Archive | juin, 2020

Gratin d’aubergines à la parmesane, 100 % végétal

28 Juin

Bonjour !

Voici une recette très pratique pour recevoir car elle est très gourmande et qu’on peut la préparer la veille. Je la sers avec du bon pain, ou du riz pour une version sans gluten, et avec une belle salade verte.

Dans ce gratin d’aubergines à la parmesane, le parmesan est simplement remplacé par sa version végétalienne, et la mozzarella est remplacée par de fines tranches de pain, comme dans cette recette de la Fée Stéphanie. Les ingrédients sont donc tous simples à trouver, et le résultat est absolument délicieux !

Version sans gluten

Ingrédients pour 4 personnes
– 2 aubergines (500 g)
– Sel fin : 1 cuillerée à soupe pour les aubergines, 1 cuillerée à café pour la sauce, 1/2 cuillerée à café pour le parmesan
– 4 gousses d’ail
– 150 ml d’huile d’olive (100 ml pour la sauce, 50 ml pour les aubergines)
– 1 bouteille de 700 ml de coulis de tomate
– 1 cuillerée à soupe de sucre
– 30 g de poudre d’amande ou de graines de tournesol décortiquées et mixées en poudre
– 1,5 cuillerée à soupe de levure de bière
– 2 poignées de feuilles de basilic, frais ou surgelé OU 1 petite pincée de bicarbonate
– 6 fines tranches de pain, frais ou sec

Préparation
– Retirer le bout des aubergines puis éplucher chaque côté afin de découper des tranches dans la longueur, dont aucune n’aura une face couverte de peau.
– Déposer les tranches d’aubergine dans un plat creux ou une passoire placée dans un évier, en saupoudrant chaque tranche avec du sel fin (1 cuillerée à soupe de sel en tout).


– Laisser dégorger : un peu d’eau va sortir des tranches d’aubergine, qui vont devenir molles.
– Dans une grande casserole avec couvercle, déposer les gousses d’ail coupées en petits morceaux et 100 ml d’huile. Laisser frire environ 2 minutes.
– Quand les gousses d’ail sont légèrement dorées, verser rapidement le coulis de tomate et fermer aussitôt le couvercle pour se protéger des éclaboussures de sauce tomate.
– Remplir à moitié la bouteille de coulis avec de l’eau et l’ajouter dans la casserole, avec 1 cuillerée à café de sel et 1 cuillerée à soupe de sucre.
– Laisser cuire à couvert, en baissant le feu si la sauce bout trop fort.


– Faire le parmesan végétal. Dans un bol, mélanger la poudre d’amande avec la levure de bière et le sel (1/2 cuillerée à café). Si on utilise des graines de tournesol décortiquées, faire le mélange dans un robot mixeur pour obtenir une poudre.

Ce parmesan n’est pas assez mixé…

– Si le pain est sec : Dans une assiette creuse, verser un peu d’eau sur les tranches de pain afin de les assouplir.
– Rincer brièvement les tranches d’aubergine pour retirer le sel, puis empiler les tranches et les presser fortement à la main pour éliminer un maximum d’eau.


– Dans une poêle avec 50 ml d’huile d’olive, placer les aubergines en couches superposées, afin de les faire cuire toutes en même temps, à couvert.


– Au bout d’environ 5 minutes, utiliser une spatule pour remuer le contenu de la poêle et cuire encore 5 minutes, toujours à couvert.


– Ajouter les feuilles de basilic dans la sauce tomate et vérifier qu’elle est déjà bonne à manger sur un morceau de pain.

– Dans un grand plat à gratin, verser une couche de sauce tomate (2 louches environ), ajouter une couche d’aubergines puis saupoudrer de parmesan végétal.


– Ajouter une couche de sauce tomate puis une couche de pain.

Ici, j’ai testé de remplacer le pain par des steaks de lentilles coupés en deux dans l’épaisseur

– Ajouter une couche de sauce tomate pour recouvrir le tout, puis une couche d’aubergines puis saupoudrer de parmesan végétal.


– Ajouter le reste des aubergines et de la sauce tomate, puis l’huile d’olive qui a servi à précuire les aubergines et le reste de parmesan.


– Faire cuire à 190 °C pendant environ 45 minutes.


– On peut préparer le gratin quelques heures avant le repas, il sera encore meilleur et se tiendra mieux. On peut alors le conserver au chaud dans le four éteint. Si on le prépare la veille, le laisser refroidir hors du four et le conserver au frais, puis le réchauffer avant de le servir.

Remarques

  • La sauce tomate est la recette de Doudou, avec plus d’ail et la cuisson qui est terminée au four.
  • Version sans gluten : Ne pas faire de parmesan végétal (à moins d’avoir de la levure de bière sans gluten). Avec l’ail, ajouter 2 oignons coupés en petits morceaux (on peut aussi les ajouter dans la poêle avec les aubergines, si on a déjà fait la sauce). Dans la sauce, ajouter 1/2 cuillerée à café de sel et une pincée de bicarbonate (ou mettre plus de basilic). Remplacer le pain trempé par des galettes de riz ou maïs soufflé (non trempées) ou par deux couches de tartines craquantes sans gluten (non trempées). Saupoudrer le dessus avec de la poudre d’amande avant d’enfourner le gratin.

A gauche, deux épaisseurs de Pain des fleurs, à droite une épaisseur de galettes de maïs soufflé

  • Version en petits roulés : A l’occasion, je tenterai une adaptation végétale de la recette d’Un déjeuner au soleil. Mais pour le moment, je m’en tiens à la recette que je vous ai donnée, car elle est vraiment plus rapide.

Version sans parmesan végétal sur le dessus, c’est bon aussi !

Bon dimanche !

Petite boîte façon Poké Ball

27 Juin

Bonjour !

Une Poké Ball, c’est un objet magique qu’on lance pour capturer des Pokémons pour les dresser (pff !). Il existe une grande variété de Poké balls. Ce qui est constant, c’est qu’une Poké Ball est toujours composée de deux moitiés, séparées par une bande de couleur différente, au milieu duquel se trouve le bouton rond d’ouverture de la Ball.

