Archive | octobre, 2018

Repas de fin octobre

28 Oct

Bonjour !

Carottes râpées et feta vegetale

J’ai mis au point une technique pour préparer une feta de tofu sans le presser ni attendre qu’il marine : je le mets dans une casserole avec la marinade et le fais cuire quelques minutes, jusqu’à ce qu’il l’absorbe. Je vous donne la recette précise dimanche prochain. On l’a appréciée avec des carottes râpées (ici carottes multicolores) mais aussi avec un autre légume :

Avez-vous identifié le légume mystère ?

C’est de la betterave sucrière rôtie au feu de bois, d’après la vendeuse !

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Duo de soupes veloutées

À gauche, une soupe de maïs inspirée des recettes nord américaines. J’ai mélangé du maïs en conserve (égoutté), du lait de soja et du bouillon de légumes en poudre. La texture reste un peu grumeleuse mais le goût est sympathique.

A droite, je crois que c’est une soupe réalisée avec les jolies feuilles vertes d’un chou fleur, un peu de purée d’amande blanche, de l’eau et du bouillon de légumes en poudre. La aussi, une soupe doudou.

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Paillassons

Des pommes de terre râpées (vive le robot qui fait ça en 2 secondes !), un peu de farine (10 g pour 100 g de pommes de terre), un peu de sel, on malaxe à la main et on dépose de grosses cuillerées dans une poêle avec de l’huile de friture. C’est rigolo, même si je préfère les pommes de terre sautées.

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Pizza de chez Reina

Après le goûter d’anniversaire du Pinto dans la famille, on est resté pour le diner et j’ai beaucoup aimé la pizza végétarienne sans fromage de la pizzeria Reina des Pennes Mirabeau. Les aubergines et autres légumes étaient bien cuits et proposés en abondance sur une pâte moelleuse. https://www.facebook.com/Pizzareina13/

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Amandes et pruneaux

Je ne sais plus si je vous avais parlé de mon en cas basique à emporter : des amandes et des pruneaux dénoyautés. C’est compact, ca se conserve assez bien, ça se mange avec les doigts sans faire de déchet, c’est légèrement sucré mais à faible index glycémique et bourré de nutriments. Il faudrait que j’essaye d’en proposer à Doudou et aux enfants, actuellement c’est mon en cas personnel rien que pour moi : je ne le partage pas !

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Canistrelli et melon Verdau

Pour changer des cookies simplissime sur, comme on avait une bouteille de vin blanc entamée, j’ai fait des canistrelli https://vegebon.wordpress.com/2015/12/27/canistrelli-a-lanis/ aux zestes de citron. Avec une râpe Microplane pour raper les zestes, c’est tellement pratique ! Et pour manger avec, des cubes de ce melon à chair jaune et peau verte qu’ici on appelle Verdau (on prononce verdaou). Avec des petits pics rigolos, achetés il y a longtemps pour mes bento.

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Tarte aux pommes pâtissière

Une pâte sablée sans margarine, une crème pâtissière sans œuf, des pommes poêlées sans beurre… mais une tarte tout à fait bonne !

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Goûter d’anniversaire en famille

Mes beaux-parents ont eu la bonne idée de commander un plateau de fruits à leur maraîcher. Ce n’est pas forcément local, mais c’est végétal, peu transformé, gourmand et sans effort, alors pour une fête c’est parfait !

Et pour continuer dans cet esprit, j’ai commande une tarte chocolat praliné chez Oh faon !. https://www.ohfaon.com/

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Et tant qu’à aller chez Oh faon ! un samedi, j’ai evidemment acheté leurs délicieuses brioches individuelles et une tropezienne… Je vous l’avais dit https://vegebon.wordpress.com/2018/10/14/repas-de-debut-octobre/ , il fallait que je la teste… Et tous les convives l’ont aimée.

Il faudra bien sûr que j’y retourne à une autre occasion car je n’ai pas testé les cookies, la tartelette Mont blanc, celle à la poire, etc…

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Bon dimanche !

Sauce tomate maison

21 Oct

Bonjour !

À la maison, on est tous fans de pâtes. Mais attention, pas avoir n’importe qu’elle sauce : si ce n’est pas de la sauce tomate maison, Doudou et les enfants font la grimace.  Je n’avais jamais partagé la recette en détail avec vous, la voici enfin. C’est un article sans photo car attention, cette recette est top secrète : la grand mère de Doudou nous l’a toujours donnée avec des quantités approximatives et en omettant certains ingrédients… Il a fallu l’espionner pour découvrir l’astuce magique : le bicarbonate !

