Archive | mai, 2020

Repas de fin mai

31 Mai

Bonjour !

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Repas du samedi midi

C’est toujours un repas assemblé rapidement, avec les restes de la semaine si on en a. Ici, des tranches du dernier radis Blue candle à croquer avec de la ricotta d’amande, des artichauts à manger avec de la vinaigrette et des pommes de terre sautées.

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Artichauts et galette de sarrasin

Depuis que j’ai essayé de faire une omelette de pois chiche en remplaçant la farine de pois chiche par la même quantité de farine de sarrasin, le Béluga me la demande très souvent. Ici, on l’a simplement servie avec de la margarine qui fond sur la galette encore chaude, et des artichauts. Un repas simple et qu’on peut manger avec les doigts, que demande le peuple ?

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Couscous de printemps

Doudou continue de travailler sa recette, et teste notamment différentes manières d’éplucher les artichaut.

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Spaghetti rigolos

J’ai sorti un paquet sa saucisses Fumesse du congélateur, cassé des spaghettis en deux et c’est parti pour un atelier de spaghetti rigolos !

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Spaghetti express

Pour les adultes, voici comment je préfère préparer les pâtes : ajouter dans l’eau de cuisson, en même temps que les spaghettis ou autres pâtes, des fleurettes de brocoli. Après cuisson, on égoutte le tout et on le mélange dans la casserole avec de l’huile d’olive, de l’ail semoule et des graines de tournesol. C’est facile et rassasiant.

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Ragoût aux petits pois

Une autre spécialité de Doudou, qu’on fait en hiver avec des petits pois surgelés et au printemps avec des petits pois frais. J’imagine que ça fonctionne aussi avec des petits pois en conserve, mais moi je déteste les petits pois en conserve… Ici on y a mis une saucisse végétale, mais c’est très bien aussi avec du tofu fumé. La recette est ici.

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Fromage blanc aux pralines

Voici actuellement le petit dessert gourmand favori de Doudou. On le prépare comme pour ces petits suisses fruités, en remplaçant le sirop par des amandes pralinées.

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Crêpes sucrées

En ce moment, j’utilise ma recette dans sa version simplissime « spècial kermesse » : mélanger 200 g de farine de blé (T80 ou blanche), 3 cuillerées à soupe (rases) de sucre, 4 cuillerées à soupe d’huile neutre puis ajouter progressivement 2 verres de lait de soja à la vanille (450 ml si on utilise de la farine T80).

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Fraises et gaufrettes à la vanille

Le dessert de fête en ce moment, c’est les fraises. Les enfants les mangent trempées dans le sucre, Doudou et moi les croquons nature. Pour faire encore plus spécial, on les accompagne de gaufrettes à la vanille de France cake tradition : elles sont délicieuses, bio, végétales et fabriquées en France (mais elles contiennent un peu d’huile de palme).

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Bon dimanche !

Frappuccino simplissime

24 Mai

Bonjour !

Vous connaissez le frappuccino, cette boisson fraîche, lactée, mousseuse et très gourmande ? Si vous aimez cette boisson, vous allez adorer cette recette simplissime et express, que vous pouvez décliner en version vanille, chocolat ou caramel !

A partir de la technique du dalgona coffee, j’ai trouvé l’astuce pour obtenir une mousse tellement moelleuse pour se régaler sans ressentir le besoin d’ajouter de la crème fouettée. Elle est pas belle, cette mousse crémeuse ?

Et le mieux, c’est que l’ensemble de cette boisson gourmande se prépare en 5 minutes,  de manière très ludique, avec des ingrédients très simples à trouver !

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Ingrédients pour 1 verre normal
– 1/2 dosette de café soluble (presque 1 cuillerée à café)
– 1,5 cuillerée à soupe de sucre
– 1,5 cuillerée à soupe d’eau
– 125 ml lait végétal au choix, à la température du frigo
– Si désiré, une saveur à ajouter au lait végétal :

  • Frappuccino nature : 1 cuillerée à café de sucre, sauf si le lait végétal a déjà un goût sucré
  • Frappuccino à la vanille : 1 sachet de sucre vanillé OU utiliser du lait végétal vanillé
  • Frappuccino au chocolat : 1,5 cuillerée à café de chocolat en poudre OU 1/2 cuillerée à café de cacao en poudre et 1 cuillerée à café de sucre OU utiliser du lait végétal chocolaté
  • Frappuccino au caramel : 1 cuillerée à café bombée de nappage caramel

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Préparation
– Dans un saladier, verser le café soluble, le sucre et l’eau. Mélanger.


– Si on veut aromatiser le lait à la vanille, au chocolat ou au caramel, mélanger vivement l’arôme au lait végétal, dans le verre de service. Le lait aromatisé doit être bien homogène. Le placer au frigo.


– Dans le saladier, battre en neige le mélange au fouet électrique à vitesse maximale pendant environ 2 minutes, jusqu’à ce que tout le liquide soit devenu une mousse marron très clair qui marque clairement le passage du fouet, comme sur la photo :


– Attention, étape clé : verser doucement le lait végétal, sans mélanger du tout sinon on va casser la mousse !


– Verser le contenu du saladier dans le verre. Racler le fond du saladier avec une cuillère pour tout transférer dans le verre. C’est la magie : à ce stade, on a l’impression que c’est un gros gloubi blouga mais tout se mettra bien en place dans le verre !


– Servir avec une paille, pour pouvoir associer comme on veut les deux parties de la boisson.

Frappuccino au caramel

 

Frappuccino au chocolat

 

Frappuccino à la vanille

 

Frapuccino nature

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Remarques

  • Pour un grand verre, doubler les quantités : 1 dosette de café soluble, 3 cuillerées à soupe d’eau, 3 cuillerées à soupe de sucre, 250 ml de lait végétal.
  • Le café soluble : Si comme moi vous n’y connaissez rien, vérifiez que vous achetez bien du café soluble en lisant son mode d’emploi : il doit indiquer qu’il suffit de mélanger une dosette de café dans une tasse d’eau chaude.
  • Version sans caféine : Je suppose qu’on peut utiliser du café soluble décaféiné, mais je n’ai pas essayé. Et si vous n’aimez pas le café, je vous propose une autre recette : la fraîcheur lactée menthe-chocolat.
  • Version frappée : Je suppose qu’on peut remplacer 50 ml du lait par de la glace pilée déposée dans le verre avant d’y verser le contenu du saladier, mais je n’ai pas essayé.
  • Version sans sucre : Je n’ai pas testé, mais je pense qu’on peut remplacer le sucre par un édulcorant à base d’érythritol ou d’allulose, comme le Sugarly de Canderel ou la poudre de monk fruit.

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Voilà, j’espère que cette recette vous plaira !

Ma paille-cuillère en inox vient du site sans-bpa.com, qui ne vend plus ce modèle court mais propose ce modèle.

Bon dimanche !

Le Béluga de 4 à 5 ans

23 Mai

Bonjour !

Mieux vaut tard que jamais… Avec 3 ans de retard, voici mon (très long) mémo sur la période de 4 à 5 ans du Béluga. Cet article est la suite de celui sur la période de 3 ans et demi à 4 ans.

Au milieu de cette période, on déménage à Marseille et j’accouche du Pinto.

Et à la fin de cette période, je lis cet article en anglais, dans lequel une mère témoigne qu’elle voulait tellement répondre à tous les besoins de son enfant… qu’en plus de négliger ses propres besoins, elle ne répondait pas au besoin de l’enfant de se fier aux décisions de l’adulte. C’est une erreur que nous (moi-même et les grands-parents du Béluga) avons fait pendant toutes les premières années du Béluga : être trop centré sur lui, sur sa satisfaction, lui demander en permanence de choisir ce qu’il préfère (dans le cadre imposé par l’adulte, tout de même !). C’est grâce au témoignage de cette mère que j’ai compris que l’insatisfaction très fréquente du Béluga, et ses demandes incessantes à ce qu’on fasse plus de choses pour lui, étaient en partie liée à notre comportement. Bien sûr, entre comprendre et appliquer il y a un gouffre, parce que si on agit d’une manière c’est aussi qu’on a des raisons inconscientes pour cela, mais c’est déjà un déclic.

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Les repas du Béluga de 4 à 5 ans

Je vous ai détaillé ici ce que mange typiquement le Béluga pendant cette période.

Ce n’est pas hyper diversifié, on est encore typiquement dans la période de néophobie alimentaire. On met du germe de  blé dans sa soupe, ça nous rassure d’ajouter cette source de micronutriments.

On ne le force pas à manger : on avait essayé précédemment d’insister pour qu’il avale au moins une bouchée du plat, mais il en était arrivé à avoir un réflexe de vomissement au moment où l’aliment touchait sa langue.

Un essai de petites galettes végétales d’après le livre « Petit végétarien gourmand », seul ouvrage existant sur ce thème à l’époque

Par contre, au bout d’un moment le poids du Béluga stagne, donc on lui dit qu’il faut qu’il mange plus… et il le fait ! Ouffff.

