Archive | juillet, 2019

Livres pour enfant sur le parentage proximal

27 Juil

Bonjour !

J’ai décidé de partager avec vous mes livres pour enfants préférés sur des sujets, classés par thème. Il s’agit de livres pour jeunes enfants, entre 1 et 6 ans. La liste de ces articles se trouve ici.

Aujourd’hui, on parle parentage proximal. Vous avez déjà ma liste des livres d’enfant sur l’allaitement, mais les albums que je vous propose aujourd’hui évoquent bien d’autres aspects du parentage proximal : le fait de porter son enfant, de pratiquer le cododo de plus globalement de vivre au contact de son bébé, en se laissant dicter sa conduite par ses besoins et les nôtres… au lieu de nier son ressenti pour suivre les injonctions de type « coupe le cordon et commence à le rendre autonome dès qu’il quitte ton ventre, sinon il ne le sera jamais », qui sont d’ailleurs maintenant démenties par la science.

Je vous présente mes deux livres préférés sur le sujet. Ils nous suffisent amplement car le premier convient de 1 an à 6 ans ! Et je termine par deux autres albums, qui ne sont pas des coups de cœur pour moi mais qui plairont peut-être à d’autres.

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Mon enfant de la terre

Ce album de France Quatromme est imprimé au Portugal et paru en 2017 aux Éditions des éléphants (lien vers la fiche du livre).

Ce livre se présente comme une berceuse. A chaque page, le refrain encourage le bébé à dormir sans trembler, puis le couplet décrit ce que fait un enfant dans une région du monde.

J’aime beaucoup les illustrations de Sandra Bonini, des aquarelles aux couleurs chaudes et douces, comportant un certain nombre de détails à observer. Et il se trouve que la majorité des illustrations montrent un exemple de parentage proximal. C’est parfait pour que les enfants puissent reconnaître les pratiques de leur quotidien, tout en faisant en sorte que les personnes ne pratiquant pas cela puisse lire cet album sans se sentir stigmatisées. J’adore !

On peut notamment observer du portage, du cododo et de l’endormissement au sein. Il y a aussi un papa qui tient son bébé sur ses genoux et l’amuse en lui montrant un pendentif, des enfants qui dorment dans leur lit…

A travers le texte et les images, ce livre donne en fait le message que tous les humains font en sorte de chouchouter leurs enfants.

Mes petits (même le Béluga 7 ans), en sont complètement fans : on l’a d’abord emprunté à la bibliothèque puis ils ont demandé à ce qu’on l’ait en permanence à la maison !

Chaque double page cite une région du monde, donc on peut se servir de cet ouvrage pour introduire des notions de géographie, par exemple en montrant la localisation de chaque zone sur un globe terrestre. Et en soulignant au passage que l’Afrique n’est pas un pays mais un continent ! D’ailleurs s’il y avait une modification à faire sur cet ouvrage, ce serait de remplacer « Afrique » par le nom d’un pays. Sauriez-vous lequel correspondrait le mieux à cette page ?

Merci Emilie pour la découverte de ce livre ! Comme toi, je suis un peu embêtée que ce livre montre une succession de clichés sur chaque culture. Cela sous entend que dans un pays donné, il y a un seul type ethnique donné et une unique manière de vivre. Mais j’ai trouvé ma solution : veiller, en parallèle, à avoir des livres qui nuancent cela grâce à deux autres messages :

  • Tous les êtres vivants (les humains, les autres animaux, les plantes et les microorganismes) possèdent un instinct de survie et de bien-être. Et les mammifères, en particulier, prennent clairement soin de leur petits. Exemple de livres : La journée des bébés animaux, Mammifère, Nous sommes là.

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La journée des bébés animaux

Ce livre de l’agence Biosphoto est imprimé en France et publié en 2010 chez Actes Sud Junior. Il n’est malheureusement plus édité, mais je l’aime tellement que je voulais le citer pour le cas où vous pouvez le trouver en bibliothèque ou en achat d’occasion.

Cet album est entièrement composé de magnifiques photos d’animaux (non humains) classés en 7 chapitres, par activité typique des jeunes enfants : porte-moi, on joue, à table, en balade, au bain, des bisous, bonne nuit.

Au passage, parmi la centaine de photos montrant la vie quotidienne d’animaux variés, on voit donc 4 photos d’allaitement (une truie, une brebis, une mara et une ourse).

Bien sûr, je trouve également ce livre appréciable d’un point de vue végane, car comme l’album Mammifère, il montre clairement les similitudes entre les humains et de nombreux animaux non humains.

Vous pouvez voir ici un autre avis et d’autres extraits du livre.

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Après vous avoir présenté mes deux livres préférés, voici deux autres albums sur le même thème. Personnellement je n’ai pas eu de coup de coeur pour eux, mais ils ont des qualités donc peut-être qu’ils vous plairont ?

« Chez moi« , de Valérie Guénec et Roseline d’Oreye est imprimé en Belgique et publié en 2016 (lien vers la fiche du livre). Attention, il existe plusieurs albums jeunesse ayant le même titre. On peut acheter celui-ci sur le site de la maison d’édition ou sur la boutique de puériculture Jolie cerise.

Cet album montre que le parentage proximal se pratique dans de nombreuses régions du monde. A la fin, une carte du monde localise les pays cités.

Je ne suis personnellement pas fan du ton employé. Mais c’est une impression personnelle et vous pouvez notamment voir des extraits du livre et l’avis positif de Soline, du blog S’éveiller et s’épanouir de manière raisonnée.

Le Béluga l’a lu et m’a dit qu’il le trouvait bien, mais moins bien que « Mon enfant de la terre ». Je suis d’accord : s’il n’y avait pas « Mon enfant de la terre », on serait contents d’avoir « Chez moi » car ces ouvrages abordent quasiment les mêmes notions.

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« Toi, moi et la tétée » est un album qui parle d’allaitement mais aussi de parentage proximal en général. Vous pouvez voir ici un avis positif avec des extraits du livre. Personnellement, je n’apprécie pas ce livre pour deux raisons. La première, c’est qu’il présente le parentage proximal comme le seul et unique mode de vie qui convienne aux bébés. Or je suis personnellement une pratiquante assidue et comblée par le maternage proximal, mais j’observe que certains de mes amis ne sont pas dans ce type de parentage, tout en étant des parents aimants et attentifs aux besoins de leurs enfants. Il n’y a pas qu’un seul chemin possible pour vivre avec ses enfants.

La seconde raison qui me fait rejeter ce livre, c’est qu’il présente implicitement le parentage proximal comme un mode de vie évident et facile à mettre en place. Or dans la société française actuelle, ce n’est malheureusement pas le cas ! Donc présenter les choses de cette façon revient à mettre une pression de plus sur les parents et notamment les mères, qui sont déjà criblées d’injonctions de toutes sortes pour être déclarées « bonnes mères ».

Moi je préfère qu’on laisse les parents (et les gens en général) faire leurs choix de vie une fois qu’on leur a transmis : 1) des informations complètes et nuancées, 2) un soutien psychologique et matériel.

Et pour résumer, « Toi, moi et la tétée » est un livre agréable à feuilleter si vos proches (famille ou amis) et vous avez tous trouvé votre épanouissement dans le patentage proximal.

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Connaissez-vous d’autres ouvrages jeunesse faisant la part belle au parentage proximal ?

Bon week-end !

Repas de mi juillet

21 Juil

Bonjour !