Aujourd’hui, je vous expliquer comme fabriquer une petite boîte façon Poké ball. Elle est bien brillante, elle s’ouvre et se ferme, elle s’accroche si l’on veut, et on peut y ranger de petits trésors. Par contre, on ne peut pas la lancer (na !).

Je vous ai fait un tutoriel super détaillé, avec toutes les photos pas à pas. Personnellement j’ai fait 10 boîtes car c’était pour l’anniversaire du Béluga, mais vous pouvez bien sûr n’en fabriquer qu’une seule…

Attention par contre : ce n’est pas un projet écolo comme j’en ai l’habitude. Certes, on fabrique un objet qui (j’espère) durera un moment, mais on utilise des boules en plastique, un marqueur indélébile et de la peinture acrylique. Au départ, je pensais m’en sortir avec simplement les boules en plastique peintes à l’intérieur avec de la peinture gouache pour obtenir un résultat brillant… mais la gouache n’adhère pas sur le plastique. J’ai donc acheté en urgence deux pots de peinture acrylique, que je vais maintenant donner à l’école ou à un centre de loisir car je ne compte pas me resservir de cette peinture à base de plastique.

Comme la peinture acrylique est indélébile, j’ai préféré fabriquer les boîtes moi-même avant l’anniversaire, plutôt que de faire respirer la peinture et de risquer d’abimer les vêtements en proposant cette activité aux invité-es. Je vous ai quand même indiqué comment procéder si vous les réalisez avec des enfants, d’au moins 7 ans. Pensez alors à les munir d’un tablier ou autre vêtement destiné à les protéger, et à les faire se laver les mains dès la fin de l’activité.

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Matériel pour 10 boîtes Poké Ball
– 10 boules à garnir en plastique transparent, de 7 cm de diamètre
– un marqueur indélébile noir, assez épais
– 10 pièces de 1 centime d’euro
– 10 petits morceaux de patafix
– 10 x 25 cm de ruban à masquer
– des pinceaux ronds d’épaisseur moyenne (10 par exemple)
– de la peinture acrylique rouge, environ 4 ml par Poké Ball
– de la peinture acrylique blanche, environ 5 ml par Poké Ball
– 1 bocal plein d’eau savonneuse, pour y placer les pinceaux après usage en attendant leur nettoyage
– du papier absorbant (ici du papier toilette) pour nettoyer rapidement les bavures de peinture
– 10 piques, par exemple 5 piques à brochette en bois coupés en 2
– 2 verres, pour y disposer les piques sans qu’ils ne se touchent
– eau et savon pour laver et sécher les pinceaux et les mains juste après l’activité
– 10 gouttes de colle forte (colle pour plastique et métal)

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A faire avant l’arrivée des enfants : préparer chaque demi boule
– Séparer les deux demi boules.

– Poser les demi boules côté large sur la table. A côté d’une demi boule, poser le marqueur débouché, de sorte que sa mine touche la boule.


– Faire tourner la demi boule devant le marqueur afin de tracer un trait sur tout le tour de la boule.


– Avec le marqueur, colorier la bande située entre le trait et la jointure de la demi boule.
– Recommencer pour l’autre demi boule.

A gauche, la demi boule n’est pas noircie jusqu’en bas car c’est la zone de jointure entre les demi boules. A droite, l’autre demi boule a donc une bande noire plus épaisse (et ça nous servira pour la suite).

– Laisser sécher le marqueur pendant quelques minutes puis refermer la boule.
– Placer un petit morceau de patafix sur la pièce.


– Fixer la pièce à l’opposé de l’accroche, bien au milieu de la bande noire.


– Avec le feutre, dessiner le contour, avec environ 0,2 cm de marge.

– Retirer la pièce et sa patafix, et les ranger (on les réutilisera plus tard).
– Colorier au marqueur la zone qui vient d’être dessinée.


– Prendre la demi boule qui a la bande noire la plus épaisse. C’est aussi celle qui a sa partie qui s’emboîte placée à l’intérieur. Protéger cette partie avec une bande de ruban à masque de 25 cm de long. Si vous n’arrivez pas à mettre le ruban pile poil au niveau de la jointure, mettez-le un peu plus large, mieux vaut protéger un petit peu trop que pas assez.

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Activité pour les enfants
– Peindre en rouge l’intérieur de la demi-boule contenant le ruban à masquer. Pour cela, verser de la peinture dans la demi boule puis l’étaler en spirale jusqu’au bord.


– De la même manière, peindre en blanc l’intérieur de l’autre demi boule.

Ici, j’ai utilisé un pinceau plat, qui ne permet pas d’avoir une couche unie même en étalant la peinture en spirale. Il faut donc utiliser un pinceau rond.

– S’il y a des bavures, les effacer immédiatement avec un morceau de papier absorbant.

– Utiliser un petit morceau de patafix pour fixer chaque pièce de 1 centime au bout d’un pique.


– Peindre en blanc le dessus et le bord de la pièce.

– Poser les piques dans un verre puis laisser sécher les pièces. Cela peut prendre une dizaine d’heures si la peinture est en couche épaisse.

Comme vous le voyez, j’ai fabriqué 10 boîtes. Cela m’a pris un certain temps…

– Nettoyer très soigneusement les pinceaux avec de l’eau et du savon. Je les ai massé jusqu’à ce que de la mousse se forme (comme quand on se lave les mains) et cela a permis de retirer de la peinture alors qu’à vue d’œil je pensais avoir déjà tout retiré.
– Retirer délicatement le ruban de masquage, sans toucher la peinture car elle n’est pas encore sèche.
– Quand la peinture de la pièce est sèche (cela arrive plus vite que la peinture des boules), la détacher de la patafix.
– Poser une goutte de colle forte sur le dessous de la pièce, en veillant à placer la goutte sur une moitié de la pièce (et pas au milieu), comme montré sur la photo. Attention, cette étape est à réaliser par l’adulte, dans un endroit ventilé.


– Toujours par l’adulte, dans un endroit ventilé : Coller la pièce sur la demi boule rouge, avec la goutte de colle placée au niveau du demi rond noir (en veillant à la pas toucher l’intérieur de la boule, car il n’est pas encore sec).


