Archive | janvier, 2020

Bredele sans beurre ni oeuf

26 Jan

Bonjour !

Je sais, on n’est plus en décembre… Mais préparer de jolis biscuits, ça reste une super activité d’hiver, non ?

Depuis mon premier article sur les biscuits de Noël décorés, j’ai supprimé la fécule/les graines de lin moulues. Et vous savez quoi, pour la version avec gluten, cela ne manque pas du tout ! Regardez ces jolis biscuits :

Et pour les décorer, j’ai tout simplement remplacé les blancs d’oeuf par de l’aquafaba dans la recette classique de glaçage royal. Là aussi, ça marche super bien  :

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Ingrédients pour 1 plaque de biscuits
– 140 g farine (T80 ici)
– 1/4 cuillerée à café de poudre à lever (2 pincées à 3 doigts)
– 25 g poudre d’amande
– 4 cuillerées à soupe de sucre (40 g)
– 1 sachet de sucre vanillé OU 2 cuillerées à café de sucre et un peu de vanille
– 1 petite pincée de sel
– 3 cuillerées à soupe huile (40 g)
– 3 cuillerées à soupe d’eau
– pour la décoration : 1 cuillerée à soupe d’aquafaba (15 g), 75 g de sucre glace (150 ml), des perles de sucre argentées végétales

Préparation
– Dans un saladier, mélanger les ingrédients secs : la farine, la poudre à lever, la poudre d’amande, les sucres et le sel.
– Ajouter l’huile et mélanger.
– Ajouter l’eau et bien mélanger. On doit obtenir une boule de pâte à l’aspect bien homogène.
– Si la pâte colle, ajouter un peu de farine.
– Sur un plan de travail fariné ou sur un tapis de cuisine, étaler la pâte sur 6 mm d’épaisseur. Astuce : utiliser un rouleau avec anneaux (marque Joseph Joseph) pour obtenir la bonne épaisseur à coup sûr.


– Découper des formes avec un emporte pièce.


– Déposer les formes sur un tapis de cuisson et faire cuire à environ 180 °C jusqu’à ce que les bords des sablés blondissent. Cela prend environ un quart d’heure.

– Laisser tiédir 5 minutes, puis récupérer les biscuits et les retourner sur un plan de travail et les laisser refroidir. Voici le résultat de deux fournées, l’une cuite sur une grille et l’autre sur une lèchefrite, qui conduit plus la chaleur :


– Dans un saladier, fouetter un peu l’aquafaba puis incorporer progressivement le sucre glace.
– En utilisant une toute petite cuillère (cuillère à expresso par exemple), tartiner les biscuits de glaçage puis ajouter une ou plusieurs perles de sucre.

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Remarques

  • Choix des perles en sucre : Attention, la quasi totalité des décorations en sucre du commerce n’est pas végétale. Elles contiennent soit des cochenilles écrasées (colorant E120 pour faire du rouge/rose), soit de la cire d’abeille (pour faire briller), voire carrément de la gélatine. Ici j’utilise des perles de sucre argentées ou dorées de la marque La Patelière (la même marque à qui j’achète l’eau de fleur d’oranger pour les navettes). Une alternative est d’utiliser des paillettes de noix de coco colorée, comme dans Cuisiner en couleurs ; je vous en parle dans cet article. J’ai aussi trouvé des étoiles en sucre blanches et jaunes sous la marque Valentine et Patachou, elles sont végétales mais les ingrédients sont bien industriels. Tant qu’à faire industriel et végétal, on peut aussi décorer avec des Dragibus OriginalEdit : J’ai maintenant un article sur les vermicelles colorés 100 % végétaux.

  • Version sans gluten : Dans mon article initial, je propose de remplacer la farine de blé par de la farine de riz et un liant : de la fécule ou des graines de lin moulues.
  • Version sans poudre d’amande : Je n’ai pas testé mais on trouve une recette (et d’alléchantes photos avec glaçage chocolaté et noisettes) sur le blog Laura Healthy Choices.
  • Glaçage blanc sans aquafaba : Comme décrit dans Cuisiner en couleurs, on peut faire un glaçage blanc sans aquafaba no lait végétal. Pour un petit ramequin de glaçage, il faut mélanger 1 cuillerée à café de fécule avec 2 cuillerées à café d’eau et ajouter 5 ou 6 cuillerées à soupe de sucre glace. Je ferai un comparatif des deux recettes de glaçage blanc et reviendrai poster les photos.

Bon dimanche !

Repas de début janvier

19 Jan

Bonjour !

En ce moment, c’est la fête des soupes : j’en mange même le midi ! Cela me permet d’emballer des déjeuner express et réchauffants. C’est un peu lourd car j’utilise des boîtes hermétiques en verre pour réchauffer la soupe au four micro ondes du travail, mais j’ai découvert en supermarché qu’il existe maintenant des contenants hermétiques en inox qui passent au four micro ondes, en plus du four traditionnel et du congélateur (marque Cuitisan / PracticDomus) !

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Soupe et empanadas

Il y a quelques semaines, j’ai préparé du pâté de lentilles au poireau. Mais je l’ai trouvé trop fort : bizarrement, je trouve maintenant trop forts les préparations contenant de l’ail cru (même le houmous !). Alors j’ai utilisé le pâté pour garnir de petits ronds de pâte feuilletée, que j’ai ensuite pliés en deux pour faire des mini chaussons. Après cuisson au four, je les ai stockés au congélateur. Et ils ont été parfaits à manger avec une soupe !
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Soupe et crozets à la crème

Un reste de soupe, un reste de crozets à la crème, une clémentine et des amandes au chocolat. C’était très bon mais en fait pas assez pour le caler jusqu’au dîner. Il aurait sans doute suffit que la soupe soit plus épaisse et contienne un peu de légumineuses.