Cette sauce demande peu de travail. Mais pour être bonne, elle doit cuire lentement et très longtemps : 2 heures. Ici, on en prépare à l’avance, par exemple le week-end, et on la congèle en petites portions, pour des repas de fête les soirs de fatigue ou en cas d’invité surprise.

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Ingrédients pour 5 personnes
– 700 g de coulis de tomate (ou 680 g, selon la bouteille)
– 100 g d’huile d’olive (7 cuillerées à soupe)
– 2 gousses d’ail
– 2 carrés de sucre OU 1 cuillerée à soupe de sucre blond (10 g)
– 1 cuillerée à café de sel
– Facultatif : plusieurs feuilles de basilic (frais ou surgelé)
– Si besoin, 1 pincée de bicarbonate

Préparation
– Éplucher les gousse d’ail, les couper en 2, retirer le germe. Les faire blondir dans une sauteuse avec l’huile d’olive.
– Verser la purée de tomate dans la sauteuse. Attention le coulis de tomate éclabousse, couvrez vite la sauteuse !
– Remplir la bouteille à moitié avec de l’eau (environ 350 ml), reboucher et agiter pour rincer la bouteille et vider le contenu dans la sauteuse.  Ajouter le sel et le sucre. Remettre le couvercle.
– Laisser cuire 2 heures ou plus, à couvert et sur feu très doux. Le mélange doit faire de tout petits bouillons. On peut mélanger de temps en temps. La sauce n’est pas cuite tant que l’huile ne se met pas à surnager – et à ce stade, on peut encore la laisser cuire si on veut.
– Quand la sauce est presque cuite, ajouter le basilic éventuel.
– Quand la sauce est cuite, si elle est acide, ajouter une petite pincée de bicarbonate, bien mélanger et goûter à nouveau. Attention, une toute petite quantité de bicarbonate suffit (et si vous en mettez trop, la sauce aura un horrible goût de savon, irrécupérable).
– Conserver au frigo puis consommer dans les 3 jours ou congeler. On peut retirer les gousses d’ail.

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Remarques

  • Variante sans coulis de tomate : Je n’ai jamais essayé, mais je suppose que si vous n’avez que des tomates mondées en conserve, vous pouvez les mixer pour obtenir du coulis de tomate.
  • Congélation de la sauce tomate : Laisser refroidir complètement la sauce, puis la répartir dans des moules à muffin  en silicone, sans les remplir totalement. Placer la plaque de moule bien à plat dans le congélateur. Le lendemain (ou plus tard), démouler les blocs de sauce congelée et les placer dans un sachet (sac congélation classique ou sac à vrac en tissu fin) et laver la plaque de moules.

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Bon dimanche !

Le Pinto de 18 à 24 mois

20 Oct

Bonjour !

Voici la suite de mes aventures avec le Pinto, de ses 18 à ses 24 mois. Comme d’habitude, ce type d’article est surtout utile pour moi, pour m’aider à retenir ces souvenirs. Ce n’est en aucun cas un article de conseils, même si vous pouvez évidemment y piocher des choses si ça vous inspire.

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Petits et grands moments de 18 à 24 mois

A 18 mois, le Béluga est très intéressé par nommer les couleurs, il nous demande très souvent dans la journée de nommer la couleur de tel ou tel objet ou propose lui-même la couleur, mais il se trompe quasiment à chaque fois.

Il est toujours fan de ballon et de tout ce qui tourne : les toupies Beyblade et le Handspinner du Béluga, une petite voiture placée sur le toit…

A 18 mois et demi, je lui dis le soir qu’on va partir quelque part le lendemain… et il passe une nuit agitée de nombreux réveils. Arg, je le savais pourtant : j’aurais dû le prévenir le matin même ! Il faut que je le prévienne le soir seulement si le départ chamboulera son lever…

Le Pinto se passionne pour la brosse des toilettes. Je lui dis qu’il ne peut pas la toucher, que c’est seulement Maman qui la touche, mais il persiste à la prendre… en disant « b(r)osse de maman ». Et il plonge sa main dans la cuvette ! Après des rappels à l’ordre multiples, je finis par l’autoriser à prendre la brosse et lui montrer comment la plonger dans la cuvette (propre)… Et heureusement, quelques semaines plus tard, cette fixation sur la cuvette des toilettes lui a complètement passé, sans doute parce avait intégré les codes associés.

A 19 mois, il arrive à nommer les couleurs, ce qui le récompense de ses efforts assidus (et totalement spontanés !) depuis plusieurs semaines.