Aujourd’hui, je vous mets un certain nombre de photos qui datent de fin juin/début juillet. J’espère qu’il ne fait pas trop chaud par chez vous… et surtout j’espère que ces canicules éveilleront les esprits de suffisamment de monde pour qu’on change fortement et qu’on déjoue les terrifiants pronostics de changement climatique.

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Repas à Foresta

Dans les quartiers Nord de Marseille se trouvent des plages magnifiques (les plages de Corbières), un petit village très mignon que l’on peut rejoindre du Vieux Port en navette maritime à la belle saison (l’Estaque), un grand centre commercial qui compte désormais un Biocoop et qui donne une magnifique vue sur Marseille (Grand Littoral). Et à côté de ce centre commercial se trouve une friche surmontée d’immenses lettres blanches : Foresta.

Sur cette friche, Yes We Camp stimule plein d’expérimentations très sympathiques pour rassembler les habitants du coin et leur permettre de s’approprier l’endroit de manière collective.

Lors d’un dimanche à Foresta en juin, il y avait une zone de sieste sous parasols, un ventriglisse avec piscine gonflable et seringues à eau, un ring pour initier les enfants à la boxe, de la musique, des séances de yoga le matin, des balades dansées pour découvrir les plantes locales…

Et pour se restaurer, différents stands dont celui du traiteur BEL. Il y avait une assiette végane à base de légumes grillés mais elle a eu beaucoup de succès donc il n’en restait plus en fin de journée. Mais j’ai eu une assiette avec toutes les préparations véganes et c’était délicieux aussi !

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Repas au festival de L’oreille perchée

Là aussi, des repas que j’avais oubliés de partager avec vous avant : ceux destinés aux intervenants à Saint Germain d’Ectot pendant un sympathique petit festival de musique contemporaine.

Avec le collectif d’affinage, on y a présenté nos créations fromagères au sein du petit marché, où j’ai pu acheter les délicieuses productions de Dorine Lepêcheur (je vous les ai montrées ici).

En entrée le midi, un buffet avec un large choix.

Puis en plat, une sorte de couscous végétal.

En dessert, il y avait une proposition non végane et un beau choix de fruits frais.

Le soir, dans le train, j’ai encore profité de ce repas car j’en avais emporté des restes dans des bocaux en verre vides.

A côté des bocaux, vous pouvez voir un smoothie de chez Prêt à manger. En effet, pendant la première moitié de mon voyage retour, j’ai bu les 3/4 de ma grande gourde. Et je ne veux pas entamer le reste du voyage sans une réserve pleine. Je n’ai pas beaucoup de marge pendant la correspondance et les quelques boutiques du hall 1 de la Gare de Lyon ne vendent que de mini bouteilles d’eau minérale, au prix fort. Alors tant qu’à produire des déchets et payer plusieurs euros pour quelques centilitres de boisson, autant me faire plaisir. Je vais chez Prêt à manger et commande ce smoothie. J’ouvre mes gourde pour évaluer si j’arriverais à boire tout ce qu’il reste afin de me faire servir le smoothie dedans, ou s’il vaut mieux que je garde cette eau pour la siroter à petites dose. Le vendeur me propose alors spontanément de remplir ma gourde ! Super ! Alors certes j’ai produit ce déchet de verre, mais j’ai eu assez de liquide pour tenir tranquillement jusqu’à la fin de mon voyage. Et le prochainement fois, j’oserai peut être demander un remplissage gracieux de la gourde, même sans rien acheter, dans cette boutique qui, a chacun de mes passages, a fait la preuve d’un bel état d’esprit.

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Taboulé de ma Maman

Ce « taboulé » à base de semoule, tomates, oignon, jus de citron et herbes fait partie de mes incontournables de l’été. Il se prépare en 5 minutes avec un robot (ou à défaut un couteau), il n’a besoin d’aucune cuisson et s’emporte très bien en pique-nique.

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Bruscetta de Doudou

Un autre repas froid et rapide à préparer en été : une sorte de salade de tomates servie sur une tranche de pain grillé.

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Pique-nique pour le Béluga

Pour un repas en centre aéré, des sandwichs pain de mie/margarine/végé-tranches fumées, une petite boîte avec des bâtonnets de carotte et de petites tranches de pomme (bien serrées pour éviter qu’elles ne s’oxydent). Le tout est dans un mini sac isotherme avec une gourde de compote sortie du congélateur le matin même, afin qu’elle maintienne le froid et décongèle tranquillement au cours de le matinée.

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Riz « joyaux » aux fèves fraîches

Mon maraîcher avait ses dernières fèves fraîches de la saison. Pour les cuisiner avant qu’elles ne soient trop fatiguées, alors que j’avais en tête de préparer un riz cantonais, je les ai servies avec du riz, une petite omelette de pois chiche coupée en dés et des pistaches. Finalement, c’est le nom « riz joyaux » qui s’est imposé pour ce plat aux jolies couleurs. Ce titre vient d’une recette de riz aux fruits secs qui m’avait fait envie il y a plusieurs années.

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Carottes râpées et omelette aux pommes de terre

Un soir moins chaud que les autres, j’ai eu le courage de faire sauter des pommes de terre puis les cuire dans une omelette à la farine de pois chiche.

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Gouters d’été

Un des derniers jours d’école, j’ai profité du luxe de préparer le goûter juste avant qu’il soit dégusté, et j’y ai inclus des pointes de pastèque. Et pour être sûr que tout le monde soit bien calé, du pain des fleurs au quinoa et des amandes pralinées (merci Mélanie de m’avoir appris le nom qui va bien !).

Bien sûr, les soirs où on va manger tôt, je peux aussi apporter un goûter plus léger. Ici, un grand conteneur de cubes de melon, avec de mignons petits piques en plastique pour attirer la curiosité des enfants et leur permettre de se servir dans plonger les doigts dans le plat.

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Boisson bleue express

L’autre jour, le Béluga s’est rappelé nos boissons colorées et a voulu une boisson bleue. Comme je suis prévoyante, je prévois toujours plus de colorant bleu que nécessaire et je congèle l’excédent, dans un bac à glaçons ou dans des moules à muffin en silicone. Alors tadaa, je lui ai servi un verre de sirop d’orgeat à l´eau tempérée, avec un glaçon bleu : vues les températures, le glaçon a bien vite fondu et la boisson bleue à été obtenue !

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Bon dimanche !

Mes dessins animés préférés pour enfant

20 Juil

Bonjour !

Ici, on n’a pas de télévision mais on consomme quand même des écrans ! Pendant ses premières années, le Béluga regardait « la télé » une demi heure à une heure tous les soirs de semaine (pas le week-end), sur notre ordinateur fixe. Je n’en suis pas fière, mais à cette époque il m’était impossible de faire mieux. Le Pinto a la chance de passer ses premières années dans un contexte beaucoup plus serein.

Actuellement, j’arrive mieux à gérer mon énergie et mon temps le soir, Doudou rentre plus tôt et les enfants sont beaucoup plus autonomes, donc le Béluga est exposé moins souvent aux écrans. Il regarde des dessins animés, non pas les soirs de semaine, mais les après-midis du week-end, sur la tablette de Doudou, quand Doudou, le Pinto et moi faisons la sieste.

Bref, tout ça pour dire qu’on a une certaine expérience des dessins animés. Mais pas sur télévision classique, ni sur application pour enfants (type Zouzous). Et justement, ce choix du type de support a deux avantages importants pour faire en sorte que l’exposition aux écrans, avec ses effets néfastes sur le développement cérébral des enfants, ne se double pas d’une incitation au consumérisme ou d’une intégration de valeurs qui ne sont pas les nôtres :

  • éviter les pubs, sachant que notre navigateur internet dispose d’un blogueur de publicité actif sur YouTube,
  • choisir les dessins animés diffusés.

