Bonjour !
Dans le Ballet de l’Opéra de Paris, il y a actuellement 5 danseuses et danseurs noirs ou métis : les danseuses Letizia Galloni et Awa Johannais, les danseurs Jack Gasztowtt, Guillaume Diop et Isaac Lopes Gomes (frère de la danseuse Chloé Anaïs Lopes Gomes).
En fait, cela fait très longtemps qu’il y a un peu de diversité dans la couleur de peau des danseurs et danseuses du Ballet de l’Opéra de Paris. Mais c’est généralement peu visible dans les ballets classiques car les artistes se fardent la peau et portent des collants opaques.
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Pourquoi masquer la diversité naturelle des couleurs de peau des artistes ? Parce qu’une habitude très ancienne veut/voulait que le Corps de ballet soit composé de personnes ayant la même couleur de peau, pour ne pas « casser les lignes » du corps de ballet. Ce sont les mots du célèbre chorégraphe Balanchine pour refuser d’engager la danseuse Llanchie Stevenson dans sa compagnie (le New York City Ballet) et cette opinion était largement répandue à l’époque.
Et même parmi une compagnie de danseurs et danseuses au physique très homogène, il y a des choix d’attribution des rôles qui ne dépendent pas que du talent : sa taille, la forme de son visage et la couleur de ses cheveux peuvent vite cantonner un artiste à certains rôles. De fait, les danseurs à la peau foncée sont plus facilement distribués dans des ballets contemporains, dans des rôles de « méchants » (Rothbart dans « Le lac des cygnes », Tybalt dans « Roméo et Juliette », Abderam dans « Raymonda »…) ou dans des rôles « exotiques » (Solor dans le ballet « La Bayadère », la Danse arabe dans « Casse-Noisette », la Danse espagnole dans « Le lac des cygnes »…), plutôt que dans les rôles traditionnellement « caucasiens » des ballets romantiques.
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Heureusement, les habitudes peuvent évoluer ! Les artistes et employés noirs et métis de l’Opéra de Paris ont signé en 2020, avec d’autres employés de cette institution, un manifeste pour supprimer la discrimination raciale héritée des traditions de l’Opéra de Paris.
Ce manifeste a immédiatement été pris en compte et a conduit à un rapport sur la diversité à l’Opéra National de Paris par Pap Ndiaye et Constance Rivière. Si vous ne souhaitez pas lire le rapport (et même si vous l’avez lu), je vous recommande son décryptage de ce rapport par Danse avec la plume.
Et l’institution évolue. C’est confirmé de l’intérieur : par le danseur de l’Opéra Isaac Lopes Gomes et par le chef de projet évènementiel et chargé de relations publiques à l’AROP Binkady-Emmanuel Hié, qui avait initié la réflexion. On trouve même ces confirmations dans un article du New York Times (en anglais).
Par exemple, les danseuses noires de l’Opéra de Paris peuvent maintenant se voir fournir du maquillage, des collants et des pointes d’une couleur adaptée à leur carnation. Cela a été appliqué pour le ballet « La bayadère » et pour le défilé du Ballet de 2021 (photo ci-dessous tirée de l’article de Danse avec la plume). Les coiffures des danseurs semblent également être plus variées, comme vous le verrez sur les photos de Guillaume Diop.

