Archive | octobre, 2017

Bonbons vegan

29 Oct

Bonjour !

J’ai le plaisir de vous présenter mon second livre, Bonbons vegan. C’était un sacré défi pour moi qui n’ai jamais été fan de sucreries. Mais voilà, ma recette de bonbons gélifiés de Cuisiner en couleurs (adaptée de celle-ci) a donné envie de plus, alors j’ai relevé mes manches. Et je suis fière du résultat !

Dans « Bonbons vegan », vous trouverez donc des recettes de bonbons gélifiés de toutes sortes : des oursons, des bouteilles au coca, des frites, des oeufs au plat…

Ces bonbons gélifiés sont sucrés uniquement avec du sirop d’agave et le sucre naturellement contenu dans le jus de fruit. Mais ne comptez pas que moi pour vous encourager à en manger à tous les repas… surtout si vous les roulez dans le sucre !

Attention ! Pour les bonbons gélifiés, un séchage de plusieurs jours est absolument nécessaire pour obtenir la texture souhaitée. L’idéal est de posséder un déshydrateur avec thermostat (si on chauffe trop fort, les bonbons fondent) mais si vous avez un four qui descend à 30 °C avec un mode « chaleur ventilée » ça fonctionne aussi. Je n’ai pas essayé de placer les bonbons sur une grille placée devant un ventilateur, à mon avis ça se tente si vous n’avez ni déshydrateur ni four high tech

Je vous propose aussi des guimauves, des perles pour collier à croquer, des sandwichs à la réglisse…

Et j’ai fait une belle sélection de barres chocolatées. Bounty, Snickers, Mars, Kit kat, Kinder Country et Kinder Pingui n’ont qu’à bien se tenir : leur version maison, végane et bio est là !

Je me suis également inspirée des Carambar, des Raffaello et des rochers Suchard.

En plus des photos de Caroline Féraud, la plupart des recettes sont joliment illustrées en pas à pas par Maëva Tur. J’ai détaillé au maximum les explications et précisé le niveau de difficulté de chaque recette afin que tout le monde soit sûr de réussir.

J’espère que vous vous régalerez ! Et si vous avez un reste de bonbons qui ne vous fait plus envie, voici 3 recettes pour les valoriser.

Sauce au caramel

On peut transformer un caramel qui a cristallisé ou qui devient trop mou en une sauce gourmande, parfaite pour napper un dessert, une glace, garnir une crêpe ou tremper des fruits. Il suffit d’y ajouter un seul ingrédient et de patienter une dizaine de minutes.

Ingrédients pour 200 ml de sauce
– 100 g de bonbons au caramel
– 100 ml de crème végétale (ou 50 g de purée d’amande blanche et 50 g d’eau)

Préparation
– Casser le caramel en petits morceaux. Pour la version à la purée d’amande, mixer la purée et l’eau pour obtenir une crème bien lisse.
– Dans une casserole, verser les morceaux et la crème.
– Laisser cuire à feu doux en remuant de temps en temps. Les bonbons vont fondre.
– Au bout d’une dizaine de minutes, les bonbons doivent avoir fondu. Bien remuer pour obtenir une crème homogène et épaisse. S’il reste des morceaux de caramel et que la sauce doit être servie immédiatement, la filtrer avec une passoire fine pour retirer les morceaux. Sinon, laisser les morceaux, ils vont continuer à fondre progressivement.
– Laisser refroidir à couvert, pour éviter la formation d’une croûte sur le dessus.
– Conserver au frigo et consommer dans les 3 jours : dans des crêpes, avec des fruits, sur une tartine ou une glace…

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Gâteau choco-caramel

Cette recette est parfaite pour transformer un lot de caramels ratés (ou pas !) en un délicieux gâteau à partager. Bien sûr, il faut que les caramels soient bons au goût : s’ils sont brûlés, on ne peut que les jeter. Mais si c’est seulement leur texture qui pose problème, il suffit de les faire fondre pour profiter de leur saveur dans ce gâteau au chocolat et caramel.

Ingrédients pour 1 moule à cake
– 200 g de bonbons au caramel
– 100 g d’eau
– 100 g de sucre complet
– 200 g de farine de blé
– 1 à 2 cuillerées à soupe de cacao en poudre non sucré
– 1 sachet de poudre à lever
– 100 g de pépites de chocolat noir
– 200 g de yaourt de soja nature
– 50 g d’huile neutre

Préparation
– Huiler et fariner le moule à cake. Préchauffer le four à 180 °C.
– Dans une casserole, faire fondre les bonbons avec l’eau, à couvert.
– Dans un saladier, mélanger le sucre, la farine, le cacao, la poudre à lever et les pépites de chocolat.
– Mélanger les yaourts et l’huile dans un grand bol.
– Quand les bonbons sont fondus et que le mélange est bien homogène, le verser dans le bol. S’il subsiste quelques grumeaux, filtrer le mélange avec une passoire à thé en le versant dans le bol.
– Verser le contenu du bol dans le saladier.
– Bien mélanger puis verser immédiatement dans le moule.
– Cuire environ 45 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau planté au centre ressorte propre (à part les coulées de chocolat fondu des pépites).
– Laisser tiédir environ 30 minutes puis démouler et déposer sur une grille ou un torchon propre et laisser refroidir complètement.

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Gâteau à la guimauve

Dans cette recette de gâteau basique, la guimauve parfume très peu : elle apporte surtout du liant et du moelleux. Alors n’hésitez pas à ajouter de l’extrait de vanille ou d’eau de fleur d’oranger si vous voulez que le gâteau évoque la guimauve.

Ingrédients pour 1 moule à cake
– 150 g de guimauve
– 50 g d’huile neutre
– 150 g d’eau
– 100 g de sucre blond
– 200 g de farine de blé
– 1 sachet de poudre à lever

Préparation
– Huiler et fariner le moule à cake. Préchauffer le four à 180 °C.
– Dans une casserole, faire fondre la guimauve avec l’huile et l’eau, sur feu doux.
– Dans un saladier, mélanger le sucre, la farine et la poudre à lever.
– Quand le mélange est bien homogène, le verser dans le saladier.
– Bien mélanger puis verser immédiatement dans le moule.
– Cuire environ 45 minutes, jusqu’à ce qu’un couteau planté au centre ressorte propre.
– Laisser tiédir environ 30 minutes puis démouler et déposer sur une grille ou un torchon propre et laisser refroidir complètement.

Bon dimanche !

Edit : La recette de boisson magique est consultable sur le blog des éditions La Plage.

Edit : Voici les articles ou émissions parlant de Bonbons vegan :

La maison des maternelles (vidéo)

Le cul de poule (vidéo)

RTBF (vidéo)

Pink cappucino

Pink cappucino (recette des guimauves)

Végétal power (recette des langues acides)

La librairie gourmande

Enfant végé

Le Figaroscope

Green City Paris

Fémininbio

VG-Zone

Bidule et cocotte

Repas végétariens de début octobre

23 Oct

Bonjour !

Cette semaine je vous parle du dernier livre de cuisine que j’ai eu le bonheur de recevoir (et que j’aurais acheté sinon car j’apprécie les recettes de son blog) : « Ma cuisine vegan pour tous les jours » de la Fée Stéphanie. Les recettes sont simples et délicieuses, un bonne partie est d’inspiration italienne, elles utilisent des ingrédients bruts et majoritairement locaux (pas de margarine à tout va !). Il correspond totalement à notre manière de cuisiner et en fait, on lui a carrément donné un surnom : « la bible ».