Encore une fois, je ne vous encourage vraiment pas à exposer vos enfants aux écrans ! Mais si c’est la seule solution pour préserver votre santé mentale tout en suivant les conseils de la campagne 3 6 9 12, voici les dessins animés qui nous ont plu. Comme pour les livres, j’essaye d’éviter d’exposer mes enfants aux stéréotypes sexistes, racistes et à la violence éducative ordinaire malheureusement encore si fréquents dans notre société.

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Les dessins animés visibles gratuitement en streaming

Pour éviter les pubs incessantes, j’utilise un bloqueur de publicités.

Peppa Pig

Cette série, toujours en cours, a commencé en 2004 au Royaume Uni. Elle est destinée aux enfants de 2 à 4-5 ans. Le Béluga a vraiment aimé ces dessins animés.

Chaque épisode dure 5 minutes. Les épisodes sont visibles sur la chaîne YouTube Peppa Pig Français. Cette chaîne contient aussi des compilations durant 45 minutes.

La série met en scène Peppa, son petit frère George, leur papa, leur maman et leurs proches : grands-parents, ami-es, voisin-es, commercant-es, maitresse… Tous les personnages sont des animaux. Ceux ayant un comportement d’humain sont des mammifères (cochon, mouton, gazelle, renard, etc), ceux jouant le rôle d’animaux sont des non mammifères (oiseaux, poissons, insectes…).

En suivant la vie quotidienne de Peppa, on en apprend discrètement du vocabulaire et les règles sociales. Pour l’enfant, les épisodes sont drôles, mais ils peuvent aussi être appréciés par les parents, à cause de leur humour pince sans rire.

L’éducation montrée est globalement bienveillante. Il y a une exception incompréhensible à la bienveillance quand cela concerne le papa de Peppa, qui a pour défauts d’être « gros » et peu compétent, et se fait parfois humilier pour cela, avec l’aval de tout le monde ! C’est heureusement rare, mais je trouve cela déplacé (pour ne pas dire malsain) et je ne manque pas de le relever auprès des enfants.

La série est traduite dans de nombreuses langues et donne lieu à une grande variété de produits dérivés (livres, autocollants, jouets).

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Zoubi Doubi

Cette série, toujours en cours, a commencé en 2011 (je crois) au Canada (anglophone). Elle est destinée aux enfants de 2 à 4-5 ans.

Chaque épisode dure 7 minutes. Les épisodes sont visibles sur la chaîne YouTube Zoubi Doubi. Cette chaîne contient aussi des compilations de 2 ou 3 épisodes.

La série met en scène Zack, Lily et leurs ami-es. Ce sont tous des véhicules télécommandés qui vivent dans une forêt.

En suivant ces véhicules pas très futés mais plein d’enthousiasme, on voit des histoires de voitures dans la nature et on apprend leur mantra : « Essayons encore et encore ! ». En plus de ce message de persévérance, toutes les histoires sont empreintes de bonne humeur pour profiter des activités simples de la vie. Un sorte de vie simple et joyeuse en pleine conscience, par des petites voitures !

Pour un enfant qui aime les véhicules, c’est un bon choix de dessin animé ! Au passage, il n’est pas du tout sexiste, à la différence de la série Robot Car Poli, qui fait semblant d’inclure les filles mais les relègue à des stéréotypes sexistes…

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Caillou

Cette série a été créée en 1997 au Canada. Elle est destinée aux enfants de 2 à 4-5 ans.

Chaque épisode dure 20 minutes. Les épisodes sont visibles sur la chaîne YouTube Caillou en Français. Cette chaîne contient aussi des compilations de 1h et plus.

La série met en scène Caillou, un enfant chauve de 4 ans, sa petite sœur Mousseline, ses parents, grands-parents… Caillou ne va pas encore à l’école, il fréquente un jardin d’enfants. Mais cet aspect est très peu présent dans la série : les épisodes montrent surtout Caillou vivre sa vie à la maison, dans le jardin, en sortie avec sa famille, etc.

La plupart des personnages sont classiquement blancs de peau, minces et valides. La principale originalité concernant le physique des personnages est Caillou, qui est chauve, et on ne sait pas pourquoi. Je trouve ça plutôt sympathique, parce que cela illustre qu’on n’est pas obligé de devoir toujours expliquer une différence physique : on peut simplement accepter la personne telle qu’elle est.

Les maisons en bois peintes en couleurs vives et entourées d’un jardin, les larges avenues et le bus scolaire jaune à l’américaine placent le cadre dans un univers assez loin de la réalité française. Je suppose que pour des québécois-es c’est plus naturel.

Dans cette série, on voit les personnages vivre les situations de la vie quotidienne d’un enfant réel. C’est assez rare finalement !

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Mouk

Cette série, toujours en cours, a été crée en 2011 en France. Elle est destinée aux enfants de 3 à 6 ans. Le Béluga a apprécié la regarder dès 2 ans et demi.

Chaque épisode dure 11 minutes, sauf certains mini épisodes qui durent 1 minute. Les épisodes sont visibles sur la chaîne YouTube Mouk en français. On trouve aussi des compilations de 1h, et des regroupements d’épisodes par continent visité.

La série met en scène Mouk, un ours (antropomorphe, comme d’habitude dans les histoires enfantines) et Chavapa, un chat. Mouk déborde toujours d’énergie, Chavapa est plutôt un peu râleur. Les deux amis font un tour du monde à vélo et chaque épisode les montre découvrir une région donnée. Pour compenser le fait que les deux héros soient des garçons, leur contact dans le pays est souvent une fille.

Cette série a le grand intérêt d’être agréable à regarder, de faire voyager le spectateur et d’ouvrir son esprit sur le mode de vie actuel d’habitants de régions plutôt lointaines. J’insiste sur « actuel », car ici on est dans la réalité moderne : les locaux peuvent avoir des téléphones portables, s’habiller plus ou moins à l’occidentale, etc. C’est donc un bon compromis entre la découverte culturelle des régions du monde, sans les vieux stéréotypes qui peuvent encore traîner dans dans notre imaginaire collectif.

Bien sûr, ce n’est pas une série réaliste, puisqu’en plus de l’anthropomorphisme on parle quand même de deux enfants qui sont complètement autonomes pour faire le tourbillon du monde, à vélo, sans aucun problème de langage entre eux et les habitant-es des différentes régions du monde. Mais cela reste très intéressant à mon avis.

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Les dessins animés que l’on a achetés

Doc la peluche

Cette série, toujours en cours, a été créée en 2012 aux États Unis. Elle est destinée aux enfants de 3 à 6 ans.

Chaque épisode dure 22 minutes. Au départ, on les a regardé en streaming sur des chaînes non officielles puis, quand le Béluga a montré son intérêt en voulant continuer à en regarder, on les a acheté en version numérique.

La série met en scène Dottie, une petite fille noire qui est capable de voir les jouets vivants, quand elle est seule, et de les « soigner » dans sa « clinique ». On voit aussi son petit frère, et sa mère qui est médecin.

Cette série a beaucoup plu au Béluga, qui a même insisté pour avoir une mallette de Doc la peluche à son 4ème anniversaire.

Je trouve cette série très chouette car elle est effectivement amusante pour les petits, tout en montrant une fille comme personnage principal, une profession intellectuelle pour une femme noire, et en permettant de parler du docteur : la peur des actes médicaux, les instruments utilisés, les mots bizarres… Lors du soin, D’ortie chante une chanson à chaque fois différente, incluant généralement un message de prévention/bonne hygiène de vie.

