicatement le gâteau sur une grille, elle-même posée sur un grand plat.

– Verser doucement le glaçage sur l’entremet. L’excès coule dans le grand plat.

– Placer au frigo l’entremet sur son disque et sa grille.
– Au bout d’environ 10 minutes, la glaçage miroir a bien pris. Utiliser un couteau sans dents pour découper et retirer le glaçage qui s’est étalé sur le disque.


– Remettre l’entremet au frigo.

– Peu de temps avant de servir, décorer l’entremet avec des étoiles en sucre blanches et jaunes.

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Je n’ai pas beaucoup de photos de l’intérieur parce que je n’étais pas présente au repas – je me suis faite représenter par mon entremet !

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Remarques

  • J’ai utilisé comme moule le cercle en inox « coeur » De Buyer (fabriqué en France), qui équivaut à un moule rond de 18 cm.
  • Je récupère l’excédent de glaçage miroir et le mange avec du yaourt, comme une confiture.
  • Au bout de plusieurs heures, les étoiles en sucre s’humidifient au contact du glaçage. C’est pour cela qu’on les ajoute peu avant de servir.

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Bon dimanche !

Repas véganes de fin mai

5 Juin

Bonjour !

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Polenta, courgettes poêlées et lentilles

Il restait de la polenta, des lentilles et une courgette crue au frigo. J’ai rapidement cuit la courgette coupée en tranches avec de l’huile et des graines de tournesol. En dessert, un reste de pomme crue.

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Nuggets de pois chiche et courgettes poêlées aux graines de courge

Cette fois-ci, les courgettes ont été poêlées avec de l’huile, des graines de courge et des herbes de Provence. Ajouter des graines aux poêlées de légumes est un moyen de les enrichir en protéines et en minéraux, tout en diminuant l’indice glycémique. Ici les légumes sont accompagnés de nuggets de pois chiche – version au beurre de cacahuète, comme dans Cuisine vegan pour étudiant.

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Risotto à la courgette

Encore une recette de dans Cuisine vegan pour étudiant : un risotto aux courgettes, coloré avec ud curcuma. A l’automne, il se décline en risotto à la courge et n’a pas besoin de curcuma pour avoir une couleur ensoleillée. On l’accompagne de pistaches pour la même raison que je mets des graines dans les poêlées de légumes.

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Polenta et artichauts rôtis

Dans mon panier de légumes de la ferme Terre de Mars, il y avait de petits artichauts. Je les ai préparés comme dans cette recette de Ita-Liana, en remplaçant la chapelure et le parmesan par du parmesan d’amande et en ne salant pas l’eau de cuisson des artichauts. C’était bon et j’ai apprécié de pouvoir cuisiner les jeunes tiges (pas encore filandreuses) en même temps.

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Ragoût de petits pois et pommes de terre

Toujours cette recette de Doudou. Avec des pistaches à grignoter à côté car il n’y avait pas de « source de protéines » dans le plat. Et toujours une pomme en dessert.

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Fèves fraîches et riz à la sauce soja

Là aussi, un repas cuisiné par Doudou. Des fèves fraîches de Terre de Mars et du riz parfumé à l’huile de sésame grillé et à la sauce soja.

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Taboulé au chou fleur caché

Pour ce taboulé aux légumes, mon amie Mathilde voulait tester le chou fleur. Et mon amie Noémie voulait qu’il y quand même des féculents. On a donc fait de la semoule moitié chou fleur réduit en semoule avec un robot à lame en S puis cuit à l’eau, moitié semoule de blé. Avec de la menthe du jardin, c’était délicieux !

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Pique-nique express

J’ai fait une sortie scolaire dans le Parc Régional des Calanques avec mes élèves de première STL, et j’ai oublié mes sandwichs chez moi… Je suis donc passée dans une supérette pour y acheter du houmous de la marque Carrefour (sans produit laitier) et un sachet de salade pour manger avec ce que j’avais apporté pour partager : de la foccacia et des chips.