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Assiette de BeO

Une belle tranche de potimarron rôti, des pâtes au pistou (basilic) et de délicieux cèpes poêlés. Une sacré régalade !

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Pâtes à la courge de la Fée Stéphanie

J’ai adapté cette recette du livre de la Fée Stéphanie au fait que je n’épluche et ne coupe quasiment jamais les courges crues : je les cuis d’abord au four. Dans une casserole, on fait frire un oignon émincé dans de l’huile d’olive puis on ajoute de la sauce séchée – je n’en ai pas donc je remplace par 1 grosse cuillerée à soupe de feuilles de verveine séchée et on laisse frire encore un peu, puis on mixe le tout avec 300 g de courge cuite et coupée en dés. Saler au goût et mélanger à 300 g de spaghetti cuits. C’est simple et bon, on en a fait deux fois dans la même semaine.

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Pommes de terre boulangères de la Fée Stéphanie

On a suivi la recette à la lettre, en cuisant juste un peu plus longtemps au four. Là aussi, c’était simple et bon.

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Nuggets de pois chiche

Je fais des essais pour concurrencer les nuggets que le Béluga mange les très rares fois où il va chez Mc Donalds. Ici, 1 oignon et 1 gousse d’ail frits dans de l’huile d’olive, puis mélangés avec 300 g de pois chiche cuits et égouttés, 1/2 cuillerée à café de sucre (ou 1 cuillerée à café de sirop d’agave ?) et 1 cuillerée à soupe de purée de noix de cajou, d’amande ou de cacahuète. Mixer en ajoutant si besoin un tout petit peu d’eau pour obtenir un mélange lisse. Saler un peu plus que votre goût. Incorporer  assez de farine de blé (100 à 150 g selon si elle est complète ou blanche) pour former une pâte. Si possible, laisser reposer un peu au frais pour que la pâte se raffermisse et colle moins. Détailler en boulettes légèrement aplaties. Facultatif : rouler dans la chapelure ou dans une pâte à beignet. Faire frire. Le Béluga trouve que ça n’a pas le même goût que les vrais… je vais continuer à expérimenter.

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Pâtes au chou fleur

C’est toujours la même recette, ici servie sans la chapelure torréfiée et c’est quand même moins savoureux. Il est donc utile de respecter la totalité de la recette :).

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Courgette et fenouil aux lentilles corail

Des courgettes, du fenouil et de l’oignon poêles avec de l’huile et du curry, puis des lentilles corail et du bouillon de légumes ajoutés dans la sauteuse. Le tout finit de cuire tranquillement à couvert et est servi avec du riz (basmzti semi complet ici).

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Repas chez Yoj

On a profité une dernière fois du plat vegeb de la carte printemps/ete (avec les asperges que le Pinto adoré) et d’un délicieux tofu soyeux en croûte croustillante.

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Essai de soupe aux fanes de carotte

Ail, oignon, pomme de terre et fanes. Ça fonctionne très bien avec des fanes de radis. Mais avec des fanes de carotte on a détesté ! À la fois en terme de goût (trop acide) et de texture (trop de fils, il faudrait probablement passer la soupe au chinois). Pour le moment, les fanes de radis, chez nous, ça part direct du lombricompost du coup.

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Crêpes mille trois de Perrine

Une maman de l’école nous a préparé ces crêpes naturellement véganes pour un goûter au parc, servies tartinées de Nutella pour ses enfants ou saupoudrée de sucre vanillé pour moi (le Béluga a juste cherché à manger un maximum de sucre vanillé…). Merci Perrine !

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Purée de pommes confites de Mathilde

Les pommes sont cuités plusieurs heures à couvert avec une gousse de vanille, jusqu’à ce le goût et le sucre naturel des fruits soient tellement concentrés qu’il est inutile de sucrer. Ici, les pommes ont ensuite été mixées et c’était un vrai délice. Pour accompagner, j’avais fait mes cookies simplissimes.

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Purée de pomme et confiture de pêche de Maman

De la purée de pommes de Normandie, un peu acidulée, servie nappée de confiture de pêches de Normzbdur à la vanille, le tout fait maison par ma Maman.

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Tarte aux pommes avec pâte brisée de la Fée Stéphanie

Encore une délicieuse recette du livre Ma cuisine vegan pour tous les jours : une pate à tartre brisée, ici utilisée en tatin avec des pommes qui ont fondu à la cuisson, ce qui a donné de petits carrés à la pomme tout à fait délicieux avec une boisson chaude.

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Je vous liste également d’autres recettes qui me font envie et que j’espère trouver le temps de tester un jour :

Bonne semaine !

Le Pinto de 6 mois à 1 an

15 Oct

Bonjour !

Voici un nouvel article pour la rubrique « Le coin des petits » avec cette fois la diversification alimentaire du Pinto. Pour mémoire, voici ici l’article correspondant pour le Béluga.

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Le développement du Pinto de 6 à 12 mois

A 6 mois, quand il est allongé sur le dos, il est capable de se retourner sur le ventre. Il continue à nous aiguiller sur ses envies façon « tu chauffes, tu brûles » : il râle tant qu’on ne fait pas ce qu’il souhaite, et se tait immédiatement, voire nous fait de grands sourires, dès qu’on le fait. Dès fois, j’imagine qu’il pense qu’on est durs à la comprenette et que nous éduquer lui prend de l’énergie… En vêtements (uniquement body, pyjama et chaussettes pour le moment), il met du 12 mois.

A 6 mois et demi, il attrape fermement et porte tout à sa bouche. Il apprécie qu’on fasse les même sons que lui, en écho. Il peut dormir de environ minuit à 6h, sans le réveil de 4h du matin ! Ce n’est cependant pas arrivé souvent… Il se met à plat ventre, pousse sur ses bras et en le faisant se déplace légèrement vers l’arrière ou le côté. Pendant quelques jours, il crie de manière stridente, visiblement pour exercer cette nouvelle capacité et pas parce qu’il souffre – nous par contre ça nous fait mal aux oreilles, heureusement ça a duré moins d’une semaine !

A 7 mois, il commence à se retourner du ventre sur le dos.

A 7 mois et demi, il pèse quasiment 9 kg. Les couches taille M sont trop petites, je reprends donc mes anciennes couches lavables à poche multitaille, mais les inserts en microfibre taille M/L sont trop larges à mon goût (13 cm) et je ne trouve plus sur internet d’inserts S/M en microfibre comme les quelques uns que je possède déjà. J’utilise donc mes langes les plus moches, pliés en 4 puis en 3 : un lange rentre bien dans la poche avec ce pliage et fait certes un assez gros popotin mais tient toute la nuit. Ses 4 incisives du haut poussent en même temps : il a 6 dents ! Il se tient bien assis quand on le pose, et apprécie beaucoup cette position pour manipuler des objets. Il se réveille à nouveau plusieurs fois la nuit (contre une seule fois au milieu de la nuit les semaines précédentes) et veut s’endormir avec moi le soir – ou à défaut dans les bras de son père mais sur moi (pas sur son matelas) quand il le pose dans le lit. Une fois bien endormi et généralement après une longue tétée, je le fais glisser sur son matelas. L’endormir au sein est une solution de facilité pour moi : je me cale en position semi assise, je le mets au sein et j’utilise mon smartphone pour surfer sur internet – il doit se prendre une certaine dose d’ondes dans la tête du coup par contre…

A 8 mois, avec la canicule, il ne tête pas beaucoup plus en journée mais plus souvent la nuit. Je l’habille simplement en body ou combishort, de jour comme de nuit. Je change le vêtement à chaque bain, qu’il prend généralement à la mi journée et désormais tous les jours (contre 2 ou 3 fois par semaine avant), voire 2 fois par jour quand il fait trop chaud.