Il me semble donc particulièrement important d’afficher notre soutien populaire à Doc la peluche afin que Disney continue de produire cette série, comme indiqué ici. Alors s’il vous plaît, achetez ou louez les épisodes que vous visionnez afin que votre soutien soit comptabilisé !

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Les Pyjamasques

Cette série, toujours en cours, a été créée en 2015 par une collaboration entre la France, le Royaume Uni et les États Unis . Elle est destinée aux enfants de 4 à 8 ans.

Chaque épisode dure 12 minutes. Au départ, on les a regardé en streaming sur des chaînes non officielles puis, quand le Béluga a montré son intérêt en voulant continuer à en regarder, on les a acheté en version numérique.

La série met en scène trois enfants : Sacha (un garçon brun à la peau café au lait mais aux yeux bleus), Greg (un garçon bond aux yeux verts) et Amaya (une fille brune aux yeux bridés portant des lunettes).

Chaque épisode commence le jour et les 3 amis découvrent un problème. Puis la nuit tombe (et étonnement c’est à chaque fois une nuit de pleine lune !) et ils se transforment alors en Pyjamasques pour « régler les tracas ». Ils changent alors de nom et acquièrent des super pouvoirs : Sacha devient Yoyo, déguisé en chat bleu qui peut se déplacer très vite. Greg devient Gluglu, déguisé en lézard vert qui a beaucoup de force, Amaya devient Bibou, déguisée en hibou rouge (avec une pointe de rose) qui peut voler.

Il y a 3 méchants possibles : Roméo le savant fou qui veut devenir le maître du monde, Sorceline, une magicienne qui vole sur une sorte de surf, qui vole des objets pour jouer avec, Ninjaka et son équipe de Ninjazouaves qui veulent aussi s’amuser à leur façon.

Cette série exploite les codes des super héros (super pouvoirs, double identité, quartier général bourré de technologies, véhicules futuristes…) de manière adaptée aux jeunes enfants, sans sexisme et sans racisme. C’est chouette ! Et comme pour Doc la peluche, on a veille à acheter les épisodes qu’on regarde pour montrer notre envie que la série continue.

De très nombreux dérivés sont sortis autour de la série ! Ici on a seulement de petites peluches des 3 Pyjamasques et on achète de temps en temps le magazine officiel, dont je vous avait parlé ici. Attention, j’ai lu une fois des albums Pyjamasques et j’avais été déçue de l’atmosphère très différente, avec en particulier une violence verbale dans un album se déroulant dans un zoo. Je ne recommande donc pas a priori les albums Pyjamasques.

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Les Enfoirés

Ok les spectacles des Enfoirés, ce n’est pas un dessin animé, mais le Béluga a vraiment apprécié les spectacles des Enfoirés, dès ses 18 mois !

Je me sentais moins mal de lui afficher cela que des dessins animés, car certes cela restait une image en 2 dimensions, mais au moins il voyait de vraies personnes humaines, avec de vraies expressions du visage. Et accessoirement, je trouvais les chansons et les sketchs des Enfoirés bien moins gênants à entendre en boucle que les génériques des dessins animés pour tout-petits…

On a acheté quelques spectacles en DVD, qu’il a regardé des dizaines de fois chacun. On nous en a aussi offert un en CD puisque le Béluga aimait tellement ça. Et je dois dire qu’il ne s’est toujours pas lassé de ce spectacle 2014 : il est encore dans ma voiture et le Pinto le demande aussi !

Bonus : acheter un CD ou un DVD permet aux Restos du cœur d’offrir 17 repas à celles et ceux qui en ont besoin. Et si on n’aime pas les spectacles des Enfoirés, rien n’empêche de faire directement un don aux Restos du Cœur, que ce soit en nature, en temps ou en argent.

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Les autres dessins animés

L’idéal est de les acheter, mais en pratique sur Youtube, de nombreuses chaines non officielles les diffusent.

La linea

Cette série a été créée en 1971 en Italie par Osvaldo Cavandoli.

Chaque épisode dure 3 minutes. Je vous laisse lire la présentation de La linea sur Wikipedia.

Le personnage est toujours survolté donc ce n’est pas un visionnage destiné à calmer un enfant le soir. A part ça c’est vraiment tout public : le Béluga a apprécié dès 3 ans il me semble, et je l’ai regardé avec plaisir avec lui.

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Pat & Mat

Cette série, toujours en production, a été créée en 1976 par Lubomír Beneš et Vladimír Jiránek, et les épisodes sont désormais produits par l’Atelier Bonton Zlin.

On peut trouver les anciens épisodes, d’environ 6 minutes chacun, sur des chaînes non officielles, il existe désormais de longs métrages (que je n’ai pas vus) avec les mêmes personnages.

On a découvert Pat & Mat quand le Bèluga avait 4 ans. Personnellement je ne suis pas plus fan que cela, mais c’est vraiment une question de goût personnel, et je n’ai rien à reprocher à ces bricoleurs dont les bricolage ne se passent jamais comme prévu mais qui trouvent toujours une solution originale à leurs déboires.

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Pour être honnête, le Béluga a aussi aimé regarder d’autres dessins animés :

  • Magic – la famille féerique. Je sais qu’il a regardé ça vers 5 ans à la télévision chez ses grands parents. C’est un dessin animé moderne, pas du tout réaliste, mais qui ne me parait pas trop mal. Au fil des situations loufoques, on aborde le respect de la différence.
  • Didou dessine-moi, qu’il a regardé vers 3-4 ans. J’ai laissé faire parce que c’est censé être éducatif mais je le regrette, en particulier car c’est assez sexiste (le héros est un garçon lapin, son acolyte et faire-valoir une fille coccinelle écervelée). Au passage. même après avoir vu beaucoup d’épisodes, le Béluga n’en a absolument rien retiré en terme d’envie ni de capacité à dessiner.
  • La cuisine est un jeu d’enfant, qui n’est pas végane, qu’il a regardé vers 3-4 ans. Mais cette série a le mérite de montrer deux enfants apprendre à cuisiner auprès de Michel, un homme.
  • Les As de la jungle. Je ne connais pas du tout ce dessin animé, le Béluga regardait apparemment ça chez sa nounou et appréciait.
  • Pokémon, qu’il regarde depuis ses 5 ans. La série met en valeur l’esprit sportif : l’envie de gagner et le plaisir d’avoir fait de son mieux, même si au final on a perdu le combat. L’histoire est un peu sexiste mais bon, il y a bien pire ailleurs. Le problème, c’est surtout le concept de chasser des Pokémon, qui sont des êtres sauvages qui, dès qu’ils sont capturés, sont atteints d’une sorte de syndrome de Stockholm et deviennent les meilleurs amis de leur chasseur/dresseur et on alors pour objectif de vie de combattre pour leur dresseur. C’est quand même un concept étrange, et qui induit évidemment à penser que les êtres sauvages (animaux mais aussi plantes) n’ont pas de vie propre, et ne souffrent pas d’être capturés et domestiqués !

J’ai limité au maximum les dessins animés que je déteste, comme Robot Car Poli ou Sam le pompier. Par contre j’autorise les clips musicaux que j’ai préalablement approuvés – ce qui nécessite de rester à côté de l’enfant pour ne pas qu’il regarde ce qui est automatiquement proposé ensuite.

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Pour finir, voici des dessins animés que j’avais notés comme potentiellement intéressants mais que je n’ai pas forcément eu l’occasion de montrer aux enfants.

Tout d’abord, il y a le site Films-pour-enfants.com, qui liste des courts métrages pour enfants de grande qualité, visionnables gratuitement et classées par âge, avec des mots clés de thèmes. Un site génial !

