Bonjour !
Voici la suite de mes aventures avec le Pinto, de ses 18 à ses 24 mois. Comme d’habitude, ce type d’article est surtout utile pour moi, pour m’aider à retenir ces souvenirs. Ce n’est en aucun cas un article de conseils, même si vous pouvez évidemment y piocher des choses si ça vous inspire.
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Petits et grands moments de 18 à 24 mois

A 18 mois, le Béluga est très intéressé par nommer les couleurs, il nous demande très souvent dans la journée de nommer la couleur de tel ou tel objet ou propose lui-même la couleur, mais il se trompe quasiment à chaque fois.
Il est toujours fan de ballon et de tout ce qui tourne : les toupies Beyblade et le Handspinner du Béluga, une petite voiture placée sur le toit…
A 18 mois et demi, je lui dis le soir qu’on va partir quelque part le lendemain… et il passe une nuit agitée de nombreux réveils. Arg, je le savais pourtant : j’aurais dû le prévenir le matin même ! Il faut que je le prévienne le soir seulement si le départ chamboulera son lever…
Le Pinto se passionne pour la brosse des toilettes. Je lui dis qu’il ne peut pas la toucher, que c’est seulement Maman qui la touche, mais il persiste à la prendre… en disant « b(r)osse de maman ». Et il plonge sa main dans la cuvette ! Après des rappels à l’ordre multiples, je finis par l’autoriser à prendre la brosse et lui montrer comment la plonger dans la cuvette (propre)… Et heureusement, quelques semaines plus tard, cette fixation sur la cuvette des toilettes lui a complètement passé, sans doute parce avait intégré les codes associés.
A 19 mois, il arrive à nommer les couleurs, ce qui le récompense de ses efforts assidus (et totalement spontanés !) depuis plusieurs semaines.
Il a une poussée dentaire, avec 30 h de douleurs et une forte fièvre malgré le Doliprane. Donc 2 nuits terribles, des siestes de 40 minutes seulement et uniquement à l’extérieur et en porte bébé. Pendant ce temps, il mange très peu et tète moins souvent. Il garde le sein dans sa bouche ouverte, sans téter. Ça doit vraiment lui faire mal…
A 20 mois, il marche ! Seulement quelques pas seul, avec une démarche hésitante, mais en parallèle il s’entraîne beaucoup à marcher avec sa main dans la nôtre : on sent que le sujet l’intéresse (enfin).
Il fait des phrases, même si sa prononciation n’est pas encore compréhensible par tous : « veux appeler Nono » par exemple.
Il commence à reconnaître les lettres, et est demandeur de s’entrainer. Je lui propose les lettres magnétiques Vilac. On fait des lettres super faciles en pâte à modeler grâce à une planche a embosser. Il tape en Arial 72 sur mes genoux. Au passage, il pense que le signe « ? » se dit « flamant rose »…

A 21 mois, il se passionne pour les chiffres, c’est une véritable obsession. Il lit les chiffres du réveil en s’endormant le soir et en ouvrant les yeux le matin, il demande à aller dans la rue pour voir les plaques d’immatriculation des voitures, il vient nous voir avec une feuille et un crayon pour qu’on lui « dessine » des chiffres, il emporte des quilles de Mölkky avec lui comme des doudous, il voit même des 8 dans les trous du guéridon de ma grand mère et le double bouton de chasse d’eau de mes parents…

Le Pinto en vadrouille avec des quilles de Mölkky
Il se coince la main droite dans la porte coulissante de la pharmacie, et comme il a très mal au moindre mouvement de son articulation du poignet, il passe 2 semaines avec un plâtre. Heureusement, il n’y a pas de fracture, donc dès qu’on lui enlève le plâtre temporaire, tout est bien qui finit bien.

Le Pinto en couche lavable (Milovia One size Pocket Coolmax), plâtre et sac plastique pour imperméabiliser le plâtre. Et tout plein de piqures de moustiques…
A 22 mois, il profite de nos vacances en Normandie pour marcher énormément sur l’herbe, et il marche bien désormais.