A 9 mois, il essaye de se mettre debout, par exemple en s’agrippant aux bords de la baignoire pendant le bain. Je l’aide, pour ne pas le frustrer, mais ne l’encourage pas spécialement parce qu’on m’a dit qu’il est mieux pour le développement qu’un bébé marche à quatre pattes avant de marcher sur ses deux jambes.

A 10 mois, il marche à quatre pattes. Il s’entraine à monter une, deux, trois marches – nous avons mis des barrières à nos descentes d’escaliers, mais pour les montées nous le surveillons simplement. Il s’entraine aussi beaucoup à se mettre debout, en partant de la position 4 pattes jambes tendues. Occupé à ces essais et à la marche à 4 pattes, il est moins dans l’interaction avec autrui, à part quand il est dans le porte-bébé par exemple. Comme il a enfin plus de 9 mois et pèse plus de 9 kg, on passe en siège auto face à la route à la place du siège coque et les trajets se passent infiniment mieux ! D’autant plus s’il est un peu fatigué et si on lui donne un truc à grignoter. « Ainsi font » et « Savez-vous planter les choux » sont également des chansons qui lui plaisent beaucoup (effet calmant notoire mais pas toujours suffisant en voiture malheureusement).

L’automne arrive, avec à nouveau les pyjamas par-dessus le body. Mais comme il marche désormais à 4 pattes, c’est plus confortable qu’il ait le pyjama seulement la nuit. En journée, c’est chaussettes, T shirt manches longues (avec pressions à l’épaule ou dans le dos pour l’enfiler facilement) et pantalon type sarouel à taille élastiquée, sans pression entre les jambes. Quand il fait plus frais, petite veste à fermeture éclair, bonnet en coton, chaussons souples (fabriqués en France en polaire ou en coton/chanvre, de la marque Les belles créations d’Anna – il faut passer par la page d’accueil pour voir les modèles en stock). Comme d’habitude, tout est acheté d’occasion sur ebay ou réutilisé du Béluga ou reçu en cadeau, à part les chaussons souples. Et je suis contente que les achats d’occasion me permettent d’économiser pour acheter en neuf et fabriqué localement les pièces que je ne trouve pas d’occasion. En porte bébé, pour ne pas que les chaussons tombent, je place des jambières (type Babylegs) de son mollet à la moitié du chausson.

A 11 mois, il dit parfois « dada » pour demander à faire « à dada » sur nos genoux et il apprend à jouer à « tiens l’objet ; donne-moi l’objet », ce qui devient rapidement un de ses jeux préférés (avec l’option je retiens l’objet pour que tu n’arrives pas à le prendre). Son mot préféré reste le prénom de son frère, qu’il répète à longueur de journées. Il me nomme de temps en temps (mamamm) mais son père est pour le moment l’homme sans nom… Il aime toujours les comptines à geste. Il met du 18 mois en pyjama, Tshirt et pantalon ; 36 mois pour les bodys Petit Bateau (mes préférés car ne bougent pas au lavage), 24 mois pour les autres bodys, probablement à cause de la couche lavable un peu plus épaisse que les couches jetables.

A 11 mois et demi, il met moins les objets à la bouche, c’est à dire très souvent mais pas systématiquement. Il tend la main pour qu’on la lui saisisse. Il aime beaucoup essayer de me donner un aliment dans la bouche, même si en général l’aliment tombe avant d’arriver dans ma bouche. Il arrive à monter seul un étage d’escalier – on se place une marche derrière lui pour le cas où il tomberait.

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Ma journée type avec le Pinto de 6 à 12 mois

Il se réveille vers 7h20. Il ne prend pas forcément de petit déjeuner – il a suffisamment tété la nuit… Il joue calmement dans la salle à manger. Je lance la machine à lavée le linge, je vide le lave vaisselle et je petit déjeune généralement salé, avec un reste du diner de la veille (et les mêmes compléments alimentaires que pendant la grossesse, pendant toute la durée de l’allaitement).

Il a besoin de faire la sieste environ 1h30 après son réveil. Il dort généralement un cycle : 40 minutes. Souvent c’est en promenade dehors, en porte-bébé s’il est avec moi, en poussette s’il est avec ses grands-parents. Quand on rentre, on étend le linge, en général il joue à côté de l’étendait – quand il râle on joue à caché-coucou avec chaque linge à étendre, je chante une comptine (ou je le pose sur le couvercle de la machine pour qu’il joue avec les boutons tactiles pendant que je reste tres proche afin de parer toute chute).

On déjeune tôt, vers 11h ou 11h30. Je cuisine, on s’assoit ensemble à table, il mange ses morceaux, éventuellement pré-piqués sur une petite fourchette, et je lui donne les cuillerées d’aliments semi liquide et le verre d’eau. Après soit je nettoie immédiatement le sol à l’éponge soit je laisse les débris sécher pour les retirée ensuite à la balayette ou à l’aspirateur.

Vers 12h30 il a un coup de fatigue, on monte dans la chambre faire une grosse tétée repos. Puis il a un regain d’énergie, on joue dans la chambre, j’en profite pour ranger le linge propre de la veille, puis je lui propose de prendre le bain. Ensuite on joue un peu puis je l’endors pour la sieste : dans la chambre aux volets clos, dans mes bras pendant que je marche, souvent en tétant. Il dort deux ou trois cycles : 1h20 ou 2h. Je reste allongée avec lui au moins 1h, pour qu’il tète (très longtemps) et pour que je me repose. Cet été en période de canicule, il n’arrivait toujours pas à s’endormir à la maison l’après-midi à cause de la chaleur donc je l’endormais en porte-bébé dehors, à l’ombre des arbres.

Je prépare le goûter et j’avance la préparation du dîner puis, à16h, on part chercher le Béluga à l’école. De 16h30 à 18h on est au parc, il goute d’une ou deux bouchées et il a souvent besoin de faire un dernier cycle de sieste, en porte bébé.

On mange vers 19h. Si le Pinto n’a pas fait une sieste en fin d’après-midi il est grognon. Dans tous les cas, à 20h il commence à être sérieusement fatigué et quand je le monte dans la chambre à 20h15 il s’endort très rapidement, au sein, pendant que je suis allongée dans le lit. Il tète souvent pendant 40 minutes voire beaucoup plus (1h30 – j’en profite pour utiliser mon téléphone ou dormir). Quand il se décroche du sein, je le pose sur le ventre dans son lit, en cododo à côté de moi (j’ai empilé 2 matelas de 60×120 sur un tatami « de chevet » de 60×140 pour arriver au niveau de notre futon).

Pendant la nuit, ses réveils sont très variables : il peut se réveiller toutes les 1h30 quand il est mal (maladie, douleurs dentaires, canicule…) et généralement je le rendors au sein car c’est le plus silencieux et le plus rapide. Il a dans tous les cas un réveil vers 4h et un à 6h pour lequel il tète longtemps.