Il a une poussée dentaire, avec 30 h de douleurs et une forte fièvre malgré le Doliprane. Donc 2 nuits terribles, des siestes de 40 minutes seulement et uniquement à l’extérieur et en porte bébé. Pendant ce temps, il mange très peu et tète moins souvent. Il garde le sein dans sa bouche ouverte, sans téter. Ça doit vraiment lui faire mal…

A 20 mois, il marche ! Seulement quelques pas seul, avec une démarche hésitante, mais en parallèle il s’entraîne beaucoup à marcher avec sa main dans la nôtre : on sent que le sujet l’intéresse (enfin).

Il fait des phrases, même si sa prononciation n’est pas encore compréhensible par tous : « veux appeler Nono » par exemple.

Il commence à reconnaître les lettres, et est demandeur de s’entrainer. Je lui propose les lettres magnétiques Vilac. On fait des lettres super faciles en pâte à modeler grâce à une planche a embosser. Il tape en Arial 72 sur mes genoux. Au passage, il pense que le signe « ? » se dit « flamant rose »…

A 21 mois, il se passionne pour les chiffres, c’est une véritable obsession. Il lit les chiffres du réveil en s’endormant le soir et en ouvrant les yeux le matin, il demande à aller dans la rue pour voir les plaques d’immatriculation des voitures, il vient nous voir avec une feuille et un crayon pour qu’on lui « dessine » des chiffres, il emporte des quilles de Mölkky avec lui comme des doudous, il voit même des 8 dans les trous du guéridon de ma grand mère et le double bouton de chasse d’eau de mes parents…

Le Pinto en vadrouille avec des quilles de Mölkky

Il se coince la main droite dans la porte coulissante de la pharmacie, et comme il a très mal au moindre mouvement de son articulation du poignet, il passe 2 semaines avec un plâtre. Heureusement, il n’y a pas de fracture, donc dès qu’on lui enlève le plâtre temporaire, tout est bien qui finit bien.

Le Pinto en couche lavable (Milovia One size Pocket Coolmax), plâtre et sac plastique pour imperméabiliser le plâtre. Et tout plein de piqures de moustiques…

A 22 mois, il profite de nos vacances en Normandie pour marcher énormément sur l’herbe, et il marche bien désormais.

Le volume de la couche lavable étonne encore beaucoup ceux qui observent le Pinto. C’est effectivement hors norme, mais ça ne gène aucunement ses mouvements, c’est très économique, très écologique, et très joli : pas besoin de cacher la couche avec une culotte ou un body ! Et ici la couche bouffe, elle s’aplatit ensuite en partie quand on ajoute un pantalon.

Il continue à être obsédé par les chiffres et aime quand on compte à deux : il dit 1, l’autre dit 2, il dit 3, etc. Quand ce n’est pas à lui de dire 20, 30 ou 40, ça peut aller très loin. Une autre de ses obsessions, le lave linge. Peut-être parce qu’il comporte des chiffres lumineux…

A noter, la couche lavable fait un plus gros popotin qu’une couche lavable, mais rien de grotesque.

Le Pinto fait des phrases complètes, en partie parce qu’il semble avoir une très bonne mémoire auditive. Par exemple, il dit « Maman ze peux avoi(r) des bonbons s’il te plaît ? » (en fait il n’en veut pas, ouf).

Il commence à râler très fort quand il n’a pas ce qu’il souhaite.

A 23 mois, je reprends le travail et il est gardé par une nounou. Quand on lui a rappelé cette perspective cet été, il a répondu « 9 ». J’ai d’abord pensé qu’il n’avait pas compris ce que j’avais dit… avant de réaliser qu’il avait parfaitement capté puisque c’est le numéro de la maison de la nounou !

Je l’autorise à monter sur un marchepied pour manipuler le robot culinaire. C’est donc lui qui mixe le houmous et autres préparations. Il adore, et bien sûr je cuisine juste à côté pour le rattraper s’il tombe du marchepied. Il me voit souvent cuisiner et ça l’intéresse beaucoup, depuis longtemps. Il reconnait et nomme la plupart des ingrédients qu’on utilise en cuisine.

Le Pinto continue à être obsédé par les chiffres : il essaye de les dessiner, il adore regarder défiler le chronomètre sur mon téléphone et il compte seul jusqu’à 29. Il commence à arriver à prononcer le son « r » de temps en temps.

Le Pinto va avoir 2 ans et il y a encore un matelas pour moi dans la chambre des enfants. Je m’y allonge pour endormir le Pinto au sein, et j’y dors la nuit quand il se réveille.

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L’adaptation chez la nounou

Pour le Béluga, débordée pendant la grossesse et comptant sur une place en crèche, j’avais fait la lourde erreur de ne pas chercher sérieusement une nounou. Ce qui s’est soldé par une adaptation catastrophique et l’interruption du contrat de garde pendant la période d’essai, puis la recherche d’une autre nounou en ultra urgence. J’en parle ici.