« Tartines » de betterave sur chips

Quelques mois plus tard, je découvre l’ouvrage qui a complètement changé notre manière d’envisager l’alimentation du Béluga : « Mettez fin à la querelle des brocolis » de Dina Rose. Je vous l’ai présenté ici et je ne remercierai jamais assez Dina Rose de l’avoir écrit et Clotilde Dusoulier de me l’avoir fait découvrir ! Il a réellement rendu nos repas à nouveau détendus, malgré un Béluga vraiment difficile sur le plan alimentaire. Ce livre est indisponible en version papier (il existe au format ebook) mais, en accord avec l’autrice, je parle de ses principes clés dans Nourrir son enfant autrement.

Les participations du Béluga à la cuisine sont encore rares.

Quand le Béluga a changé d’école, on a découvert avec joie que le formulaire de la cantine comportait une case « sans viande », que l’on a évidemment cochée. Puis on a compris que « sans viande » ne signifie évidemment pas « sans poisson ». Puis on a compris que la viande n’était pas remplacée, simplement retirée de l’assiette. Du moins quand c’était la viande du plat principal et qu’elle était facile à retirer (les lardons restaient donc inclus dans ses plats). Et au bout de plusieurs mois, la maîtresse du Béluga nous a dit que le Béluga émettait le souhaite de manger comme les autres. Je n’étais pas étonnée : non seulement les enfants n’aiment souvent pas être différents des autres, là le Béluga avait carrément des éléments en moins que les autres. Bref, on a considéré que c’était son choix éclairé et sur le formulaire on a donc coché « sans porc »… histoire de quand même montrer qu’on favorise un menu alternatif.

Pour finir sur le thème des repas, j’emmène le Béluga voir une pédodentiste, pour ce que je pense être un premier contact. Mauvaise surprise : le Béluga a des caries ! Je vous parlerai de ça dans un article séparé.

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Les chaussures du Béluga de 4 à 5 ans

Les chaussures, c’est une problématique récurrente pour les familles véganes. En plus des critères habituels de confort et de prix, d’utilisation autonome par l’enfant (pas de lacets), il faut trouver un produit sans cuir et, comme on essaye aussi d’éviter l’exploitation des animaux humains, on essaye de trouver une paire fabriquée dans des conditions éthiques, ou alors d’occasion mais très peu portée. Autant vous dire : pour les enfants, je n’ai jamais réussi à cocher tous ces critères, à part pour les bottes de pluie (facile à trouver d’occasion en très bon état) !

Depuis que le Béluga marche, on privilégie les chaussures qu’il peut essayer avant de les acheter afin de vérifier qu’elles lui vont bien.

Sandales : Le Béluga porte des Wanabee Crocus 150 Junior en pointure 27. On a pu les essayer en magasin (Go sport), elles sont confortables, elles ont une pièce à l’avant qui protège le bout des orteils en cas de chute, elles sont faciles à mettre par le Béluga, sans cuir… mais vu leur prix abordable, elles sont sans doute fabriquées à l’autre bout de la planète dans de mauvaises conditions pour les employé-es.

Baskets : Comme précédemment, le Béluga porte des New Feasy de Domyos, en pointure 28. Puis, comme ce modèle n’existe pas pour les pointures d’après, on a essayé les chaussures de tennis TS730 d’Artengo en 29 mais le Béluga les trouvait peu confortables. Ce sont alors les chaussures de marche sportive Switch d’Adidas à scratch en 30, qui lui ont convenu. Comme les autres chaussures, on a donc trouvé des paires sans cuir, confortables, que le Béluga aime et peut enfiler et enlever en toute autonomie, par contre elles sont fabriquées loin et dans des conditions éthiques complètement inconnues donc sans doute très mauvaises.

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Les cheveux du Béluga

Depuis que le Béluga est tout petit, il refuse d’aller dans un salon de coiffure et demande à ce que ce soit moi qui lui coupe les cheveux. J’ai donc acheté une paire de ciseaux pour cheveux et regardé des tutoriels sur internet… sauf que le Béluga déteste qu’on lui tienne les cheveux, donc il faut lui couper les cheveux avec un minimum de coups de ciseaux. Bref, le résultat n’est pas terrible… Ce qui me permet de rappeler au Béluga que je ne suis pas coiffeuse, et qu’il peut à tout moment aller dans un salon de coiffure, ne serait-ce que pour accompagner son papa. Refus buté (et c’est encore le cas à l’âge de 8 ans…).

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« J’ai peur ! »

Le Béluga dit de nombreuses fois par jour : « J’ai peur ! ». Depuis que je sais qu’avoir des peurs exacerbées est normal à son âge, je réagis avec patience. Je lui réponds « Ah. » puis, si la cause de la peur n’est pas évidente « De quoi as-tu peur ? » ou d’autres fois « Que sens-tu dans ton corps ? ». La plupart du temps, il ne me donne pas de réponse.

Je lui dis aussi que les peurs sont normales à son âge, que ça passera quand il grandira, que moi aussi j’avais peur du noir étant petite. Tout ceci ne fait pas diminuer la fréquence de ses affirmations de peur.

La lecture de « Arrête d’embêter ton frère, laisse ta sœur tranquille » d’Elizabeth Crary, en prévision de l’arrivée du bébé, me rappelle des points utiles mêmes quand on a un seul enfant, notamment le fait qu’il est de ma responsabilité de parent d’apprendre aux Béluga à gérer et surmonter ses émotions. Et la peur en est une.

Je décide donc de dire au Béluga, qui a par exemple peur de traverser un couloir : « Tu as peur mais tu vas y arriver. » Et ensuite je renforce son bon comportement lui disant : « Tu avais peur mais tu as réussi à traverser le couloir, tu es courageux. » Et ça marche : une fois je l’entends dire, alors qu’il doit traverser un bout de chemin où se trouve des fourmis : « J’ai peuuuur… mais je vais y arriver. » Et il y est arrivé :).

Je lui dis également que la peur est utile : elle permet de nous protéger d’un danger. Je lui propose donc une méthode pour gérer une peur qui arrive :

  • De quoi ai-je peur ?
  • Quel est le danger ?
  • Ce danger peut-il vraiment m’arriver actuellement ?
  • Si oui : Quelle solution peut me protéger de ce danger ? Si non : Je mets ma peur dans une petite boîte et je fais ce que j’ai à faire.

Exemple : Il a peur des fourmis, parce qu’elles peuvent lui piquer les pieds. Je lui demande alors quelle solution il peut trouver. Il propose : « M’éloigner des fourmis. » J’acquiesce et lui propose des solutions complémentaires, comme mettre des chaussures fermées.

Autre exemple : Il a peur du noir, car il peut ne plus voir son chemin. Il n’a pas d’idée de solution alors je propose d’avoir une veilleuse, allumer le couloir, etc.

Encore un exemple : Il a peur des bourdons, car ils peuvent le piquer. Sauf que là on est dans la chambre, porte et fenêtres fermées. Alors le danger ne risque pas d’arriver, on met la peur dans une petite boîte et on dort !!

Bref, ma méthode est surtout utile pour moi, lui ne semble pas du tout capable de l’appliquer…

Le Béluga a aussi peur quand on lit certaines histoires. On fait alors une pause et on en parle. Il a peur à certains moments des dessins animés, comme dans Kirikou et la sorcière, dont il connait pourtant l’histoire puisque nous l’avons en livre. On fait alors une pause, le temps qu’il se rassure en se rappelant que dans le livre l’épisode finit bien. Il continue à dire qu’il a peur mais semble maîtriser son émotion. Je note cette astuce livre-film à répéter pour l’entrainer, sauf qu’on n’avait pas d’autre exemple de livre correspondant à un dessin animé qui l’intéresse.

En tout cas, on lui a expliqué que dans tout dessin animé long métrage il y avait forcément un moment où on est content, un moment où on a peur, un moment où on est en colère et un moment où on est triste. Il a bien enregistré et refuse donc de regarder de nouveaux dessins animés long métrages… y compris La reine des neige qui sort à ce moment-là.

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Le Béluga et son petit frère

On prévient le Béluga de la grossesse peu de temps après l’avoir appris nous-même, car Doudou remarque que le comportement du Béluga a déjà changé. Par contre, pour anticiper une éventuelle fausse couche lors du premier trimestre (20 % de risque en moyenne !), on lui précise que pour le moment ce n’est pas encore un vrai bébé dans mon ventre.

Petit à petit, le Béluga joue plus souvent à être un bébé : boire dans un biberon (on en avait gardé un à porté de main exprès), faire semblant de téter et de se faire changer la couche… Il demande aussi à être porté souvent, mais pas plus qu’avant. En tout cas, après quelques mois, ce n’est plus moi qui le porte : je lui explique qu’avec le ventre ce n’est plus possible. Il m’arrive exceptionnellement de le porter, sur une petite distance, sur mon dos, s’il se met préalablement debout sur un point en hauteur (chaise par exemple) pour ne pas que j’aie à le soulever.