En terme d’activité physique, apparemment je marche environ 9 km par jour, principalement avec lui au bras ou en porte-bébé. J’ai actuellement comme porté-bébé le Manduca, mais je serai heureuse de reprendre mon favori, le Boba 4G que j’ai prêté à une amie qui a eu un bébé (le Manduca est un porte bébé physiologique pas conçu des la naissance, donc à choisir préférez l’ergobaby et son réducteur ou le Boba 4G). Côté veste, je continue d’utiliser avec enthousiasme ma Rainsnow de Zoli, aussi jolie (j’ai le modèle Lagon) que pratique : clairement elle m’est indispensable pour promener le Pinto sans avoir à l’engoncer dans un manteau ou une combinaison pilote, et je compte bien continuer de l’utiliser sans l’insert de portage quand j’aurai repris le boulot. Édit : si vous préférez utiliser votre propre manteau, vous pouvez acheter une extension de manteau de la toute nouvelle marque Bohmis, actuellement à 62 euros au lieu de 85 euros pendant la campagne de financement Ulule. Une fabrication locale, des tissus bio et véganes, ca me paraît une solution intéressante aussi !

Comme il fait frais, le Pinto qui a juste un body et un pyjama fin pourrait avoir froid (je suis une « mère couvre toi ») donc je lui ai mis ce surpyjama DPAM que j’adorais déjà pour le Béluga

 

Les jouets favoris du Pinto de 6 à 12 mois

Comme vous venez de le lire, le Pinto joue beaucoup en interaction avec les adultes. Il aime qu’on réponde à ses sourires, qu’on lui chante des chansons, qu’on le chatouille, qu’on lui envoie des bisous avec la main… Il a aussi des jouets, et voici ses préférés.

Il aime toujours Sophie la girafe, les jouets spécial siège auto (Snappy le crocodile de Playgro et Freddy la luciole de Lamaze), le grelot en cage de bois, les papiers à froisser. Il reste occasionnellement intéressé par son portique ainsi que son mobile musical, que j’ai désormais accroché au chariot de marche et d’activités EverEarth qu’il a reçu en cadeau de naissance mais n’utilise pas encore (mais que moi j’utilise pour ranger ses jouets courants, grâce au filet ingénieusement placé derrière !).

Puis il se met à beaucoup apprécier un slinky arc-en-ciel du Béluga, même après qu’il s’est brisé en deux.

Il aime aussi un livre en tissu fourré de plastique qui fait un bruit de froissé, le P’tit tambourin de Vtech, la petite boîte à musique que j’ai beaucoup écouté pendant la grossesse et une autre offerte par ses grands parents.

Un peu plus tard, il se passionne pour tout ce qu »il arrive à prendre en main et à porter à la bouche : les emporte-pièce de la cuisine, tous les objets qu’on lui autorise (donc rien de trop petit ni de coupant/pointu) et, en terme de jouets, la boîte à formes de Goki remporte un énorme succès : il soulève le couvercle, manipule les formes et apprend à détruire les piles qu’on lui construit avec. C’est vraiment un super jouet qui avait aussi beaucoup plu au Béluga.

Ensuite, on nous donne le chouette jouet musical Coucou la musique de Nathan, une version qui apparemment  n’est plus commercialisée, dommage) que le Pinto apprécie beaucoup : il ouvre et ferme ses volets qui diffusent alors de courts extraits musicaux.

Le Pinto a également envie de fourrer ses doigts au milieu d’un bol de riz ou de semoule… Comme ce n’est pas autorisé, j’essaye de répondre à ce besoin en lui proposant des dispositifs plus faciles à ranger/nettoyer  une bassine de fèves sèches (qui me sert habituellement à précuire une pâte à tarte sans qu’elle ne gonfle), en le plaçant dans une grande caisse de rangement où je verse des lentilles sèches (que j’utiliserai ensuite pour cuisiner, après trempage et rinçage), en le laissant farfouiller sans la terre (surtout vers 11 mois car il met moins de choses à la bouche). Idéalement il faudrait que je l’emmène à la plage, je suis sûre qu’il adorerait mettre ses doigts dans le sable ! (il n’y a pas de bac à sable par ici, peut-être à cause du mistral ou/et de l’incivisme général).

Et pendant toute cette période, le Pinto se régale avec de petites balles (entre 5 et 10 cm de diamètre). A la fin, il aime aussi beaucoup jouer avec un ballon de baudruche gonflé (on ne le gonfle pas trop afin de faciliter sa prise en main et limiter les risques d’éclatement).

A 11 mois, un de ses jouets préférés est notre grande passoire fine. Peut être parce qu’elle est à la fois volumineuse et maniable (légère, avec poignée) et qu’elle est à la fois quasi transparente mais pas tout à fait ?

 

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Matériel pour la diversification alimentaire du Pinto

La chaise haute

Le Pinto, dans sa chaise haute, admire notre galerie familiale (un mur de la salle à manger est dédié aux dessins, dont on profite ainsi avant de les jeter)

J’ai réutilisé la chaise Stokke du Béluga avec le kit bébé et son coussin, et les tous premiers temps, le harnais car le Pinto faisait brusquement de grands mouvements avant-arrière qui m’effrayaient. On a rapidement éliminé le harnais, puis le coussin avant puis le coussin arrière (galère à nettoyer et pas nécessaires à son confort).

Mon bilan sur les chaises hautes : Les modèles standard, encombrants et utiles pendant une courte période, me semblent à éviter – sauf si vous avez la place et qu’on vous en prête une évidemment. Nous, dans un petit appartement et sans chaise haute prêtée, on avait acheté la chaise Stokke car l’idée de la chaise évolutive nous plaisait, l’aspect autonomie de bébé ainsi que le côté plutôt décoratif de l’objet. Avec le recul, on aurait aussi bien pu/dû acheter un siège de table à fixer directement sur la table pour les premiers temps, peut-être un réducteur de chaise pour ensuite, et seulement après (comme cadeau collectif de l’anniversaire de 1 an par exemple) la chaise Stokke, sans kit bébé. Ces 3 articles permettent un encombrement minimal, une utilisation pratique et correspondant à l’autonomie du bébé (être attablé avec ses parents, monter seul sur la chaise une fois qu’il en est capable) et, cerise sur le gâteau, ils sont faciles à trouver et peu coûteux sur le marché de l’occasion, ce qui permet de garder ses sous pour d’autres produits et de ne pas surcharger l’empreinte écologique de la famille.

La chaise haute d’appoint

Elle sert pour les sorties au resto ou les autres bébés qui viennent manger à la maison : J’ai acheté d’occasion (ebay je t’aime) un réducteur de chaise super léger et peu encombrant, sans tablette, de la marque Polar gear. Ses inconvénients : la sangle qui attache le réducteur au dossier est haute, ce que je trouve moins efficace que quand elle se pose en base du dossier ; si le bébé veut se pencher fortement par le côté, il peut faire un peu glisser le réducteur donc il faut le retenir. Mais dans l’ensemble j’en suis très satisfaite. La marque Munchkin propose un produit équivalent, qui me semble encore mieux conçu (vraie poche pour ranger de petits objets, deux sangles pour accrocher le rehausseur a l’assise de la chaise).

A noter, les modèles de rehausseurs de chaise tout en plastique, avec tablette amovible, sont bien aussi. Un peu plus encombrants, mais comme ils sont plus stables ils peuvent même être de bons substituts à la chaise haute, quand le bébé se tient assis « correctement » (donc pas quand il a moins de 9 mois ou s’il est de nature agitée). J’ai testé la marque The First years, comme toujours d’occasion, et elle est parfaite pour chez les grands parents.

Rehausseur de chaise The First Years, couche Milovia

Les bavoirs

Pour le Béluga, on nous avait donné des bavoirs classiques  un rectangle de tissu devant et une ficelle pour l’attacher autour du cou, ou un rectangle de plastique devant avec un récupérateur de nourriture et des pressions pour l’attacher autour du cou. On avait aussi acheté un tablier intégral en plastique. Dans tous les cas, il pouvait salir ses vêtements par le col et/ou l’ouverture des manches. Donc je vais au plus simple : des bavoirs en tissu éponge (lavage en machine et séchage facile)  qui s’accrochent avec une pression (rapide et efficace) et une chaise bien proche de la table pour limiter la chute des aliments sur les genoux du bébé. Et après le repas du midi, on prend le bain ; après le repas du soir, on se met en pyjama, comme ça on peut se changer si besoin.

