Archive | août, 2018

Repas de fin août

26 Août

Bonjour !

En vacances en Normandie, on a profité tester de nouvelles recettes et varier les menus.

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Soupe de courge et son nuage de crème

Du potimarron cuit dans du bouillon de légumes (en cube) puis mixé, et un peu de crème végétale épaisse obtenue en fouettant 150 g de yaourt de soja nature avec 50 g d’huile neutre et une belle pincée de sucre (la crème végétale « soja cuisine » du commerce contient un peu plus de la moitié d’une cuillerée à café de sucre par briquette de 200 ml).

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Salades de quinoa

La classique quinoa lentilles à gauche (avec des échalotes, une vinaigrette à la moutarde et de la ciboulette) et la sucrée-salée à droite (avec morceaux de melon, de tomate, de salade et vinaigrette au jus de citron).

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Salade de betteraves d’Elsa.R

Des betteraves râpées, des raisins secs, du cumin et de la vinaigrette. Merci Elsa.R !

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Salade de pommes de terre à composer

De l’artichaut, de la betterave, des pommes de terre, des tomates cerise et des amulettes de tofu fumé. Avec de la vinaigrette, du houmous et du tartare d’algues, voici un repas « restes » bien coloré.

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Salade de tomates et mozza du Cul de poule

Une mozzarella végétale à la texture bien moelleuse, avec 3 ingrédients seulement et aucune cuisson ? J’achète ! J’ai donc acheté du psyllium blond (cosses uniquement) et des graines de tournesol décortiquées. Un peu de jus de citron, de l’eau et une fois les graines trempées, on mixe. Ici c’était un petit hachoir électrique donc la texture n’était pas parfaitement lisse mais tout de même c’était bien agréable avec une salade de tomate ! Merci Mélanie Mardelay d’avoir partagé cette super recette !

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Repas kesra

Doudou adoré la kesra, et je suis heureuse d’avoir appris à en faire ! Elles ne sont pas encore parfaites et je suis loin d’oser les retourner dans la poêle en utilisant simplement mes mains, mais je compte bien en refaire parce que c’est délicieux, rapide et assez simple à faire, avec uniquement des ingrédients du placard : semoule fine de blé dur (la même que pour les pâtes fraîches), huile, sel et eau !

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Les quichettes

Invités à un apéro dînatoire, nous avons apporté ces tartelettes salées que le Béluga adore. On découpe des ronds dans une pâte feuilletée du commerce (ici avec un petit verre) et on garni d’une purée obtenue en mixant des petits morceaux de carotte (crue) avec un peu d’eau et d’huile, puis en ajoutant des pois chiche et en mixant à nouveau. Quelques unes ont été parsemées e graines de tournesol (le Béluga les a soigneusement retirées…).

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Pâtes en sauces et boulettes de The minimalist baker

Des pâtes en forme de bicyclette, la sauce tomate de Doudou et des boulettes haricot rouge-quinoa très sympathiques même si elles étaient un peu fragiles. Je retiens l’astuce de faire rôtir des haricots cuits et égouttés afin de les assécher.

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Assiette de restes

Un reste de riz, un reste de fondue de poireaux et une délicieuse sauce obtenue en mélangeant de la purée de cacahuète à un petit reste de soupe. Croyez-le ou non, je me suis régalée ! Et j’avoue, c’était un de mes petits déjeuners…

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Repas dans un bistrot d’Avranches

Pour un repas en amoureux après avoir visité le Scriptorial d’Avranches (super petit musée !), Doudou avait réservé dans ce restaurant qui nous a dit qu’on pourrai manger végétalien. L’entrée était impeccable : une belle assiette colorée et goûteuse. Le plat aussi était copieux, coloré et varié, malgré la présence de quelques intrus, le gratin dauphinois et la sauce centrale. En dessert, on a pris des sorbets.

 

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Repas à l’Auberge du Moulin

Après avoir visité le très chouette Musée des moulins de la Sée, à Brouains, et appris le cycle de vie des saumons et comment on fabriquait des couverts, nous avons fêté mon anniversaire au restaurant attenant, l’Auberge du Moulin. Ayant réservé un peu tard, après que les restaurateurs aient fait leurs courses, on nous avait averti qu’on serai servis au mieux avec les moyens du bord. Nous avons très bien mangé, là aussi des assiettes colorées et copieuses.

En entrée, une salade composée avec des croûtons. En plat, des pommes de terre et des tomates cerises rôties avec une julienne de légumes.