– Laisser reposer pour que la colle et la peinture finissent de sécher. La notice de la colle indique qu’idéalement il faut attendre 24 h avant de solliciter l’objet collé.
– La Poké Ball est enfin prête à être assemblée ! Attention : ne pas la lancer, sinon elle va se casser !

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Remarques

  • L’accroche de la boule peut servir à attacher la boule pour mieux la transporter. Ici, j’avais prévu 80 cm de fine cordelette par enfant pour mettre chaque boule autour du cou. Si on ne veut pas garder l’accroche, je pense qu’il faut la retirer avec une pince tenaille (en portant des lunettes de protection !). On placerait alors la pièce (le bouton de la Poké Ball) à l’emplacement de l’accroche.
  • La peinture acrylique est une peinture à base de résine acrylique et elle est indélébile. Il faut donc que les enfants soient assez grands pour l’utiliser sans s’en mettre sur la peau et les vêtements, il faut bien protéger la table et les vêtements et se laver les mains à l’eau savonneuse dès que l’activité peinture est terminée. Il faut aussi laver les pinceaux avant que la peinture ne sèche dessus.
  • Il vaut mieux éviter la peinture gouache pour ce projet, car elle a tendance à se décoller du plastique. De plus, avant de sécher, elle se rétracte sur le plastique. Il faut alors la laisser complètement sécher puis passer une deuxième couche pour combler les petits trous qui se seront formés dans la première couche de peinture. Enfin, la gouache est délébile : une fois sèche, si on la mouille par inadvertance, elle va couler.

Après séchage, la peinture s’est rétractée donc il faut en remettre pour combler les trous

Une partie de la peinture gouache noire s’est détachée, et j’ai essayé de le corriger avec un marqueur. Mais le marqueur est brillant alors que la peinture est mate, et surtout elle continue à se détacher.

  • Pour peindre l’intérieur des demi boules, on peut utiliser un pinceau ou, si la peinture est très liquide, en verser dans la demi boule, l’incliner pour répartir la peinture puis reverser l’excédent dans le pot.
  • Version sans marqueur, avec peinture acrylique noire : J’ai utilisé le marqueur car c’est plus rapide et que je ne voulais pas acheter un troisième pot de peinture acrylique. Mais voici comment faire si vous avez de la peinture noire.
    • Séparer les deux demi boules.
    • Découper une bande de 20 cm de ruban à masquer et la placer sur la demi-boule qui sera peinte en blanc, environ 1 cm au-dessus de la jointure (attention, pas son extrémité, mais la jointure d’avec l’autre demi-boule !). Comme le ruban fait 20 cm, il ne fait pas tout le tour de la boule. Il faut le positionner pour que les 2 cm d’espace restant soient à l’opposé de l’accroche. Pour cela, l’astuce est de placer le milieu du ruban au niveau de l’accroche.

    • Découper une bande de 21 cm de ruban à masquer et la placer sur la demi-boule qui sera peinte en rouge, environ 0,6 cm au-dessous de la jointure. De même que précédemment, placer le milieu du ruban au niveau de l’accroche pour que l’espace libre soit à l’opposé de l’accroche.
    • Refermer la boule, fixer la pièce dans l’espace entre les rubans, puis utiliser un marqueur pour ardoise pour dessiner le rond autour de la pièce.

    • Avec de la peinture noire, peindre la zone délimitée par ce rond et les deux rubans de masquage.
  • Version sans marqueur, avec scotch d’électricien noir : Je n’ai pas testé, mais voici comment je procèderais. Pour chaque Poké ball, couper 22 cm de ruban adhésif noir. Couper ce ruban en deux dans la longueur afin d’obtenir deux rubans plus fins, idéalement un de 12 mm de large et l’autre de 7 mm de large. Coller chaque moitié sur le bord d’une demi boule. Pour cela, je pense que le plus simple est de placer le bord extérieur du scotch, qui est forcément bien droit, au niveau de la jonction de la demi-boule.
  • Le bouton en pièce métallique pèse lourd par rapport à la boule. Donc si vous posez les boules, complètement vides, sur une table, voici comment elles se placeront. Pour la première photo de l’article, j’avais placé un peu de patafix sous chaque balle pour qu’elle se tienne comme je le voulais. Certaines personnes vont jusqu’à fixer à la superglue un galet dans la demi boule blanche.

Et voici les balles bien emballées, prêtes à être cachées pour le premier jeu de la fête d’anniversaire du Béluga !

Et voici la boîte Poké Ball prête à accrocher. J’ai légèrement brulé au briquet puis éteint les extrémités de la cordelette pour ne pas qu’elles ne se débobinent.

Bon week-end !

Repas de mi juin

21 Juin

Bonjour !

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Déjeuner et restes

Un reste d’aubergines à la parmesane, des derniers radis, de houmous, avec des nuggets de pois chiche, des carottes à croquer et un essai de salade de concombre.

Voici la salade de concombre de plus près. Je l’ai assaisonnée de graines de sésame torréfiées à la poêle, d’huile de sésame grillé, de sauce soja et d’un peu de vinaigre de cidre.

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Haricots verts, steak de lentilles et fromage de pomme de terre

Pour 2 steaks, mixer 300 ml de lentilles cuites (200 g) avec 1 cuillerée à café d’oignon semoule, 1/4 cuillerée à café d’ail semoule, 1/4 cuillerée à café de sel, 1 cuillerée à soupe de ketchup et 1 pincée de poivre moulu. Ajouter environ 50 g de farine de sarrasin ou de blé, pour obtenir une pâte très molle. Avec les mains mouillées, former des boules aplaties et les cuire dans une poêle généreusement huilée.

Pour le fromage de pomme de terre, j’ai fait une variation de la recette classique, au goût légèrement corsé, en mixant 1 pomme de terre (150 g) cuite à l’eau (puis égouttée) avec 2 cuillerée à soupe huile de colza cuisson (27 g), 1 cuillerée à soupe de tahin (15 g), 1/2 cuillerée à café de sel fin, 1 cuillerée à café de jus de citron, 2 cuillerées à soupe + 1 cuillerée à café de levure diététique (10 g) et 2 pincées de paprika fumé.