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Soupe et sandwich

Cette fois-ci, c’est une soupe bien épaisse, avec pas mal de lentilles corail. Je l’ai accompagnée de deux sandwichs, deux petites pommes et voilà !

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Choucroute végétale

Doudou nous a préparé sa choucroute aux deux pommes, et on en a profité pour voir ce que donnait l’ajout de pommes de terre vitelottes. Elles perdent beaucoup de leur couleur lors de la cuisson !

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Salade de lentilles

Bon c’était un plat de décembre, mais  vous ne m’en voudrez pas ? Une jolie salade fourre tout : lentilles, tranches de radis, salade verte. J’avais aussi du pain pour accompagner. En dessert, une crème au chocolat du commerce.
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Pâtes et steak de lentilles

Pour Noël, j’ai reçu en cadeau ce plat en verre spécial bento : il est hermétique et contient une séparation intérieure en verre. J’avais hésité à l’acheter moi-même et il m’avait semblé trop lourd et encombrant pour mon sac, en plus d’être difficile à ranger car on ne peut rien même dedans à cause du séparateur. J’ai quand même donné sa chance au contenant. Verdict : il a effectivement tous les inconvénients que j’imaginais, en plus d’être énervant car le séparateur n’est pas déplaçable. Cela part d’une très bonne intention pourtant… Mais je n’en peux plus de ces objets dont je n’ai pas besoin ! J’ai la chance d’avoir assez d’argent pour acheter raisonnablement les objets qui me plaisent, et gérer les cadeaux non désirés est une charge pour moi. Alors ma résolution pour 2020, c’est d’arriver à faire comprendre à mes proches que, sincèrement, à la place d’un cadeau, ce qui me ferait vraiment plaisir, c’est qu’ils fassent un don pour moi à une association, par exemple à la Fondation Abbé Pierre.
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Déjeuner au domaine du Rayol

Pendant les vacances, Doudou et moi avons passé deux journées en amoureux pendant que nos parents gardaient les enfants. Pour la première, nous sommes allés dans un superbe parc botanique méditerranéen : le domaine du Rayol. Et avant de profiter de l’intéressante visite guidée, nous avons profité d’un délicieux déjeuner au calme au café restaurant du parc. La carte est très courte, mais nous avons demandé un plat composé uniquement des accompagnements et, comme vous pouvez le voir, c’était une belle assiette ! Courge, patate douce et fenouil rôti, pommes de terre grenaille, graines de tournesol, mesclun, tranches croustillantes et petit verre de soupe.

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Déjeuner au Lauracée

Pour notre deuxième journée en amoureux, nous sommes retournés au Lauracée, que nous avions beaucoup apprécié. A cause d’un bug du site internet, le restaurant n’a pas été prévenu que notre réservation était pour des repas végétaliens, mais ils ont improvisé avec plaisir et le service a encore été chaleureux et attentionné. C’est vraiment une très chouette adresse !

En entrée, un trio : salade de pois chiche, fenouil mariné (un délice) et houmous .

En plat, des spaghettis aux choux de Bruxelles rôtis et à l’ail noir. Miam ! On va absolument tester ça à la maison !

Pour le dessert, la seule proposition végétale est un trio de sorbets. Je ne suis pas fan en général mais on s’est laissé tenter car ce sont des sorbets préparés chaque jour par le chef. Ici framboise, ananas et mangue. Miam !

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Mousse au citron

Comme c’est la saison des agrumes, j’ai fait de la mousse au citron, comme d’habitude sans œuf ni crème. C’est une recette qui fonctionne bien !

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Galette à la frangipane

Pour 4/5 personnes, je prépare 400 g de garniture. Je torréfie 150 g d’amandes à la poêle (sans rien ajouter de plus) puis je les mixe au robot avec 100 g de sucre pour obtenir une poudre. J’ajoute 100 g de yaourt nature, 40 g d’huile neutre et 10 g de rhum (ou un peu d’arôme naturel d’amande amère, par exemple de la marque Natali). Puis j’utilise une pâte feuilletée du commerce, coupée en deux disques : un de 23 cm de diamètre pour le dessus, puis un, rapiécé, de 22 cm de diamètre pour le fond. Je garnis le disque du fond jusqu’à 2 cm du bord et le Béluga cache la fève (ou toutes les fèves et sujets possibles, pour avoir un maximum de chance de tomber dessus). On mouille les bords puis ajouter le deuxième disque. On décore avec le dos d’un couteau (pour ne pas déchirer la pâte) tout en perçant quelques trous pour laisser la vapeur s’échapper. Je ne badigeonne rien sur le dessus avant cuisson car, pour avoir fait la comparaison avec/sans lait végétal, je n’ai observé aucune différence. Et on fait cuire à 185 degrés pendant 20 ou 25 minutes, jusqu’à ce que le dessus soit doré.  Et je nappe la galette de sirop d’agave ou de confiture dès la sortie du four, pour qu’elle soit brillante.

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Bon dimanche !

Boutons en plastique fou de pot de yaourt

18 Jan

Bonjour !