Le Ballet de l’Opéra de Paris a aussi une démarche active pour aider les jeunes de tous profils à se projeter dans une carrière de danse classique, grâce à de très chouettes livres pour enfants que je vous présenterai dans un prochain article.
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Pour mettre en valeur la diversité des danseurs et danseuses de l’Opéra de Paris, j’ai listé des artistes qui ne correspondent pas au stéréotype peau blanche & cheveux clairs, et je vous les montre en photo en train de danser des rôles traditionnels du répertoire classique de cette compagnie. Pour trouver les photos de cet article, j’ai, entre autres, utilisé le site « Les étoiles de l’Opéra de Paris » et le forum Dansomanie.
Étant une simple amatrice, il est très possible que cette liste soit incomplète : n’hésitez pas à me donner des noms si vous voyez que j’en ai oubliés !
J’ai classé ces artistes selon la date de leur engagement dans le Corps de ballet de l’Opéra de Paris. Je vous précise également son grade dans la compagnie, sachant qu’il existe actuellement 5 grades dans le Ballet de l’Opéra de Paris et que chaque grade est généralement associé à certains types de rôles :
- Les quadrilles dansent uniquement en groupe, dans le Corps de ballet.
- Les coryphées dansent en groupe mais peuvent parfois danser de petits rôles de soliste.
- Les sujets dansent de petits rôles de soliste et dansent en groupe.
- Les premières danseuses et premiers danseurs dansent des rôles de soliste, y compris des rôles principaux.
- Les danseuses et danseurs étoiles sont des artistes exceptionnels qui dansent uniquement les rôles principaux et ont leur loge personnelle au Palais Garnier.
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1957 : Marjorie Tallchief
Marjorie Tallchief est la seule native d’Amérique (de père osage, de mère irlandaise) à avoir été engagée dans le Ballet de l’Opéra de Paris.
Voici un article du journal Combat du 15 juillet 1957, qui relate sa nomination.

Le titre utilisé est « première danseuse-étoile », un grade qui n’existe plus actuellement mais qui semble correspondre à l’actuelle titre d’étoile.
Cela ne se fait plus actuellement, mais à cette période certains artistes ont en effet été engagés directement dans la compagnie au grade d’étoile : il y a eu Alexandre Kalioujny en 1947 (qui a démissionné en 1953), Nina Vyroubova en 1949 (qui a a démissionné en 1957), Marjorie Tallchief et son mari George Skibine en 1957 (celui-ci est devenu maître de ballet l’année suivante), Ghislaine Thesmar en 1972.
Je ne sais pas pourquoi Marjorie Tallchief ne figure pas dans certaines listes des danseuses étoiles de l’Opéra de Paris, ni pourquoi qu’elle a quitté la compagnie en 1961 (en même temps que son mari) : peut-être parce qu’elle menait en parallèle une carrière aux USA. En tout cas, les engagements qui duraient seulement quelques années semblent plutôt fréquents à cette période.
Pour information, quatre autres natives d’Amérique ont été des ballerines d’envergure internationale :
- Maria Tallchief, sœur ainée de Marjorie, qui a dansé à l’Opéra de Paris en tant qu’artiste invitée en 1947-1948 et a continué sa carrière aux USA pour devenir la première grande ballerine américaine ;
- Rosella Hightower, d’origine choctaw, qui a été l’étoile du Grand Ballet du Marquis de Cuevas (à la période où Marjorie Tallchief y dansait aussi, comme on peut le voir sur cette affiche de 1950) puis qui a fondé l’École supérieure de danse de Cannes ;
- Moscelyne Larkin, de la tribu Shawnee-Peoria ;
- Yvonne Chouteau, d’origine shawnee et cherokee.
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1975 : Jean-Marie Didière
Jean-Marie Didière est entré autour de 1970 l’École de danse puis autour de 1975 dans le Ballet de l’Opéra de Paris. Il a fini sa carrière au grade de sujet, après une blessure au talon d’Achille qui a compromis son ascension.
Voici Jean-Marie Didière en 1980 lors du concours de promotion où il a été nommé coryphée, photographié par Francette Levieux :

Voici Jean-Marie Didière en Tybalt dans « Roméo et Juliette », photographié par R. Torette :

En parallèle de l’Opéra de Paris, Jean-Marie Didière a dansé au sein du groupe « Dupond et ses stars ». Dans cet entretien, Jean-Marie Didière parle de Patrick Dupond et de lui-même et on les voit tous les deux en photo et en vidéo.
Voici Jean-Marie Didière en 2003 lors de son dernier Défilé, photographié par Michel Lidvac :