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Omelette de pois chiche aux pommes de terre sautées

On a appliqué ma recette habituelle.

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Repas d’anniversaire à La Bonne Brise

Pour l’anniversaire de ma grand-mère maternelle, ma mère a réservé une salle dans le restaurant semi-gastronomique provençale La Bonne Brise. Elle a demandé 4 menus végétaliens : 2 adultes et 2 enfants, et fait des suggestions pour les élaborer d’après la carte du moment. On s’est régalés ! Voici le menu adulte :

En entrée, les délicieux artichauts frits de la carte, et de toute aussi délicieuses asperges vertes à tremper dans une petite sauce. Je vous montre en gros blanc les artichauts frits, que je compte bien essayer de reproduire chez moi !

En plat, une belle assiette avec des tomates à la provençale, des pâtes fregula aux petits pois et fèves fraîches, et une macédoine de légumes. Le tout était bien assaisonné, bien cuit, bref on s’est régalés !

Pour le menu enfant, voici l’entrée : salade de tomate, carottes râpées, melon.

Comme nos enfants ont des goûts alimentaires classiques pour leur âge (= ils sont difficiles), l’un a mangé seulement le melon, l’autre n’a rien mangé du tout. J’avais prévu el coup en emportant un sachet de cacahuètes grillées, et il avaient aussi un jus de fruit en apéritif.

Pour le plat, là aussi des pâtes fregula, avec une bonne sauce tomate, et la tout aussi bonne macédoine de légume. Pour le coup, aucun des deux n’a mangé quoi que ce soit, ils ont préféré se bourrer de pain. La serveuse a très gentiment accepté de mettre le contenu de leurs assiettes dans une boîte pour ne pas gâcher.

En dessert, il y avait un gros millefeuille, et pour nous 4 coupes de délicieuses fraises avec du sucre à saupoudrer dessus.

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Petit goûter

Pour Doudou qui enchainait les rendez-vous et allait rentrer tard ce soir-là, un petit goûter à manger avec les doigts sans salir son costume : une petite boîte contenant des tranches de pomme et une mini boîte avec des amandes pralinées (qui auraient fondu si elles avaient été au contact des tranches de pommes).

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Biscuits longs à la vanille

Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait les biscuits longs à la vanille de mon livre Nourrir son enfant autrement. Comme le Pinto adore la vanille, on a fait la recette tous les deux et il a léché le saladier. Voici la recette : Préchauffer le four à 180 °C et préparer une plaque chemisée d’une feuille de cuisson. Dans un saladier, mélanger 250 g de farine de blé, 75 g de sucre, 4 pincées de bicarbonate de sodium et éventuellement 1 cuillerée à café de carbonate de calcium. Ajouter 1/2 cuillerée à café d’extrait de vanille, 50 g d’huile de cola cuisson et 120 g d’eau. La pâte doit être souple, ajouter de l’eau si besoin. Transférer le mélange dans une poche à douille munie d’une douille unie de 1 cm de diamètre. Sur la feuille de cuisson, former une trentaine de traits de pâte d’environ 5 cm de long. Faire cuire 15 minutes à 180 °C (la durée dépend de votre four : il peut falloir moins !). Laisser reposer 5 minutes hors du four avant de retourner les biscuits puis les remettre au four pendant 5 minutes pour bien sécher le dessous. Enfin, laisser reposer 5 minutes hors du four et transférer les biscuits sur une volette de pâtisserie ou un torchon propre.

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Mug cake à l’amande

C’est encore perfectible, mais c’était bon. Dans une tasse, j’ai mélangé 3 cuillerées à soupe de poudre d’amande, 2 cuillerées à soupe de farine de blé, 2,5 cuillerées à soupe de sucre, 1 minuscule pincée de sel, 1 pincée de bicarbonate de sodium, puis ajouté 1 cuillerée à café d’huile neutre, 2 cuillerée à soupe de lait végétal et 1/4 cuillerée à café de vinaigre de cidre. J’ai cuit environ 50 secondes au four micro-ondes réglé à puissance maximale, puis laissé tiédir 5 minutes avant de manger à la cuillère, directement dans la tasse.

Le Béluga est très intéressé par ces essais de gâteau minute. Cela lui a donné envie de faire ses propres essais. Voici sa première création, à base de farine, sucre, corn flakes et pépites de chocolat. En bon parents, on a tout mangé, consciencieusement…

A propos d’enfants, en ce moment a lieu une campagne de financement participatif pour La journée de Sacha, un album jeunesse écrit par Jeanne Sélène (que j’ai découvert pour son super livre Les tétées de Maïté) et qui propose cette fois-ci un astucieux album qui montrera d’un côté l’histoire vue par Sasha et de l’autre côté l’histoire vue par sa maman. En plus de ça, j’apprécie le fait qu’il évoque les sens, l’autisme, et que les personnages changent des canons habituels. J’espère que le financement réussira !

Bon dimanche !

Petit layer cake choco-coco, sans four

14 Juin

Si Bonjour !

Vous êtes seulement 2 ou 3 personnes et vous voulez un vrai gâteau de fête ? Ce gâteau bien chocolaté, moelleux, crémeux, délicieux, est tout simplement composé de 3 pancakes géants et d’une chantilly de coco. Il est entièrement réalisé sans moule et sans four, avec des ingrédients très faciles à trouver !