Au passage, il ne faut pas le confondre avec Filmspourenfants.net, qui est un autre site à connaître. Il analyse en détails quasiment tous les films et les séries pour enfant du marché, afin de permettre aux adultes de décider s’ils sont adaptés à l’âge et s la sensibilité de leurs enfants. Vous pouvez donc rechercher dedans tous les dessins animés cités dans mon article afin d’obtenir un avis complémentaire au mien sur chacun d’eux.

Et voici mes dernières idées, pas forcément testées donc :

  • Taupek la petite taupe : C’est une série de dessins animés muets (en musique) pendant lesquels on suit les aventures d’une petite taupe dans la forêt. On trouve facilement des épisodes sur YouTube, y compris sur des chaines tchèques, et le fait qu’ils soient en version originale ne pose aucun problème puisqu’il n’y a pas de paroles. J’en avais offert un DVD au Béluga mais il n’a pas accroché, et le Pinto n’est actuellement pas du tout intéressé par les dessins animés.
  • Bolek & Lolek : Là aussi, c’est une série de dessins animés muets. Les personnages principaux sont deux enfants, la grande sœur et le petit frère. Comme la plupart des dessins animés pour enfants, leurs aventures ne sont pas réalistes, un peu comme les rêves des enfants. Peut être que cela peut plaire à partir de 3 ans ? Là aussi, on peut les visionner sur des chaînes non officielles, y compris polonaises, ou acheter les épisodes en DVD.
  • Dora l’exploratrice : Je n’ai jamais eu l’occasion de visionner un épisode de cette série. On m’a dit que c’était horripilant, ce serait dommage car c’est quand même original, une héroïne occidentale non blanche qui part à l’aventure. Je crois que cela peut convenir à partir de 2 ans.
  • Les octonautes : Je n’ai jamais eu l’invasion de visionner un épisode de cette série, mais on m’en a dit du bien. Il s’agit d’une équipe d’explorateurs sous-marins. Peut être à partir de 4 ans ?
  • Animalia : Je n’ai jamais eu l’invasion de visionner un épisode de cette série mais en m’en a dit du bien. Peut être à partir de 5 ans ?

Bon week-end !

Fraîcheur lactée menthe-chocolat

14 Juil

Bonjour,

Vu le nombre de fois que j’ai dégusté cette boisson ces dernières semaines, il fallait que je lui accorde son propre article !

Elle est extrêmement rapide à préparer, très rafraîchissante et assez nutritive puisqu’elle est à base de lait de soja et… de pousses d’épinard ! C’est donc parfait en période de canicule quand on a du mal à manger suffisamment.

Ingrédients pour 1 grand verre
– Facultatif, 80 g de pousses d’épinard
– 200 g de lait de soja nature
– 3 cuillerées à soupe de sirop de menthe (60 g) + 1 cuillerée à soupe si on utilise les pousses d’épinard
– 1,5 cuillerée à soupe de cacao en poudre (10 g)

Préparation
– Mixer les pousses d’épinard avec 80 ml de lait de soja dans un blender, ou avec un mixeur plongeant dans un récipient étroit et haut.


– Quand le mélange est parfaitement homogène, sans aucun morceau d’épinard, ajouter le reste du lait de soja, le sirop de menthe et le cacao en poudre et mixer à nouveau.


– Déguster immédiatement.

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Remarques

  • Les pousses d’épinard peuvent être fraîches ou surgelées. Si vous avez seulement de grandes feuilles d’épinard, je suppose qu’il faut retirer la tige de chaque feuille afin que tout se mixe bien.
  • Le lait de soja apporte un je ne sais quoi que j’aime dans cette boisson. J’ai essayé de le remplacer par de l’eau ou par du lait d’amande maison (mélange d’eau et de purée d’amande blanche) mais le résultat me plaisait moins.
  • Le sirop de menthe sert à aromatiser et à sucrer la boisson. Je suppose que vous pouvez donc le remplacer par des feuilles de menthe (ajoutées dès le début, avec les feuilles d’épinard) et du sucre en poudre.
  • Mes mixeurs : J’utilise avec plaisir depuis longtemps le Personal Blender de Tribest, qui me sert pour mixer de petites quantités de poudres (avec le couteau à 2 lames), de pâtes ou de liquides (avec le couteau à 4 lames). Comme mixeur plongeant, j’aime beaucoup le pied mixeur de Kenwood, avec ses accessoires bien pratiques : le fouet (pour mixer l’aquafaba ou la chantilly de coco) et le récipient étroit à bords hauts que vous voyez en photo (et son couvercle hermétique, bien pratique). Enfin, pour mixer les tartinades (houmous, pâté de tournesol), les galettes végétales (nuggets de pois chiche, steaks de lentilles), l’omelette de pois-chiche et pour râper les carottes et trancher les pommes de terre, j’ai un robot Magimix 4200 XL.
  • Analyse nutritionnelle : D’après Cronometer, ce grand verre de boisson rafraichissante apporte, entre autres, 24 % des apports journaliers recommandés (AJR) en protéines, 38 % des AJR en fer et 600 % des AJR en vitamine A !

Bon dimanche !

Repas de début juillet

7 Juil

Bonjour !

En ces temps caniculaires, je cuisine le moins possible pour ne pas chauffer la maison plus que le fait déjà l’extérieur.

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Déjeuner chez mes beaux-parents

Chez mes beaux-parents, il y a une piscine… alors on va les voir encore plus souvent en ce moment. Et ils nous régalent ! Ici, un repas tout froid sous la forme d’un superbe buffet. Salade de poivrons rôtis, tranches d’avocat, salade de lentilles, carottes râpées, salade de tomate et houmous de haricots blancs.

Pour le dessert, des fraises, du melon et des glaces à la vanille (à base de lait animal ou de soja lactofermenté). Un vrai repas de fête !

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Riz, haricots verts et saucisses

Pour que le riz cuise plus vite, je veille à le faire tremper. Ici, j’y ai ajouté après cuisson du carbonate de calcium et de l’huile de colza désodorisée, pour les apports en calcium et en oméga 3.

Les haricots verts sont frais et je me suis aperçue qu’il n’était pas nécessaire de retirer les deux extrémités : on peut sans problème laisser celle qui est juste une pointe toute lisse. Ça fait gagner du temps à l’épluchage ! Vous faites ça, vous aussi ?

Les mini saucisses de soja sont comme d’habitude de la marque Taifun, et mes enfants aimeraient qu’elles soient encore plus douces (moins épicées). A quand des saucisses 100 % végétales et sans gluten qui soient vraiment conçues pour les palais difficiles des enfants ?

A propos d’enfants, les miens préfèrent manger leur riz à la main, après l’avoir moulé en cube ou en poisson grâce à des ustensiles que j’avais acheté il y a bien longtemps dans des magasins spécialisés en bentô.

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Tartine au pâté de tournesol

Le reste des haricots verts (cuits en une seule fois pour limiter la production de chaleur dans la maison) a été mangé en salade de pomme de terre, olives et haricots verts, puis en tartines.

Grâce à Mélanie Mardelay, du blog Le cul de poule, il y a un nouveau pâté végétal dans mon répertoire : le houmous de tournesol. Elle a partagé cette recette, à côté d’autres tout aussi faciles et gourmandes, dans un ebook génial : « Prenez-en de la graine ! » Et comme elle est super sympa, elle a aussi partagé gratuitement la recette de cette délicieuse tartine de dans ce meal prep sur les protéines végétales super économiques.