Après sa retraite de Ballet de l’Opéra de Paris, Jean-Marie Didière a continué à interpréter des rôles de caractère ou de pantomime, comme Don Quichotte dans le ballet éponyme, la Sorcière dans « La sylphide », le Rajah dans « La bayadère », ainsi que certaines pièces comme « Nuit des sens » en 2004 ou « Wuthering heigths » en 2007.
Voici Jean-Marie Didière en Rajah dans « La bayadère », avec Dorothée Gilbert :

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1979 : Eric Vu-An
Eric Vu-An est entré en 1974 à l’École de danse puis en 1979 dans le Ballet de l’Opéra de Paris, à seulement 15 ans !
En 1986, Maurice Béjart le nomme danseur étoile pour son rôle de Mephisto dans le ballet « Arepo » qu’il a chorégraphié. Mais cette nomination est annulée par Rudolph Noureev, qui était alors directeur de la danse et donc seul responsable de ces nominations ! Eric Vu-An aurait été le premier danseur étoile métis à l’Opéra de Paris.
Eric Vu-An quitte ensuite le Ballet de l’Opéra de Paris pour devenir artiste indépendant et danser des rôles d’étoile dans diverses compagnies. Il reviendra danser à l’Opéra de Paris en tant que soliste invité.
Voici Eric Vu-An dans « Le lac des cygnes » au Ballet du Capitole (Toulouse) photographié par Guy Jungblut:

Voici Eric Vu-An avec Clothilde Vayer dans « Le lac des cygnes » :

Voici Eric Vu-An dans « Giselle » :

Voici Eric Vu-An avec Noëlla Pontois dans « Giselle » :

Voici Eric Vu-An dans le ballet « Raymonda » avec Carla Fracci :

Voici Eric Vu-An avec Laetitia Pujol dans le ballet « Don Quichotte » :

Voici Eric Vu-An avec Nathalie Bruno dans « Don Quichotte » :

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1980 : Kader Belarbi
Kader Belarbi est né en 1962. Il est entré en 1975 à l’École de danse puis en 1980 dans le Ballet de l’Opéra de Paris. Il en a été nommé danseur étoile en 1989.
Voici Kader Belarbi dans le rôle de l’oiseau bleu de « La belle au bois dormant » le jour de sa nomination d’étoile :

Voici Kader Belarbi dans « Giselle » avec Elisabeth Platel :

Voici Kader Belarbi dans « La bayadère » :

Voici un extrait vidéo où on voit Kader Belarbi quelques mois après sa nomination.
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1988 : José Martinez
José Carlos Martinez est né en 1969. Il est entré en 1987 à l’École de danse puis en 1988 dans le Ballet de l’Opéra de Paris. Il en a été nommé danseur étoile en 1997.
Voici José Martinez dans le ballet « Le lac des cygnes », photographié par Icare :

Le voici, toujours dans « Le lac des cygnes », avec Agnès Letestu, photographié par J. Moatti :

Voici José Martinez dans « La bayadère », photographié par Icare :

Et voici José Martinez dans « Études », photographié par Icare :

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1992 : Raphaëlle Delaunay
Raphaëlle Delaunay est née en 1976. Elle est entrée en 1986 à l’École de danse puis en 1992 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris.
Je n’ai pas trouvé sur internet de photo de Raphaëlle Delaunay en danseuse classique. Personnellement, j’ai découvert cette danseuse par une photo de Jacques Moatti dans son livre « Danse ». Elle y est montrée, encore à l’École de danse mais probablement en toute fin de formation (première division ?) en train de suivre l’enseignement du danseur étoile Michel Renault.