Et en dessert, une salade de fraises (on n’avait pas précisé que c’était pour un anniversaire !). L’accueil était chaleureux, on reviendra si on repasse dans le coin !

 

Bon dimanche !

Un cartable de CP éthique

19 Août

Bonjour !

Désolée de casser l’ambiance vacances, mais il fallait bien que je prépare la rentrée scolaire… Il n’y a pas de recette dans cet article donc si vous n’avez pas besoin d’acheter un cartable d’enfant vous pouvez retourner à des occupations plus reposantes. 🙂

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Pour l’école maternelle, le Béluga a d’abord porté un joli sac offert par sa marraine. Puis je lui ai proposé de choisir un sac un peu plus grand et plus pratique à ouvrir et fermer. Pour avoir une touche écolo sans faire les recherches moi-même, j’ai fait choisir le Béluga parmi les produits du site Sans-bpa.com (sur lequel j’achète pailles et assiettes en inox pour les enfants, boîtes de conservation, moules à glaces…) et qui avait alors une large gamme de sacs pour enfants.

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Mes critères de recherche

Pour la rentrée en CP, il fallait trouver au Béluga un cartable plus grand et j’étais décidée à prendre le temps pour investir dans un produit en accord avec mes valeurs. J’ai donc cherché un cartable :

  • De 38 cm de large environ : c’est la taille recommandée pour le début de l’école élémentaire. Pour le CP, je trouve que c’est un peu grand, mais pour le CE1 et le CE2 c’est la taille parfaite et je ne compte pas acheter un cartable qui sera porté seulement l’année de CP.
  • Sans roulettes : apparemment les roulettes se cassent vite et c’est très inconfortable quand il faut monter des escaliers : soit l’enfant tire le cartable d’une main et adopte alors une mauvaise posture, soit il porte le cartable sur le dos mais c’est inconfortable.
  • Solide : pour que le Béluga l’utilise au moins jusqu’au CE2 (ou plus, on verra !). Comme ça, même si le produit est fabriqué dans des matériaux difficilement recyclables ou s’il vient de loin, il aura au moins évité l’achat de plusieurs cartables.
  • Végane : sans cuir, ou alors vraiment en quantité minuscule si c’est inévitable.
  • Produit de manière éthique : avec une rémunération correcte des travailleurs.
  • Si possible, fabriqué localement, pour des raisons éthiques et écologiques.
  • Qui plaise au Béluga, pour qu’il ait plaisir à l’utiliser plusieurs années.
  • Et un dernier critère, ajouté après essayage en magasin : Pas trop lourd (maximum 800 g). Car pour deux cartables vides de même taille, on a pu sentir une sacrée différence de poids !

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Résultat de mes recherches sur internet

Alors déjà pour le critère éthique, j’ai fait totalement chou blanc ! Je n’ai pas trouvé une seule marque de cartables sans cuir pour école élémentaire qui donne la moindre information sur le lieu de production de ses cartables ! En clair, cela signifie que tous les cartables adaptés à l’école élémentaire sont fabriqués en Chine, même ceux vendus par des marques françaises…

J’ai trouvé 4 marques qui, d’après les commentaires des internautes, proposent des cartables qui durent longtemps. Les voici avec, pour chacune, mes remarques personnelles :

  • Tann’s : cartables en tissu synthétique recyclé mais avec des parties en cuir (au minimum la poignée et les protections de fermeture). Prix moyen : 65 €.
  • Bakker : cartables de forme retro et au style graphique et coloré, en coton ou en vinyle. Quasiment aucune chance de plaire au Béluga. Prix moyen : 65 €.
  • Jeune premier : très beaux cartables en polyester et « cuir écologique », avec un style moderne ou rétro. Prix moyen : 120 €.
  • Poids plume : cartables en polyester, avec détails en cuir végane, de style moderne – certains cartables ont même des LED ! Prix moyen : 55 € (65 € avec LED).

La marque Poids plume a donc gagné haut la main le comparatif pour mes critères. D’autant que pour avoir testé ensuite en magasin, le cartable est effectivement bien plus léger que d’autres et c’est évidemment un gros avantage pour le dos des enfants. On peut voir ici le détail des caractéristiques de cette marque.

Et le prix ? J’étais prête à casser la tirelire si je trouvais un cartable qui satisfaisait tous les critères, surtout s’il durait au moins 3 ans. Au final, je n’ai pas trouvé le cartable idéal (il aurait fallu que le polyester soit recyclé et que le cartable soit fabriqué en Europe) mais j’ai un compromis satisfaisant et dont le prix est moins élevé que celui les autres marques de cartables réputés solides.