Voici ma version de sa recette : faire tremper 100 g de graines de tournesol décortiquées, pendant si possible toute une nuit. Égoutter et rincer les graines (environ 160 g après trempage). Les mixer avec 1 cuillerée à café de tahin, 1 cuillerée à soupe de jus de citron, 3 pincées de sel, 3 cuillerées à soupe d’huile de colza et 100 g d’eau. Conserver au frais dans un récipient hermétique et consommer dans les 3 jours.

Bon, j’avoue : dans cette photo, ce n’est pas du pâté de tournesol mais des artichauts à l’huile mixés… La photo se situe un peu plus bas, avec un autre plat qui avait déjà une légende assez longue.

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Sandwich aux carottes râpées

Quand je dois emporter mes tartines, je les transforme en sandwich grâce à une deuxième tranche de pain tartinée. Ici, le légume est un reste de carottes râpées (conservées sans sauce, dans une boîte hermétique) et la tartinade aux herbes vient de Dorine Lepêcheur, la fromagère de « Des ferments et des graines » et créatrice des fermentines : des fromages végétaux vendus sur des marchés normands.

J’aurais aussi bien pu tartiner avec du pâté de tournesol, de la purée de cacahuètes, du fromage frais de soja ou de la ricotta d’oléagineux.

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Plateau de fromages végétaux

Sur ce plateau, ce sont toutes des fermentines de Dorine Le pêcheur : la Fleur (tofu, cajou et croûte comme un camembert), nature affiné (à base de graines de tournesol, de noix de cajou et d’amandes), la tartinade aux herbes que vous avez déjà vue en sandwich, une fermentine fraîche roulée dans l’aneth , et la même après affinage. Non seulement c’était bien bon, même si évidemment différent des fromages à base de lait animal, mais en plus c’était particulièrement pratique pour composer un repas équilibré et sans cuisson, en les accompagnant de pain, salade verte et tomates cerise.

Voici la photo avant le début de la dégustation. Au centre, vous pouvez voir les deux dernières tranches du camembert multicolore, officiellement nommé « Trompe l’oeil : ceci n’est pas un camembert » que j’ai présenté dimanche dernier lors de la performance du Collectif d’affinage organisé par L’AVEC.

Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur la plateforme du collectif d’affinage. Vous y trouverez notamment les portraits sonores enregistrés par l’artiste audiovisuelle Cendres Delort, entre chaque membre du collectif et Lukas Richarz, artiste potier qui s’est inspiré de chaque entretien pour créer nos moules à fromage. Je vous recommande en particulier le portrait sonore d’Elsa R, l’orchestratrice de ce beau projet.

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Velouté de courgette à l’amande

Je vous en ai parlé dans cet article : pour le Pinto et pour moi, dans de soupe, il y a aussi de la soupe en été. La plus rapide a faire est le velouté de courgettes à l’amande. On coupe les courgettes en tranches assez fines (pour sur la cuisson soit rapide) et on les fait cuire à couvert (pour perdre un minimum de chaleur) avec de l’huile d’olive. Puis on mixe finement avec de l’eau, du sel et un peu de purée d’amande blanche. A part, je fais cuire des pâtes à potage et je mélange le tout dans l’assiette du Pinto.

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Ratatouille aux haricots blancs, polenta et pâte de tournesol

Voici enfin la photo avec le pâté de tournesol ! Servi en entrée de ce menu polenta, ratatouille et haricots blancs.

Je crois que ce menu date d’il y a un mois, mais peu importe : la météo était déjà très chaude. Bien trop chaude pour que je prépare moi-même de la ratatouille. J’en ai acheté un sachet au rayon surgelés de la supérette du coin, et j’évite l’ai faite réchauffer à couvert avec deux doses de haricots blancs que j’avais au congélateur (je les cuits en grande quantité et congèle l’excédent, égoutte, dans des moules à muffin en silicone).

Le tout sera ensuite mélangé et je trouve que les haricots blancs vont très bien avec la ratatouille ! J’aurais pu y ajouter un peu de carbonate de calcium (pour l’apport en calcium), mais j’en avais déjà mis dans la polenta.

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Repas chez Panasia

Ce soir-là, j’en avais marre d’avoir chaud et pas envie de cuisiner, donc j’ai proposé à Doudou une soirée au resto. J’ai téléphoné pour réserver, et surtout vérifier que le resto était climatisé !

On a passé une soirée très agréable chez Panasia. Le service était très accueillant et la carte comporte de nombreux plats véganes clairement identifiés. Le Pinto s’est régalé du riz qu’on lui avait commandé et des vermicelles de mon assiette, il n’a par contre pas voulu d’edemame ni d’autres légumes. En dessert, il a mangé de la salade de fruits frais, et en apéro il avait alterné entre son eau de coco et mon cocktail Virgin colada.

Ce resto ne figure pas encore sur VegOresto, donc j’ai exoliqué au serveur qu’ils avaient tout intérêt à s’y Inscrire afin d’entre visibles pour la clientèle végé. C’est tellement chouette qu’il y ait de plus en plus de restaurants où on peut facilement trouver à manger !

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Repas à la brasserie Jeanne d’Arc

Le premier jour où j’ai rencontré mes nouveaux collègues de travail, on est allé déjeuner à la brasserie située juste en face du lycée. Rien sur la carte n’était végane mais je ne voulais pas afficher mon alimentation devant eux aussi tôt : je voulais qu’ils aient d’abord une première impression de moi comme étant une personne normale.

Je suis donc « allée aux toilettes » et j’en ai profité pour croiser la serveuse et lui expliquer que j’étais végane donc je ne mangeais que des pâtes, des frites, du riz et des légumes, rien qui vienne des animaux. Donc que, par défaut, j’allais commander leurs accompagnements : de la salade verte et des frites.

J’ai vu que la cuisinière, au fond de la cuisine ouverte, avait entendu et faisait une drôle de tête. Donc en sortant des toilettes je vais vers elle et engage la conversation. En fait elle était juste très surprise (je devais être la première personne dans ce cas qu’elle croisait) et elle a eu à cœur de me faire une belle assiette : frites (j’ai bien répété que j’en voulais, au cas où elle pense que des légumes verts me suffiraient), salade verte avec tomate et champignon, huile d’olive et vinaigre balsamique à ajouter moi-même car elle avait vu que sa sauce salade toute prête contenait du parmesan. C’était largement suffisant pour un repas de midi, et du coup mon alimentation n’a pas du tout été un sujet de discussion.

Pour le dessert, j’ai commandé la salade de fruits affichée sur la carte, et je me suis régalée !

Autant vous dire qu’en payant j’ai montré ma satisfaction et chaleureusement remercié le personnel (y compris en donnant un peu de pourboire) !

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Yaourt de canicule

Je continue de préparer des yaourts maison, pour en faire des desserts et des tartinades. Mais hors de question d’allumer mon four, même réglé à 40 C ! Après avoir essayé d’incuber le yaourt dans ma voiture (pas pratique car elle est garée en pente, et quand je conduis ça fait vibrer le contenant), j’ai trouvé le bon endroit : entre une fenêtre et ses persiennes !

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Bon dimanche !

Mes magazines pour enfant préférés

6 Juil

Bonjour !

Pendant les vacances des enfants, vous aurez peut-être envie d’acheter un magazine jeunesse. Voici mes magazines préférés pour enfants de 1 à 7 ans, avec un critère spécial : pouvoir les trouver dans n’importe quel kiosque à journaux.

Je vous en propose un pour les 1-3 ans, un pour les 2-5 ans et, pour les 4-7 ans, trois magazines car chacun est sur un thème différent. Edit : pour les 8-11 ans, il faut que je vous ajoute un commentaire détaillé sur celui que je recommande : Astrapi.