J’ai acheté une sorte d’attache tétine nommée Clip a gogo, que je laisse en permanence dans mon sac pour transformer une serviette en bavoir en cas de repas impromptu au resto. C’est surtout pour me faire plaisir, parce que je pourrais aussi bien mettre en permanence un bavoir dans mon sac, mais ça fonctionne bien (et c’est plus chic/mystérieux qu’un bavoir dans mon sac à main).

L’assiette

Pour le Béluga, j’avais acheté un bol à ventouse, en plastique. On en trouve désormais en bambou, mais j’ai l’impression que le bambou est sous forme de lamelles collées les unes aux autres, donc a priori pas super sain ni super écolo… En fait, comme on pratique la DME, ce que j’utilise le plus c’est un set de table à rebords, qui se fixe sur la table avec des ventouses. Ne vous faites pas d’illusion, le bébé arrive à détacher les ventouses et envoyer en l’air le contenu du set, mais il me semble que c’est un peu moins facile pour lui qu’avec un set qui se fixe sans ventouse – comme le Happy Mat d’Ezpz, que je n’ai pas essayé car franchement le prix est trop élevé. J’ai choisi le set de table en caoutchouc de la marque Hévéa. Entre nous, je sors surtout le set de table quand on a de la visite, parce que finalement entre ça et une table propre, je ne vois pas tant de différence que ça… Il y a des restes de nourriture partout (table, chaise, sol) après le repas de toutes façons ;).

Les couverts

Comme pour le Béluga, j’utilise avec bonheur des couverts en inox pour verrine (mini cuillère, mini fourchette) ou des couverts à dessert de notre service de table (cuillère à café, fourchette à gâteau). Ils sont faciles à prendre en main par le Pinto, adapté à la taille de sa bouche, les cuillère sont peu profondes ce qui lui permet de les vider aisément. Et je trouve que l’inox glisse mieux en bouche que le bois ou le bambou.

Bavoir à pression, cuillère à café, couverts à verrine

Le gobelet

Le Pinto ne connait pas le biberon et n’a pas réussi à utiliser la tasse à bec que je lui ai présentée au début de la diversification. Je l’ai donc fait boire au verre et il s’en sort très bien. J’utilise un de nos verres, en verre transparent afin de bien voir le niveau de l’eau (pour ne pas l’inonder). Le côté cassant n’est pas gênant car de toute façon c’est moi qui le manipule afin qu’il n’en renverse pas partout. Je ne sais pas quand je passerai à autre chose (petit gobelet en inox ou tasse à paille anti-fuite) : pour le moment le Pinto est satisfait de ce système, il se fait comprendre quand il veut boire et je lui propose régulièrement de toute façon.

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Le modèle de diversification du Pinto : la DME

Côté aliments, ce n’est pas du tout mon truc de faire des purées spécialement pour mon bébé sans aucune certitude qu’il va les manger – et hors de question pour moi de le forcer ni même de le manipuler façon « zou l’avion » pour qu’il les avale, ça relève de la Violence Éducative Ordinaire. J’avais déjà pratiqué pour le Béluga, gardé en journée par une nounou, un mélange de Diversification Menée par l’Enfant et de diversification plus classique avec des bouillies de céréales. Pour le Pinto, que je garde actuellement toute la journée, la DME a été naturelle. Je sale moins ce que je cuisine, je pèle/écrase à la main si besoin et hop son repas est prêt. On mange la même chose et comme son appétit est encore très fluctuant, si c’était un repas sans appétit je n’ai pas à choisir entre me forcer pour manger une purée qui ne m’attire pas ou la jeter à la poubelle.

Les avantages de la DME

Pas besoin de préparer des menus spécialement pour le bebe : gain de temps ! Et moins de prise de tête si l’enfant ne mange pas à un repas.

Pas besoin d’acheter des petits pots quand on est en déplacement : gain financier ! Et écologique aussi.

Pas besoin de stresser quand le bébé met un objet dans la bouche : passées les premières semaines ou les premiers mois, il a l’habitude de gérer les solides dans sa bouche et les recracher si besoin. Évidemment, on le surveille toujours du coin de l’œil et on retire l’objet s’il y a un risque de mouvement brusque (s’il se met à marcher, si d’autres enfants approchent…).

Passés les premiers temps, on peut installer l’enfant à table et le laisser manger seul pendant qu’on met la table ou tout simplement qu’on mange notre propre repas. Il suffit de rester dans le coin (idéalement à table en train de manger nous aussi, c’est plus convivial) pour remettre de la nourriture devant lui, donner à boire, intervenir si besoin.

Inconvénients de la DME

Les repas familiaux doivent être sains (ça peut être un avantage pour la famille si on profite de la DME pour manger plus sainement) : extrêmement peu salés, non sucrés. Personnellement je sale l’eau de cuisson des légumineuses et des céréales uniquement, pour le reste on ajoute du sel dans notre assiette si besoin. Et pour le sucré, nos desserts sont composés de fruits frais, sauf rare exception.

Il faut pouvoir être très attentif lors du repas les premières semaines.

Il faut nettoyer l’enfant, la table et le sol après le repas. Personnellement je limite les dégâts en donnant les spaghetti sauce tomate directement dans la main du Pinto, en lui fournissant les dés de fruit glissants (melon, poire…) sur une mini fourchette et en lui proposant devant la bouche la cuillerée de yaourt, mais il reste une vraie étape de nettoyage malgré tout.

Il faut rassurer tous ceux qui stressent à mort que le bébé s’étouffe dès qu’ils le voient s’entraîner à recracher un aliment.

Si la DME vous tente

Lisez l’excellent ebook d’Emilie Pinard, qui partage aussi gratuitement beaucoup de ressources sur son blog Bébé mange seul. Je trouve rentable d’acheter l’ebook (112 pages) car toutes les informations importantes sont rassemblées de manière ordonnée, donc il n’y a pas à craindre d’avoir raté une information.

En terme de livres papier, on trouve notamment Bébé Veggie. Je vous recommande aussi Mon enfant ne mange pas, qui permet de relativiser les craintes sur les bébés et bambins qui ne mangent pas assez (j’en avais déjà parlé dans l’article sur la diversification du Béluga).

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Les aliments du Pinto de 6 à 12 mois

A 6 mois, il avale de mieux en mieux, mais comme il salive moins il a plus de mal à humidifier suffisamment la biscotte pour l’avaler. Il aime le fenouil (cuit à la vapeur), les fraises (crues), il n’aime pas la bouillie de riz à la vanille (tandis que le Béluga en a goûté à nouveau et l’aime toujours autant, alors que préparé à l’eau c’est quand même bien fadasse).

