Bonjour !
Pour les vacances de février 2018, comme je n’avais pas la moindre envie de partir faire du ski (je n’aime pas le froid, pas vraiment la montagne et pas du tout les vacances au ski), mais que Doudou en avait envie, on a coupé la poire en deux : du dimanche au mercredi on est allé ensemble en Camargue, et du jeudi au samedi il a emmené le Béluga au ski pendant que je restais douillettement à Marseille avec le Pinto.
Voici un petit récapitulatif de la première partie de ces vacances d’hiver. Ce n’est donc pas un article ambitieux : il a tout simplement pour but de me rappeler ce qu’on a fait et comment on s’est organisé. Et de partager avec vous des photos de flamants roses !
Comme à l’automne 2017 dans les Cévennes, nous avons cherché une destination joignable en maximum 2h de voiture (le Pinto n’appréciant pas vraiment les trajets en voiture), propice aux promenades dans la nature et autres activités de détente facilement accessibles avec de jeunes enfants. Et on a choisi la Camargue.
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Valise et logement
Comme je n’aime pas me presser en vacances, nous avons fait tranquillement la valise le dimanche midi, déjeuné chez mes parents et nous sommes arrivés à la location le dimanche en milieu d’après-midi.
Nous avons réservé sur le site AirBnB, en choisissant un logement avec 1 lit 2 places et 2 lits jumeaux… qu’on n’occupe pas de manière conventionnelle. On a emporté une barrière de lit pliante pour que je dorme avec le Pinto dans le lit 2 places. Doudou a dormi dans la même chambre que le Béluga, certes pour ne pas être réveillé par le Pinto (qui a ses deux dernières cabines qui percent ce moment et le réveillent environ toutes les deux heures) et surtout parce que le Béluga aurait refusé de dormir seul dans une chambre inconnue. Et en fait, le premier soir, il a carrément demandé à s’endormir avec moi puis être transporté endormi dans son lit.
Nous avons choisi La maison du lac, qui présentait cette répartition des lits ainsi qu’un jardin. Vu que les avis sur le logement mentionnaient la présence d’animaux (âne, chèvres…) et la possibilité d’œufs offerts au petit déjeuner, j’ai profité d’un mail sur la machine à laver et l’équipement de bébé pour informer que nous mangions végétalien, à toutes fins utiles. Et notre hôte a très gentiment mis dans le frigo une brique de lait végétal et sur la table un paquet de biscuits véganes, le tout bio !

Incroyable : le dernier jour de notre séjour, il a neigé toute la matinée ! On a dû mettre les chaînes pour pouvoir rouler jusqu’à l’autoroute ! Heureusement que Doudou les avait dans le coffre en prévision de son séjour au ski le lendemain…
Comme la dernière fois, nous avions apporté :
- notre caisse de nourriture avec ce qu’on ne souhaitait pas acheter (bouteille d’huile, etc),
- des pinces pour refermer les sachets de ce qu’on allait acheter sur place,
- des sacs à vrac pour faire les courses sur place,
- nos accessoires à pique-nique (pailles inox, fourchettes à dessert et petites cuillères, boîtes hermétiques en inox).
Et nous avons fait en cours de séjour des courses de complément au super magasin Mybioshop d’Aigues Mortes. Voici les menus que nous avions prévus :
- Dimanche soir : tajine (préparé avant le départ) et semoule
- Lundi midi : salade riz lentille mais (mais en conserve, riz et lentilles cuits la veille pendant le dîner), pomme et graines de courge sucrées. Repas finalement décalé à mardi midi.
- Lundi soir : apéro avec jus de pomme et pistaches, soupe de légumes, pommes de terre sautées, pois chiche (préparés avant le départ)
- Mardi midi : Polenta, sauce tomate (préparée la veille au soir), carottes râpées et pois chiche. Repas finalement décalé à mardi soir.
- Mardi soir : risotto aux cèpes séchés, soupe avec pois chiche mixes dedans. (Repas non cuisiné finalement)
- Mercredi midi : repas au Feu ô plumes ou pique-nique (pain de mie, margarine, VG tranches fumées, radis, chips, compote).