Le volume de la couche lavable étonne encore beaucoup ceux qui observent le Pinto. C’est effectivement hors norme, mais ça ne gène aucunement ses mouvements, c’est très économique, très écologique, et très joli : pas besoin de cacher la couche avec une culotte ou un body ! Et ici la couche bouffe, elle s’aplatit ensuite en partie quand on ajoute un pantalon.
Il continue à être obsédé par les chiffres et aime quand on compte à deux : il dit 1, l’autre dit 2, il dit 3, etc. Quand ce n’est pas à lui de dire 20, 30 ou 40, ça peut aller très loin. Une autre de ses obsessions, le lave linge. Peut-être parce qu’il comporte des chiffres lumineux…

A noter, la couche lavable fait un plus gros popotin qu’une couche lavable, mais rien de grotesque.
Le Pinto fait des phrases complètes, en partie parce qu’il semble avoir une très bonne mémoire auditive. Par exemple, il dit « Maman ze peux avoi(r) des bonbons s’il te plaît ? » (en fait il n’en veut pas, ouf).
Il commence à râler très fort quand il n’a pas ce qu’il souhaite.
A 23 mois, je reprends le travail et il est gardé par une nounou. Quand on lui a rappelé cette perspective cet été, il a répondu « 9 ». J’ai d’abord pensé qu’il n’avait pas compris ce que j’avais dit… avant de réaliser qu’il avait parfaitement capté puisque c’est le numéro de la maison de la nounou !
Je l’autorise à monter sur un marchepied pour manipuler le robot culinaire. C’est donc lui qui mixe le houmous et autres préparations. Il adore, et bien sûr je cuisine juste à côté pour le rattraper s’il tombe du marchepied. Il me voit souvent cuisiner et ça l’intéresse beaucoup, depuis longtemps. Il reconnait et nomme la plupart des ingrédients qu’on utilise en cuisine.

Le Pinto continue à être obsédé par les chiffres : il essaye de les dessiner, il adore regarder défiler le chronomètre sur mon téléphone et il compte seul jusqu’à 29. Il commence à arriver à prononcer le son « r » de temps en temps.

Le Pinto va avoir 2 ans et il y a encore un matelas pour moi dans la chambre des enfants. Je m’y allonge pour endormir le Pinto au sein, et j’y dors la nuit quand il se réveille.

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L’adaptation chez la nounou
Pour le Béluga, débordée pendant la grossesse et comptant sur une place en crèche, j’avais fait la lourde erreur de ne pas chercher sérieusement une nounou. Ce qui s’est soldé par une adaptation catastrophique et l’interruption du contrat de garde pendant la période d’essai, puis la recherche d’une autre nounou en ultra urgence. J’en parle ici.
Pour le Pinto, j’ai donc veillé à aller au parc très souvent pour observer les nounous et voir celles qui s’occupaient des enfants d’une manière qui me convienne. Et j’y ai trouvé mon bonheur. Autre avantage de cette technique, amplifié par mon long congé parental, on a pu passer de nombreux moments au parc à côté de la nounou donc le Pinto connaissait déjà bien sa nounou quand elle a commencé à le garder. On a donc fait une adaptation sans que je reste chez la nounou : il y était déjà allé deux fois avec moi, pour discuter puis signer le contrat, donc pour le premier jour d’adaptation on a simplement fait 1h de garde, puis une matinée pour le deuxième jour, et ensuite des journées complètes puisqu’elles sont de toutes façon plutôt courtes (8h-16h).
La première semaine, la nounou m’annonce : « Il va falloir sevrer le Pinto, pour son bien car il demande beaucoup « téter » pendant la journée ». Je lui réponds ce qui me semble une évidence : s’il était sevré, ce serait pareil sauf qu’il demanderait « maman » à la place !… En plus, un sevrage pendant l’adaptation serait au contraire lui ajouter du stress, puisque ça signifierait modifier en même temps le contenu de ses journées (il va chez la nounou) mais aussi tout le reste (plus de tétées quand maman est là). D’autant que, dès le premier jour, il a parfaitement bien mangé et dormi chez elle (à la différence de la petite fille du même âge gardée chez la même nounou…), ce qui signifie qu’il se sent bien chez elle et que l’allaitement n’est pas un problème. Je n’ai donc pas cherché à argumenter plus, et pour couper court aux questions sur l’allaitement et ne pas avoir à demander à m’assoir pour la tétée de retrouvailles, je le mets directement dans le porte bébé, comme ça il peut téter tranquillement pendant que je discute avec la nounou.
Quand j’en ai parlé avec mes parents, ils ont répondu que c’est pour éviter ce « problème » qu’on sèvre les bébés avant de les mettre en garde. Et là je me suis énervée, parce qu’on peut parfaitement allaiter en travaillant (je l’ai fait longtemps pour le Béluga) et c’est tous les bébés qui devraient être allaités jusqu’à 2 ans au moins, pour tout un tas de raisons toutes aussi importantes les unes que les autres. Alors j’en ai marre de me faire regarder de travers alors que justement je fais ce qui devrait être normal !! En tout cas, la suite me donne raison : au bout de moins de 2 semaines, le Pinto me quitte sans problème le matin pour aller dans les bras de son papa (c’est Doudou qui l’accompagne chez la nounou, autre technique importante que j’ai apprise avec l’expérience du Béluga) et il ne pleure plus en arrivant chez elle le matin.