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Popi

En bref, Popi est un magazine bien pensé pour les enfants de 1 à 3 ans. Je n’aime pas certaines petites choses, mais je n’ai pas trouvé mieux pour cette tranche d’âge.

Popi est un magazine mensuel (il parait tous les mois). Il est édité par Bayard et destiné aux enfants de 1 à 3 ans.

Ce magazine est très pratique à parcourir par l’enfant, avec son format carré, sa couverture ni trop rigide, ni trop souple, et surtout son système d’onglets illustrés permettant de reconnaître et d’accéder directement à chaque rubrique.

Popi commence avec deux double-pages sur un instant de vie de Popi. Popi est un ours en tissu et il figure ici sur quatre grandes photos avec une légende toute simple pour les expliquer.

La double page suivante est une très courte histoire de Petit Ours Brun. A gauche, le texte avec certains mots remplacés par des dessins, pour que l’enfant participe à la lecture. A droite, une grande illustration. Personnellement, je déteste l’univers de Petit Ours Brun, que je trouve très sexiste et volontiers empreint de violence éducative ordinaire (VEO). Heureusement, ici l’histoire est extrêmement courte et il y a un effort notable pour qu’elle soit moins sexiste que les histoires traditionnelles de Petit Ours Brun.

La double page d’après est un imagier. Je ne vous le photographie pas car il est tout à fait classique (et cet article comporte déjà plus de 40 photos…).

Ensuite, c’est généralement l’histoire de Lili Souris. Un système très astucieux permet de détacher le personnage de Lili Souris et de la faire passer dans les deux double pages de l’histoire, éventuellement grâce à de petits volets à soulever. Attention, il faut souvent prévoir des ciseaux (ou un cutter) et/ou du scotch (ou de la colle) pour mettre en place les volets. Et une fois l’histoire lue, on perd généralement le petit personnage de Lili Souris, mais ce n’est pas grave car il y a tout le reste du magazine à lire et relire.

L’histoire suivante est la rubrique « Les aventures de Marcel ». Elle est très classique en terme de présentation (de grandes illustrations et quelques phrases de texte dessous) et de personnages (un petit garçon, sa maman, son papa, sa sœur, tous blancs de peau, minces, valides). Pas de coup de cœur en ce qui me concerne, mais ce n’est pas pire qu’ailleurs.

On trouve ensuite une de mes rubriques préférées : «  Le petit monde ». Il s’agit de deux double-pages avec un dessin aux mille détails. C’est chouette à regarder avec l’enfant, et il y a un réel effort pour être inclusif : on y voit des personnes de différentes couleurs de peau, des jumeaux, des personnes âgées, etc.

Sur la quatrième de couverture, une petite bande dessinée clôture le magazine. Ce sont les aventures de Cocotte et Le loup. Le loup essaye toujours de croquer Cocotte la poule, mais elle trouve toujours un stratagème pour le tenir en échec, et même le ridiculiser. Au passage, je ne suis pas d’accord avec la phrase située tout en bas de la couverture, « Après Popi, je lis Pomme d’Api » : moi je n’aime pas le magazine Pomme d’Api !

Le magazine Pop inclut aussi, au centre, un petit livret détachable destiné aux parents, avec des conseils de parentalité. Et parfois, il y a un bonus pour enfant à détacher, par exemple un « calendrier de l’avent de câlins » quand le Béluga était bébé. On avait a-do-ré !

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A noter, le magazine Picoti, édité par Milan, est un autre choix intéressant pour les enfants de 1 à 3 ans. Par rapport à Popi, Picoti contient plus d’histoires au format classique (une grande illustration et une phrase par page) et elles sont un peu plus longues. Comme dans Popi, on trouve aussi un imagier et un livret détachable destiné aux parents. Il y a également une page animée – mais à la différence de chez Popi, elle est toujours prédécoupée donc entièrement utilisable même sans ciseaux ou colle.

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Tralalire

En bref, Tralalire est un magazine original qui contient tout ce qu’il faut (histoires, atmosphère ludique…) pour plaire aux enfants de 2 à 5 ans. Je préfère l’ancienne version plutôt que la version actuelle, mais de toutes façons je n’ai pas trouvé mieux actuellement pour cette tranche d’âge.

Tralalire est un magazine mensuel. Il est édité par Bayard et destiné aux enfants de 2 à 5 ans.

Le sommaire est présenté sur 3 pages, avec un petit gag entre les personnages Pouët-Pouët et Cacahuète.

La première rubrique après le sommaire est une petite bande-désignée de Lou le loup, qui interagit souvent avec sa maman. Et comme pour la bande-dessinée « Cocotte et le loup » du magazine Popi, les yeux du loup sont très expressifs et c’est rigolo de le voir passer d’un regard agressif à un regard apeuré par exemple.

Ensuite on trouve une histoire illustrée classique, sur environ 5 double-pages.

Puis vient la seconde bande-dessinée, autour du mouton Tchà. Elle s’appelle Atchoum Tchà car ce mouton éternue beaucoup. J’aime Tchà car il figure dans le super Livre des saisons de Tchà.

La rubrique suivante est la seconde grande histoire du magazine. Elle fait plus ou moins écho au thème du magazine. Dans l’exemple photographié, le thème est la rentrée des classes, la première histoire est celle d’un éléphant qui va entrer à l’école, la seconde celle d’un hippopotame qui apprend à faire pipi dans un pot. Les histoires sont chouettes, même si elles sont assez classiques : les personnages sont des animaux pour éviter d’être raciste/antiraciste, le héros est le plus souvent de sexe masculin, les filles sont le plus souvent des personnages amoureux, et l’adulte qui s’occupe d’un héros enfant est généralement sa mère. Bref, les stéréotypes habituels de la littérature jeunesse française, pfff !

Le magazine se termine sur une rubrique que je trouve très chouette, même si on ne l’applique pas chez nous. Il s’agit de Cacahouète qui va au lit en faisant un petit rituel, différent dans chaque numéro,

Pour finir mon avis sur Tralalire, voici des extraits d’un numéro plus ancien (datant de 2009). En effet, on nous a donné certains magazines d’occasion, et en fait je les préfère à la version actuelle. Voici pourquoi :

Le gag présentant le sommaire avait pour personnages Archi, un homme, et Toupeti, un enfant. On ne sait pas si Archi est son père ou juste quelqu’un qui s’en occupe avec tendresse et fantaisie.

Une des rubriques du magazine était une comptine à faire sur le corps avec ses doigts.

Et la rubrique « surprise », qui est maintenant assez variable d’un numéro à l’autre, était signée du génial Hervé Tullet, dont je vous ai parlé ici. C’est grâce à ces magazine justement que j’avais découvert son travail si original et bien pensé.

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A noter, il y a quand même certains magazines de Bayard que je n’apprécie pas du tout. En particulier, j’évite Babar, Pomme d’Api et Pomme d’Api Soleil car je n’aime vraiment pas les valeurs qu’ils transmettent.

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La petite salamandre

En bref, La petite salamandre est un magazine génial pour les enfants de 4 à 7 ans qui s’intéressent à la nature ou aux animaux. Non seulement il évite de les bassiner avec toujours les mêmes animaux exotiques qu’il ne verra jamais (à part dans un zoo), mais en plus il est super bien conçu pour leur plaire : il a un graphisme moderne et agréable et contient de quoi jouer, lire, apprendre des choses, bricoler, cuisiner… le tout en respectant la planète, les animaux et les humains. Je le recommande absolument !