Ingrédients pour 3 portions

Crème fouettée
– 200 ml de crème de coco, stockée au frigo
– 4 cuillerée à soupe de sucre glace (30 g)
– 1 sachet de chantifix

Gâteaux
– 125 g de farine de blé (200 ml)
– 80 g de sucre (120 ml)
– 3 cuillerée à soupe de cacao en poudre non sucré (25 g)
– 1/2 sachet de poudre à lever
– 1 cuillerée à soupe d’huile de colza cuisson (14 g)
– 100 g d’eau (100 ml)
– Pour la cuisson des gâteaux : 1 cuillerée à café d’huile par gâteau

Décoration : 1 carré de chocolat noir (10 g)

Préparation, au moins 2h avant dégustation (ou la veille)
– Dans un petit saladier, mélanger la crème de coco, le sucre glace et le chantifix puis placer le tout au frigo.
– Dans un saladier (ou une casserole), mélanger les ingrédients secs des gâteaux : farine, sucre, cacao, poudre à lever. Puis ajouter l’huile et l’eau. La pâte obtenue doit être épaisse comme un yaourt brassé ou une crème dessert, ajouter un peu d’eau si besoin. Laisser la pâte reposer 5 minutes.
– Répartir 1 cuillerée à café d’huile de cuisson sur la poêle puis la faire chauffer à feu moyen.
– Baisser le feu pour qu’il soit doux, puis déposer 1/3 de la pâte (5 cuillerées à soupe) au centre de la poêle, pour obtenir une sorte de gros pancake. Ce sera le premier gâteau.


– Au bout d’environ 4 minutes, quand le dessus du gâteau est presque entièrement mat, passer une spatule partout sous le gâteau, afin d’être sûr-e qu’il n’adhère pas à la poêle, puis placer la spatule dessous et bien au milieu pour retourner le gâteau d’un coup sec.

Juste avant de retourner le gâteau

Juste après avoir retourné le gâteau

– Cuire l’autre face environ 2 minutes, puis déposer le gâteau sur un torchon propre.
– Remettre 1 cuillerée à café d’huile au milieu de la poêle puis cuire la moitié de la pâte restante.
– Recommencer pour cuire la dernière portion de pâte à gâteau.
– Replier le torchon sur les gâteaux et les laisser refroidir. On peut les stocker une nuit au frigo, enveloppés dans le torchon ou placés dans une boîte hermétique.
– Pendant que les gâteaux refroidissent, utiliser un couteau économe pour « éplucher » le carré de chocolat pour obtenir de petits copeaux.
– Quand les gâteaux sont complètement froids (au bout d’environ 30 minutes, ou carrément le lendemain), sortir le saladier du frigo et battre la crème en neige.
– Sur l’assiette de service, déposer un gâteau bien froid et le tartiner avec un quart de la crème de coco.
– Recommencer avec les deux autres gâteaux.
– Empiler les trois gâteaux et utiliser le reste de crème fouettée pour couvrir les côtés.
– Décorer le dessus avec les copeaux de chocolat.
– Conserver au frigo.

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Remarques

  • Allergènes : Ce délicieux gâteau est sans œuf, ni lait, ni soja, ni fruits à coque.
  • Version sans blé : Je pense que vous pouvez remplacer ma pâte à gâteau par votre pâte à gâteau au chocolat préférée. Il suffit qu’elle soit très épaisse et qu’elle contienne de la poudre à lever, pour donner d’épais pancakes.
  • Version sans chocolat : Remplacer le cacao en poudre par un peu d’extrait de vanille.

L’intérieur du gâteau, version vanille et version cacao

  • La cuisson des gâteaux est le point délicat de la recette. Il faut que la poêle soit chaude pour que les pancakes gonflent, mais pas trop chaude, pour ne pas que le dessous des gâteaux ne brûle. Personnellement, je la fais chauffer sur feu moyen puis je cuis les gâteaux à feu très doux.

Voici un gâteau qui a cuit sur feu moyen…

 

  • Si le chantifix ne contient ni sucre, ni arômes comme c’est généralement le cas quand il est vendu en magasin bio, ajouter un sachet de sucre vanillé à la crème de coco.
  • Version sans copeaux de chocolat : Décorer avec 1 cuillerée à soupe de mini pépites de chocolat.

Bon dimanche !

Livres pour enfant sur le consumérisme

13 Juin

Bonjour !

J’ai décidé de partager avec vous mes livres pour enfants préférés sur des sujets, classés par thème. Il s’agit de livres pour jeunes enfants, entre 1 et 8 ans. La liste de ces articles se trouve ici.

Aujourd’hui, voici une petite sélection sur le fait de vouloir consommer plus que ce qui nous est nécessaire.

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Un confetti de paradis

Ce livre de Florence Langlois est imprimé en France et paru en 2010 chez Albin Michel Jeunesse. Il est malheureusement épuisé, mais vous le croiserez peut-être en bibliothèque ? Il est recommandé de 3 à 6 ans.

Je vous ai déjà parlé de cet album ici. J’aime vraiment son histoire simple et positive, qui permet aux plus jeunes de comprendre tous les travers du consumérisme (perte de bonheur et impact délétère sur l’environnement et, par effet boomerang, sur nous-même).

On comprend aussi dans ce livre que chacun a le choix de revenir à une situation plus soutenable, le tout parfaitement adapté pour les jeunes lecteurs.

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La princesse réclame

Ce livre de Christine Naumann-Villemin, illustré par Marianne Barcilon, est imprimé en Italie et publié en 2011 aux éditions Kaleidoscope en collaboration avec l’Ecole des loisirs (lien vers la fiche du livre).

Il est recommandé de 3 à 6 ans, mais personnellement je le trouve plutôt adapté de 4 à 8 ans. Comme pour d’autres livres de l’Ecole des loisirs, il existe en mini format broché, et en grand format relié.

Cet ouvrage est pour moi un indispensable ! Le personnage principal est Eliette et tout l’univers du livre est rose, mais je pense qu’il est assez drôle pour plaire aussi aux enfants qui n’ont pas l’habitude du rose et des livres de princesses.

Eliette découvre à la télé une publicité pour un parc d’attraction, et fait des pieds et des mains pour y aller avec sa cousine Alice. Là-bas, elle découvre tout un tas de publicités qui expliquent qu’il est indispensable d’avoir tel ou tel gadget pour être une vraie princesse. Parmi les gadgets, une trottinette à paillettes, un pistolet à prouts, des cartes à collectionner…

Eliette obtient tout ça pour son anniversaire… mais elle découvre ensuite avec déception que ces gadgets se cassent vite et ne sont pas si extra. Je vous laisse le petit suspense de la fin.

Dans ce livre, on comprend l’impact de la publicité de manière ludique et légère, en rigolant sur les objets assez délirants qui paraissent soudainement indispensables au bonheur.