A 6 mois de grossesse, le Béluga dessine des ventres avec un bébé dedans.

A 8 mois de grossesse, le Béluga est très attiré par ma poitrine, sans doute parce que la production de lait se met en place et dégage des odeurs dont il se rappelle. On lui a lu quelques albums pour le préparer à l’arrivée du bébé. Moi je dors énormément, au moins 1h30 de sieste par jour – heureusement que le Béluga est à l’école !

A 9 mois de grossesse, le Béluga aimerait savoir quand son frère va (enfin se décider à) naître. Nous aussi ! (Le Pinto est né à la dernière limite possible pour un accouchement naturel : une demi heure avant le rendez-vous de déclenchement d’accouchement parce qu’après une semaine de dépassement du terme il ne restait plus assez de liquide amniotique.)

A la maternité quand le Béluga vient rencontrer son petit frère, et quasi à chaque fois que nous recevons un cadeau de naissance, le Béluga reçoit un cadeau. Pour la première rencontre, c’est un cadeau offert par nous, ses parents, « pour fêter l’arrivée du Pinto ». Pour les cadeaux de naissance, ce sont généralement nos proches qui ont la délicatesse de penser au grand frère.

Une fois le Pinto né, le Béluga a très souvent envie de le voir, lui parler, le toucher. Je n’aime pas qu’il lui arrive vite dessus et se colle à lui puis reparte à toute vitesse, cela me semble stressant pour le Pinto. Le Pinto, de son côté, est très attiré par le Béluga, il le regarde intensément et le suit du regard quand il s’éloigne. Nous ne manquons pas de souligner que le Pinto semble beaucoup aimer son grand frère.

J’ai noté ce lien vers le site Les super parents pour gérer les jalousies et rivalités dans la fratrie, mais à ce moment-là nous n’avons pas encore de problème à ce niveau. Et surtout je me sens équipée grâce à la lecture de trois super livres :

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Le Béluga et l’école en moyenne section

A gauche, blouse d’école Biblouz, à droite blouse de peinture Atelier de Ghimi

Les blouses de maternelle du Béluga ont été achetées chez Biblouz, qui les fabriquait en France à partir de tissu bio et de tissu recyclé. Biblouz a depuis fermé ses portes, malheureusement. Je vous ai mis en photo une blouse supplémentaire que j’avais acheté à la fin, avec des boutons classiques, celles que l’on a réellement utilisées étaient avec pressions afin que l’enfant puisse facilement les ouvrir et les fermées. Elles avaient de plus, brodé sur la poitrine, le prénom de l’enfant.

Le tablier de peinture du Béluga a d’abord été un modèle standard offert par un ami. Pour l’année suivante, il était devenu trop petit et j’ai alors acheté un tablier de peinture fabriqué en France, par l’atelier de Ghimi. Il ferme à l’arrière avec un scratch. Après un an d’utilisation, il est encore en parfait état pour être réutilisé par le Pinto, dès la petite section.

En prévision de notre déménagement à Marseille pendant l’été, nous inscrivons le Béluga dans une école privée confessionnelle située à quelques centaines de mètres de chez nous. C’est à l’époque une décision pour une seule année scolaire, car on nous a informés que la maîtresse de moyenne section de l’école publique locale pose problème. Et je ne voudrais surtout pas que le Béluga, sans copains à cause de notre déménagement, développe un mal-être à l’école et que, parce que je suis en congé maternité puis parental pour cette année scolaire, j’en vienne à déscolariser le Béluga. En effet, je ne pense absolument pas m’épanouir dans l’Instruction En Famille (IEF), notamment parce que j’ai trop souffert psychologiquement pendant mon premier congé maternité. Et je pense que l’IEF est un mode de vie qui ne correspondrait ni à Doudou ni à moi. Bref, le choix d’une école privée est quand même une épine dans mon pied de prof de l’enseignement public…

Heureusement, la maîtresse de moyenne section de l’école privée est une perle. Mais l’avant-dernier jour d’école avant la trêve de Noël, le Béluga a de gros pleurs et pousse des hurlements « Je ne veux pas y aller ! ». Cependant il se laisse habiller. Au moment de sortir, il se cache derrière le canapé et nos paroles ne le calment pas (« vous êtes plus mes parents ! ») donc on le coince et on le prend doucement dans les bras pour que Doudou l’amène à l’école. Le Béluga dit qu’il refusera d’en descendre. On est tristes pour lui.

Je pouvais techniquement garder le Béluga à la maison ce jour-là, mais je pense que ça aurait été une mauvaise décision car :

  • Nous ne sommes pas prêts à faire de l’IEF. Or si on le déscolarise un jour, comment justifier qu’on ne le fasse pas les fois suivantes ?
  • C’est l’occasion qu’on apprenne (lui-même, Doudou et moi) à gérer les grosses crises de frustration du Béluga. Il n’en a fait que dans deux contextes : les soins médicaux et ce jour-là l’école. Il n’en fait jamais dans les magasins (ceci dit, on ne l’y emmène quasiment jamais, et en tout cas jamais après une journée de classe), ni pour les repas (on négocie et on lâche prise). Or je pense qu’il est crucial que son cerveau apprenne à gérer émotionnellement de rares moments où il doit surmonter une grosse envie impossible, sans pour autant devenir fou.
  • Pendant que je l’habillais, il criait et pleurait mais se laissait habiller (soulevait la tête pour enfiler le pull, etc). Signe qu’au fond de lui il sentait qu’il pouvait se laisser aller à ses émotions mais qu’il irait quand même à l’école ?

Dur dur, donc… On l’a bien sûr accompagné de la manière la plus bienveillante possible, en reconnaissant ses émotions, en étant doux dans nos gestes, et (mais je pense que ce n’était audible que pour nous) en expliquant un peu que ça nous arrivait aussi et que l’école avait aussi des avantages.

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Le sommeil du Béluga de 4 à 5 ans

Ceci est une photo d’illustration : le Béluga ne dort pas du tout comme ça !

Avant l’entrée en maternelle du Béluga, je l’endormais au sein dans son lit dans sa chambre puis, à son premier réveil vers 1 h du matin, il se levait et allait seul dans notre chambre, où nous avons toujours son lit à barreaux accolé au lit parental. Il se rendormait seul dans ce lit. Quand le réveil sonnait le matin, il avait sa tétée du matin.

Le mois de sa première rentrée en maternelle (à 3 ans), le Béluga a déclaré avoir peur du noir donc on était obligé de se lever à 1h du matin pour le ramener dans notre chambre. Au bout de deux semaines, épuisés, on lui a donné un choix : garder le modèle d’avant la rentrée (situation visiblement intenable pour lui) ou s’endormir des le début dans le lit de cododo mais dans ce cas s’y endormir seul (tétée puis je sors de la chambre et ne revient que pour câlin ou verre d’eau s’il m’appelle). Il a choisi cette nouvelle solution et s’est ainsi sevré de l’endormissement au sein. Cette situation à duré 6 mois, jusqu’à ce que je sois enceinte et que je tombe donc de sommeil à son heure de coucher. Jusqu’à la fin de cette année scolaire, je me couchais donc en même temps que lui, ce qui fait qu’il s’endormait en cododo. Entre temps, on a fait un sevrage très progressif mais définitif.

On a remarqué que si le Béluga ne dort pas en cododo avec matelas au pied de notre lit ou le long de notre lit (sans être au niveau de notre matelas), il se réveille une fois par nuit, vers 3h, pour faire 30 secondes de câlin puis retourner dans son lit. Au bout de 3 semaines environ, j’arrive à passer à une réassurance uniquement verbale : il dit « Maman ? », je reponds « Oui tout va bien, dodo » et il se rendort.

Pendant l’été, on déménage à Marseille (youpiii). On installe le même système qu’à Paris : le lit officiel du Béluga (un lit une place avec deuxième matelas dessous pour facilement y faire dormir une deuxième personne) dans la « chambre des enfants », et lit d’appoint (un petit futon) accolé au nôtre dans la « chambre des parents », ce qui lui permet de dormir avec nous sans que ce soit dans notre lit. Le Béluga ne se réveille plus la nuit mais bouge énormément – on le retrouve régulièrement la tête au pied de son lit.

Le Béluga dort environ une nuit par semaine chez ses grands-parents (et y passe ensuite la journée). Cette nuit chez eux, on la lui propose et il en dispose, avec possibilité de changer d’avis même au dernier moment puisque nous habitons près de chez eux. Souvent, la nuit d’après, de retour à la maison, il demande à être encore plus près de nous (dormir collé contre moi, ce que je n’accepte qu’en dernier recours, ou s’endormir avec sa main dans la mienne). Le Béluga a alors spontanément abordé ce fait avec nous et proposé que les grands-parents le ramènent plus tôt : non pas après le diner du jour qui suit (ce qui signifie plus de 24 h passées chez eux) mais avant le dessert, afin qu’il puisse refaire le plein de nous (ses parents) et ainsi ne pas avoir besoin de dormir collé à nous. Waouh, quelle bonne solution, trouvée tout seul sans que nous ayons demandé quoi que ce soit !! (on avait quand même dit factuellement et calmement qu’on était embêté qu’il veuille dormir collé à nous, les soirs où il nous l’avait demandé).