Pour le Pinto, j’ai donc veillé à aller au parc très souvent pour observer les nounous et voir celles qui s’occupaient des enfants d’une manière qui me convienne. Et j’y ai trouvé mon bonheur. Autre avantage de cette technique, amplifié par mon long congé parental, on a pu passer de nombreux moments au parc à côté de la nounou donc le Pinto connaissait déjà bien sa nounou quand elle a commencé à le garder. On a donc fait une adaptation sans que je reste chez la nounou : il y était déjà allé deux fois avec moi, pour discuter puis signer le contrat, donc pour le premier jour d’adaptation on a simplement fait 1h de garde, puis une matinée pour le deuxième jour, et ensuite des journées complètes puisqu’elles sont de toutes façon plutôt courtes (8h-16h).

La première semaine, la nounou m’annonce : « Il va falloir sevrer le Pinto, pour son bien car il demande beaucoup « téter » pendant la journée ». Je lui réponds ce qui me semble une évidence : s’il était sevré, ce serait pareil sauf qu’il demanderait « maman » à la place !… En plus, un sevrage pendant l’adaptation serait au contraire lui ajouter du stress, puisque ça signifierait modifier en même temps le contenu de ses journées (il va chez la nounou) mais aussi tout le reste (plus de tétées quand maman est là). D’autant que, dès le premier jour, il a parfaitement bien mangé et dormi chez elle (à la différence de la petite fille du même âge gardée chez la même nounou…), ce qui signifie qu’il se sent bien chez elle et que l’allaitement n’est pas un problème. Je n’ai donc pas cherché à argumenter plus, et pour couper court aux questions sur l’allaitement et ne pas avoir à demander à m’assoir pour la tétée de retrouvailles, je le mets directement dans le porte bébé, comme ça il peut téter tranquillement pendant que je discute avec la nounou.

Quand j’en ai parlé avec mes parents, ils ont répondu que c’est pour éviter ce « problème » qu’on sèvre les bébés avant de les mettre en garde. Et là je me suis énervée, parce qu’on peut parfaitement allaiter en travaillant (je l’ai fait longtemps pour le Béluga) et c’est tous les bébés qui devraient être allaités jusqu’à 2 ans au moins, pour tout un tas de raisons toutes aussi importantes les unes que les autres. Alors j’en ai marre de me faire regarder de travers alors que justement je fais ce qui devrait être normal !! En tout cas, la suite me donne raison : au bout de moins de 2 semaines, le Pinto me quitte sans problème le matin pour aller dans les bras de son papa (c’est Doudou qui l’accompagne chez la nounou, autre technique importante que j’ai apprise avec l’expérience du Béluga) et il ne pleure plus en arrivant chez elle le matin.

Biberon en verre MAM 2ème âge (il existe un modèle 1er âge, plus petit)

Vis à vis du véganisme, on a informé la nounou que le Pinto mangeait actuellement végétalien et que ça lui convenait très bien, donc que pour les plats il ne fallait lui servir de la viande/poisson/oeuf que s’il en faisait la demande (donc pas mis par défaut dans son assiette) et que pour le dessert elle pouvait acheter en supermarché des yaourts de soja (j’ai vérifié quelques temps avant l’adaptation que le Pinto les mangeait avec plaisir). Et pour le biberon du goûter, on a acheté un biberon Mam en verre et une tétine X, et Doudou le remplit avec un mélange maison que le Pinto apprécie : 200 ml de lait de soja nature non sucré, 1 cuillerée à café de sucre, 1/2 cuillerée à café d’eau de fleur d’oranger. Pour les biscuits du goûter, on n’a pas cherché à restreindre, de toute manière le Pinto est assez difficile sur les biscuits, donc on a simplement précisé qu’il aime les galettes de riz nature ou au chocolat.

Couches lavables, « lingettes » lavables, sac à couche

Dans le sac pour la nounou, Doudou place aussi 3 ou 4 couches lavables (Milovia One size pocket coolmax ici, puisque nous n’avons jamais eu l’occasion de tester le système Hamac), un sac à couches, et pour nettoyer les fesses : des petits carrés lavables et un petit flacon de liniment (du commerce, pour ne pas effrayer la nounou avec une préparation maison). On a bien sûr proposé ceci à la nounou en expliquant 1) qu’il lui suffit de mettre la couche sale dans le sac à couche et je me débrouille le soir pour jeter le voile de protection aux toilettes s’il contient des selles, puis séparer le reste et le mettre à laver, 2) que bien sûr, si au bout de quelques jours de tests elle sent qu’elle n’est pas à l’aise avec ça, on peut passer aux jetables en journée.  Au final, ça lui convient et elle jette même le voile de protection aux toilettes quand il y a une selle. Et on a trouvé une solution aux fuites pendant la sieste chez la nounou : il ne faut pas serrer la couche dans l’espoir d’éviter les fuites, au contraire, je suppose que ça forme des plis qui laissent passer l’urine, tandis que quand on ferme normalement la couche il n’y a pas de fuites.