Il y a d’autres livres dans cette collection, mais je ne les connais pas. Par contre, de la même autrice, j’ai apprécié Un petit frère pour Nina.

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Le vide

Ce livre d’Anna Llenas est imprimé en Chine et paru en 2016 chez Les 400 coups (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé à partir de 7 ans.

Je vous cite cet album car je le trouve très chouette, mais le Béluga ne l’a pas trouvé intéressant donc à voir si de votre côté il plaira ou pas.

Anna Llenas est l’autrice de l’album La couleur des émotions, que nous aimons et dont nous apprécions le jeu dérivé Le monstre des couleurs. Ici, les illustrations suivent le même principe : ce sont des photos colorées d’objets et de papiers dessinés et peints. J’aime beaucoup.

Dans ce livre, on suit Julia, qui ressent un vide à l’intérieur d’elle, et cherche à le combler avec tout un tas d’objets ou d’activités (smartphone par exemple).

Mais son vide devient de plus en plus grand et angoissant… Julia comprend ensuite que tout le monde a un vide, et qu’on n’est pas obligé de le combler, au contraire… Je ne vous dévoile pas tout, pour vous laisser le plaisir de la découverte.

Pour compléter mon avis sur ce livre, voici celui de La voix des livres.

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Pour terminer sur le sujet du consumérisme, j’ai trouvé intéressante cette interview de Daniel Pennac sur Playground. En voici un extrait : « Les jeunes aujourd’hui, les enfants déjà tout petits dans le berceau sont considérés par la société de consommation comme des clients. On produit des publicités pour les pousser à consommer. A consommer des tablettes, à consommer des portables, à consommer des vêtements. Consommer, consommer, consommer. Et ça c’est leur culture, c’est la culture quotidienne. (…) Le problème c’est que l’enfant, tout petit dans son berceau, va croire que son désir est un besoin fondamental. Il va croire que son bonheur dépend de la satisfaction d’un désir qu’il prend pour un besoin fondamental. Le travail des adultes c’est de dissocier ces notions : de désir et de besoin. Et le bonheur, le vrai bonheur, on peut l’atteindre en apprenant à comprendre, c’est ça qui rend heureux. (…)  Qu’est ce qui fait l’éducation ? C’est l’exemple. »

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Bon week-end !

Repas début juin

7 Juin

Bonjour !

Si vois ne l’avez pas déjà lu, je vous conseille cet excellent article de Nicolas Galita : « Le racisme expliqué à mes amis ».

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Pâtes aux aubergines

Avec la première aubergine de l’année, on a fait des tranches d’aubergines frites à manger avec des pâtes en sauce tomate de Doudou.

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Gratin d’aubergines à la parmesane

C’est la première fois que je le prépare moi-même ! Je vous donnerai la recette une fois que je l’aurai testée à nouveau.

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Repas d’inspiration libanaise

Ce menu vient directement de ces idées d’Omry.

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Pâtes au pesto de fanes de radis

J’ai négocié avec Doudou pour remplacer exceptionnellement la sacro-sainte sauce tomate par du pesto de fanes. Pour le préparer, mixer les fanes d’une demi botte de radis (60 g) avec 25 g de poudre d’amande, 3 cuillerée à soupe d’huile d’olive, 1 cuillerée à café de jus de citron,  1/4 cuillerée à café d’ail semoule et 1/3 cuillerée à café de sel.

Avec les pâtes au pesto, j’ai servi des bâtonnets de courgette rôtis au four.

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Courgettes poêlées aux graines de tournesol

Voici une de mes manières préférées de préparer les courgettes : couper 1 courgette en 4 dans la longueur puis en tranches. Dans une poêle, les faire cuire avec 1,5 cuillerée à soupe d’huile d’olive, 2 cuillerée à soupe de graines de tournesol décortiquées et 1/4 cuillerée à café de sel, en remuant de temps en temps. Ici, j’ai servi les courgettes avec du tofu fumé aux amandes.

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Polenta et champignons poêlés

Un repas express et réconfortant : de la polenta instantanée préparée avec du lait de soja nature, et des champignons de Paris coupés en tranches et poêlés avec de la sauce soja, de l’huile et de l’ail semoule.

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Eau bleue et couscous

Quand on sert la semoule de couscous, les enfants aiment qu’on y fasse un dessin avec de la cannelle moulue, comme le couscous du restaurant Le palmier.
Comme le Pinto refuse actuellement les légumes et pois chiches du couscous, je propose en entrée du houmous et des bâtonnets de carotte. Ainsi il a lui aussi de quoi faire un repas équilibré.

J’ai préparé un nouveau stock d’extrait bleu de spiruline. Je le conserve sous forme de glaçons, et je l’utilise pour colorer de l’eau ou d’autres boissons végétales. L’autre colorant que j’aime avoir sous forme de glaçons est le liquide rose des betteraves sous vide.

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Pique-nique dans la colline

Pour les enfants, des sandwichs au pain de mie, margarine végétale et Végé-tranches fumées. Pour les parents, des sandwichs au houmous et à la salade verte. Pour tout le monde, nos incontournables houmous, bâtonnets de carotte et chips. En dessert, des gourdes de compote ou de yaourt à boire (simplement du yaourt de soja nature mélangé avec du sirop).

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Petit déjeuner au lit

Je n’apprécie pas la fête des mères (je n’ai pas envie de fêter le dévouement exigé des mères, l’injuste répartition des tâches domestiques et les inégalités salariales qui en découlent). A la limite je serais d’accord si on remplaçait la fête des mères et la fête des pères par une fête des parents. Mais en fait, ce qui me plairait, c’est qu’on les remplace par une fête du care, une fête des personnes qui prennent soin de nous, quelle que soit notre relation.

Bref, en tout cas j’aime les petits déjeuners au lit, donc je saute sur l’occasion quand le Béluga en demande un. Ici c’est Doudou qui nous l’a préparé, avec du chocolat chaud à la purée d’amande, merci Doudou !