A 6 mois et demi, quand je la lui donne, il arrive à mettre la mini cuillère (pré-remplie avec un peu de yaourt de soja ou de purée de pomme) dans sa bouche.  En me voyant manger une tartine de pain de mie grillé (avec du tartare d’algues), se montre intéressé : je lui donne une languette de croûte qu’il mange. Une fois son morceau fini, cris. Je lui propose de la banane, cris. Une languette de croûte de pain de mie non grillé, silence. Une languette de croûte de pain de mie grillé, il mange avec application. Semoule, bâtonnet de carotte légèrement cuite en toute petite quantité dans une mini cuillère, bâtonnet de carotte crue, tige de fenouil crue, tranche de champignon de Paris cru, banane (mais pas pratique car glisse et avec la peau ça fait trop épais pour qu’il la tienne en main), asperge pas trop cuite et coupée en tronçon de 7 cm environ (il mange un peu mais ce n’est clairement pas son aliment préféré), concombre cru en bâtonnet (il n’aime pas), polenta sur cuillère (il adore). Premiers morceaux dans sa couche. Purée de pomme puis purée de pomme mélangée avec de la purée d’amande blanche. Riz.

A 7 mois, il aime le houmos sans puis avec purée de sésame (étalé sur un morceau de pain des fleurs), ne veut plus de purée pomme/amande, accepte la cerise (dénoyautée, coupée en 3 ou 4 et piquée sur une fourchette), la fraise (pas facile car s’écrase facilement dans sa main), les pâtes spirale, le melon coupé en bâtonnet (bof et ça semble lui donner des gaz), les feuilles d’artichaut cuit (il aime), les chips non salées de la baraque à panisses, les petits morceaux de spaghetti que je lui donne dans la bouche, et les spaghetti entiers avec lesquels il joue (je le laisse faire plutôt que jouer avec les fils électriques, qui l’attirent en ce moment !). Il adore le houmos.

A 8 mois, il continue de dévorer les mini galettes de lentilles, évite les fraises (crues), ne supporte pas le radis ni les saucisses de gluten (Weenies), engloutit les tranches de courgettes, le riz de la paëlla, les pâtes au pistou, mange un peu les abricots, très peu la pastèque.

A 10 mois, j’autorise qu’on lui fasse goûter (tres occasionnellement !) des produits animaux : du poisson grillé par exemple par un amie qui en mange au resto. Comme pour le Béluga, c’est dans le but que son système digestif découvre cet aliment afin qu’il puisse en consommer sans douleur s’il décide plus tard de ne pas être végane (et je ne me fais pas d’illusion, vue notre famille carniste et la cantine il passera très probablement par une période carniste). Il dévore la pastèque, grignote le melon (il apprécie surtout la croûte !), adore le couscous (surtout la semoule)…

A 11 mois, il adore la polenta, coupée en cubes après refroidissement ou tiède servie dans une mini cuillère que je présente devant sa bouche et qu’il enfourne ou saisit à la main pour la mettre lui-même à sa bouche. Il gère parfaitement bien tout ce qu’il met dans la bouche, y compris des aliments « dangereux » qu’il arrive exceptionnellement à prendre malgré mon interdiction (mirabelle entière avec peau et noyau !), à écraser et à en recracher les déchets (peau et noyau) – ceci dit je continue à lui retirer la peau des fruits et à éviter les formes rondes (raisins coupés en deux, pois chiche écrasés grossièrement).

Son appétit est encore très fluctuant, il tète encore à la demande mais il mange au moins une bouchée à chacun de nos 4 repas quotidiens, et en général lors d’un des repas principaux (déjeuner ou diner) il a un gros appétit. Je lui donne une fois par jour le quart d’un comprimé de Veg1 à l’orange : je le casse à la main en 2 puis en 2, et j’écrase une des quarts soit dans un petit fond d’eau soit dans une petite quantité de yaourt de soja nature.

 

Voilà pour ce récit pêle mêle qui me sert de carnet souvenir et vous permet peut être d’avoir, pour chez vous, des idées ou astuces à appliquer (ou à éviter ! On est tous différents).

Bon dimanche !

Repas végétariens de fin septembre

8 Oct

Bonjour !

Je profite de cet article pour vous informer que je serai à Paris samedi prochain ! Au salon Veggie World, je dédicacerai mon livre Bonbons vegan en avant première (il sort officiellement le 2 novembre) à 16h30 et ferai une démonstration culinaire de bonbons gélifiés type crocodiles à 17h.

Je suis également dans le magazine L’Atelier des Nanas actuellement en kiosques. On y trouve 4 recettes de mon livre Cuisiner en couleurs et une petite interview sous forme de portrait chinois. Attention, le magazine coûte 7,90 euros, mais c’est vrai qu’il contient des papiers à détacher, un dossier sur Noël en mode zéro déchet et de très nombreux autres articles (et un dessin en points à relier version adulte ! Je ne savais pas que ca existait et du coup j’ai bien envie de me faire offrir un magazine dédié pour Noël).

Revenons-en aux repas. Ces derniers temps, on a été un rupture de stock de pois chiche donc je me suis tournée vers les lentilles comme source de protéine, fer et zinc.

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Riz, lentilles et carottes aux oignons

Je fais tremper un peu les lentilles (de une dizaine de minutes à une demi journée, selon le temps que j’ai) puis je les cuits dans sa l’eau additionnée de sel ou de « bouillon de légumes en poudre » (Sapori).  Elles sont alors prêtes à être mangées chaudes, comme ici, incorporées dans un plat cuisiné (lasagnes par exemple), assaisonnées de vinaigrette et mangées tièdes ou froides avec des crudités, ou encore mixées et transformées en croquettes comme ici.

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Moussaka de feignasse

Je me suis fortement inspirée de la recette de Full of plants, qui me faisait très envie. Mais j’ai fait version feignasse parce qu’en ce moment je cours après le temps. J’ai coupé des tranches d’aubergine dans la longueur et les ai cuites au four avec de l’huile d’olive. J’ai écrasé grossièrement du tofu fumé avec de la sauce tomate. Dans un plat à gratin, j’ai alterné couches d’aubergines et couches de sauce puis, sur le dessus, à la place de la béchamel j’ai vidé une briquette de crème de soja (je n’en achète pas habituellement, c’était un reste des expérimentations de bonbons au caramel). C’était très bon !

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Mes premiers légumes farcis

J’ai évidé des tomates, des courgettes et des pommes de terre après les avoir coupées en deux. La prochaine fois, je ferai peut être précuire à la vapeur les courgettes (pour qu’elles sèchent moins au four) et les pommes de terre (pour qu’elles soient plus faciles à creuser), qu’en pensez-vous ? Pour la farce, j’ai fait tremper du pain dur dans un peu de bouillon puis je l’ai déchiqueté (à la main je crois) et mélangé avec un bol de lentilles cuites, des herbes de Provence et un peu de levure maltée. J’ai garni les coques et enfourné. Avec la chair des légumes j’ai fait une soupe.

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Pâtes en sauce fromagère de Marie Laforêt

Dans son livre Vegan débutant figure une recette de sauce fromagère à base de courge, lait végétal (que je remplace par de la purée de noix de cajou et de l’eau), d’ail en poudre (que j’ai remplacé ici par une gousse d’ail confit) et de quelques autres ingrédients simples. Tres rapide à faire quand on a de la courge cuite, cette sauce a régalé tout le monde ! (Je n’ai pas testé sur le Béluga pour le moment).

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Tartinade simplissime

Autre recette testée et approuvée issue de Vegan débutant : le yaourt de soja nature simplement égoutté. J’en fais habituellement additionné de sel et de matière grâce comme ici, mais c’est vrai qu’égoutté seul et étalé sur le pain aux olives qui est déjà bien goûteux et salé, ça fait une tartine gourmande. Prochaines recettes à rester dans ce livre : les lasagnes à la bolognaise, les boulettes de champignons et flocons d’avoine, le fromage à gratiner, le pesto crémeux, le cake marbré au chocolat, la tarte aux fruits.