Et voici le cinquième article de ma série sur le plastique fou récup… c’est qu’on s’amuse bien, avec le Béluga ! Il suffit d’une paire de ciseaux et de notre stock de pots de yaourt patiemment collectés, et on teste des créations qu’il suffit de passer 5 minutes au four pour voir se transformer. Facile, visuel, pas cher et pas salissant : que demander de plus ?

Aujourd’hui, on fait de la récup de récup. Vous vous souvenez des fonds de pot de yaourt (ou de gobelet jetable) que je vous ai conseillé de conserver si vous découpez l’intérieur des fleurs en plastique fou ? Avec ces fonds de pot, on va fabriquer des boutons ! Ou des breloques, si vous êtes pour la fantaisie.

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Tutoriel de boutons en plastique fou récup

Matériel

  • Pour chaque bouton, le fond d’un pot de yaourt nature ou de crème dessert en plastique 6 (PS)
  • Une paire de ciseaux
  • Une perforatrice
  • Facultatif : du papier de verre fin, des crayons de couleur
  • Un four réglé à environ 120 degrés
  • Une feuille de papier cuisson (a réutiliser pour tous les ateliers de plastique fou)
  •  Pour aplatir les objets après cuisson : une planche à découper et un objet plat qui ne craint pas le chaud (un couvercle métallique de pot de confiture, le fond d’un mug, un gant en silicone…)

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Étapes

Récupérer uniquement le fond du pot.

Découper dans la forme et la taille voulue. Pour la taille, le plastique fou voit sa taille à peu près divisée par 3. Pour la forme, comme on découpe dans le fond du pot, elle ne sera pas trop modifiée : un carré restera un carré.

Si on souhaite décorer le plastique avec des crayons de couleur, le poncer avec du papier de verre fin.

Percer des trous à la perforatrice, autant de trous que vous voudrez à votre bouton.

Si le plastique a été poncé, c’est le moment de le décorer avec des crayons de couleur.

Déposer l’objet sur une feuille de papier cuisson qui se trouve sur la lèchefrite du four. Le four est réglé à environ 120 degrés.

Transférer le bouton encore chaud et mou sur un support plat qui ne craint pas la chaleur et immédiatement appuyer dessus avec un objet qui ne craint pas la chaleur pour bien aplanir le bouton.

Laisser refroidir et durcir. Cela prend moins d’une minute.

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Remarques

  • Taille des boutons : Comme vous l’avez vu plus haut, un bouton de 2 cm de diamètre avant cuisson fait 8 mm après cuisson. Et comme vous le voyez ci-dessous, un bouton de 4 cm de diamètre avant cuisson fait 1,5 cm après cuisson.

  • Variante breloque : Laissez libre cours à votre fantaisie pour la forme de la découpe, le nombre et l’emplacement des trous ! Ici, les rubans sont ceux récupérés à l’intérieur de certains hauts féminins.

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Bon samedi !

Far aux pruneaux sans oeuf ni lait

12 Jan

Bonjour !

J’ai un faible pour le far aux pruneaux. Est-ce pour sa texture à la fois moelleuse et ferme, entrecoupée de pruneaux fondants ? C’est vraiment un dessert doudou addictif pour moi, qui ne suis pourtant pas un bec sucré.

Quand j’ai préparé du flan aux pruneaux pour la première fois, je n’ai même pas pris je temps de faire une photo pour l’article de blog où je partageais sa recette j’ai tout mangé directement à la cuillère dans le (petit) plat, avant même de laisser le gâteau refroidir pour le couper en parts…

Dans la première recette de far que j’ai essayée, les oeufs étaient remplacés par de la fécule, et une pincée de curcuma pour la couleur. Joli, non ?

Au fil du temps, j’ai essayé de diminuer le nombre d’ingrédients et d’utiliser des ingrédients peu transformés. Et la recette que je vous propose est vraiment super simple ! Je vous propose ici plusieurs variantes, avec ou sans gluten, avec ou sans soja, mais toujours végétales.

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Ingrédients pour 6 personnes (moule à gratin de 20 cm environ)
– 200 g de farine de blé ou de riz, si possible pas complète (T80 pour moi)
– 100 g de sucre (blond pour moi)
– 1 cuillerée à soupe d’extrait de vanille ou de rhum
– 1 L de lait de soja OU 100 g de purée d’amande blanche et 900 ml d’eau
– 100 à 200 g de pruneaux, dénoyautés ou non
– Huile pour le moule

Préparation
– Dans un saladier, mélanger tous les ingrédients.
– Huiler le moule et y verser le mélange.
– Enfourner à environ 190 °C et faire cuire environ 30 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau planté au milieu ressorte sans pâte accrochée dessus.
– Laisser refroidir complètement avant de découper en parts.

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Bon dimanche !

Fleurs en plastique fou de pot de yaourt

11 Jan

Bonjour !

Voici le quatrième article de ma série sur le plastique fou récup. Aujourd’hui, on fabrique de petites fleurs. Ou des shurikens, si vous n’êtes pas fleur !

Au départ, je voulais faire des étoiles, mais la déformation du pot de yaourt lors de la cuisson fait que les pointes s’arrondissent comme de jolis pétales. Alors va pour des fleurs ! Quant aux shurikens, l’invention en revient au Béluga.