Pendant le séjour à la maternité, le Béluga dort avec son papa dans notre chambre. Après l’arrivée du Pinto à la maison et les nuits hachées qui vont avec, le Béluga et son papa au sommeil léger migrent dans la chambre des enfants, avec le lit du Béluga en version lit à 2 places.

3 mois et demi après la naissance du Pinto, le papa dort (toujours) mal car le Béluga bouge et se colle à lui pendant la nuit. Nous l’emmenons au Jardin aquatique pour aborder ce problème. Après la consultation, on applique les recommandations : un bain avec du gros sel pour se relaxer le soir, un petit traitement homéopathique pour marquer le coup, et effectivement le Béluga dort seul dans sa chambre ! Il ne s’endort pas tout seul par contre, mais cela ne me gêne pas : pendant son endormissement, je chante et berce le Pinto entre nos deux chambres.

Le Béluga porte toujours une couche la nuit. Comme je l’ai déjà expliqué, on n’a plus trouvé de couches lavables confortables à sa taille donc on est maintenant en couches jetables. Je vais donc une fois tous les 15 jours à l’hypermarché du coin pour acheter un paquet de couches jetables écologiques Love & Green taille 6. Pourquoi j’en achète si souvent ? Pour acheter seulement un paquet à la fois, dans le secret espoir que chaque paquet sera le dernier…

En tout cas, on ne met pas de pression au Béluga pour arrêter, déjà parce que j’ai lu que jusqu’à 5 ans chez les garçons ce n’était pas un trouble, et parce qu’on a eu une petite mésaventure à ce sujet… Un jour, des amis sont venus à la maison et nous ont appris que leur fils, plus jeune que le Béluga, ne mettait plus de couches la nuit. On a bien entendu transmis l’info au Béluga. Et cette nuit-là, le Béluga est venu  toquer à notre porte pour qu’on l’aide à aller aux toilettes. Pour une raison incompréhensible, je ne me suis pas réveillée, donc c’est Doudou qui lui a répondu. Sauf que Doudou, la nuit, il est en mode « ours » donc il ne vaut mieux pas le réveiller… Il a vertement dit au Béluga de retourner dormir et de faire pipi dans sa couche. Le Béluga a alors allumé la lumière de notre chambre… et Doudou lui a crié dessus pour qu’il retourne se coucher immédiatement. Et pendant tout ce temps, moi je dormais ! Quand on a reconstitué ces évènements le matin, on était bien désolés, et évidemment on n’a plus rappelé au Béluga que ce serait bien qu’il retire sa couche la nuit. (Il l’a fait à 5 ans et demi.)

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Les livres du Béluga entre 4 et 5 ans

Avec le déménagement, nous sommes un peu plus près d’une bibliothèque et je prends donc une carte pour pouvoir varier notre stock de livres jeunesse. Voici certains ouvrages qui nous ont marqués :

Des livres pour câliner

  • Est-ce que tu m’aimeras encore ? de Catherine Leblanc : Pour rassurer l’enfant, oui on l’aimera toujours, même en cas de bêtises, si on meurt ou si naît un second enfant.
  • Gros câlin de Nicolas Oldland : Pour rigoler de cet ours qui câline tout ce qu’il croise, pour son message de non-violence et pour découvrir le concept de câliner les arbres.
  • La grande fabrique de mots d’Agnès de Lestrade  et Valeria Docampo

Des livres pour préparer l’arrivée du Pinto

Des livres pour rire

  • Bientôt l’hiver de Voutch : Je vous en ai parlé ici.
  • Ze vais te manzer de Jean-Marc Derouen : J’ai une opinion partagée sur cet album rigolo mais dont l’humour se fait au détriment des personnes qui zozotent. D’un autre côté, cela permet d’aborder ce souci avec légèreté, mais je me dit qu’il aurait été intéressant d’ajouter un petit encart à la fin du livre pour évoquer le zozotement.
  • Mal élevés ! de Valeria Petrone : Rigolo pour parler des règles de politesse, même s’il y a le stéréotype éculé du cochon sale.

Des livres sur les papa

  • A croquer ? de Tatsuya Miyanishi : Pour le tyrannosaure qui s’attendrit et devient papa d’adoption pour un temps
  • Tango à 2 papas et pourquoi pas de Béatrice Boutignon : Je ne pensais pas emprunter cet album (l’histoire est cousue de fil blanc pour les adultes), c’est le Béluga qui l’a choisi. Et pourquoi pas ! Pour évoquer les familles homoparentales, on a l’album Familles.

Des livres sur notre relation aux animaux

  • Le neige express de Naokata Mase : Pour rêver à l’histoire magique du renard… (et on découvre à la fin que son aliment préféré est le tofu frit !)
  • Nsoko l’orphelin de Colette Hellings : Pour évoquer le braconnage, et les animaux qu’on réintroduit dans la nature.
  • Zoo fermé pour travaux de Jean-François Dumont : Pour montrer qu’on n’a pas besoin de zoo pour rigoler au sujet des animaux. Ceci dit, ma meilleure réponse à ce sujet est que les zoos ne servent plus à rien depuis qu’on a la télé, les magnifiques documentaires animaliers et les webcams de faune (connaissez-vous cette géniale webcam d’un nid de cigognes ? on est super fans !)

Des livres de « développement personnel »

  • La grosse faim de p’tit bonhomme de Pierre Delye et Cécile Hudrisier : Pour toutes les étapes qui vont jusqu’au pain, et le message qu’on peut se débrouiller si on est persévérant. Je préfère ce livre à la classique histoire de la petite poule rousse.
  • Le Doudou méchant de Claude Ponti : En plus de l’univers si spécial de Claude Ponti, cet ouvrage donne deux messages : on peut arrêter d’écouter un ami de mauvais conseil ; quand on est méchant, c’est souvent parce qu’on est blessé quelque part.
  • La contrebasse de Stéphane Henrich : Son message est que les enfants ne sont pas obligés de suivre les passions que les parents projettent sur eux. Par contre le rythme de l’histoire ne me semble pas idéal, et le Béluga me semble un peu trop jeune pour apprécier le message. A emprunter quand il aura 6 ans.

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Les jeux du Béluga entre 4 et 5 ans

On joue toujours aux quilles, au Dobble à deux, occasionnellement aux planchettes Tecap (équivalent de Kapla, fabriqué en France) et à la pâte à modeler.

On joue maintenant :

  • au Uno (ou aux Barbouilleurs, même principe que Uno mais 5 couleurs et des animaux au lieu de 4 couleurs et des chiffres, un seul type de carte spéciale (celui qui permet de choisir la couleur imposée) + fabriqué en France). On a acheté un porte-cartes mais le Béluga arrive de mieux en mieux à tenir 6 cartes dans ses mains.
  • au Verger (la version standard, avec simplement 9 items (fruits, pièces du corbeau) au lieu de 4 dans Mon premier verger) mais assez vite on laisse ce jeu chez les grands parents car on préfère la rapidité de Mon premier verger (et j’adore la rondeur de ses pièces),
  • à Vole avec nous petit hibou,
  • Oudordodo
  • Super mini rafle des chaussettes (Haba) : un peu sur le principe du Jungle speed mais adapté aux petits et jouable à deux. Attention, il existe un jeu différent au titre très proche, et je ne l’ai pas testé.
  • le bazar d’Edgar (Haba), sympa et avec de beaux visuels, mais dont on s’est vite lassés,
  • à la bataille,
  • au Mistigri (je ne connaissais pas du tout ce jeu !) en détournant un jeu de memory ou simplement un jeu de 32 cartes. A 2, on utilise 10 paires dont une à laquelle on retire une carte,
  • à la Confiture de bisous : un jeu simplissime fabriqué grâce à un magazine et qui a un succès fou chez nous, pour un enfant avec un parent. Dans un bocal, on place une dizaine de petits papiers pliés. Sur chaque papier on dessine un certain nombre de bisous, et on peut écrire « bon pour … bisous ». A tour de rôle,  chacun pioche un papier et découvre combien de bisous l’autre joueur va lui faire.

Le Béluga est très demandeur de jeux de cartes et de jeux de société, y compris avec des règles complexes (il en voit dans la maison : la belote, la canasta, la scopa). Il apprend à jouer à Corridor, au 1000 bornes (sans la notion de coup fourré ni l’étape à 700 bornes), au Monopoly Junior (vraiment plus simple et rapide que le Monopoly classique ! Il n’y pas aucune stratégie : tout dépend du nombre affiché par le dé), à tous les jeux de la boîte Ludo-Zoo (qui n’est évidemment pas mon choix, vu cet univers imposé du zoo, mais dont je trouve les jeux variés et intéressants). On joue aussi un peu à Mastermind, avec le Béluga dans le rôle de celui qui fait une combinaison et évalue les propositions de l’autre joueur.