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Les chaussures pour les premiers pas du Pinto, au printemps/été

En version hiver, vous avez la liste ici. En version printemps et été, le Pinto a porté :

Des sneakers en toile, héritées de copains. Dans une démarche écologique et économique, je n’hésite pas à utiliser des chaussures d’occasion pour mes enfants, pourvu qu’elles soient peu usées et que mes enfants apprécient de les porter.

Les chaussures d’eau Playshoes héritées du Béluga.

Des sandales en cuir, héritées du Béluga et de copains. Là aussi, j’ai préféré réutiliser ces chaussures, encore en bon état, plutôt que de les jeter pour en acheter des neuves. En effet, même si je déteste ce qu’implique la fabrication du cuir, je considère que jeter des objets encore en bon état pour en acheter d’autres, aussi véganes soient-ils, a un impact sur la planète que je préfère éviter. Et bien entendu, dès que l’objet est usé, je profite des économies réalisées pour acheter à la place un objet qui satisfait un maximum de critères positifs !

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Les livres aimés par le Pinto, entre 18 et 24 mois

J’ai peur de l’eau !, de Pierrick Bisinski : Le Pinto a a-do-ré ce livre aux illustrations très simples, où une petite souris a peur de se noyer, est récupéré par une grenouille… qui tombe à l’eau elle aussi.

Léo et Popi – au parc, de Claire Clément et Helen Oxenbury : Le Pinto a beaucoup apprécié ce petit livre aux épaisses pages cartonnées, dans lequel on voit évoluer Léo et son doudou Popi, ammenés au square par la maman de Léo.

Cache-cache des grosses bêtes, d’Olivier Latyk : Cet album aux couleurs vives est assez solide, pour un livre à rabats. Les pages sont cartonnées et les rabats sont en feutrine (synthétique j’espère…), et les rabats sont toujours très appréciés des petits.

Petit-bleu et Petit-jaune de Léo Lionni : J’ai acheté ce livre surtout pour moi, mais il a bien plu au Pinto.

Prendre et donner, de Lucie Félix : Dans ve livre cartonné, on peut détacher à chaque page de droite une ou plusieurs pièces de carton pour illustrée un verbe, et on les place sur la page suivante pour illustrer le verbe contraire.

Il ne faut pas toucher un dinosaure, de Stuart Lynch : La première fois qu’on parcourt ce livre, la multiplicité des polices fait mal aux yeux je trouve. Mais ensuite, on le connait par coeur et c’est tellement drôle de « ne pas » toucher les reliefs de chaque dinosaure… et de risquer de se faire chatouiller, embrasser ou autre. Approuvé par le Pinto et le Béluga.

La tournée de M. Escargot, de Stuart Linch (ce n’est donc pas le même auteur que le livre précédent !) : Un livre sympathique sur les chiffres de 1 à 10, à nommer et à suivre du doigt au fil de la tourbe du facteur.

Le prince aux petits pois, de Fred L. : Fred L est l’illustrateur de cet album dont l’histoire a été inventée par des enfants. La princesse fan de petit pois est une aventurière qui parcourt le monde. Pendant ce temps, trois princes se présentent au palais et récent de l’épouser…

Un livre, d’Hervé Tullet : J’au découvert Hervé Tullet grâce au super magazine Tralalire, et ce livre est dans le même esprit. On y suit des boules, et à chaque page le livre nous propose une action simple pour agir sur les boules. C’est un peu comme un jeu sur écran présenté sous forme de livre, le Béluga l’a bien aimé aussi.

Le Pinto aime également qu’on lui lise des albums hérités du Béluga, comme La pomme rouge, Mon arbre…

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Les jouets et jeux aimés par le Pinto, entre 18 et 24 mois

Ses activités ont évolué peu à peu au fil des mois. Par ordre chronologique, il y a eu :

  • Vider les placards
  • Parcourir des livres en nommant les couleurs présentes sur chaque page
  • Secouer les cloches musicales, nommer leur couleur et le tout petit chiffre gravé dessus
  • Reconnaitre les chiffres, à toute occasion : dans la rue, sur les plaques des voitures, sur les pages des livre, sur des chiffres aimantés….