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Tutoriel de fleur en plastique fou récup

Matériel

  • Pour chaque fleur, un pot de yaourt nature ou de crème dessert en plastique 6 (PS)
  • Une paire de ciseaux
  • Facultatif, si on veut ensuite suspendre les fleurs : une perforatrice
  • Un four réglé à environ 120 degrés
  • Une feuille de papier cuisson (a réutiliser pour tous les ateliers de plastique fou)
  •  Pour aplatir les objets après cuisson : une planche à découper et un objet plat qui ne craint pas le chaud (un couvercle métallique de pot de confiture, le fond d’un mug, un gant en silicone…)

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Étapes

Couper le pot de yaourt en deux, à mi hauteur. Pour cela, je plante une pointe des ciseaux dans le plastique puis je découpe à partir du trou ainsi formé.

Conserver seulement la partie basse (celle qui contient le fond du pot).

Découper des triangles (isocèles) dans la paroi verticale : chaque triangle restant formera un pétale.

On peut perforer un des pétales pour former ensuite une petite fente dans laquelle on pourra passer une ficelle ou un mini ruban pour suspendre la fleur. Si on préfère un trou rond après cuisson, il faut perforer à 3 reprises pour avoir avant cuisson un trou très allongé en hauteur. Je vous l’ai montré ici.

Si on veut écrire un message sur la fleur, passer le fond du pot au papier de verre (grain moyen-fin) puis écrire au crayon sur la partie poncée.

Déposer l’objet sur une feuille de papier cuisson qui se trouve sur la lèchefrite du four. Le four est réglé à environ 120 degrés.

Transférer la fleur encore chaude et molle sur un support plat qui ne craint pas la chaleur et immédiatement appuyer dessus avec un objet qui ne craint pas la chaleur pour bien aplanir la fleur.

Laisser refroidir et durcir. Cela prend moins d’une minute.

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Variantes

Fleur évidée : Découper le fond du pot de yaourt avant de découper les pétales (gardez ce fond de pot, on l’utilisera dans l’article de samedi prochain !). On obtient alors l’objet de droite, avant cuisson :

Et après cuisson, on obtient une fleur au centre évidé :

Coupelle fleur : Retirer le cadre carré en haut du pot de yaourt (photo 1). Découper des triangles, qui formeront les futurs pétales (photo 2). Laisser dans le four (photo 3) juste le temps que les pointes des pétales commencent à s’enrouler sur eux-mêmes (photo 4).

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Tutoriel de shuriken en plastique fou récup

On procède comme pour faire des fleurs, mais au lieu de découper des triangles isocèles, découper des triangles rectangles. (Merci les maths !)

Matériel

  • Pour chaque shuriken, un pot de yaourt nature ou de crème dessert en plastique 6 (PS)
  • Une paire de ciseaux
  • Facultatif, si on veut ensuite suspendre les fleurs : une perforatrice
  • Un four réglé à environ 120 degrés
  • Une feuille de papier cuisson (a réutiliser pour tous les ateliers de plastique fou)
  •  Pour aplatir les objets après cuisson : une planche à découper et un objet plat qui ne craint pas le chaud (un couvercle métallique de pot de confiture, le fond d’un mug, un gant en silicone…)

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Étapes

Couper le pot de yaourt en deux, à mi hauteur. Pour cela, je plante une pointe des ciseaux dans le plastique puis je découpe à partir du trou ainsi formé.

 

Conserver seulement la partie basse (celle qui contient le fond du pot).

Découper verticalement  dans la paroi verticale : chaque rectangle obtenu donnera une pointe de shuriken.

Découper chaque rectangle obtenu dans la diagonale, puis retirer le triangle ainsi découpé.

Voilà à gauche le résultat pour un futur shuriken à 5 pointes, à droite pour un shuriken à 4 pointes.

Déposer l’objet sur une feuille de papier cuisson qui se trouve sur la lèchefrite du four. Le four est réglé à environ 120 degrés.

Transférer le shuriken encore chaud et mou sur un support plat qui ne craint pas la chaleur et immédiatement appuyer dessus avec un objet qui ne craint pas la chaleur pour bien aplanir le shuriken.

Laisser refroidir et durcir. Cela prend moins d’une minute.

Bon samedi !

Repas de fin décembre

5 Jan

Bonjour !

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Menu à thème « sapin »

Voici notre repas de la Saint Sylvestre, qui pour une fois n’a pas été une soirée jeux : après le dîner, nous avons monté un petit télescope et nous sommes partis à la recherche d’un coin pour observer les cratères de la lune.

Vous voyez sur la photo un contenant étroit où se trouve notre boisson festive du moment : du jus d’orange pressé et du sirop de fraise.

Le salé était un buffet où chacun pouvait faire ses petits toasts sapins. Le Béluga et moi avions découpé les sapins en pain de mie grillé, le Pinto et moi avions préparé du houmous et écrasé un comprimé de spiruline pour le colorer en vert. Il y avait aussi du houmous nature et de la margarine, pour celleux qui préfèrent un sapin enneigé.

En décoration de sapin, il y avait des carottes râpées, des rondelles de radis, des grains de grenade, des tranches de champignons. On avait aussi disposé d’autres restes : un fromage de cajou acheté pour Noël, des saucisses végétales coupées en rondelles…

Et voici un exemple de toast sapin :

Pour le dessert, j’ai repris l’idée du paysage enneigé d’il y a 2 ans, et je l’ai enrichie avec ce que j’avais sous la main. En plus des « bûches » en banane, des tas de neige en chantilly de coco et des flocons de neige en sucre glace. Il y a donc un sapin en kiwi et ses décorations en grain de grenade. C’est rapide à préparer, c’est bon et très joli quand on verse le sucre glace à table (à travers une petite passoire). Bien entendu, les enfants ont voulu ensuite qu’il neige à nouveau sur leur assiette, sur leur main…

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Déjeuner express

Des radis à manger avec du pain « beurré », des chips, du houmous et des carottes râpées qu’on peut superposer sur une tartine, et un fromage de cajou aux fleurs et herbes séchées (acheté par nos familles pour le repas de Noël !).