Biberon en verre MAM 2ème âge (il existe un modèle 1er âge, plus petit)
Vis à vis du véganisme, on a informé la nounou que le Pinto mangeait actuellement végétalien et que ça lui convenait très bien, donc que pour les plats il ne fallait lui servir de la viande/poisson/oeuf que s’il en faisait la demande (donc pas mis par défaut dans son assiette) et que pour le dessert elle pouvait acheter en supermarché des yaourts de soja (j’ai vérifié quelques temps avant l’adaptation que le Pinto les mangeait avec plaisir). Et pour le biberon du goûter, on a acheté un biberon Mam en verre et une tétine X, et Doudou le remplit avec un mélange maison que le Pinto apprécie : 200 ml de lait de soja nature non sucré, 1 cuillerée à café de sucre, 1/2 cuillerée à café d’eau de fleur d’oranger. Pour les biscuits du goûter, on n’a pas cherché à restreindre, de toute manière le Pinto est assez difficile sur les biscuits, donc on a simplement précisé qu’il aime les galettes de riz nature ou au chocolat.

Couches lavables, « lingettes » lavables, sac à couche
Dans le sac pour la nounou, Doudou place aussi 3 ou 4 couches lavables (Milovia One size pocket coolmax ici, puisque nous n’avons jamais eu l’occasion de tester le système Hamac), un sac à couches, et pour nettoyer les fesses : des petits carrés lavables et un petit flacon de liniment (du commerce, pour ne pas effrayer la nounou avec une préparation maison). On a bien sûr proposé ceci à la nounou en expliquant 1) qu’il lui suffit de mettre la couche sale dans le sac à couche et je me débrouille le soir pour jeter le voile de protection aux toilettes s’il contient des selles, puis séparer le reste et le mettre à laver, 2) que bien sûr, si au bout de quelques jours de tests elle sent qu’elle n’est pas à l’aise avec ça, on peut passer aux jetables en journée. Au final, ça lui convient et elle jette même le voile de protection aux toilettes quand il y a une selle. Et on a trouvé une solution aux fuites pendant la sieste chez la nounou : il ne faut pas serrer la couche dans l’espoir d’éviter les fuites, au contraire, je suppose que ça forme des plis qui laissent passer l’urine, tandis que quand on ferme normalement la couche il n’y a pas de fuites.
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Les chaussures pour les premiers pas du Pinto, au printemps/été

En version hiver, vous avez la liste ici. En version printemps et été, le Pinto a porté :
Des sneakers en toile, héritées de copains. Dans une démarche écologique et économique, je n’hésite pas à utiliser des chaussures d’occasion pour mes enfants, pourvu qu’elles soient peu usées et que mes enfants apprécient de les porter.
Les chaussures d’eau Playshoes héritées du Béluga.
Des sandales en cuir, héritées du Béluga et de copains. Là aussi, j’ai préféré réutiliser ces chaussures, encore en bon état, plutôt que de les jeter pour en acheter des neuves. En effet, même si je déteste ce qu’implique la fabrication du cuir, je considère que jeter des objets encore en bon état pour en acheter d’autres, aussi véganes soient-ils, a un impact sur la planète que je préfère éviter. Et bien entendu, dès que l’objet est usé, je profite des économies réalisées pour acheter à la place un objet qui satisfait un maximum de critères positifs !
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Les livres aimés par le Pinto, entre 18 et 24 mois