Le Pinto au paradis (un centre de tri de La Poste)

  • Jouer avec un puzzle à deux pièces sur le there des chiffres
  • Jouer avec de la pâte à modeler, en particulier des formes à appuyer : timbres pour pâte à modeler, emporte pièces, plaque de lettres à embosser…
  • De loin en loin, la dînette et faire semblant de nourrir une poupée. Je veille à ce que mes enfants aient accès aux jouets des deux sexes.

  • Dessiner, une de ses passions. Que ce soit avec des crayons, des feutres, des pinceaux, des craies de trottoir…
  • Taper sur mon clavier d’ordinateur. J’ai bien essayé de lui fournir un vieux clavier, mais je suppose que d’une part il veut faire exactement comme maman, et ensuite avec un clavier seul il manque l’écran sur lequel s’affiche la suite de chiffres. Comme je n’ai pas de pavé numérique, je maintiens en permanence le doigt appuyé sur la touche majuscule. Et vers 23 mois, je lui apprends à appuyer lui-même sur cette touche.
  • Au parc, aller dans les endroits interdits. Je pense qu’ainsi il apprivoise la règle (il prononce en même temps l’interdiction) et en même temps ça lui plait de me voir venir (dans le parc où on va, plusieurs endroits ne sont pas sécurisés donc je ne peux pas le laisser seul dans ces coins-là). Pour préciser, je ne le gronde pas quand je vais le voir, j’essaye de le convaincre de changer d’endroit mais s’il ne veut pas, je le laisse rester dans l’endroit, pourvu qu’il ne dépasse pas la limite vers la zone dangereuse. Heureusement que, pendant ce temps, le Béluga est assez grand pour ne pas que j’aie besoin de le surveiller !

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Bon samedi !

Repas de début octobre

14 Oct

Bonjour !

Dans les repas de ce début octobre, il y a encore quelques légumes d’été, mais l’apparition de plats crémeux montre clairement que l’automne arrive.

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Bento nuggets

Encore un bento très rapidement assemblé à partir de restes : patate douce sautée, haricots verts, nuggets de pois chiche (un peu trop dorés…), millet. Et pour le dessert, des fruits apportés par mes parents : framboises et ananas.

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Bento brouillade

Là aussi c’était un bento express, mais il a moins impressionné les collègues ! Amandes, raisin, tofu brouillé à tartiner sur des galettes de flocon d’avoine et à accompagner de tranches de concombre. À côté, un sandwich contenant un reste d’omelette de pois chiche (en version sans pomme de terre) et encore des tranches de concombre, avec un peu de margarine.

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Quiche aux courgettes

Des courgettes poêlées et assaisonnées de sel aux herbes, un appareil à quiche composé de fécule, curcuma et lait de soja, une pâte feuilletée du commerce. C’était bon ! Moi qui fait très rarement des quiches, je me suis promis d’en refaire une avec des oignons quand il n’y aura plus de courgettes.

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Purée d’anniversaire

Pour donner envie à mes enfants de tester ma nouvelle création (une purée mi carotte, mi haricot blanc alors que nous mangeons très rarement de la purée), j’y ai planté des morceaux de fin gressins (on pourrait aussi utiliser des mini bâtonnets bretzels) et j’ai fait semblant que c’était des bougies. Pour allumer une bougie, on la prend et on trempe le bout dans la purée… Et le Béluga a inventé la suite : pour l’éteindre on fait disparaitre la purée en la mangeant ! Ils ont adoré.

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Conchiglie aux haricots blancs

On avait dans les placards un sachet de conchiglie multicolores. Leur forme de coquille est parfaite pour servir avec une sauce tomate et des haricots blancs (on pourrait sans doute utiliser des haricots rouges ou noirs !).

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Gratin de pommes de terre

Je continue mes essais de fromage pour pizza, et j’avais un reste de mes deux derniers tests. Je les ai fait fondre avec du lait de soja nature et un peu de sel, puis j’ai versé cette sauce dans un petit plat à gratin. Et avec notre robot (Magimix 4200 XL), j’ai obtenu en un temps record de fines tranches de pommes de terre à ajouter. Après cuisson au four, on obtenait un plat gourmand, entre un gratin dauphinois et une tartiflette. Miam !

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Tartinade à la cacahuète

Un reste de soupe de légumes (pas liquide, j’aime les soupes épaisses), un peu de purée de cacahuète et de sel, et voilà de bonnes tartines salées pour mon petit déjeuner !

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Tartines de petit déjeuner

Cette année, je vais régulièrement squatter chez des amis le dimanche soir. Dans mon sac, j’ai emporté un pot de purée de cacahuète afin de remplacer le beurre et d’obtenir un petit déjeuner d’apparence normale et qui me tient au corps toute la matinée : jus d’orange, thé (une infusion serait mieux pour absorber le fer), pain, purée de cacahuète, confiture.