Le Béluga n’aime pas dessiner ni colorier, par contre il aime beaucoup trouver des items dans une image. Du coup, il apprécie l’album Cherche et colorie (éditions Ballon), que l’on a sur le thème des objets de la maison et du jardin. Le Béluga dit apprécier cet album car les objets à colorier sont petits. Il aime aussi quand on est plusieurs à colorier une même page.

 

Le Béluga possède déjà un stéthoscope en métal (Klein) mais, en bon fan du dessin animé Doc la peluche, il demande comme cadeau pour ses 4 ans la mallette de Doc la peluche, avec une peluche de Caline et une de Toufy.

Le Béluga a envie de Transformers et j’en trouve adaptés aux 3 ans et plus : la série « Rescue bots 2 en 1 » de Playskool.

Le Béluga ne joue toujours pas à conduire des véhicules, et pourtant ses grands parents lui proposent un sacré éventail : le chariot pour tout petit, une trottinette 1er âge, 1 trottinette enfant, une draisienne en bois, une draisienne en métal (plus légère), un vélo classique avec des petites roues, un tracteur à pédales (et sa remorque avec pelle mécanique), un quad électrique… En jeux d’extérieur, il aime toujours les jeux de ballon, une épuisette (avec laquelle il essaye d’attraper un ballon), il essaye de jouer au croquet (il aime, même s’il ne tient pas du tout la canne comme attendu normalement). Je lui achète un bateau ballon (Vilac) et je testerais volontiers le bateau à élastique, à l’occasion.

Comme d’habitude, je veille à proposer au Béluga aussi bien des objets connotés « garçon » que des jeux connotés « fille », y compris tout simplement dans leur couleur (jeux, brosse à dent, chaussettes…).

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La (nouvelle) poupée du Béluga

Le Béluga joue à s’occuper de ses peluches, les faire téter, leur changer la couche, les prendre dans les bras. Par contre il n’a jamais joué plus que ça avec sa poupée en tissu, peut-être est-elle trop grande pour lui (elle est 2 fois plus grande que ses peluches favorites) ?

Un jour, je demande au Béluga s’il a envie d’avoir une poupée, il répond : « Oui, une poupée qui fait caca ». Me voilà bien… Ce type de poupée existe, et s’appelle Baby Alive, de la marque Hasbro. Elle est tout en plastique, avec piles, elle parle et coûte au minimum 60 euros… Il y a la version qui « mange » puis rejette dans sa couche de petits morceaux de pâte à modeler, et celle qui fait de même avec de l’eau ou des bouillies liquides. J’explique au Béluga que ces poupées coûtent très cher donc qu’il va falloir trouver une occasion vraiment spéciale pour l’acheter, et comme son anniversaire et Noël sont dans plus de 6 mois, je lui propose la naissance de son frère en lui expliquant que nous comptions lui offrir un cadeau à cette occasion. Il accepte.

Je me mets en quête de trouver la fameuse poupée d’occasion, à la fois par souci écologique, pour diminuer son prix et pour éviter de la recevoir avec piles (elles sont fournies dans la poupée vendue neuve) parce que je déteste les jouets qui font du bruit.

Vu que la poupée à pâte à modeler vient de sortir, je n’espère pas la trouver d’occasion. Je cible donc les poupées capables de faire pipi parmi les Baby Alive (les poupées Corolle capables de faire pipi semblent moins simples à utiliser, bien qu’elles aient l’avantage de ne pas avoir un torse et un ventre complètement rigides). Pour reconnaître la bonne poupée, celle qui « avale » et rejette sans qu’on ait besoin d’appuyer sur son ventre, je me fie à la forme de la bouche. Et je note aussi qu’il faut que la gourde soit fournie, car vendue séparée, même d’occasion, elle est très chère. Pour les sachets de bouillie et les couches jetables, pas de problème : des utilisateurs remplacent par de la bouillie instantanée pour bébé ou des soupes déshydratées, et utilisent des couches jetables pour vrais bébés prématurés – je pars plutôt sur des couches lavables pour poupée (Popolini, Pthiboo, Feti’i, Gluckskafer ou faites maison), même si elles sont un peu trop grandes pour cette poupée. Au bout de quelques jours, une annonce Ebay montre une poupée avec la bonne bouche, sa gourde et une assiette à bouillie, pour moins de 10 euros mais sans mentionner qu’elle peut faire pipi. Après contact du vendeur, la poupée en est bien capable, c’est bingo !

Par contre, c’est une poupée sexuée, tant dans son apparence et que pour ses vêtements et accessoires. C’est vraiment frustrant, car la précédente poupée du Béluga était exemplaire à ce niveau ! (Vois pouvez la voir ici, avec ses habits non genrés).

A gauche, la poupée Waldorf et ses vêtements, à droite la poupée Baby alive

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Notre fin d’année 2016

Les années précédentes, nous passions les fêtes de fin d’années dans notre famille, donc si nous décorions notre appartement, nous n’avions pas de sapin. Maintenant, nous avons un lieu de vie plus spacieux et nous y sommes pour Noël : c’est donc le moment de nous procurer un sapin. Personnellement, je n’ai jamais apprécié les vrais sapins que mes parents achetaient chaque année. Je ne me souviens pas de leur odeur, par contre je me souviens qu’ils me piquaient les doigts quand on les décoraient, puis qu’ils perdaient leurs aiguilles et qu’ensuite dans la rue il y avait plein de sapins jetés, tout jaunes et cassés à côté des poubelles. Alors clairement, j’ai choisi un sapin en plastique ! J’ai trouvé mon bonheur d’occasion (sur ebay) : un sapin de 1m20 de hauteur, en excellent état et dont une partie des aiguilles sont dorées. Je l’adore ! Comme il a des aiguilles dorées, l’ensemble est brillant même si on n’ajoute que des objets mats. On l’a décoré avec nos quelques décorations de Paris, et avec plein de petits objets des enfants : des cure pipe, des petites peluches…

Pour le réveillon du nouvel an, on invite un couple d’amis à faire une soirée tranquille avec nous. Avec le Béluga, on a utilisé du papier machine pour écrire la liste des mini jeux de la soirée, puis on a plié et ajouter des gommettes pour ménager un effet de surprise. Pour chaque mois, il y a une énigme qui permet de deviner le petit jeu ou le petit défi. Bon, on n’a pas eu le temps de faire tous les jeux avant qu’il soit 22h, l’heure où on a tous eu envie d’aller au lit…

Une activité que le Béluga adore faire en fin d’année, ce sont des cartes à gratter. On écrit sur du papier cartonné, puis on recouvre de scotch la partie à gratter et on masque avec du blanco. A noter, j’ai essayé avec un blanco à l’eau, mais il était trop liquide et peu couvrant, donc j’utilise du blanco avec solvant pas écologique.

Il ne reste plus qu’à laisser sécher avant d’offrir la carte. Ici, on écrit généralement des message de ce type :

C’est une activité réalisée à 4 mains, à la fois pour que l’adulte aide à écrire le texte, à couper le scotch et étale le blanco.

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Bon week-end !

Repas de début mai

17 Mai

Bonjour !

Repas du samedi midi

La samedi midi, on fait un repas rapide, avec des restes du frigo. Ici, en entrée des carottes râpées avec des pois chiche et de l’huile de sésame grillé. En plat, des petites pâtes cuites avec des petits pois frais et accompagnées de cubes de tofu façon feta (recette express qui fonctionne avec le tofu stérilisé de supermarché, que j’ai utilisé ici).

Le Pinto n’aime pas les petits pois, mais les écosse volontiers.

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Couscous de printemps

Un jour, je persuaderai Doudou de nous livrer sa recette de couscous de printemps.

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Velouté de courgette tout doux

Couper 1,5 courgette (375 g) en dés. Dans une casserole, mettre les dés de courgette, 4 cuillerées à soupe de poudre d’amande (25 g), 1 bouillon cube 100 % végétal et 200 ml d’eau. Cuire à couvert pendant 15 minutes. Mixer longuement pour avoir une texture bien lisse. Ajouter des pâtes à potage cuite pour appâter les enfants. Ici, on a accompagné la soupe de nos classiques tartelettes carotte-pois chiche, et de pistaches.
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Risotto aux courgettes

Faire cuire environ 8 minutes sur feu moyen, dans une grande casserole, 1 courgette (200 g) coupée en tranches d’environ 5 mm d’épaisseur, 1/2 cuillerée à café de curcuma et 2 cuillerées à soupe huile d’olive. Ajouter 190 ml de riz (150 ml), 2 cuillerées à café levure de bière en paillettes, 3/4 cuillerée à café de sel, 1 cuillerée à café d’oignon semoule et 300 ml d’eau bouillante. Laisser cuire pendant environ 10 minutes à couvert, en remuant de temps en temps, jusqu’à ce que le riz soit cuit.