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Déjeuner à la Fondation Goodplanet

Je n’ai pas pris le temps de vous en reparler, mais ma conférence à la fondation Goodplanet, sur une alimentation durable quand on attend un enfant, a été reportée samedi 21 mai ! J’ai pris comme déjeuner une salade de carotte, concombre, maïs, tofu fumé, framboise et riz noir (caché sous les garnitures) assaisonnée de houmous de betterave.

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Entremet citron vanille

J’ai réalisé cet entremet avec le Pinto pour un repas de famille. Je vous donnerai la recette dimanche prochain.

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Je termine avec ce joli bouquet de pivoines que j’ai commandé avec un panier de la ferme Terre de Mars, en profitant de leur très courte saison sur cette exploitation.

Les rares fois où j’achète des fleurs coupées, je commande généralement sur Lilas Rose boutique car ce sont de beaux bouquets de fleurs de saison cultivées en France et vendus pas plus chers qu’un bouquet de fleuriste classique.

Ou alors j’achète auprès de fleuristes locaux, dont certains achètent leurs fleurs auprès de pépinières locales. Mais la plupart du temps, je n’ose pas demander aux fleuristes d’où viennent leurs fleurs car j’ai trop peur d’entendre qu’elles viennent d’un endroit lointain où elles sont arrosées d’eau et de pesticides en dépit du respect de l’environnement. Alors j’achète peu souvent, pour des occasions où je sais qu’un bouquet de fleurs coupées comptera vraiment pour la personne à qui je l’offre (et cette personne peut être moi).

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Bon week-end !

Choisir une tunique de danse classique

4 Juin

Bonjour !

Après avoirtrouvé des tuniques de danse classique fabriquées en France et des tuniques de danse classique taille XL, je me suis décidée à acheter de quoi remplacer mes justaucorps trop petits par des tuniques adaptées à ma morphologie et fabriquées le plus localement possible.

Je vous explique mes essais puis vous montre des photos où je porte chacune de ces tuniques. Si vous ne souhaitez pas tout lire, je vous donne tout de suite la conclusion : j’ai trouvé mon bonheur auprès de la marque Vicard, qui fabrique au Portugal des tuniques avec tailles adulte et qui peut, sur demande et sans payer plus, adapter la coupe ou la couleur du produit choisi.

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Premier essai

Vus le prix élevé d’une tunique fabriquée en France et l’absence de magasins autour de chez moi où je puisse essayer ces produits, j’ai tenté un premier achat d’occasion. J’ai eu la chance de trouver en état neuf une tunique 2125 de la marque Degas en lycra bleu ciel non doublé et en taille 4.

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Niveau taille, c’est parfait pour moi et j’aime beaucoup la coupe très courte de la jupette. Par contre, comme c’est déjà visible sur la fiche produit de la marque, le tissu est assez transparent pour qu’on voie le haut du collant à travers. De plus, la coupe du justaucorps est trop décolletée à mon goût et je trouve ma poitrine pas assez maintenue.

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Cet achat m’a permis de réaliser que les deux marques fabriquant en France, Degas et Baïlarem Pro, n’ont pas de produits vendus aux particuliers qui correspondent à mes critères. En effet, grâce à ce premier essai, j’ai mieux compris ce que je souhaite :

  • une tunique opaque et mat : en coton ou Meryl, avec tissu doublé au niveau de la poitrine,
  • sans empiècement de tulle ni de dentelle,
  • à bretelles fines, si possible croisées dans le dos,
  • à encolure droite ou très peu décolletée,
  • avec une jupette en voile plutôt courte, sans pliage portefeuille,
  • compatible avec ma morphologie, qui est de taille 42 avec un buste plus long que la moyenne.

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Deuxième essai

Au bout de plusieurs mois de réflexion, j’ai acheté la tunique Ophélie de la marque Vicard, en Meryl noir, taille 42. Elle est fabriquée en Portugal.