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Billes de melon et mousse de framboise

Le petit supermarché Casino en bas de chez moi a en rayon des « mousses de fruit » de la marque Woos. Elles sont certes vendues en bombe, mais sont 100 % végétales et avec peu d’ingrédients. Le Pinto a a-do-ré. Moi pas plus que ça au niveau du goût, mais ça peut être sympa pour avoir un dessert sophistiqué sans effort.

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Pâtisseries de Oh faon !

La pâtisserie Oh faon ! nous avait régalé au printemps pour une fête de famille, et ils ont maintenant une boutique ! Pour les marseillais, c’est juste à côté de la préfecture, n’hésitez pas à y faire un tour, c’est tout petit mais il y a beaucoup de choix. Ici j’ai testé la tartelette chocolat noisette, la tartelette vanille tonka figue (ma préférée !!), celle à la mangue, celle à la pomme et l’entremet chocolat fruit de la passion. Et il y en avait d’autres encore, et j’ai vu que le vendredi et le samedi il y a de la tropézienne ! Doudouuuuuu, on fait quoi samedi prochain ?

Bon dimanche !

Kit de magie licorne

7 Oct

Bonjour !

Avant de parler des licornes, je veux vous informer d’une autre magie : les fermentines, des fromages végétaux affinés de toutes sortes pourraient bien voir le jour en Normandie grâce à une campagne de financement participatif. N’hésitez pas à jeter un œil ici pour baver sur les photos, et donner un coup de pouce au projet si le cœur vous en dit, car il ne reste plus beaucoup de temps et la barre n’est pas encore atteinte.

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Savez-vous quelle est la fleur préférée des licornes ? Une jolie fleur, en apparence toute simple mais qui se prête merveilleusement bien à un tour de magie des couleurs…

Dans d’autres régions je ne sais pas, mais en Europe c’est sûr : la fleur préférée des licornes, c’est la grande mauve (Malva sylvestris). On la trouve au bord des chemins, mais pour que la magie opère au mieux, je l’achète dans le commerce, au rayon tisanes des magasins bio, sous la marque Altaïr.

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Matériel nécessaire

Pour préparer un kit de magie licorne, il vous faut :

  • 4 fleurs de mauve séchée, si possible de la marque Altaïr (il est bon d’en prévoir plus, pour refaire le tour de magie)
  • une touillette baguette magique, ici un pique apéritif orné d’une étoile
  • un mini contenant, si possible de forme spéciale (ici un mini poisson qui contient normalement de la sauce soja), rempli de jus de citron ou de vinaigre blanc
  • un mini contenant (ici une mini boîte en plastique, on pourrait aussi utiliser un carré de papier aluminium), rempli de bicarbonate de sodium
  • un petit couvercle, ici un carré de papier aluminium

Il faut aussi prévoir :

  • 4 petits récipients, si possible blancs ou transparents, par exemple des tasses à café
  • de l’eau bouillante, par exemple stockée dans un thermos
  • de l’eau tempérée, par exemple stockée dans une gourde
  • une cuillère à soupe, pour ajouter l’eau en petite quantité

Si on réalise le tour avec un groupe d’enfants, il faut prévoir pour chaque enfant une baguette magique et un récipient, plus un récipient avec couvercle pour le groupe. Et un supplément de fleurs pour qu’ils puissent recommencer le tour…

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Déroulé du tour de magie

Disposer les 4 petits récipients. Dans le troisième récipient, verser une cuillerée d’eau tempérée. A côté du quatrième récipient, placer le couvercle.

Placer une fleur de mauve séchée dans chaque récipient.

Ajouter 2 cuillerées à soupe d’eau chaude dans le premier, le deuxième et le quatrième récipients, 1 cuillerée d’eau chaude dans le troisième, afin que les récipients 1, 2 et 4 contiennent de l’eau très chaude tandis que le récipient 3 contient de l’eau tiède. Placer le couvercle sur le quatrième récipient.

Admirer les volutes bleu sombre qui se forment autour de la fleur dans les deux premiers récipients. Selon le pH de votre eau, les volutes seront peut être violettes.

Au bout de quelques minutes, toute l’eau sera bleue (ou violette). On peut touiller avec la baguette.

Dans le deuxième récipient, ajouter une goutte de jus de citron et découvrir son effet magique.

On peut ajouter encore une ou deux gouttes.

Remuer avec la baguette magique. L’eau est devenue complètement rose !

Recommencer cette magie dans le troisième récipient.

Tremper la baguette magique dans la poudre blanche puis déposer un petit tas de poudre dans ce récipient. Découvrir son effet magique.