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Hamburger betterave-pois chiche

Le Béluga adore la version pois chiche & betterave de mon hamburger. Alors la voici en photo, avec de la mâche comme crudité, et des chips de patate douce pour accompagner.

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Repas du samedi midi

Un autre samedi, une autre salade express, en mode « chacun assemble son assiette » : des lentilles cuites, des betteraves cuites, de la salade fraîche, une vinaigrette à la moutarde. Et aussi des tortilla chips, des pistaches et des bâtonnets de carotte.

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Fraisier à 6 mains

Cela fait tellement longtemps que je n’avais plus fait de fraisier ! Ici j’avais mes deux enfants dans les pattes donc ce n’était pas comme si je l’avais fait tranquillement toute seule, mais c’était bon quand même. Le Pinto et le Béluga ont assisté pour les pesées et le mélange des ingrédients, et c’est le Béluga qui s’est chargé de la déco, avec ma recette à base de confiture de fraise. Pour la crème mousseline, j’ai enfin testé la délicieuse recette de Mélanie Mardelay.

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Mug cake au chocolat sans gluten

Je continue de temps en temps mes essais de mug cakes. Ici, une version sans gluten, avec du sarrasin et de la poudre d’amande à la place de la farine de blé. Miam !

Bon dimanche !

Fabriquer un bloc à trésor enfoui

8 Mai

Bonjour !

Connaissez-vous les coffrets du géologue, où on peut déterrer des pierres précieuses voire un personnage et un coffre au trésor ? Ici, on aime beaucoup ! J’étais notamment méfiante des coffrets Trésor X, mais je les trouve finalement bien conçus et l’outil fourni est de bonne qualité.

Par contre, ces coffrets coûtent cher à la longue (et chaque coffret apporte un nouveau lot de mini outils) et ceux contenant des pierres n’indiquent pas d’où elles viennent si elles ont été extraites de manière éthique. Alors quand j’ai découvert qu’on avait un sachet de plâtre en stock, j’ai proposé aux enfants de fabriquer nos propres blocs à trésor.

Je vous conseille de faire 2 ou 4 blocs, même si vous n’avez qu’un enfant. Vous pourrez soit en garder pour plus tard, soit creuser vous aussi ! Oui, les adultes aussi ont le droit de découvrir leur trésor. Et pour l’avoir testé, même quand on sait ce qu’il y a dans un bloc, on se prend au jeu d’exhumer les trésors !

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Matériel pour 2 blocs moyens


– Une casserole ou un saladier non fragile
– Une cuillère à soupe
– 240 ml d’eau (240 g) – dose à vérifier sur l’emballage de votre paquet de plâtre
– 300 g de plâtre blanc en poudre – dose à vérifier sur l’emballage de votre paquet de plâtre
– 2 moules à mini cake en silicone ou 2 fonds de bouteille de lait en carton
– Environ 10 « pierres précieuses »
– De l’eau pour rincer la casserole et la cuillère
– Des outils pour creuser à la recherche des trésors : petit marteau, couteau en plastique solide, outil multifonctions des coffrets Trésor X, petit maillet, petit marteau, burin… et éventuellement des lunettes de bricolage

Préparation
– Dans une casserole ou un saladier qui n’est pas fragile, mélanger l’eau avec la moitié du plâtre.

– Ajouter le reste du plâtre et bien mélanger à nouveau.
– Attendre 5 minutes, le temps que le plâtre devienne un liquide épais. Pendant ce temps, repartir les trésors équitablement à côté de chaque moule.

Le plâtre est prêt à être coulé. Ici, on l’avait coloré avec un peu d’argile rouge.

– Verser la moitié du plâtre dans les moules, ajouter les pierres précieuses puis verser le reste du plâtre. Toutes les pierres précieuses doivent être cachées dans le plâtre.


-Lisser le dessus rapidement (en secouant doucement le moule si le plâtre est encore liquidé, à la cuillère s’il est trop épais) puis ne plus toucher.


– Remplir immédiatement la casserole d’eau et y déposer la cuillère, cela facilitera leur nettoyage.
– Laisser sécher. Au bout d’un jour, sortir les blocs des moules pour qu’ils puissent finir de sécher encore 24h.


– Pour exhumer les trésor, l’idéal est de se mettre dehors car ça fait de la poussière…. Creuser les blocs, soit en sciant avec un couteau en plastique solide, soit en grattant ou en tapant avec un objet pointu, soit carrément en cassant le bloc avec un petit maillet…

Vous pouvez lire sur le tapis de protection une marque de kit à creuser, dans lequel le Béluga avait découvert des squelettes de dinosaure en plastique. Je ne vous le recommande pas à cause de son imaginaire 100 % masculiniste blanc, vraiment nul.

En haut de cette photo, un mini maillet en bois issu d’un autre coffret. il est joli mais très léger et donc totalement inutile. Les mini outils en plastique dur sont moins chics, mais plus efficaces, notamment ceux en forme de mini pioche, mini pelle ou mini scie.

La méthode la plus rapide pour détruire un bloc est de l’écraser en marchant dessus… mais elle n’est utilisable que si le contenu du bloc est très solide (billes par exemple) ! Et c’est perdre le plaisir de la lente découverte du contenu du bloc.

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Remarques

  • Moule en brique de lait : Fabriquer les moules en coupant le fond de deux briques de lait végétal. Le fond de chaque brique donne un moule jetable, que l’on démonte et découpe pour démouler le bloc.

  • Mini blocs : Pour faire 4 mini blocs, remplacer les 2 moules par 4 moules à muffin en silicone. Je n’ai pas testé, mais je suppose qu’on peut aussi utiliser des briquettes de jus ou fruit ou de crème végétale : le fond de chaque briquette donne un moule jetable, à découper lors du démoulage. Je suppose qu’on peut également utiliser 4 alvéoles de moule à muffin rigide, chacune chemisée d’un carré de film étirable.
  • Blocs colorés : Ajouter 4 cuillerées à soupe d’argile jaune ou rouge avec le plâtre. Avec cette quantité, on obtient un bloc beige, car la couleur s’éclaircit lors de la prise et du séchage.

  • Pierres précieuses : J’utilise des billes en verre (achetées en lot d’occasion), de vieilles pièces en métal ou des pièces de centimes. Dans tous les cas, il faut choisir des objets qui ne craignent pas l’eau (quand on coule le plâtre) ni les chocs (quand on creuse le bloc).

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Ça vous tente ?

Bon week-end !

Repas de fin avril

3 Mai

Bonjour !

Aujourd’hui, je vous propose un chili, des sandwichs et du sucré.

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Chili express

Recette pour 2 portions, uniquement avec des ingrédients du placard. Dans une casserole, mélanger 1 cuillerée à café de mélange d’épices pour guacamole, 1 bouillon cube, 120 ml de tomates pelées ou concassées (120 g), 1 boîte de haricots rouges cuits (225 g, poids égoutté), 1 cuillerée à soupe d’huile de colza cuisson. Faire cuire pendant 10 minutes, à couvert. Remuer de temps en temps pour vérifier que le chili n’accroche pas au fond de la casserole, ajouter un peu d’eau si besoin. Puis ajouter 2/3 d’une petite boîte de maïs (100 g, poids égoutté) et l’ingrédient mystère, d’après le Chilichoc de Natasha Tourabi : 1/2 carré de chocolat noir (5 g). Mélange, couper le feu et laisse reposer 5 minutes à couvert. Servir avec du riz.

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Wrap aux haricots rouges

Voici une recette parfaite pour utiliser le reste du chili ! Couper 2 feuilles de salade en lanières, avec un couteau ou des ciseaux. Etaler 1/1 portion de chili au milieu d’une tortilla souple, ajouter les morceaux de laitue et replier la tortilla.

Mais en photo, je vous propose une autre version, pour utiliser le reste de haricots rouges si vous en aviez une grosse boîte. Dans un bol, mélanger 1 cuillerée à soupe de Véganaise (mayonnaise 100 % végétale), 2 pincées d’épices pour guacamole, 1 pincée de sel et 100 ml de haricots rouges au naturel (75 g, poids égoutté). Etaler ce mélange au milieu d’une tortilla. Ajouter 1/2 carotte râpée, des feuilles de coriandre et des graines de tournesol décortiquées si on le souhaite, puis replier la tortilla.

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Sandwich au tofu brouillé

Faire griller 2 tranches de pain de mie. Dans une assiette creuse, mélanger à la fourchette 1,5 cuillerée à soupe de Véganaise, 1/4 cuillerée à café de curcuma et une belle pincée de sel. Ajouter 50 g de tofu nature en l’émiettant au-dessus de l’assiette (en l’écrasant dans une passoire fine) puis mélanger le tout à la fourchette. La préparation met 1h à devenir d’un jaune éclatant. Tartiner le pain de margarine, ajouter 1 ou 2 feuilles de salade puis le tofu brouillé et refermer le sandwich.