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J’aime la coupe, l’opacité du justaucorps et la relative transparence de la jupette. Je note aussi l’originalité de la coupe de la jupette (courte devant, mi-longue derrière,) même si je la trouve un tout petit peu moins pratique qu’une jupette très courte.

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Par contre la taille est trop petite pour mon long buste : les bretelles me serrent, et pour relâcher cette pression je n’ai pas d’autre choix que de remonter le tissu du justaucorps, qui est alors un peu trop échancré à mon goût au niveau de l’entrejambe.

De plus, les bretelles sont entrelacées, ce qui fait que je passe du temps à les remettre en place pour qu’elles soient dans la position que je souhaite.

Bref, mes collègues de danse me complimentent sur cette tunique mais elle n’est pas aussi confortable que j’espérais. Comme la tunique précédente, je la porte donc en attendant mieux.

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Dernier essai

Après plusieurs mois, j’ai pris le temps d’écrire à l’adresse de contact de la marque Vicard pour demander des conseils sur l’achat d’une autre tunique, plus adaptée à ma morphologie et d’une couleur qui n’était pas proposée sur le site pour ce modèle.

J’ai reçu des réponses chaleureuses, attentives à mes questions et détaillées pour y répondre, quel service client agréable et efficace !

Et j’ai eu les informations adaptées pour avoir une tunique qui me correspondra vraiment. J’aurais dû leur écrire avant ma première commande…

En effet, Rosa a confirmé ma question sur les tailles : pour les tenues de danse classique, on commande en général une taille au-dessus des vêtements de ville. Et comme j’ai un buste plus long que la moyenne, il est pertinent d’ajouter encore quelque chose pour allonger le justaucorps – en fait c’est comme les collants : on augmente d’une taille si on a besoin d’une plus grande largeur ou d’une plus grande longueur.

De plus, Rosa m’a expliqué qu’il est possible d’adapter les modèles de Vicard. Il suffit de choisir un modèle avec sa taille et son tissu et d’ensuite lister, dans l’encadré commentaire qui apparait lors de la commande, les modifications que l’on souhaite. On peut par exemple demander à ce que la jupette soit plus courte ou les bretelles plus longues.

Dans mon cas, j’ai choisi à nouveau la tunique Ophélie et je l’ai commandée en taille 44, en Meryl noir. J’ai précisé dans l’encadré commentaire que je souhaitais des bretelles croisées (pas entrelacées) et un coloris Aqua (pas noir). Et magie, j’ai reçu ce paquet !

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J’adore la couleur de cette tunique !

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Comme pour mon achat précédent, je suis ravie de la qualité. Mais en plus, je suis touchée d’avoir pu bénéficier d’une commande ajustée à mes besoins pour que cette tunique me suive, je l’espère bien, pour le reste de ma vie d’adulte !

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Comparaison des 3 modèles

Pour vous donner une meilleur idée de la différence qu’apportent le tissu, la couleur, la coupe et la taille, je vous ai fait des photos.

De face, on voit que la tunique 2125 de Degas en lycra bleu ciel taille 4 a un tissu plus fin, une coupe plus décolletée et une jupette un peu plus courte devant que les tuniques Ophélie de Vicard en Meryl noir taille 42  ou en Meryl aqua taille 44. Entre ces deux dernières, on voit que le justaucorps en taille 44 est moins étiré qu’en taille 42.

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De dos, on voit la différence entre bretelles droites, bretelles entrelacées et bretelles croisées. Ma préférence va aux dernières car je sais qu’il n’y a aucun risque qu’elle ne glissent et que leur mise en place est plus spontanée que les bretelles entrelacées.

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Voilà, ma recherche pour une tunique durable adaptée à mes critères est terminée, avec succès ! J’espère que cet article vous a été utile, si vous cherchez à vous équiper d’une jolie tenue de danse qui vous servira longtemps.

Et si vous connaissez une personne à qui les deux premières tuniques iraient bien, je serais ravie de les revendre – pour les remplacer par une tunique Ophélie en Meryl noir, taille 44, avec bretelles croisées et une jupette un peu plus courte.

Bon week-end !