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Blanc manger à la crème de coco

Pour 2 ramequins (3 s’ils sont petits), mélanger dans une casserole 3 cuillerées à soupe de sucre (30 g), 2 cuillerées à soupe fécule de maïs, 1/4 cuillerée à café d’agar agar en poudre (le quart d’un sachet de 2 g) et 100 ml de crème de coco non allégée. Ajouter 150 ml d’eau, si possible bouillante et cuire en remuant sans cesse jusqu’à ce que le mélange devienne épais et fasse des « bloups » (ébullition). Continuer pendant 30 secondes puis verser dans les moules, préalablement mouillés. Laisser refroidir et servir avec 1 kiwi coupé en tranches, ou 2 cuillerées à soupe de coulis de framboise, ou 2 cuillerées à soupe de pépites de chocolat.

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Flan magique à la noix de coco

Décidément, j’avais envie de desserts à la noix de coco ! Ici, la version familiale de mon flan magique à la noix de coco. Je l’ai cuit dans un moule à charnière, ce qui était une grosse erreur ! Le caramel devient très liquide dans le four et s’échappe par la charnière du moule… J’ai versé régulièrement de l’eau sur la sole du four pour l’empêcher de carboniser pendant que le flan finissait de cuire. Heureusement, le flan était très bon quand même, ici accompagné de fraises.

 

Bon dimanche !

Livres pour enfant sur le potager

1 Juin

Bonjour !

J’ai décidé de partager avec vous mes livres pour enfants préférés sur des sujets, classés par thème. Il s’agit de livres pour jeunes enfants, entre 1 et 8 ans. La liste de ces articles se trouve ici.

Aujourd’hui, voici mes albums préférés sur le thème du jardin, plus précisément du potager.

Je vous ai déjà parlé de La famille souris et le potiron, parfait pour aller de la graine jusqu’à l’aliment cuisiné, sans oublier la longue attente pour que la plante donne des fruits mûrs.

Quand le Béluga était petit, on avait aussi Tchoupi jardine. C’est l’un des rares Tchoupi que j’aime bien, donc si vous appréciez les Tchoupi, il sera parfait pour vous !

De mon côté, j’ai discrètement éliminé les Tchoupi de ma bibliothèque au fil de mes découvertes d’autres albums. Beaucoup de ces albums figurent dans cet article du blog Dessine-moi une histoire, qui regroupe des ressources de niveau maternelle pour chacun des albums cités.

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Splat adore jardiner !

Ce livre de Rob Cotton est imprimé en France et publié en 2015 aux éditions Nathan (lien vers la fiche du livre). Il est adapté de 4 à 7 ans.

Cet album sans prise de tête met en scène le jeune chat Splat et son copain Harry Souris. Harry a trouvé une graine et les deux compères vont la planter pour voir ce qui en pousse.

Il est parfait pour faire découvrir la notion de plantation à des enfants qui ne sont pas familiers du sujet. On voit qu’une graine c’est petit, qu’on la plante dans un pot avec de la terre et de l’eau, et qu’il faut attendre looongtemps pour voir une pousse, qui donnera ensuite une fleur. Bien sûr, toutes les plantes ne donnent pas une fleur, et le germe n’apparaît pas subitement en faisant trembler la terre du pot comme ici…

En tout cas, ce qui est sympa, c’est qu’au delà de l’histoire de graine, on s’amuse à suivre les personnages Splat et Harry. Ceci permet d’intéresser même les enfants pas du tout motivés par le concept de jardin ou de plantation.

Ce que j’aime aussi, c’est que l’histoire évoque les bibliothèques (ces lieux que j’adore) et ce n’est pas si courant dans les albums ! Ici, comme Splat et Harry ne savent pas comment faire pousser la graine, ils vont chercher des infos à la bibliothèque, et une bibliothécaire leur trouve le livre qui leur convient.

Enfin, j’ai apprécié la fin de l’histoire : Splat offre la fleur à sa maman… en laissant la plante bien vivante dans son pot ! C’est important pour moi car je lutte contre le conditionnement social de mes enfants à ce sujet. Tout le monde leur dit : « cueille des fleurs pour faire un bouquet pour maman ! ». Et moi je leur dis : « noooon je ne veux pas que tu cueilles des fleurs pour moi ! ». Je préfère en effet que mes fils laissent les fleurs sauvages en place (pour la santé de l’écosystème et pour le plaisir des personnes qui passent après). Si l’enfant est avec un adulte équipé d’un smartphone, il peut prendre les fleurs en photo, ou tout simplement me raconter comment elles étaient ou me dire qu’en les voyant il a pensé à moi.

Si « Splat adore jardiner ! » ne vous fait pas envie, il y a l’album Toujours rien ? de Christian Voltz, qui traite du même sujet (planter une graine et attendre longtemps qu’elle donne une fleur) avec une histoire et un visuel totalement différents.

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La fête de la tomate

Ce livre de Satomi Ichikawa est imprimé en France et publié en 2017 aux éditions Ecole des loisirs (lien vers la fiche du livre). Je le trouve adapté de 3 à 7 ans.

Comme beaucoup d’albums de l’École des loisirs, celui-ci existe en deux formats : petit format broché (à gauche ci-dessous), économique et très pratique quand on manque d’espace, grand format relié (à droite ci-dessous), plus confortable pour regarder les dessins et lire à plusieurs enfants.

Au début du livre, Hana accompagne son père au supermarché et le convainc d’acheter un petit plant de tomate. Alors que ses parents ne croient pas en son projet de cultiver cette plante, Hana va l’entourer de soin et l’emmener avec elle pendant ses vacances chez sa grand-mère.

J’aime la touche antisexiste du père qui fait les courses et de la grand-mère qui vit seule et jardine, y compris quand ils s’agit de planter des pieux pour protéger son potager d’un typhon.

Le plant d’Hana est intégré au potager de la grand-mère et finit par donner des tomates, ce qui donne envie à Hana d’inviter ses parents à un « repas de restaurant », à base de crudités, que sa grand-mère découpe de manière appétissante.

Dans cet ouvrage, on observe plusieurs éléments d’un mode de vie japonais traditionnel : mobilier bas, matelas posé directement sur le tatamis… Je trouve cela appréciable car cela ouvre sur les autres modes de vie possibles.