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Purée d’amande maison

J’ai trouvé la technique pour préparer de la purée d’amande avec un petit robot ! Il faut d’abord utiliser de la poudre d’amande, 125 g pour 1 petit bocal (125 ml) de purée. Deuxième astuce, verser seulement la moitié de la poudre dans le robot. Mixer pendant environ 3 minutes, jusqu’à ce qu’on ne voit plus le mélange bouger quand les lames tournent. Rajouter alors le reste de la poudre d’amande et mixer de la même façon. On obtient alors une pâte. Si on peut, enlever les lames le temps de retirer la poudre d’amande coincée dessous, puis remettre les lames et racler les parois pour bien remettre au fond toute la préparation. Mixer pendant environ 7 minutes, en faisant des pauses si le moteur chauffe, jusqu’à obtenir une crème homogène. Conserver dans un petit bocal à température ambiante.

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Galette au fromage de pomme de terre

Pour garnir 2 galettes de sarrasin, préparer la moitié de ce fromage de pomme de terre et faire cuire les fleurettes d’un petit brocoli ou 2 courgettes coupées en tranches. Ici j’ai remplacé la moitié de l’huile de la recette de fromage de pomme de terre par de la purée d’amande blanche.

Si vous n’avez pas de galette de sarrasin, le mélange fonctionne aussi très bien façon « tacos ». Dans une poêle, faire chauffer une tortilla souple, elle va devenir un peu sèche et légèrement croustillante sur une face. La déposer sur l’assiette, garnir comme indiqué précédemment, plier en deux et déguster.

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Lentilles en sauce tomate

Un de nos repas dépannage : de la polenta accompagnée de lentilles au naturel avec une sauce tomate maison (congelée) ou de la sauce « basilic » ou « provençale » du commerce.

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Pancakes simplissimes

Le Pinto a découvert avec délice les pancakes nappées de sirop d’agave. Voici notre recette : dans un saladier, mélanger 200 ml de farine de blé (125 g), 1/2 sachet de poudre à lever, 2,5 cuillerée à soupe de sucre (25 g) et 2 cuillerée à café d’huile de colza cuisson (10 g). Ajouter 50 ml d’eau et bien mélanger. Recommencer deux fois cet ajout (on met donc 150 ml d’eau en tout). Cet ajout fractionné permet d’éviter les grumeaux. Laisser la pâte reposer 10 minutes (ainsi les pancakes seront épaisses et moelleuses).

Déposer 1 cuillerée à café d’huile de cuisson dans une poêle antiadhésive et la faire chauffer à feu moyen-fort. Elle doit être très chaude (quand on place la main à 5 cm du centre de la poêle, on doit sentir une forte chaleur). Commencer par cuire une seule pancake. Déposer 2 cuillerée à soupe de pâte au milieu de la poêle. Si la poêle est assez chaude, au bout de 30 secondes, des bulles se forment et éclatent à la surface des pancakes. Si les trous obtenus se bouchent immédiatement, c’est que la pâte est trop liquide : il faut la laisser reposer un peu plus (ou ajouter un peu de farine). Quand la surface est couverte de trou et quasiment entièrement mate (sans liquide à sa surface), les retourner. Cela prend environ 2 minutes quand la poêle est à la bonne température.

Laisser cuire l’autre face, environ 1 minute.

Répéter l’opération pour les autres pancakes. Selon la taille de la poêle, on peut en cuire environ 3 en même temps.

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Cookies avec les enfants

On a toujours notre recette simplissime, et les enfants participent en mesurant les ingrédients. Maintenant, je leur fait aussi faire le façonnage des cookies. Le Béluga utilise une cuillère à glace pour doser la pâte et la déposer sur le tapis de cuisson.

Et le Pinto aplatit chaque portion pour obtenir la forme d’un cookie.

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Poires au sirop

Les dernières poires de la saison chez notre maraîcher étaient un peu trop dures et peu sucrées pour être mangées au couteau. J’ai donc fait comme vu dans l’alléchant cours vidéo sur la pâtisserie végétale et sans gluten de la Cuisine super naturelle d’Ôna Maiocco, et coupé les poires en quartiers pour les pocher – ici dans un mélange de sirop de grenadine et d’eau. C’était trop bon !

Bonne semaine !

Déguisements pour enfant éthiques et écologiques

2 Mai

Bonjour !

Je vous ai déjà cité ici quelques déguisements du Béluga. Maintenant que j’ai deux enfants qui se déguisent occasionnellement, j’ai eu envie de faire une liste des sources d’approvisionnement qui correspondent à mes valeurs.

Déguisement de détective improvisé : une robe de chambre (peignoir en polaire), une casquette adulte et une loupe

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Les critères de ma malle à déguisements

Des déguisements favorisant l’autonomie de l’enfant

Je privilégie les déguisements que l’enfant peut enfiler seul :

  • avec des attaches situées devant
  • dont les attaches sont faciles à manipuler par l’enfant : des scratchs, ou une fermeture éclair donc les deux extrémités sont déjà encastrées
  • sans attaches du tout, grâce à des élastiques.

Déguisement Walter le dragon (Lilliputiens)

De manière générale, je choisis aussi des déguisements pas trop chers, pour ne pas me stresser si l’enfant l’abîme un peu en l’utilisant.

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Des déguisements non sexistes

Pour moi, un comportement non sexiste est un comportement qui autorise tous les choix, y compris ceux traditionnellement à l’autre sexe. Dans notre malle à déguisements, il y a donc :

  • Des déguisements traditionnellement connotés « garçon » : magicien, pirate, dinosaure, gorille, chevalier, natif d’Amérique / autochtone (il y tenait vraiment, je lui ai expliqué que je n’étais pas favorable mais je n’ai pas osé l’interdire)
  • Des déguisements traditionnellement connotés « filles » : princesse, tutu, fée, vampirette, papillon…
  • Des déguisements unisexes : docteur, chat, tigre blanc, Pikachu, prestidigitateur…

A noter, à un certain âge le Béluga refusait les déguisements connotés « filles ». Je lui expliquais donc que c’est un déguisement, donc justement cela ne correspond pas à la réalité. Mais je pense que cet argument n’était pas compatible avec ses capacités cognitives. Ce qui l’a libéré, c’est le jour où Doudou s’est déguisé avec une robe de princesse et un diadème !

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Des déguisements éthiques

Pour moi, l’éthique signifie :

Pas d’exploitation humaine donc fabrication du déguisement dans des conditions équitables ou dans des pays ayant un droit du travail qui protège les employé-es.En pratique, je n’ai jamais vu de déguisements certifiés équitables, par contre il existe des marques fabriquant leurs déguisements en France (je vous les liste plus bas).

Pas d’exploitation animale signifie que le déguisement ne comporte ni cuir (remplacé par du simili cuir), ni plumes (remplacées par des plumes en tissu comme dans cette coiffe), ni fourrure (remplacée par de la fourrure synthétique).

Pas d’appropriation culturelle signifie éviter les déguisements issus d’autres cultures, comme les costumes de natifs d’Amérique, de japonais-es… Voici un article de Lallab qui explique bien ce concept – merci beaucoup à Natasha Tourabi d’avoir pris la peine de m’alerter et de m’avoir transmis cet article. De manière générale, j’essaye aussi d’éviter les déguisements liés à une colonisation (cow boy, templier…) ou autre oppression (dresseur·se…). Si vous êtes vraiment obligé-es de choisir un costume représentant une culture opprimée, comme les natifs d’Amériques, le minimum est d’expliquer à votre enfant la signification culturelle de ce costume, le fait que porter ce costume a été interdit pour les personnes dont c’est pourtant la tradition (c’est donc gonflé de nous permettre, à nous, de le porter) et les difficultés qui pèsent encore actuellement sur leurs descendants (qui ne touchent aucun argent de ces produits dérivés de leur culture).

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Des déguisements écologiques

Commençons par le premier critère pour un achat écologique : acheter moins ! Pour les déguisements, cela implique de s’assurer qu’ils sont multi-fonction (une cape or et bleu sert aussi bien à un costume princier qu’à un costume magique ou à un-e super hero-ïne) ou bien qu’ils correspondent à une vraie envie de l’enfant, mais aussi de bien les choisir, pour ne pas avoir à racheter le même déguisement si l’enfant l’aime toujours quand il grandit.