Remuer avec la baguette magique, et recommencer à ajouter un peu de poudre blanche. L’eau est devenue verte !

Dernière étape du tour de magie : essayer de deviner la couleur dans le quatrième récipient…

Soulever le couvercle du quatrième récipient. Selon les cas (température de l’eau, pH de l’eau, marque de mauve), l’eau est turquoise, émeraude ou mauve !

On peut aussi utiliser un cinquième récipient, y mettre 2 cuillerées à soupe d’eau chaude, une fleur de mauve séchée, et y ajouter une minuscule pincée de bicarbonate. L’eau, si elle était violette au départ, devient bleue. Et elle vire au violet puis au rose quand on ajoute du jus de citron.

Les enfants ont ajouté une fin à ce tour de magie : ils ont mélangé le contenu des différents pots pour voir la couleur qui ressortait, puis il y ont vidé le jus de citron et le bicarbonate, ce qui a entrainé la formation d’une mousse !

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Variantes magiques

Quand j’ai fait ce tour avec un groupe d’enfants, je n’ai pas parlé des licornes, juste d’un tour de magie, et je les ai laissés choisir leur fleur parmi celles que j’avais apportées : en plus des fleurs de mauve séchées, il y avait : des pétales d’hibiscus séchés (au rayon tisane des magasins bio, en herboristerie ou dans les magasins exotiques), des pétales de coquelicot séchés (en herboristerie) et même des  fleurs de pois bleu séchées (rapportées de Thaïlande, merci Karine !).

Voici le résultat en infusant les fleurs dans de l’eau chaude : en haut à gauche de l’hibiscus, en haut à droite de la mauve de mauvaise qualité (je en citerai pas la marque), en bas à gauche de la fleur de pois bleu, en bas à droite du coquelicot.

 

Quand on ajoute du jus de citron, les couleurs changent… (sauf pour l’hibiscus, qui est déjà acide au départ) :

 

Et quand on ajoute du bicarbonate, les couleurs changent à nouveau (et les pigments de cette marque de mauve ne tiennent pas le choc) :

  • Tour de magie avec de l’hibiscus séché : Il suffit de 2 récipients, car l’infusion ne change pas de couleur quand on ajoute du jus de citron ni quand on la laisse bien au chaud sous un couvercle. Au début, on observe des volutes rouges, l’eau reste rouge vif quand on ajoute le jus de citron, et devient brun-violet quand on ajoute le bicarbonate.
  • Tour de magie avec du coquelicot séché : Il suffit de 3 récipients, car l’infusion ne change pas de couleur quand on la laisse bien au chaud sous un couvercle. Au début, on observe des volutes brunes, puis l’eau devient rouge quand on ajoute le jus de citron, et redevient brune quand on ajoute le bicarbonate.

Les enfants peuvent essayer de boire les infusions, le goût n’est pas désagréable… sauf quand on a ajouté le bicarbonate !

 

On peut aussi réaliser un repas licorne en préparant du risotto au chou rouge, avec un bouillon qui est d’abord violet et peut devenir rose clair si on y ajoute du vin blanc, ou bleu indigo si on met la juste quantité de bicarbonate de sodium. Attention, si on met un peu trop de bicarbonate, la couleur deviendra vert kaki et le goût vraiment mauvais…

Enfin, comme illustré dans le magnifique livre Veggie kids, on peut cuire des nouilles de riz dans du bouillon de chou rouge, pour qu’elles soient violettes ou bleues. Et dans l’assiette, ajouter quelques gouttes de citron pour les rendre roses. Je n’ai jamais essayé moi même car je n’ai jamais de nouilles de riz à la maison.

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L’explication de la magie

Comme je l’explique dans mon livre Cuisiner en couleurs, le chou rouge ainsi que les fleurs roses, rouges, violettes ou bleues contiennent un pigment de la famille des anthocyanes. Ces pigments ont la capacité de changer de couleur en fonction de l’acidité de l’eau dans laquelle on les plonge. Avec un acide comme le jus de citron ou le vinaigre, les pigments sont rouges. Avec une substance basique ou alcaline comme le bicarbonate ou le savon, les pigments sont violets ou bruns puis, selon leur variété, ils peuvent ou non passer au bleu puis au vert.

Les anthocyanes peuvent être détruits par une chaleur prolongée, c’est ce qui se passe pour les pétales de mauve qui restent au chaud sous le couvercle.

Quant à la mousse, elle est due au dégagement de CO2 qui se produit quand on mélange du bicarbonate de sodium et un acide. C’est exactement ce qui fait lever les pâtes à gâteau avec de la poudre à lever ou « levure chimique ».

 

Alors, ça vous dit de faire un peu de magie dans votre cuisine ?…

Bon dimanche !