Edit : Petit bateau propose des cartables, comme celui-ci. Je ne sais pas quelle est leur solidité, mais vue la grande qualité des vêtements Petit bateau, on peut espérer que leurs cartables aussi soient solides. La marque m’a indiqué que ce cartable ne contient pas de cuir. Il coûte 65 €.

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L’achat du cartable

Puisque je ne pouvais pas trouver un cartable fabriqué en France, j’ai décidé d’au moins soutenir un petit commerce de proximité. Pour cela, j’ai consulté la liste des revendeurs sur le site de la marque Poids plume et téléphoné à celui qui était le plus proche de chez moi afin de vérifier qu’il avait un peu de choix.

Il y avait peu de modèles en stock mais le Béluga a flashé sur l’un d’eux, donc tout le monde était content. Y compris mon porte monnaie car il m’en a finalement coûté moins que prévu : 49,90 € pour ce modèle.

Mission cartable accomplie !

Edit : Le Béluga a utilisé ce cartable pendant 4 ans ! Voici à quoi il ressemble maintenant, sachant que le Béluga prend plutôt soin de ses affaires.

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Le fond extérieur s’est déchiré, on l’a remis en place avec de la colle forte. Puis on a oublié de vérifier qu’il n’y avait pas apparition d’une nouvelle déchirure au fil du temps… et petit à petit le fond extérieur s’est à nouveau abimé, ce qui a arrêté de protéger le vrai fond du cartable. Au bout de 4 ans, le vrai fond du cartable s’est ponctué de petits trous. Ce n’est donc pas le cartable le plus solide du monde, mais j’en suis tout à fait satisfaite.

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Edit : Pour la rentrée au CP du Pinto, je suis retournée au magasin où j’avais acheté le cartable « Poids plume » du Béluga, mais à la place ils avaient une grande sélection de cartables « Caramel & cie« . Le Pinto a flashé sur l’un d’eux et j’espère qu’il tiendra 4 ans comme le cartable du Béluga. En tout cas il lui ressemble globalement, en terme d’ergonomie et de poids, mais son prix est supérieur : on l’a payé 89,90 €. Ceci dit, je l’ai acheté car je suis d’accord pour payer plus cher certains objets du Pinto, puisqu’en général il récupère les habits, chaussures et jouets du Béluga.

Bon dimanche !

Repas de début août

12 Août

Bonjour !

Voici des petits plats maison ou du commerce que j’ai mangé ces derniers jours.

Tartinade de pois cassés

J’ai repris la base de ma soupe Shrek en mixant des pois cassés cuits et égouttés avec de la crème de coco. Puis j’ai décidé de changer de l’assaisonnement classique au curry pour une version au goût frais, en y ajoutant beaucoup de menthe fraîche hachée et un peu de jus de citron. C’était bon !

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Tartinade de haricot blanc à la carotte

Inspiree par cette recette Marmiton de purée haricot blanc-carotte à manger avec des croûtons, j’ai mixé des haricots blancs cuits et égouttés avec une carotte cuite et salé avec du bouillon de légumes en poudre. Et ça s’est bien laissé manger, sans la texture collante que peuvent parfois avoir avec les tartinades de haricots blancs. Lors de ce repas, on avait aussi une autre présentation des mêmes ingrédients : bâtonnets de carotte crue et nuggets de haricots blancs (je préfère la version aux pois chiche).

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Tourin de tomate et polenta

En vacances en famille, ma belle mère a préparé cette soupe d’été (recette ici) et j’y ai ajouté de petites formes découpées dans de la polenta. Ça allait bien avec les quelques pâtes déjà présentes dans la soupe et ça changeait du pain que je mange habituellement avec. Et bien sûr ça change un peu le look de la soupe !

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Pomme de terre garnie

Pour habituer mes enfants à l’idée de manger des légumes farcis, j’ai décidé de commencer par la pomme de terre et, pour garantir mon succès, de cuire les pommes de terre puis les creuser et les remplir de garniture pour « quichette », qu’ils mangent sans aucun problème. Et j’ai servi le tout directement sur la table en expliquant que pour ce repas on mangeait dans des assiettes comestibles. Au final ils n’ont mangé que la garniture mais je compte réitérer l’expérience pour qu’ils finissent par intégrer qu’on peut aussi manger la « coque ».

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Repas de Daily Monop

Enfin une belle grosse assiette végétale chez Monoprix, pour changer des (très bonnes) petites assiettes de salade de quinoa ou de lentilles.