En dessert, en ce moment c’est clémentines et yaourt de soja aromatisé avec du sirop de fraise.

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Céleri rave sucré salé

Vous vous souvenez du céleri rave à la banane ? Comme on ne sentait pas vraiment son goût, qu’elle apportait surtout du moelleux et de la douceur à la sauce, je l’ai remplacée par de la compote de pomme. C’était sympa aussi ! Il faut que je refasse la recette en notant les quantités.

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Opération crêpes

Pour la fête de Noël de l’école, on fait des crêpes. Pour aller plus vite, je fais comme ma maman : j’ai deux poêles en même temps. Celle de droite est une crêpière anti adhésive fabriquée en France et censée durer longtemps (De Buyer). Celle de gauche est une crêpière électrique qui peut aussi servir à cuire plusieurs mini crêpes en même temps (Lagrange).

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Les gourmandises du calendrier de l’Avent

Dans chaque tiroir de notre calendrier de l’avent, on trouve une « pendouillette » à accrocher dans le sapin en bois du calendrier, et on y ajoute aussi un petit mot. Il peut donner droit à des bisous ou un massage, indiquer la localisation d’un petit cadeau (mini chasse au trésor, qui est par exemple une paire de ciseaux, une nouvelle décoration de Noël, un petit pot de perles en sucre dorées La Patelière) ou proposer une activité à faire en famille. Cette année, il y avait notamment : planter le blé de la Sainte Barbe, avoir un petit déjeuner au lit avec moi (héhé), se maquiller, fabriquée des cartes à gratter, faire des cookies boules de neige,

Le droit d’avoir du pop corn au caramel (selon cette recette, sans le chocolat),

La fabrication de flocons en papier de soie (tutoriel ici).

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Petit déjeuner dans le train

J’ai eu la chance que mes deux TGV soient maintenus et que j’aie pu trouver du covoiturage ou bus pour le reste ! Je voyage avec une gourde de 750 ml environ pour l’eau et, quand il fait froid, j’ajoute cette petite gourde isotherme de 350 ml (Trendy de Gaspajoe) qui a un bec verseur parfait pour boire tout en marchant. Je la remplis d’infusion en partant de la maison et, quand je repars, je la fais remplir de chocolat chaud au lait végétal au Prêt à Manger ou au Starbucks de la Gare de Lyon.

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Menu de Noël

Je suis allée passer le 25 décembre chez ma grand-mère. Mon père était passée la voir peu de temps auparavant et avait fait des courses, j’ai apporté aussi quelques petites choses et on a largement eu de quoi se régaler.

En entrée de réveillon, on a fait une salade rapide à base de mâche, dés de betterave, tomates cerises (snif) et têtes de champignon de Paris garnies de houmous.

Je vous montre ici le plat du lendemain midi, qui ressemble beaucoup à celui du réveillon. J’avais apporté du risotto de légumes qu’il suffisait de cuire avec un peu d’huile. Ma grand-mère avait en plus une cocotte de plat préparé non végane.

Le lendemain midi, on a donc ajouté des dés de courge cuit à la poêle, mais aussi des morceaux de « foie gras » (je suis une fidèle du Faux gras de Gaïa). Et à côté, un peu de mâche et de graines de grenade pour la fraîcheur et le croquant.

Ma grand-mère avait tenu à préparer un dessert de fête. Je ne sais pas combien de temps elle y a passé ! Elle a sculpté pour chacune de nous un pamplemousse pour lui donner une forme de panier, qu’elle a ensuite garni de salade de fruits. La classe !

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Entremet coco simplissime

Moi aussi j’avais prévu un dessert. Et j’ai même apporté mon joli moule en silicone en forme de dahlias pour donner un aspect raffiné à cet entremet très simple. J’ai simplement fait bouillir pendant 1 minute le mélange de 400 ml de lait de coco entier (à 60 % de matière grasse ou, dans mon cas, un lait obtenu avec 200 ml d’eau et 200 ml de crème de coco entière, à 90 % de matière grasse), 50 g de sucre (5 cuillerées à soupe rases), 1 sachet de sucre vanillé et 2 g d’agar. Puis j’ai reparti le mélange dans les 6 alvéoles de mon moule en silicone. Après refroidissement (compter au moins 1 heure), j’ai servi chaque portion décorée de grains de grenade, dont l’acidité relève parfaitement la douceur du flan à la noix de coco.

La photo montre aussi un marron glacé, miam !

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On a profité au maximum de ce jour et demi en tête à tête, et on a bien sûr goûté tranquillement autour d’une infusion. Ici accompagnée de compote de pomme et de pain aux fruits secs.

Bon dimanche !

Soleil en plastique fou de pot de yaourt

4 Jan

Bonjour !

Je ne pouvais pas vous laisser trop longtemps avec ce tutoriel qui utilise des éléments que tout le monde n’a pas à la maison. La suite de ma série sur le plastique fou récup est à base de pots individuels de yaourt ou de crème dessert, décorés sans marqueur permanent.