La petite salamandre est un magazine bimestriel (il parait tous les 2 mois) destiné aux enfants de 4 à 7 ans. Il est édité par La salamandre, un groupe implanté en France, Belgique et Suisse, qui publie des magazines, livres et DVD sur les animaux sauvages locaux en Europe.

Le magazine s’ouvre sur une petite BD humouristique mettant en scène Sam, la petite salamandre, et sur 3 petites fiches « quizz » à détacher (à utiliser une fois qu’on a lu le magazine).

Puis, juste après le sommaire, on retrouve Sam dans un dialogue illustré où elle rencontre un nouvel animal, qui est toujours une espèce sauvage et locale en Europe. C’est la rubrique « téquitoi ? ».

Ensuite, c’est la partie des jeux : 2 double-pages de petits jeux variés, puis une double page de jeux sur une grande scène pleine de détails.

Au milieu du magazine, on parcourt le dossier dédié à un animal : 3 double-pages assez classiques dans les magazines sur les animaux, et un grand poster (format A3) à détacher.

Les 3 double-page suivantes mettent en scène les personnages Crousti (une souris je pense) et Pioupiou. Sur la première double-page, c’est la rubrique « Ma p’tite planète », avec des gestes écolos à la portée des enfants. Il y a ensuite un page avec une recette de cuisine illustrée, une page avec un bricolage, et une double page intitulée « Les p’tits plaisirs », avec de belles idées toutes simples de choses à faire pour profiter de cette période de l’année. Par exemple pour ce numéro : jouer dans le vent, trouver des cônes d’épicéa grignotés, toucher le givre du bout de sa langue, goûter le panais…

Vient ensuite l’histoire sur deux double-pages illustrées classiques. Puis la rubrique « Nous on aime » avec des idées de livres et d’expositions, et « Les coulisses de la rédac », qui apporte des informations sur les personnes ou les étapes qui permettent de produire le magazine.

Merci à Sophie Cottarel du blog Enfant végé, pour son article qui m’a permis de découvrir ce magazine ! C’est un très gros coup de cœur pour moi. Le Béluga y a déjà été abonné et il l’appréciait, bien qu’il ne soit pas personnellement intéressé par la nature.

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Pyjamasques

En bref, Pyjamasques est un magazine à la mode, avec une grande histoire, beaucoup de jeux et d’autres rubriques. Et l’air de rien, il permet discrètement d’apprendre pas mal de choses, le tout en veillant à éviter tout préjugé sexiste. Chapeau !

Pyjamasques est un magazine trimestriel (il parait tous les 3 mois). Il est coédité par Milan France TV distribution. Il destiné aux enfants de 4 à 7 ans.

Le magazine s’ouvre avec le sommaire, accompagné d’un résumé des points clés de la série, et notamment le nom des personnages. Il est donc accessible aussi aux enfants qui ne connaissent pas le dessin animé en question.

La première rubrique est l’histoire, généralement tirée d’un épisode du dessin animé. Elle est présentée en bande-dessinée avec des cases irrégulières.

Ensuite, pour la version actuelle du magazine, se trouve la plus grosse partie : les jeux. Ils sont organisés en missions occupant chacune deux doublé-pages. Je vous montre ci-dessous un exemple de mission complète, menée par le Pyjamasque Yoyo.

Elles sont composées aussi bien de jeux avec des lettres, que de jeux assez créatifs (ci-dessus, on a colorié des fils de la toile d’araignée pour que les Pyjamasques puissent s’en échapper) et de jeux avec des chiffres (ci-dessous, il fallait compter les boules gluantes emprisonnant la chat-mobile).

Les autres Pyjamasques ont aussi leurs missions. Ci-dessous, je vous montre un extrait avec à gauche une sorte de mini sudoku avec des ballons de couleur à la place des chiffres.

A la fin de la partie jeux, où l’enfant a donc alterné entre activités très ludiques et jeux qui font appel à la réflexion, on trouve une petite affiche de félicitation, et une page de petites actualités sur le thème des héros.

D’autres rubriques suivent : « Les mystères de la nuit », où l’enfant apprend des choses sur une activité nocturne (ici les musées que l’on peut visiter la nuit), puis « La copine des Pyjamasques » avec un métier héroïque.

Eh il en reste encore ! Une double-page sur un bricolage.

Deux double-pages plus « développement personnel », avec ici des jeux pour que l’enfant sème du bonheur et du rire, et réfléchisse à ce qu’il aime (et n’aime pas).

Une page « SOS Pyjamasques » avec une question, la réponse mal avisée d’un « méchant » et la bonne réponse d’un Pyjamasque. J’apprécie beaucoup la page suivante, où se trouve une petite affiche à découper, qui transmet de manière attractive une bonne pratique.

Et ce n’est toujours pas fini, pour ce magazine qui vaut son pesant de cacahuètes (en même temps, il parait tous les 3 mois et comporte plus de pages que les autres) : une double page sur un « super pouvoir » d’animaux, ici celui d’animaux mâles qui s’occupent de leurs enfants.

Et pour finir, une rubrique que le Béluga adore : 6 cartes à découper avec un super pouvoir sur chacune.

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Olalar

En bref, Olalar est un magazine qui a tous les attributs d’un magazine jeunesse (histoire, jeux)… tout en parlant d’art ! Que l’on aime l’art ou que justement si l’art ne soit pas notre truc, c’est un chouette achat occasionnel car il est vraiment très accessible et ludique.

Olalar est un magazine mensuel destiné aux enfants de 4 à 7 ans. Il est produit par les éditions Faton.

Le magazine s’ouvre sur, à gauche, une illustration avec un petit jeu raccord avec le thème du numéro, et à droite le sommaire.

L’artiste du numéro est présenté d’une manière géniale : à la première personne. L’artiste explique son enfance et ce qu’il aime, et ces deux paragraphes dont illustrés par des œuvres de l’artiste. Dans la deuxième double-page, l’artiste parle de ses oeuvres et on trouve un jeu des 5 différences sur l’une d’elles.

Suit une double-page de jeu sur une œuvre de l’artiste, ici un « cherche et trouve » et un « trouve l’intrus ».

L’histoire du magazine est sous forme de bande dessinée. Les personnages sont un frère et une sœur qui visitent à chaque fois un endroit différent, généralement situé dans la région ou à vécu l’artiste. Ce peut être un site « historique » (les menhirs de Carnac, les hospices de Baune…) ou un musée (le musée de Monet à Giverny par exemple) et à chaque fois, cela donne envie d’aller y faire un tour ! C’est très fort je trouve.

Différentes rubriques suivent. Par exemple celle-ci ou l’enfant apprend à dessiner un élément, avec comme illustration des tableaux montrent cet élément. Ou une autre, sur un mot mystère, comme « atelier », « animal fantastique » ou « autoportrait », qui est expliqué avec un court texte, illustré avec une œuvre et accompagné d’un petit jeu.

Ou cette rubrique qui montre des œuvres d’art figurant un objet très courant : lit, cuillère, béret…

Et cette rubrique mignonne où des textes et des tableaux se rejoignent sur un sujet bien connu des enfants : le sommeil, les couleurs, les poissons qui nagent, la rentrée des classes…

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Voilà pour cet article, assez long, car je voulais vous montrer ce que j’aime dans les magazines que je vous recommande.

Évidemment, j’évite les magazines Papoum, Abricot et Pirouette car ils proviennent des éditions Fleurus. Si vous ne le savez pas, voici pourquoi je boycotte les éditions Fleurus et voilà en détails mon avis sur un exemple de livre.

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Bon week-end !