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Salade à composer

Des lentilles, des radis, du riz, de la salade verte et une bonne vinaigrette à la moutarde.

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Dhal aux carottes

Des carottes et des oignons revenus dans de l’huile avec du curcuma ou du curry en poudre, puis j’ajoute des lentilles corail et du bouillon de légumes. Pendant le quart d’heure de cuisson je fais cuire du riz dans une autre casserole et hop à table !

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Bâteau en oignon farci

Ça fait des années que les oignons farcis à la polenta de Melle Pigut me font de l’œil. Mais Doudou ne partage pas mon envie alors j’ai essayé de convaincre le Béluga, avec une version tres simple (pas besoin de creuser les oignons) en forme de bateau. J’ai coupé de gros oignons en 4, ai retiré les feuilles du cœur et ai fait cuire les coques obtenues au four. Puis j’ai garni de polenta, ajouté un mât en bretzel apéritif et une voile en oignon. J’ai bien aimé moi, c’était rapide à faire au vu du résultat, mais il n’y a pas eu de miracle : le Béluga a conclu « j’aime pas »…

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Déjeuner avec le Pinto

Croquettes de pois chiche, polenta, champignon de Paris, bâtonnets de carotte, raisin.

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Bonbons

Le Béluga a été invité à son premier goûter d’anniversaire chez Mc Donald’s (sic). Il a été ravi de goûter d’un menu Happy Meal et il est revenu à la maison avec un sachet de bonbons. Et j’ai été agréablement surprise à ce moment là : les bonbons sont petits, il n’y en a pas beaucoup et ils sont gélifiés sans gélatine ! Je n’ai pas vérifié si les colorants étaient véganes et naturels par contre.

Et en terme de bonbons, j’ai découvert avec grand plaisir les « Drôles de céréales » au chocolat noir de Saveurs et Nature, enrobées de chocolat noir : comme Maltesers mais en mieux ! Alors bien sûr je sais faire des Maltesers (la recette est dans mon livre) mais ceux-ci sont vraiment bien ronds et il n’y a pas besoin de prendre le temps de les fabriquer. Et comme ils sont véganes et bio, c’est un produit à soutenir je trouve !

Bon dimanche !

Histoire d’objet : les gourdes à compote

1 Oct

Bonjour !

Je vous propose une nouvelle catégorie d’articles : « Histoire d’objet« . Pour un objet (ou une catégorie d’objet) présent(e) chez moi, je vous explique quelle était ma situation au départ, je fais le point sur ce que j’en fait, s’il me satisfait pleinement ou si j’espère améliorer la situation dans le futur.

Aujourd’hui, je vous parle de mon cheminement au sujet des gourdes à compote. Vous avez déjà vu au fil des articles comment je procède, mais je voulais rassembler mes réflexions et mes astuces en un seul texte.

Edit : Au vu de vos commentaires, je me rends compte qu’il manque un préambule « pourquoi une gourde à compote ? » voire « pourquoi une compote au goûter ? ». La compote, c’est tout simplement parce que c’est un moyen pratique de leur faire absorber une dose de fibres et de réduire la quantité de biscuits (ou autres produits céréaliers) nécessaire pour calmer leur faim. Je suis entièrement d’accord avec le problème actuel des la nourriture qui est trop molle : compotes, purées, pain de mie, viande coupée en tous petits morceaux, poisson haché dans des bâtonnets frits… Le manque de stimulation mécanique de la mâchoire pendant l’enfance est la cause de nos mâchoires trop petites pour accueillir nos dents définitives. Je pourrais remplacer la compote par des fruits frais, au lieu de proposer compote et (quand je peux) fruit. Mais comme je n’ai pas toujours le temps de préparer un contenant de fruit, la compote est bien pratique. A la maison, je ne propose pas de compote mais des fruits crus par contre.

Et pourquoi une gourde à compote plutôt qu’un pot + cuillère ? D’une part, par simplicité pour l’enfant. Nous prenons notre goûter au parc avec d’autres copains du Béluga, et ils expédient le goûter assez vite pour courir jouer. Ils ont tous une gourde à compote et quelques biscuits (généralement « pain des fleurs » + amandes enrobées de chocolat noir pour le Béluga), parfois des fruits frais (quand j’en apporte), une gourde d’eau. Et la seconde raison pour les gourdes à compotes, c’est pour ne pas que le Béluga se sente dévalorisé par rapport à ses copains. Il est déjà différent pour un certain nombre de choses donc j’arbitre entre le respect de mes valeurs (éthique, écologie, minimalisme), son bien-être et la faisabilité au quotidien. Concernant les gourdes à compote, je pense qu’une gourde lavable est un bon compromis pour nous.

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Étape 1 : les gourdes à compote jetables écologiques

Avantages des gourdes à compote jetables
  • Corps flexible permettant d’aspirer son contenu sans cuillère (et sans se salir une fois que l’enfant est assez grand pour appuyer de manière contrôlée sur la gourde, disons 2 ans ?).
  • Selon la marque, capuchon à ailettes permettant à l’enfant de le dévisser sans aide.
  • Produit stérile, se conservant très longtemps à température ambiante tant qu’il n’est pas ouvert.
  • Produit solide, qui peut être trimballé sans s’abîmer.
  • Si la compote est une purée de fruit sans sucre ajouté,  c’est un produit à la fois sain et bien accepté par les enfants.
Inconvénients des gourdes à compote jetables
  • Les marques écologiques n’ont généralement pas de capuchon à ailettes.
  • Les marques conventionnelles n’ont généralement pas de version à la fois sans sucre ajouté et bio – sans parler de la différence entre le bio de supermarché et la vraie agriculture bio cohérente.
  • Les marques écologiques sont chères et n’ont généralement pas de gros conditionnement en goût 100 % pomme , ce qui augmente la quantité de déchets associés à cet achat quand on consomme une gourde à chaque goûter d’école.
  • Et surtout, toutes les marques font produire une quantité gigantesque de déchets : une gourde avec son capuchon pour chaque utilisation, plus un emballage carton pour chaque lot de 4 ou 12 gourdes.
Ma situation vis à vis des gourdes de compote jetables

Quand le Béluga a commencé à consommer des compotes, il n’existait pas de gourdes à compote lavables fabriquées localement : toutes venaient de Chine. Je suis donc partie sur l’idée d’utiliser des gourdes jetables (fabriquées où ?…) contenant de la purée de fruit sans sucre ajouté, de marque réellement bio, donc avec capuchon sans ailettes qui permettent à l’enfant de le dévisser seul.

J’ai soigneusement conservé toutes les gourdes vides dans un grand sac pour les renvoyer à TerraCycle afin qu’elles soient recyclées dans la filière spéciale des gourdes à compote. Sauf que pour renvoyer les gourdes il fallait les donner à un point de collecte, et le plus près de chez moi ne répondait pas le jour où il a fallu que je me débarrasse du sac (pour cause de déménagement). Ce jour-là, j’ai donc jeté le fameux sac à la poubelle ménagère, en me jurant que désormais je passerai aux gourdes lavables.

Actuellement, je fonctionne comme pour les couches : à 99 % en lavable, et de manière exceptionnelle, quand le lavable pose trop de complications, en jetables. Par exemple, si on part en voyage, je prend des gourdes lavables pour le trajet aller ; et pour le trajet retour, si je n’ai pas eu l’occasion de laver puis remplir les gourdes avec un gros pot de compote acheté sur place ni d’acheter des fruits frais pour le trajet, j’accepte d’acheter une gourde jetable.