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Pour celleux qui arrivent directement ici, j’ai partagé avec vous mes premières expériences en plastique fou fait maison, avec un couvercle d’emballage alimentaire en polystyrène (PS, plastique numéro 6). Et depuis, le Béluga et moi avons le réflexe de chercher le numéro du plastique dès que nous avons un emballage en main. Et nous nous sommes aussi aperçus qu’il existe une autre source de plastique 6, encore plus répandue que certains couvercles de boîte à sushi et certains gobelets : les pots de desserts individuels (yaourts, crèmes dessert) !

A noter, je n’encourage en aucun cas l’achat de yaourts en pots individuels pour réaliser ce bricolage ! Si vous n’en utilisez jamais, je vous félicite chaudement et vous conseille de demander à vos proches de garder leurs pots de yaourt individuels pour vous. Cela permettra au passage de les informer en douceur du fait que les pots de yaourt individuels sont un déchet non recyclable (et largement évitable).

Si vous avez le choix, préférez les pots sans étiquette collée autour. Cela évite l’étape de décollage d’étiquette, que je trouve fastidieuse.

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Pour mémoire, avec le Béluga cela fait plus d’un an qu’on reste de temps en temps le plastique fou récup. Et avec les pots de yaourt, notre premier essai a été déroutant. On avait découpé un rectangle dans la paroi verticale du pot et dessiné normalement dessus… mais lors de la cuisson le plastique s’est déformé de manière très étrange !

Après recherche sur internet, il s’est avéré que c’est tout à fait normal (voir ici, en anglais). En effet, le plastique a été déformé en hauteur pour former les parois verticales du pot de yaourt, et il va donc beaucoup se ratatiner dans la hauteur lors du passage au four. Voyez donc la comparaison avant/après passage au four :

Pour un pot de yaourt en plastique 6, la transformation la plus simple est donc de simplement poser le pot sur un papier cuisson, sur une lèchefrite dans le four réglé à 120 °C, jusqu’à ce qu’il devienne un carré, puis d’immédiatement l’écraser (s’il n’est pas déjà bien plat) pour obtenir une petite plaque en plastique carrée d’environ 1 mm d’épaisseur. Elle peut devenir une mini ardoise (à utiliser avec un feutre pour tableau blanc) ou une mini pancarte (à poncer au papier de verre fin si on veut la décorer avec des crayons de couleur).

Mais on peut aussi fabriquer divers petits objets ! Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est de faire des soleils en plastique fou. Ou d’autres objets qui y ressemblent, comme ce « soleil » qui me fait plus penser à un Pokémon :

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Tutoriel pour faire des soleils en plastique fou

 

Matériel

  • Pour chaque soleil, un pot de yaourt en plastique 6 (PS)
  • Une paire de ciseaux
  • Facultatif, si on veut ensuite suspendre les soleils : une perforatrice
  • Un four réglé à environ 120 degrés
  • Une feuille de papier cuisson (a réutiliser pour tous les ateliers de plastique fou)
  •  Pour aplatir les objets après cuisson : une planche à découper et un objet plat qui ne craint pas le chaud (le fond d’un mug, un gant en silicone…)

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Étape 1 : Retirer le cadre carré

A l’aide de ciseaux, découper le cadre carré des pots afin d’obtenir un pot bien rond en haut. Il n’est pas nécessaire de s’embêter à découper au bord du carré. On peut aussi bien carrément découper le pot en deux dans la hauteur, cela ne changera quasiment rien au final ! (Preuve en photos ci-dessous)

Je préfère faire cette étape à la place des enfants, car le plastique du cadre carré est assez épais. En fait, il est de la même épaisseur que le futur soleil.

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Étape 2 : Faire les rayons

Découper le pot en 4 quartiers, en allant jusqu’au fond du pot. Puis découper chaque quartier en 3 rayons. Ou juste découper au pif un certain nombre de rayons, environ 12.

Puis couper la base d’un rayon sur deux pour le retirer. Si on avait 12 rayons, on en retire donc 6 et il y reste 6.

Je vous montre ici ce que ça donne pour 4 variantes. Les pots de droite ont été coupés au ras du carré alors que ceux de gauche ont été coupés à mi hauteur. Et les deux pour du bas ont gardé leur 16 rayons.

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Étape 3 : Passer au four

Déposer les pots sur une feuille de papier cuisson qui se trouve sur la lèchefrite du four. Le four est réglé à environ 120 degrés.

Si vous pouvez, regardez le spectacle !

A la fin, normalement tout s’aplatit.

Je sors les objets en sortant le papier cuisson. Je pose le tout sur la planche à découper et j’aplatis immédiatement ce qui a besoin de l’être.

Et voilà !

Avec les soleils du bas, vous voyez l’intérêt de retirer un rayon sur deux. Avec les soleils de gauche, vous voyez aussi le peu d’impact du niveau de découpage du carré.

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Variantes

Soleil à suspendre : Avant de cuire le soleil, utiliser une perforatrice pour faire un trou dans un rayon. Après cuisson, il deviendra une fente.

Soleil en couleur, version feignasse : Utiliser des pots individuels en plastique coloré, par exemple des pots de crème dessert à la vanille. Vous obtiendrez un soleil jaune sur une face, blanc sur l’autre.