Satomi Ichikawa a écrit d’autres albums jeunesse, mais les rares que j’ai feuilletés en bibliothèque, par exemple Baobonbon, se passent dans une Afrique qui me semble assez imaginaire, pour ne pas dire stéréotypée.

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Dix petites graines

Ce livre de Ruth Brown est imprimé en Chine et publié en 2001 aux éditions Gallimard jeunesse (lien vers la fiche du livre). Il est adapté de 3 à 7 ans.

Ici on suit ce qui arrive à 10 petits graines. La première double page montre une main d’enfant qui a planté les graines… et tout ce qui se passe sous la terre grâce à une vue en coupe. Pour un tout petit, ce n’est pas forcément facile de le comprendre. J’ai expliqué au Pinto que c’est comme si on avait coupé une portion de sol et qu’on l’avait enlevé, comme on le ferait d’une part de gâteau.

A chaque page, on voit l’effet d’une fourmi, un pigeon, une souris, une limace, une taupe, un chat, une balle, un petit chien…

Chacun élimine une graine ou ce qu’elle devient : pousse, plant, jeune plante, grande plante, bouton, fleur…

A la fin il reste une fleur qui fane… et donne des graines ! Dans cet album, j’aime beaucoup les dessins réalistes qui montrent toutes les étapes du cycle de vie de la plante.

La seule chose que je trouve dommage dans ce livre, c’est que les deux personnages humains sont des blondinets aux yeux clairs, un type de personnage surreprésenté dans la littérature jeunesse francophone. C’est sans doute parce que l’autrice est anglaise et a dessiné en s’inspirant de ses propres fils, mais ce n’est pas parce qu’on est blanc de peau qu’on est obligé de dessiner seulement des personnages qui nous ressemblent !

Je recommande quand même pleinement cet ouvrage, mais je veille à ce que nos étagères contiennent autant d’ouvrages que possible avec des personnages plus divers. Et heureusement d’autres auteurs en font, par exemple Cher monstre d’Emma Yarlett, qui elle aussi est anglaise. Au passage, ici on ADORE « Cher monstre », si vous ne le connaissez pas, foncez !

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Ça pousse comment ?

Ce livre de Gerda Muller est imprimé en Italie et publié en 2013 aux éditions École des loisirs (lien vers la fiche du livre). Il est conseillé à partir de 8 ans pour en profiter complètement. Mais ici on l’apprécie dès 4 ans en regardant les images et en lisant seulement le texte qui les légende.

Sur chaque double page, il y a donc à gauche une grande zone de texte qu’on n’est pas obligé de lire, et plusieurs petits dessins avec leur légende qu’on peut apprécier tels quels. Et à droite, on voit Sophie jardiner avec son grand-père ou seule, avec des vues en coupe qui permettent de voir toutes les les parties de chaque plante.

On découvre donc que certains légumes se trouvent sous la terre, d’autre au-dessus du sol et que certains sont des fleurs… Entre les couvertures et l’histoire, on découvre d’ailleurs une classification des légumes :

Ce livre offre donc un beau panorama d’informations sur les légumes, comment ils poussent, comment on s’en occupe et comment on peut les manger.

En terme de représentation, dans « Ça pousse comment ? », Sophie a peut-être des traits légèrement asiatiques, son meilleur ami est roux, et ses autres amis sont un garçon blond et une fille à la peau marron et aux cheveux peu visibles (ça n’existe donc sans aucun album jeunesse francophone, des enfants noirs aux cheveux afro ?!). Edit : Dans la même collection, La fête des fruits, de la même autrice, est juste sur le plan botanique mais je n’aime pas du tout les personnages représentés, que je trouve désagréablement stéréotypés.

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Si vous cherchez un autre album que « Comment ça pousse ? » pour traiter du même sujet (découvrir plein de choses sur les légumes du potager), j’ai entendu du bien de l’album Les secrets du potager de Carron Brown : il a l’air très ludique avec ses illustrations « magiques » qui apparaissent quand on place une lampe derrière la page.

Attention, il ne faut pas confondre LeS secretS du potager de Carron Brown avec un autre album, assez connu : Le secret du potager de Luc Foccroulle. Je n’ai pas aimé ce dernier album, pour plusieurs raisons : les légumes poussent anormalement vite, je n’ai pas l’impression que la saisonnalité soit réaliste, et surtout, il met en scène des légumes dont l’unique but dans la vie est de se faire manger par des humains.

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Mon beau potager

Ce livre d’Anne-Marie Fortin est imprimé au Canada et publié en 2019 aux éditions de l’Isatis (lien vers la fiche du livre). Il est recommandé pour les enfants à partir de 4 ans.

Cet album se passe au Canada, et une petite fille nous raconte de janvier à décembre ce qu’il se passe au niveau de son potager. Au passage, on se rend compte discrètement que ses parents sont deux mamans. C’est un bel album pour découvrir tout simplement la saisonnalité des plantations et de la récolte – dans un climat où il neige l’hiver.

Sur le site de la maison d’édition, on peut télécharger une fiche d’activités pour accompagner la lecture du livre.

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Sur le thème du potager, il y a un autre album assez connu que je n’ai pas apprécié : La chenille fait des trous d’Eric Carle. C’est sûr, les trous dans les pages sont rigolos et l’album explique que la chenille devient papillon, mais je regrette qu’il n’y ait aucune notion de saisonnalité, ni même de réalisme (la chenille de l’album mange des aliments transformés aussi bien que des végétaux). Donc si c’est pour avoir un livre avec des trous dans les pages, je préfère de loin Dix petites coccinelles. Ceci dit, à l’occasion je donnerai une autre chance à l’auteur Éric Carle en cherchant en bibliothèque Une si petite graine.

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Enfin, Le livre des saisons : toute une année d’activités nature avec Tchà, de Jennifer Dalrymple, comporte une page sur les plantations. Je vous avais cité cet album ici et chez nous c’est un indispensable que l’on aime rouvrir année après année. Il n’est malheureusement plus édité, mais il se trouve encore d’occasion. Je vous le recommande !

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Bon week-end !