J’ai peur de l’eau !, de Pierrick Bisinski : Le Pinto a a-do-ré ce livre aux illustrations très simples, où une petite souris a peur de se noyer, est récupéré par une grenouille… qui tombe à l’eau elle aussi.
Léo et Popi – au parc, de Claire Clément et Helen Oxenbury : Le Pinto a beaucoup apprécié ce petit livre aux épaisses pages cartonnées, dans lequel on voit évoluer Léo et son doudou Popi, ammenés au square par la maman de Léo.
Cache-cache des grosses bêtes, d’Olivier Latyk : Cet album aux couleurs vives est assez solide, pour un livre à rabats. Les pages sont cartonnées et les rabats sont en feutrine (synthétique j’espère…), et les rabats sont toujours très appréciés des petits.
Petit-bleu et Petit-jaune de Léo Lionni : J’ai acheté ce livre surtout pour moi, mais il a bien plu au Pinto.
Prendre et donner, de Lucie Félix : Dans ve livre cartonné, on peut détacher à chaque page de droite une ou plusieurs pièces de carton pour illustrée un verbe, et on les place sur la page suivante pour illustrer le verbe contraire.
Il ne faut pas toucher un dinosaure, de Stuart Lynch : La première fois qu’on parcourt ce livre, la multiplicité des polices fait mal aux yeux je trouve. Mais ensuite, on le connait par coeur et c’est tellement drôle de « ne pas » toucher les reliefs de chaque dinosaure… et de risquer de se faire chatouiller, embrasser ou autre. Approuvé par le Pinto et le Béluga.
La tournée de M. Escargot, de Stuart Linch (ce n’est donc pas le même auteur que le livre précédent !) : Un livre sympathique sur les chiffres de 1 à 10, à nommer et à suivre du doigt au fil de la tourbe du facteur.
Le prince aux petits pois, de Fred L. : Fred L est l’illustrateur de cet album dont l’histoire a été inventée par des enfants. La princesse fan de petit pois est une aventurière qui parcourt le monde. Pendant ce temps, trois princes se présentent au palais et récent de l’épouser…
Un livre, d’Hervé Tullet : J’au découvert Hervé Tullet grâce au super magazine Tralalire, et ce livre est dans le même esprit. On y suit des boules, et à chaque page le livre nous propose une action simple pour agir sur les boules. C’est un peu comme un jeu sur écran présenté sous forme de livre, le Béluga l’a bien aimé aussi.
Le Pinto aime également qu’on lui lise des albums hérités du Béluga, comme La pomme rouge, Mon arbre…
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Les jouets et jeux aimés par le Pinto, entre 18 et 24 mois
Ses activités ont évolué peu à peu au fil des mois. Par ordre chronologique, il y a eu :
- Parcourir des livres en nommant les couleurs présentes sur chaque page
- Secouer les cloches musicales, nommer leur couleur et le tout petit chiffre gravé dessus
- Reconnaitre les chiffres, à toute occasion : dans la rue, sur les plaques des voitures, sur les pages des livre, sur des chiffres aimantés….

Le Pinto au paradis (un centre de tri de La Poste)
- Jouer avec un puzzle à deux pièces sur le there des chiffres
- Jouer avec de la pâte à modeler, en particulier des formes à appuyer : timbres pour pâte à modeler, emporte pièces, plaque de lettres à embosser…
- De loin en loin, la dînette et faire semblant de nourrir une poupée. Je veille à ce que mes enfants aient accès aux jouets des deux sexes.

- Dessiner, une de ses passions. Que ce soit avec des crayons, des feutres, des pinceaux, des craies de trottoir…
- Taper sur mon clavier d’ordinateur. J’ai bien essayé de lui fournir un vieux clavier, mais je suppose que d’une part il veut faire exactement comme maman, et ensuite avec un clavier seul il manque l’écran sur lequel s’affiche la suite de chiffres. Comme je n’ai pas de pavé numérique, je maintiens en permanence le doigt appuyé sur la touche majuscule. Et vers 23 mois, je lui apprends à appuyer lui-même sur cette touche.
- Au parc, aller dans les endroits interdits. Je pense qu’ainsi il apprivoise la règle (il prononce en même temps l’interdiction) et en même temps ça lui plait de me voir venir (dans le parc où on va, plusieurs endroits ne sont pas sécurisés donc je ne peux pas le laisser seul dans ces coins-là). Pour préciser, je ne le gronde pas quand je vais le voir, j’essaye de le convaincre de changer d’endroit mais s’il ne veut pas, je le laisse rester dans l’endroit, pourvu qu’il ne dépasse pas la limite vers la zone dangereuse. Heureusement que, pendant ce temps, le Béluga est assez grand pour ne pas que j’aie besoin de le surveiller !
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Bon samedi !