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Logistique bébé
On a apporté notre stock de couches lavables, de la lessive et notre étendoir. Comme d’habitude, on avait aussi pris un peu de linge sale afin de faire tourner une machine complète le deuxième jour du séjour.
La location nous a fourni une baignoire bébé, que nous avons posé dans la grande douche afin que le Pinto puisse éclabousser sans problème. Nous n’avions pas pris de jouer de bain, il a utilisé les coquillages poses comme décoration. Sinon je lui aurais donné une cuillère et sa timbale.
La location nous a aussi fourni une chaise haute donc nous n’avons pas pris notre rehausseur de chaise.
Comme d’habitude, nous n’avons pas pris la poussette mais le porte-bébé et mon manteau de portage.
Côté jouets, on a pris :
- le ballon en latex,
- 3 livres musicaux et lles 2 livres préférés du Pinto (« Il ne faut pas toucher un dinosaure » et « J’ai peur de l’eau »),
- du papier brouillon et des feutres (heureusement, avec plusieurs feutres roses pour dessiner des flamants !).
Le Béluga a pris en plus une Pokeball, et j’avais un sac de petits cadeaux à distiller si besoin : des jeux de cartes (Recto verso de Djeco, Jeu des saisons de la mallette Ludobio), des tattoos, un kit pour avions en papier, un tube à bulles.
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Deux jours à Aigues Mortes
L’office de tourisme ferme tôt. Le dimanche nous sommes arrivés trop tard pour y aller. Par contre, le hasard a fait que ce jour-là il y avait une fête dans la ville, avec le passage de taureaux au galop. Bon, au moins le Béluga pourra dire qu’il en a vu de près… Il y avait aussi une petite fête foraine, dont le Béluga a profité.
Le lundi, nous avons récupéré à l’office de tourisme le livret permettant de faire un parcours dans la vieille ville pour ensuite ouvrir le coffre au trésor (attention il faut revenir à l’office de tourisme avant la fermeture !).
Au milieu de la chasse au trésor, nous avons interrompu le parcours et pris des tickets pour marcher sur les remparts. Il n’y a quasiment pas de parcours enfant (quelques panneaux à la fin) mais des panneaux et vidéos qui s’égrènent sur le parcours. Nous n’avons pas visité la tour de Constance, d’une part parce que le Béluga avait hâte de reprendre la chasse au trésor, mais aussi parce que j’avais le moral suffisamment plombé par l’utilisation de cette tour et d’autres parties des remparts comme prison pour les protestants.
Le midi, plutôt que manger notre salade froide, nous avons pris un burger Veggie dans un snack dont j’ai oublié le nom. J’ai pris burger + frites mais comme le « steak » était une galette de pommes de terre, j’aurais finalement préféré prendre 2 burgers. Avec ça, on a siroté une infusion pour continuer à se réchauffer. Ce n’était donc pas un menu équilibré mais au moins on n’a pas juste mangé des frites et de la salade, ce qui aurait probablement été le cas dans les autres restaurants que nous avons croisés. Attention, l’établissement est un petit snack sans espace intérieur fermé ni toilettes. En saison, il y a sans doute un choix plus large pour les végé, on a même repéré une Maison du coco qui vend des noix de coco fraiches bio !
L’après-midi, nous avons essayé de faire une balade en péniche, mais malheureusement nous n’avons pas été assez nombreux pour que la visite se fasse. Les salins n’étaient pas encore ouverts, de même que le parc pour enfants Les P’tits bouts n’était pas encore ouvert et le site d’accrobranche Indiana River. Apparemment nous aurions pu aller à la médiathèque d’Aigues Mortes, mais nous n’y avons pas pensé. Ceta près-midi là, nous avons donc fait la visite prévue initialement pour le lendemain.
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Les flamants roses
Lundi après-midi, nous sommes donc allés au parc ornithologique Pont de Gau. Pour le coup, nous étions à la meilleure période pour les observer : c’est en hiver qu’ils ont leur plumage rose et qu’ils sont présents en grands groupe pour se reproduire.
Et par chance, nous sommes arrivés en début d’après-midi, à l’heure où les soigneurs nourrissent les flamants roses ! Il y en avait des milliers, tout près de nous, ça cancanait à fond !