Soleil en couleur, avec papier de verre et crayons : Je ne l’ai pas encore testé car je ne possède pas de papier de verre à grain fin, mais je suis sûre qu’avec on pourrait poncer la surface du soleil pour écrire, dessiner et colorier dessus avec des crayons de couleur.

Fleur de chrysanthème (il y a sans doute un nom plus approprié, avis aux botanistes !) : laisser tous les rayons et retirer l’objet du four avant qu’il ne s’aplatisse. Ici, avant cuisson, on a poncé le fond du pot de yaourt au papier de verre moyen puis on l’a colorié au crayon jaune.

Et si vous n’avez pas de four, à priori vous pouvez faire des bracelets pour enfant. Prenez des ciseaux pour découper les pots de yaourts en anneaux. Utilisez des rubans ou du fil à broder pour les recouvrir, de la colle pour fixer le tout. Je n’ai pas testé mais la méthode est expliquée ici (en anglais mais en images, avec un pistolet à colle pour fixer les rubans sur les anneaux). Ce n’est pas spécialement écologique dans le sens où on fabrique un objet composé, qui ne sera donc pas reçyclable, et qu’on utilise de la colle non écologique. Mais si c’est pour sensibiliser à la question des déchets, cela peut peut-être en valoir la peine ?

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Voici notre tout premier soleil, réalisé par le Béluga.

Bon samedi !

Plastique fou en gobelets jetables

1 Jan

Bonjour !

je vous souhaite à tous et toutes une très bonne année 2020 ! Pour la démarrer, je vous propose un petit bricolage créatif qui a aussi l’intérêt de sensibiliser à la problématique des plastiques jetables.

Je pense aux repas collectifs ou aux goûters de fête qui utilisent encore souvent un grand nombre de gobelets jetables en plastique.

Je vous invite à regarder sous le gobelet pour voir si le petit symbole triangle contient le numéro 6 et/ou les lettres PS (polystyrène expansé). Si oui, récupérez-en un max !

On peut les transformer en décoration de Noël (c’était une de nos activités de calendrier de l’Avent cette année), mais aussi en dessous de verre, en étiquette pour emballage zéro déchet (comme ici), en magnet… C’est très ludique, plutôt facile et quasi gratuit !

En plus, une fois les fêtes passées, vous pourrez montrer vos créations aux organisateurs du repas afin d’ouvrir la conversation et de leur proposer qu’ils n’achètent plus des gobelets dans cette matière, qui ne se recycle pas. Les alternatives actuelles sont un plastique recyclable comme le plastique 1 ou PET (polyéthylène) ou, encore mieux, des gobelets compostables (l’idéal étant bien sûr de prévoir une poubelle séparée pour qu’ils soient effectivement jetés dans un compost). Ou bien sur, des gobelets réutilisables (pas de déchet, c’est le top, mais il faut un volontaire pour les laver à l’issue de la fête). Un dernier conseil si vous achetez quand même des gobelets jetables en plastique : évitez le faux ami, le plastique 5 ou PP (polypropylène) : il ne se recycle pas et il ne permet pas non plus de faire du plastique fou…

Et si par chance vous ne trouvez pas de gobelets en plastique 6 dans vos fêtes du travail, de l’école ou autre, mettez à contribution vos collègues de travail, amis ou voisins. Ceci permet de récupérer les gobelets en PS déjà achetés mais aussi de piquer la curiosité de vos proches qui vont évidemment se demander pourquoi vous vous intéressez à ces objets. Cela crée une occasion simple et positive de les informer sur les différents types de plastique et la problématique de leur retraitement.

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J’ai rédigé cet article comme dans la rubrique Histoire d’objet : en vous expliquant mon cheminement. Parce que faire du plastique fou à partir d’un gobelet jetable, c’est autre chose qu’avec un couvercle de boîte à sushi (tutoriel ici) !

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Essai – erreur N°1

Lors de mon premier tutoriel sur le plastique fou récup, je vous avais proposé de colorer le plastique en utilisant du papier de verre et des crayons de couleur.

Avec des gobelets, poncer la surface est faisable mais nettement moins simple et le résultat est moins joli. Vous pouvez voir le résultat en photo :

Je vous propose donc ici d’utiliser des marqueurs permanents.

Attention, l’encre de ces marqueurs contient des solvants organiques, donc il est important d’aérer la pièce après avoir utilisé ces marqueurs.

De plus, il faut éviter de les faire utiliser par de très jeunes enfants, pour ne pas les exposer aux vapeurs de solvant émises par ces feutres ; et pour éviter l’irréparable si vient aux enfants l’idée de gribouiller ailleurs que sur le plastique fou…

Enfin, je vous recommande pas d’acheter une pochette de marqueurs permanents si vous n’en avez pas déjà chez vous, car ce sont des produits polluants. Mais vous avez probablement chez vous un feutre indélébile de couleur noire, et avec ça on peut déjà réaliser de jolies choses.

En ce qui me concerne, j’ai deux pochettes entières de marqueurs fins de couleurs variées, datant de quand la modernité était d’illustrer son cours en dessinant à la main sur des feuilles transparentes pour rétroprojecteur. (Oui, on peut dire que je suis un peu vieille, et mes marqueurs aussi.)

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Essai – erreur N°2

Avec le Béluga, nous avons commencé dans le même ordre que les tutoriels habituels de plastique fou : dessiner avant de cuire.

Sauf que les gobelets plastiques se déforment de manière très spéciale dans le four ! Je vous laisse en juger :

Le gobelet de gauche est décoré d’un dessin de Pikachu. Avant cuisson, le dessin a des proportions normales… après cuisson le personnage est tout aplati !