Raphaëlle Delaunay a dansé notamment la Bohémienne dans le ballet « Le loup ».
Elle quitte cette compagnie cinq ans plus tard mais a dansé à nouveau à l’Opéra de Paris en 2004 en tant qu’artiste invitée pour « One of a kind ».
Dans cet entretien filmé, Raphaëlle Delaunay revient sur son parcours de danseuse. Et cet article montre un autre regard sur Raphaëlle Delaunay et présente la suite de son parcours professionnel : chorégraphe.
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2004 : Mathias Heymann
Mathias Heymann est né en 1987. Il est entré en 2001 à l’École de danse puis en 2004 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Il y est danseur étoile depuis 2009 – il a été nommé étoile à 21 ans. Dans cette belle vidéo, Mathias Heymann explique son parcours et on le voit danser.
Voici Mathias Heymann avec Hannh O’Neill dans « Paquita », photographiés par Laurent Philippe :

Voici Mathias Heymann dans « La bayadère », photographié par S. Mathé :

Voici Mathias Haymann dans « Giselle », photographié par Yonathan Kellerman

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2009 : Letizia Galloni
Letizia Galloni est née en 1991. Elle est entrée en 2001 à l’École de danse puis en 2009 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Elle y est actuellement sujet.

Letizia Galloni est ici photographiée par Benoîte Fanton en Lise dans La jeune fille Mal gardée. Letizia Galloni est la première danseuse métisse à danser ce rôle de soliste à l’Opéra de Paris.

Voici Laetitia Galloni avec Mathias Heymann :

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2011 : Hanna O’Neill
Hannah O’Neill est entrée en 2011 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris, après deux années en tant que surnuméraire. Elle y est actuellement première danseuse.
Il est possible de devenir étoile de l’Opéra de Paris quand on n’est pas né·e en France et que l’on n’a pas fréquenté l’école de danse de l’Opéra de Paris. C’est très rare et il faut avoir la patience de monter les échelons à partir de zéro, mais Ludmila Pagliero et Sae Eun Park l’ont réussi. On peut espérer que Hanna O’Neill le réussisse un jour. Elle parle de son parcours dans cet entretien.
Voici Hannah O’Neill à 16 ans, quand elle était encore à l’Australian Ballet School, photographiée par Neil Bennett/The AGE/Fairfax Media :

Voici Hannk O’Neill photographiée par Lycette Wills :

Voici Hannah O’Neill avec Matthias Heymann dans « Paquita » :

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2012 : Sae Eun Park
Sae Eun Park est née en 1989. Elle est entrée en 2012 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris, après une année en tant que surnuméraire. Elle y est danseuse étoile depuis 2021 – voici des photos du jour de sa nomination.
Sae Eun Park est la première danseuse étoile d’origine asiatique à l’Opéra de Paris. Elle parle dans cette vidéo de son état d’esprit. Cet article est complémentaire à la vidéo et explique son parcours : de soliste au Ballet National en Corée du Sud en 2010, elle a recommencé sa carrière professionnelle à zéro au Ballet de l’Opéra de Paris.
Voici Sae Eun Park dans « Giselle », photographiée par Yonathan Kellerman :

Voici Sae Eun Park dans « Joyaux », photographiée par Michel Lidvac :

Voici Sae Eun Park dans « Le lac des cygnes », photographiée par Julien Benhamou :

Voici Sae Eun Park en reine de Willis dans « Giselle », photographiée par Yonathan Kellerman :

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2014 : Isaac Gomes Lopes
Isaac Gomes Lopes est entré en 2007 à l’École de danse puis en 2014 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Il y est actuellement coryphée.

Isaac Gomes Lopes est ici photographié par David Elofer lors de l’audition pour intégrer le Ballet de l’Opéra de Paris.
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2014 : Awa Joannais
Awa Joannais est entrée à l’École de danse puis en 2014 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Elle y est actuellement quadrille.

Awa Joannais est ici photographiée par David Elofer, probablement à l’occasion du concours d’entrée à l’Opéra ou d’un concours de promotion interne.
Il existe aussi des photos d’Awa Joannais avec des collants adaptés à la couleur de sa peau, comme celle-ci prise par Nisian Hughes.