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Repas de Prêt à Manger

Très chouette découverte dans une boutique de la chaîne Prêt à manger ! Les produits végétaux sont très clairement marqués, on trouve un wrap végétal, des sachets d’oléagineux, du chocolat chaud végétal… Bref un choix varié et équilibré. Comme à la gare de Lyon il y a le choix entre un Daily Monop et un Prêt à manger, j’irai désormais par défaut chez Prêt à manger.

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Repas de El rancho
     

J’ai demandé à Doudou un moment régressif en amoureux : ciné et repas dans un restaurant de la chaîne El rancho. Ce n’est pas de la grande qualité gustative mais ça nous a rappelé de chouettes souvenirs et il est facile d’y manger végétalien, à part pour le dessert. En apéro, un cocktail fruité pour moi, servi par défaut avec des tortilla chips et une salsa de tomates.

En plat, Doudou a choisi une salade servie dans une coque de tortilla. Pour ma part, j’ai commandé des fajitas de légume en demandant de ne pas avoir de fromage râpé parmi les pots de condiments.

Et vous, que mangez-vous en ce moment ?

Bon dimanche !

Mes glaces éthiques 2018

5 Août

Bonjour !

Pour placer le contexte, les crèmes glacées traditionnelles doivent leur crémeux à l’utilisation de jaune d’œuf issu de poules élevées en cage et de produits laitiers issus de la souffrance de la séparation puis de la mise à mort d’une vache et de chacun de ses veaux nouveau nés, sans compter le bilan écologique catastrophique des produits laitiers (gaz à effet de serre, occupation de sols, etc).

Comme ceci est à mettre en balance avec le simple plaisir de manger une glace, ça fait longtemps que chez moi le plaisir ne fait plus le poids.

Sauf que je ne compte pas être privée de glaces quand tout le monde en a, et que les sorbets aux fruits ça ne me tente qu’occasionnellement. Alors comment faire ?

Sorbet à la noix de coco

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Solution 1 : les supermarchés et magasins de surgelés

De plus en plus de magasins vendent des glaces végétales, en plus des glaces à l’eau de type pop glacé/yéti/polo. Je ne vais pas souvent dans ce type de magasin donc je ne peux pas vous en dire plus.

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Solution 2 : les glaciers

A l’Estaque on trouve deux glaciers : Gelati Nino et Gelari Amore. Les deux offrent un large choix de granités et vendent un récipient réutilisable pour les contenir. Le Béluga et maintenant le Pinto en sont fans, en particulier le granité à l’arôme coco.

Mon glacier préféré parmi les deux est Gelati Nino car il propose un délicieux sorbet au chocolat noir. Cerise sur le gâteau, on me le sert avec le sourire dans le petit pot en inox que j’apporte de chez moi afin de limiter les déchets !

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A Marseille, on trouve aussi une boutique Amorino, sur le Vieux port, qui vend du sorbet au chocolat et du sorbet à la noisette, bio et super bons.

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Toujours à Marseille, sur le cours Julien se trouve Ego, une boutique où on se sert soi-même parmi un très large choix de glaces artisanales, dont environ un quart sont végétales. On trouve bien sûr des sorbets, mais aussi des glaces crémeuses à base de lait de soja ou de lait de coco. Ma préférée : menthe chocolat, que je n’avais pas mangée depuis des années. La préférée du béluga : vanille sur base de lait de soja.

Et avec une cuillère à melon et des abricots on peut s’amuser à préparer des bouchées spéciales :

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Solution 3 : le fait maison

Je vous avais donné ici (il y a 3 ans déjà ?!) mes recettes préférées pour les bâtonnets glacés faits maison aux parfums chocolat, vanille ou fruits. Je continue à expérimenter et cette année j’ai enfin testé les glaces à l’eau avec morceaux de fruits.

Ma recette la plus simple, et réalisable toute l’année, fait appel à une conserve de pêches au sirop.

– Couper les oreillons de pêche en petits dés et en remplir les moules sans tasser.
– Verser le jus de la conserve par dessus pour remplir les espaces restants.
– Planter un bâtonnet au milieu et mettre au congélateur pendant au moins 5 heures.
– Passer le moule sous l’eau tiède pour faciliter le démoulage de la glace.

Si on utilise des fruits frais, on peut utiliser comme liquide un mélange pour pop glacé/yéti/polo : moitié eau et moitié sirop au choix (citron par exemple, facile à faire maison comme expliqué dans Cuisiner en couleurs).

Version au sirop de citron maison, avec des framboises fraîches (à refaire avec des fruits plus mous comme les pêches, je ne trouve pas les framboises très agréables à croquer)

Bon dimanche !