Un critère spécifique aux enfants est donc que le déguisement s’enfile encore si on grandit. C’est le cas des gilets et des tuniques sans manche, des capes, des jupes élastiquées à la taille et de la plupart des accessoires (chapeaux, perruques, masques, manchettes, baguette magique…). En voici des exemples :

  • Les déguisements de super héro-ïnes sous forme de combinaison longue pourront difficilement être portés plus d’un an, mais on peut trouver certaines versions sous forme de cape et de manchettes à placer sur les avant-bras, par exemple de la marque Great pretenders (dont les photos sont inclusives et dont certains déguisements sont fabriqués au Canada). Il reste alors juste à trouver un T-shirt et un bas assortis, par exemple sous la forme d’un pyjama, qui servira donc aussi comme vêtement de nuit.
  • Le déguisement de pirate nécessite simplement un bandeau cache-œil, d’un tricorne (ou d’un bandeau pour cheveux) et d’un sabre, qu’il suffira d’associer à une marinière, que l’enfant a peut-être déjà dans sa garde robe, et à une jupe ou un pantalon uni. Certaines versions ajoutent une cape noire.
  • Le déguisement de roi de Great Pretenders, composé d’une tunique sans manches (réversible !), de jambières « bottes » et d’une couronne élastiquée. On peut compléter le déguisement par la cape métallisée de la même marque.
  • Le déguisement de prestidigitateur·ice de Melissa & Doug, composé d’un gilet sans manches, d’une cape avec son nœud papillon, d’un chapeau et d’autres accessoires.

Déguisement de prestidigitateur-rice par Mélissa & Doug. Le Béluga l’a eu à 3 ans, et à bientôt 9 ans il peut toujours l’utiliser !

  • Un déguisement de chat peut être obtenu avec un haut près du corps, un legging, un serre-tête à oreilles pointues et une queue fabriquée avec la jambe d’un ancien collant opaque garnie de papier toilette.

Cape de dragon (Amscan), à compléter avec un T shirt rouge, que l’enfant possède peut-être déjà

  • La marque Vert Baudet a quant à elle certains déguisements sous forme de tunique sans manche, ce qui est une autre solution facile à enfiler qui ne craint pas les bras et jambes qui grandissent.

Déguisement lion (Vertbaudet)

  • Les déguisements d’autochtones américain-es peuvent se trouver sous forme de de tunique sans manches + manchettes à franges à placer aux poignets et aux chevilles. Mais comme on l’a vu plus haut, se déguiser en « indien » correspond à de l’appropriation culturelle.
  • Pour le déguisement de fée du commerce, les ailes élastiquées, le serre-tête et la baguette magique pourraient durer longtemps… s’ils n’étaient pas si fragiles. Tant qu’à avoir des ailes de fée pas très solides, on peut les fabriquer soi-même. Il y a des explications sur le blog My little delights (en français).

  • Pour les ailes d’oiseaux, on peut en fabriquer avec du carton et du papier crépon qui sont utilisables même quand les bras grandissent. Je vous ai fait un tutoriel ici.

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A part cela, les critères pour le choix de vêtements et accessoires écologiques sont rassemblés dans la méthode Greem21, inventée par Natasha Tourabi (autrice du super blog Echos verts et du livre 21 éco-défis pour prendre soin de soi et de la planète). Ce que j’aime dans cette méthode, c’est qu’elle invite à cocher (au moins) un critère dans chacune des catégories. C’est donc une méthode à la fois complète et réaliste, que tout le monde peut appliquer : j’adore !

Deux critères sont plutôt faciles à cocher avec les déguisements pour enfant :

  • le lavage en machine ou à la main (plutôt qu’au pressing)
  • la fabrication locale ou l’achat de seconde main.

A contrario, un critère quasiment impossible à satisfaire actuellement pour les déguisements est la matière naturelle ou biologique. En effet, un déguisement est justement intéressant car ses matières sont différents de celles des habits normaux : du tulle, des tissus brillants, de la (fausse) fourrure… Un critère alternatif serait des matières recyclées, comme les tissus synthétiques à base de plastique recyclé, mais je n’en ai encore jamais vu dans un déguisement pour enfant. J’espère que, si l’usage du plastique continue à être important, les vêtements en matière recyclée se développeront nettement pour limiter le gâchis.

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Le contenu de ma malle à déguisements

Maintenant, place aux idées pour acheter des déguisements en accord avec (au moins une de) ces valeurs.

Le contenu de notre malle a varié au fil des âges du Béluga, mais il comporte toujours des déguisements (ou accessoires) classiques des deux sexes et un déguisement d’animal.

Pour correspondre à mes valeurs et à mon budget, elle est quasiment uniquement composée de déguisements de seconde main :

  • achetés dans les vide greniers des écoles du coin (je n’y vais pratiquement que dans ce but)
  • achetés d’occasion sur internet (ebay quand le Béluga était tout petit, Vinted maintenant)
  • quelques uns précieusement gardés de quand j’étais moi-même enfant.

Les avantages de la seconde main, c’est le faible impact écologique, et bien sûr le prix imbattable, par exemple 10 euros pour un déguisement de très bonne qualité.

J’ai rencontré deux écueils à la seconde main. Le principal, c’est la disponibilité : pas facile de trouver immédiatement un déguisement précis dans une taille précise. Autant pour les habits, c’est facile de s’y prendre quelques mois à l’avance et d’acheter un lot de vêtements en accord avec la taille et les goûts de l’enfant tels qu’ils seront à la saison prochaine, autant c’est compliqué de prédire LE déguisement que l’enfant voudra pour le prochain Carnaval.

L’autre écueil, c’est l’usure des élastiques de la tête pour les déguisements d’animaux comportant plus qu’une simple capuche. J’ai eu ce problème avec deux magnifiques déguisements (diplodocus et gorille), qui avaient alors tendance à tomber de la tête du Béluga (j’aurais dû changer les élastiques immédiatement après l’achat, mais je n’ai pas pris le temps de le faire moi-même ou de le faire faire, j’y penserai désormais).

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Je compte aussi acheter un petit nombre de déguisements neufs de marques fabriquant en France. Pour le moment je n’ai pas encore trouvé un déguisement correspondant à nos besoins et nos goûts, pourtant il y a du choix !  Et des prix variés, à partir de 30 euros. Voici la liste que j’ai obtenue après de longues recherches sur internet (si vous connaissez d’autres marques, merci de me les signaler) :

Panache blanc fabrique des déguisements de l’imaginaire français traditionnel. Les prix sont très accessibles pour du Made In France. Il y a toutes sortes de chevaliers et pirates, des métiers comme policier-e et pompier-e, des magicien-nes, des princesses et des fées en veux-tu en voilà (surtout si on aime le rose clair ou le bleu clair), quelques animaux, pierrot ou arlequin. Astuce : tous les modèles ne sont pas présents sur le site Déguisement vôtre. Pour quelques euros de plus, il y a d’autres modèles (plus faciles à parcourir) sur le site Wiplii. J’hésite à acheter une cape de pirate (les pirates portent-ils une cape ?). Je trouve l’idée de cape de princesse très intéressante, à voir si c’est chaud ou juste pour faire joli. J’aurais bien acheté au Pinto un déguisement (à manches longues) de souris ou de panda/gros chat ou d’ours/singe, mais lui veut absolument un déguisement de chat. Rouge. (Je pense que la seule solution est de lui bricoler ça moi-même avec un serre-tête et des cure-pipe rouges pour les oreilles, et une ceinture de peignoir cousue à un legging rouge pour la queue, mais actuellement je n’ai pas de serre tête et aucun vêtement rouge à la taille du Pinto).

Picanoc est sur le même imaginaire, un peu plus cher. Il fabrique notamment un large choix de robes de princesse sans manches (donc portables plus longtemps que les modèles avec manches) dans des couleurs variées et de belles capes en satin (là aussi, c’est un achat qui dure longtemps).

France déguisement est dans un tout autre registre. Il fabrique des déguisements qui évoquent les dessins animés Disney et compagnie. On peut donc satisfaire un enfant qui veut absolument se déguiser en Spiderman tout en achetant un produit fabriqué en France. Il y a tous les déguisements classiques de princesses et chevaliers, des animaux (à manches longues), une sirène non sexuée, des déguisements d’Halloween (dont des capes), des perruques, des chapeaux et autres accessoires… Le catalogue est vraiment très large et les prix variés.

Tutus de rêve crée des déguisements qui ne sont pas un simple tutu de danseuse ! Ces créations n’ont de tutu que la forme : tout le reste évoque merveilleusement un personnage, que ce soit un pirate, la Reine des neiges, un loup, un dragon… J’adore ! Comme les tutus sont sans manches, je suppose qu’ils peuvent être portés plusieurs années, mais si vous avez cet objectif il vaut mieux demander conseil à la créatrice avant de choisir la taille. Il y a aussi cette magnifique panoplie qui combine tutu long, robe et cape, et qui est donc multifonctions (danseuse, princesse et fée si par ailleurs on a une baguette – il y a mon tutoriel ici pour en fabriquer une) et me semble donc rentable malgré son prix élevé.

La fée Brochette propose des déguisements qui peuvent se porter longtemps, notamment des costumes de super héro·ïnes variés, composés d’une cape, un masque et des manchettes.

Bon week-end !