Voici Awa Joannais dans « Giselle », photographiée par Isabelle Aubert :

Et voici Awa Joannais dans « Le lac des Cygnes », photographiée par La Petite Photographe.

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2017 : Jack Gasztowtt
Jack Gasztowtt est entré en 2011 à l’École de danse puis en 2017 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Il y est actuellement sujet.

Jack Gasztowtt est ici photographié par Francette Levieux alors qu’il était encore à l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris.
Jack Gasztowtt a aussi dansé le rôle de Rothbart dans le pas de 3 du cygne noir du « Lac des cygnes » en le 19 mars 2021, mais je n’en ai pas trouvé de photo.
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2017 : Seohoo Yun
Seohoo Yun est entrée en 2017 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Elle y est actuellement quadrille.
Je n’ai pas trouvé de photo de Seohoo Yun dans le Corps de ballet de l’Opéra de Paris.
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2018 : Hohyun Kang
Hohyun Kang est entrée en 2018 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Elle y est actuellement coryphée.
Voici Hohyun Kang en Cupidon dans « Don Quichotte », photographiée par Isabelle Aubert :

Voici Hohyun Kang et Guillaume Diop dans « La belle au bois dormant », photographiés par Svetlana Loboff, en studio puis sur scène :


Hohyun Kang parle de son parcours professionnel dans cet article.
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2018 : Guillaume Diop
Guillaume Diop est entré en 2012 à l’École de danse puis en 2018 dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris. Il y est actuellement coryphée.
Guillaume a déjà dansé des rôles de soliste, comme Basilio dans « Don Quichotte ». Le voici photographié par Julien Benhamou :

Le voici, dans le même ballet, avec Héloïse Bourdon, photographiés par Julien Benhamou :

Voici Guillaume Diop en Roméo dans « Roméo et Juliette » avec Léonore Baulac, photographiés par Agathe Poupeney :

Voici Guillaume Diop et Léonore Baulac dans « Le lac des cygnes » (probablement un extrait dansé lors d’un gala en dehors de Paris, mais je n’arrive pas à avoir plus d’informations) :

Guillaume Diop parle brièvement de ses débuts dans la danse dans cet article. Et il a proposé ici une barre classique en vidéo, sur des musiques de Rihanna.
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Danseuses et danseurs invités
On a vu, avec Eric Vu-An entre autres, qu’il est possible de danser des rôles de soliste avec le Corps de Ballet de l’Opéra de Paris en tant qu’artiste invité.

Ainsi, Carlos Acosta a été invité à danser avec le Ballet de l’Opéra de Paris dans « Don Quichotte » en 2004, « Voice of spring » en 2004 et (photographié ci-dessus) dans « La bayadère » en 2006.
Et Frances Taylor a été la première, et à ce jour la seule, danseuse afro-américaine invitée à danser dans un registre classique. Elle en parle à 5:25 de cette vidéo (en anglais) et c’était a priori en 1946 avec Max Bozzoni au Théâtre des Champs Elysées, mais pour le moment il n’y en a aucune trace visible. La danseuse américaine Misty Copeland s’est donné pour mission d’en trouver.
Peut-être qu’un de ces jours une ballerine comme Misty Copeland sera artiste invitée à l’Opéra de Paris et autorisée à danser en collants adaptés à sa couleur de peau ? Ce serait un symbole tellement fort !
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Si j’étais à Paris, j’aimerais beaucoup voir danser ces artistes en vrai !
Et j’aimerais consulter les fonds de la Bibliothèque-Musée de l’Opéra pour trouver des photos de Marjorie Tallchief et Seohoo Yun, d’autres photos de Raphaëlle Delaunay, Isaac Gomes Lopes et Jack Gasztowtt, et avancer dans la recherche d’une trace de la soirée où Frances Taylor a dansé avec Max Bozzoni. Pour cela, il faut un Pass Recherche.
Bon week-end !