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Étape 2 : les gourdes à compote lavables

Avantages des gourdes lavables
  • Corps flexible permettant d’aspirer son contenu sans cuillère.
  • Selon la marque, gros capuchon permettant à l’enfant de le dévisser sans aide.
  • Si le remplissage est correct et la gourde non défectueuse, produit solide, qui peut être trimballé sans s’abîmer.
  • On peut remplir la gourde de ce qu’on veut : purée maison, purée de fruit bio sans sucre ajouté…
  • Peu de déchets produits, que l’on utilise de la compote maison ou de la compote du commerce vendue en bocaux.
  • Produit généralement joli et pensé pour être aussi bien accepté par les enfants que les jetables.
  • Selon la marque, fabrication locale : les gourdes Squiz sont fabriquées en Suisse à partir de matériaux européens, puis conditionnées en France dans un emballage fabriqué en France.
Inconvénients des gourdes lavables
  • Produit non stérile, qui ne se conserve que quelques heures à température ambiante, 3 jours maximum au frigo. Pour un stockage plus long, utiliser le congélateur.
  • Si la gourde remplie est conservée au congélateur, il faut penser à la décongélation. Soit la placer la veille au frigo, soit la placer encore congelée dans le sac du goûter (elle décongèlera tranquillement pendant la journée, enveloppée dans une serviette de table en tissu pour absorber la condensation). Soit, si on est pressé, la méthode en 5 minutes : placer la gourde congelée dans un bac (petit plat à gratin par exemple) à moitié rempli d’eau du robinet, ajouter de l’eau bouillante pour obtenir une eau tiède-chaude et masser la gourde au bout de 2 minutes pour casser les blocs encore gelés.

Gourde en train de décongeler dans un grand plat à gratin, parce que c’est ce que j’avais sous la main… Un petit plat suffit, tant que la gourde rentre dedans.

  • Si la gourde est défectueuse ou le remplissage mal fini, la compote peut sortir de la gourde par le fond et donc salir complètement le sac de transport.
  • Le nettoyage des gourdes doit être minutieux. Si on nettoie la gourde le jour même il est facile d’éliminer tous les résidus de compote. Mais si on oublie, il faut nettoyer minutieusement l’embout et surtout les recoins du fond, car tout résidu finira par moisir. Dans ce cas, je fais tremper la gourde dans de l’eau savonneuse et brosse soigneusement tous les recoins avec une brosse écouvillon (la même que pour les biberons).
  • Une gourde ne dure pas éternellement : selon Squiz, une cinquantaine d’utilisation.

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Ma situation actuelle

J’ai donc acheté des gourdes Squiz. J’ai d’abord passé commande sur le site de la marque afin d’avoir un maximum de choix et d’acheter aussi des accessoires (capuchons supplémentaires, gourdes plus petites, embout en silicone pour bébé) que je n’utilise finalement pas (les capuchons sont solides, les gourdes standard peuvent être remplies à moitié si besoin et l’embout en silicone n’est pas hyper pratique car ne s’ajoute qu’une fois la gourde dévissée donc il faut être attentif pour ne pas le perdre).

A gauche, gourde lavable « mini », de la taille des gourdes jetables habituelles, à droite gourde lavable « standard »

J’ai choisi un lot avec le plus grand nombre de gourdes (7) afin de minimiser le prix par gourde (moins de 5 euros).

J’ai ensuite profité d’une commande sur un site de produits écologiques (Brindilles, mon site de référence pour les produits de puériculture) pour acheter un nouveau lot de gourdes. C’est ce que je vous recommande de faire afin de grouper vos achats, à moins bien sûr que votre magasin bio ne vende ces gourdes. Je trouve utile d’avoir (au moins) 10 gourdes afin de vider d’un coup un gros pot du commerce (1 kg voire 1,5 kg selon la marque).

J’ai eu une fois une gourde défectueuse, dont un zip s’est détaché. J’ai envoyé un mail avec photo au service client Squiz, qui m’a aussitôt renvoyé une gourde neuve. Comme indiqué dans la FAQ de leur site, si une gourde n’est pas hermétique ce n’est pas normal et il faut les contacter pour un remplacement gratuit.

J’achète de la purée de pomme sans sucre ajouté en gros pots de verre, soit au magasin bio (purée DaniPom de Danival), soit en supermarché si je suis à court. Si la compote a une consistance un peu trop épaisse pour être versée facilement dans les gourdes, j’ajoute deux ou trois cuillerées à soupe d’eau et une demi cuillerée à soupe de sucre en poudre, puis je mélange bien.

Je visse le capuchon sur chaque gourde et je les pose tête en bas sur le plein de travail.

Selon mon humeur, je remplis les gourdes avec une grande cuillère (cuillère à salade) ou une petite louche, ou carrément en versant directement du bocal vers la gourde. Dans tous les cas, j’évite toute coulure sur les zips et je veille à ne pas trop remplir la gourde. Dans les gourdes Squiz, la ligne de remplissage montre le remplissage maximum une fois les zips fermés, donc je remplis jusqu’à environ 2 cm en dessous quand la gourde est ouverte, ce qui donne environ 100 g de compote.

Je ferme les zips normalement, comme pour un sachet congélation. Si la gourde est sans défaut et qu’il n’y a pas de coulure de compote sur le zip, c’est très simple. A noter, les lots de gourdes Squiz sont maintenant vendues avec un petit accessoire rendant encore plus facile la fermeture des zips.

Je teste toujours la solidité de la fermeture des zips. J’oriente la gourde capuchon vers le haut, au-dessus du pot de compote, et j’appuie fortement sur le gourde. Si le zip n’est pas parfaitement fermé, il va s’ouvrir et le contenu de la gourde coulera dans le pot. Dans ce cas, je la vide complètement dans le pot, je la rince bien (afin que les zips soient propres) et je recommence le remplissage.

Je stocke au congélateur, à part pour la gourde du jour ou du lendemain. Avec un pot de 1 kg de purée de pomme bio sans sucre ajouté, j’obtiens 10 gourdes.

Le soir, je nettoie à l’eau du robinet. En général, pas besoin de frotter ni de mettre du liquide vaisselle. Mais si j’ai oublié de nettoyer la gourde le jour-même, je fais tremper puis je brosse soigneusement avec du liquide vaisselle. J’évite autant que possible le lave-vaisselle, pour prolonger la durée de vue des gourdes.

Je fais sécher les gourdes en plaçant le capuchon à l’intérieur, pour qu’il maintienne le fond ouvert ce qui permet à l’air de bien circuler pour que la gourde sèche complètement.

Je stocke les gourdes dans une boite sans couvercle ou en vrac dans un tiroir, toujours avec le capuchon dedans pour que l’air circule.

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Bonus : gourde à compote pour adulte

Implicitement dans cet article, je ne vous ai parlé que des gourdes à compote utilisées par les enfants. En ce qui me concerne j’utilise la gourde à compote de Béaba, en silicone pour le corps et bouchon plastique. elle présente l’avantage d’avoir une grande contenance, de passer au lave vaisselle et d’être utilisable beaucoup plus longtemps que les gourdes à zip. Je ne la recommande pas pour les jeunes enfants, à cause de sa contenance trop grande pour eux, de son bouchon difficile à ouvrir par eux et de la pression qui se gère un peu différemment des gourdes à compote standard. Mais pour un adulte ou un enfant à partir de 7 ans, je la trouve parfaite.

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Voila pour mon histoire de gourdes à compote. Ça fait un an que je les utilise et j’en suis très satisfaite. Et vous, ça vous intéresse cette nouvelle rubrique ?

Bon dimanche !