Pour être honnête, je le savais car cette photo a été prise en décembre 2019 et si vous remontez à la photo de gobelets décorés au crayon, qui elle date de novembre 2018, vous pouvez voir en haut à gauche un gobelet décoré de 3 têtes de Pikachu, dont deux sont tellement aplaties qu’elles sont complètement méconnaissables. Je vous la mets en gros plan ci-dessous. Les gribouillis noir du tour étaient initialement des étoiles…

La solution, c’est de dessiner avant cuisson de manière très étirée : le dessin doit être environ 4 fois plus haut que la normale. Ainsi, après cuisson il sera normalement proportionné. Voici la démonstration en images :

Il y a un seul motif que l’on peut faire très facilement avant cuisson sur un gobelet. On peut profiter des crans présents sur la paroi pour obtenir des rayures concentriques. Il suffit de colorier chaque bande, en changeant de couleur entre les bandes. Donc en alternant bande noire et bande non colorée, si vous avez juste un marqueur noir.

Sur cette production qui aurait pu devenir un dessous de verre, j’ai utilisé des marqueurs non permanents… erreur, ça bave des qu’on touche l’objet !

Cette astuce de colorier les bandes, je ne l’ai pas inventée, mais découverte ici (en anglais).

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Tutoriel pour faire du plastique fou en gobelet jetable

Maintenant que je vous ai montré mes erreurs et ce que j’en ai appris, voici comment je vous recommande de procéder. C’est très simple !

Matériel à prévoir

  • Gobelets en plastique PS 6
  • Facultatif : ciseaux et perforatrice
  • Four traditionnel (pas a micro ondes)
  • Lèchefrite
  • Gant ou maniques pour manipuler la lèchefrite
  • Papier cuisson non froissé (à défaut, huiler la lèchefrite puis laver les objets)
  • Si on n’a pas de papier cuisson, une spatule fine résistant à la chaleur
  • Planche à découper ou autre support plat résistant à la chaleur
  • Gros verre à fond épais ou livre épais ou gant isolant si le vôtre est bien épais et plat
  • Marqueur indélébile (permanent) moyen ou fin, de la couleur souhaitée

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Étape 1 : avant la cuisson

Si l’on souhaite écrire un nom ou faire un dessin, il faut que ce soit sur une partie lisse du gobelet (les couleurs ne seront pas homogènes après cuisson) et, si l’on dessine sur la paroi du gobelet. Si vous dessinez sur le fond du gobelet, vous pouvez dessiner normalement et le dessin deviendra simplement plus petit. Par contre, si vous dessinez sur la paroi verticale, le dessin va beaucoup se raccourcir en hauteur lors de la cuisson ! Ceci dit, vous avez vu plus haut que je déconseille généralement de dessiner ou écrire avant cuisson.

Pour obtenir une décoration à suspendre, il faut faire un trou. Le plus facile est de percer un trou en haut du gobelet avec une perforatrice, avant cuisson. Attention, comme pour les dessins réalisés sur la paroi verticale, le trou perdra beaucoup en longueur lors de la cuisson : un petit rond de perforatrice deviendra une petite fente. Pour la photo ci-dessous, j’ai fait deux trous dans la hauteur et cela a donné un trou assez allongé, parfait pour passer un de ces petits rubans qui servent à suspendre certains hauts de vêtements.

Si vous souhaitez obtenir un très grand trou bien rond et situé au milieu, par exemple pour en faire une décoration à enfiler sur le branche du sapin, ou une étiquette à enfiler sur un ruban ou un bout de furoshiki, découpez le fond du gobelet avec des ciseaux. C’est assez facile :

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Étape 2 : la cuisson

Régler le four à environ 120 °C. Placer le papier cuisson sur la lèchefrite et les objets sur le papier cuisson (ou sur la lèchefrite huilée, mais il faudra ensuite laver l’objet).

Enfourner et, si votre four a une porte vitrée, regarder les gobelets se déformer. C’est assez fascinant !

Quand ils se sont transformés en disques plats, la cuisson est terminée. Cela prend environ 2 minutes.

Sortir la lèchefrite du four et déplacer les objets sur le support plat : soit avec une spatule soit, si on utilise du papier cuisson, transférant carrément le papier cuisson avec son contenu.

Si les disques ne sont pas bien plats, immédiatement appuyer dessus pendant quelques secondes avec le verre à fond épais (ou avec un autre objet plat, épais et ne craignant pas le chaud).

Laisser refroidir quelques minutes avant de donner l’objet aux enfants.

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Étape 3 : après la cuisson

Décorer les objets comme bon vous semble, avec des marqueurs permanents (aérez la pièce après usage), du masking tape, des gommettes…

Vous pouvez aussi décorer l’objet de manière éphémère, avec des feutres pour tableau blanc.

Pour le transformer en magnet, on peut y appliquer du ruban adhésif magnétique (ici acheté chez Hema, il n’est pas terrible) :

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J’espère que ces idées vous ont plu. Je ne sais pas si elles sont écolo à court terme, et j’espère qu’à long terme ce tutoriel n’aura plus de raison d’être, car il n’existera plus de gobelets en plastique 6. Mais à moyen terme, je suis convaincue que ce petit atelier permet de sensibiliser de manière positive sur un sujet que la plupart du gens évitent : les déchets.

Je vous souhaite à nouveau une très bonne année 2020 !