C’était impressionnant de regarder ces grands oiseaux courir pour s’envoler lourdement puis planer en l’air. On a admiré les plumes rose vif et noires sous leurs ailes.
On les a vu plonger leur tête complètement dans l’eau pour se nourrir et la ressortir couverte de vase. On les observé marcher avec le « genou » en arrière, parce que ce n’est pas leur genou qu’on voit au milieu de leurs pattes, mais leur talon.
Et pour continuer à apprendre plein de choses sur ces animaux, on a acheté à la sortie du parc le super livre de Christophe Dhéry « Le guide du flamant rose en Camargue ». Le texte très clair et il comporte de nombreuses photos, le Béluga était intéressé quand on l’a lu avec lui. Je le reprends d’ailleurs de temps en temps quand j’ai à nouveau des questions sur les flamants roses, c’est vraiment un petit livre que j’apprécie de garder.
On a utilisé largement les magnifiques petites photos de cet ouvrage pendant les jours suivants, pour faire des dessins. Soit je recopiait une photo en dessinant à main levée et ensuite on coloriait, soit je plaquait sur une vitre une page du livre recouverte d’une feuille de papier afin qu’on décalque l’illustration. Je n’ai pas de photo de nos productions, donc on a pourtant bien profité car un mur de notre salon est dédié aux dessins. On y affiche nos productions et, quand on a le temps (une fois par trimestre peut-être…), on décroche les plus anciennes pour afficher les nouvelles. Ainsi, pas de regret quand on jette les dessins : on en a bien profité, de même que toutes les personnes qui passent chez nous.
Au fait, vous vous demandez peut-être, comme nous, pourquoi un parc naturel nourrit des oiseaux ? C’est parce que juste à côté se trouve l’unique site de reproduction des flamants roses en Europe, sur l’ilôt du Fangassier. Des dizaines de milliers de flamants s’y rassemblent, et s’il y a bien une zone protégée pour eux, tout autour la chasse est autorisée, et ils ne peuvent donc se nourrir tranquillement dans les alentours. Pour ne pas qu’ils meurent de faim, un apport de nourriture complémentaire est donc nécessaire, et c’est le parc ornithologique qui s’en charge.
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Grau du roi
Le Grau du roi est une station balnéaire avec plages de sable fin.
Ce jour-là, le vent rendait l’air glacial et il n’y avait pas grand monde dehors. Nous avons ramassé des coquillages et fait des dessins géants en raclant un pied sur le sable.Le Pinto était bien au chaud contre moi dans le porte-bébé, je crois qu’il a même fait une sieste.
Nous n’avions évidemment aucune envie d’aller à l’aquarium d’attraction Seaquarium, comme tout le monde nous le conseillait. Si on avait emporté nos maillots, nous aurions pu aller à la piscine. Mais on a finalement passé un bon moment dans la petite bibliothèque, qui diffusait de la musique tranquille, proposait des coussins pour lire confortablement les albums Jeunesse (qui étaient classés par thème, quelle bonne idée !) et était tenue par des bibliothécaires très sympathiques.
Nous avons pris le goûter au chaud dans la Crêperie du Grau du roi, un restaurant kitch à souhait, tenue par deux fans de Mylène Farmer qui se lâchent sur la déco des crêpes. J’ai demandé à avoir une galette pour éviter la crème bourrée de lait et d’œuf, mais bien sur ça modifie l’équilibre des saveurs dans l’assiette : le dessert est moins doux. Il y avait un large choix de garnitures sucrées, mais attention à la déco de copeaux de chocolat blanc et au lait (pas véganes) pour les crêpes ayant garnies de chocolat noir.
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Arles
Nous avions prévu d’aller à Arles mais finalement ça ne s’est pas fait. Nous avions repéré :
- La Maison du riz et le Parc régional de Camargue, sur le trajet vers Arles
- Le Musée Départemental Arles Antique
- LUMA Arles
- Le restaurant Superfood (trouvé comme d’habitude sur VegOresto, mais comment faisions-nous avant que ce site existe ?!).
Que diriez-vous d’une dernière photo de flamants avant de clore cet article !
Bon week-end !