Archive | juin, 2017

Repas végétariens de fin juin

25 Juin

Bonjour !

Merci beaucoup pour toutes vos idées pour utiliser les courgettes et les concombres ! En attendant, j’ai aussi chaque semaine des tomates, mais pour ça j’ai plus d’inspiration.

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Tomates farcies de ma maman

Très goûteuses, je ne sais plus avec quoi elles étaient farcies…

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Sauce tomate fraîche de mon frère

Une recette issue de sa première vie professionnelle, cuisinier. On mixe 500 g de tomates (crues) avec 1 gousse d’ail, 1/2 cuillerée à  café de sel et 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive. Puis on verse le tout dans une sauteuse, on cuit 5 minutes et on mélange aux pâtes.

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Salade de tomate de ma belle-maman

Tomates, ail, huile d’olive, basilic, sel, poivre. Ici accompagné de pain aux olives noires.

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Salade de riz et camembert cajou-amande

Riz, maïs, tomate, graines de tournesol décortiquées, vinaigrette. Et des tartines de camembert avec plein de salade verte. C’est un camembert réalisé avec moitié noix de cajou et moitié amandes mondées, pour essayer d’utiliser des matières premières un peu plus locales que la cajou. Le résultat à un goût différent, et surtout une texture souple même après affinage. Sympa mais n’égale pas le 100 % noix de cajou.

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Tian express

Au lieu de réaliser patiemment des rangées bien serrées de tranches de tomates, de courgettes et d’oignon, j’ai balancé les tranches en couches superposées (dans le même sens que des lasagnes ou un gratin dauphinois), assaisonné avec de l’ail émincé jeté entre les couches, du sel, du thym, de l’huile d’olive et de la levure de bière. Le tout cuit au four en tassant avec une cuillère à mi cuisson. Le Pinto a adoré les courgettes de ce tian ! Et Doudou a validé aussi. Vous voyez ici le reste qui a fait mon déjeuner le midi suivant, avec dû goulots et une pomme de terre. Le Pinto a mangé des tranches de courgette, du houmos sur du pain des fleurs et un peu d’abricot frais.

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Risotto à la courgette

J’ai fait revenir de l’oignon et un peu d’ail puis ajouté des courgettes coupées en tranches fines, puis du riz et un tout petit peu de mélange Sapori (sel aux légumes) afin de pouvoir donner des courgettes à manger au Pinto. Il a aussi mangé un peu de champignon cru coupe en tranches, et un tout petit peu de pastèque. Moi j’ai sans doute ajouté des graines de tournesol décortiquées dans le risotto.

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« Paëlla » verte

J’avais vu une recette de paella végétarienne qui m’avait faite saliver. Avec des petits pois, des fèves fraîches, des artichauts et des courgettes. J’avais tout ca mais le temps d’éplucher les fèves on avait déjà boulotte les artichauts. Tant pis j’ai improvisé, avec du laurier, du safran et du curcuma pour assaisonner. Pas photogénique mais bon !

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« Beignets » de fleurs de courgette

Un délice apprécié de tout le monde ici, Béluga et Pinto compris. À associée avec des crudités ou des fruits frais pour équilibrer (la friture à un effet oxydant je crois, il faudra que je creuse ça un jour).

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Beignets du marché

Sur le marché de Sausset-les-pins, ma mère a découvert un nouveau stand tenu par une personne d’origine africaine et végétarienne ! Elle a acheté des sortes de falafels et surtout des beignets pognon épinard, que j’ai beaucoup aimés. Ici accompagnes de concombre épluché et râpé, dont la fraîcheur complète bien… et le permet de dégommer un peu de concombre (il y en a encore 3 dans mon frigo actuellement…).

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Pizza et panisses

Un repas de feugnasse, un soir où j’étais seule avec le Pinto. La délicieuse pizza Marseillaise sans fromage (base tomate, ail, basilic, roquettes tomates cerise et tranches de tomates) de La Storia et panisses de Chez Magali. Le Pinto a mangé des panisses et de la croûte de pizza…

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Plat d’été chez Yoj

Riz et garnitures variées (asperges, algues, kimchi…) pour le plat de la carte estivale de Yoj. J’ai aussi comme de le petit bol d’épinard froid au sésame, je ne sais pas pourquoi mais j’en raffole. Le Pinto a mangé des asperges et un peu de riz.

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Repas de fête familiale

Un fricassé végane : pain frit, tomate, captes, olives noires. Merci à La grand mère de Doudou !

Une paella végane : riz, champignons, poivrons de différentes couleurs, haricots verts, petits pois, artichaut. Une création du père de Doudou aidé par un ami. Le Pinto a mangé un peu de haricots verts et à beaucoup aimé le riz.

En dessert, des clafoutis préparés par une amie de la famille. Un gros classique et un plus petit, végane, au lait d’amande, lait de coco et tofu soyeux. Très bon ! Paraît-il encore meilleur que le clafoutis normal :).

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Bon début de semaine !

Repas végétariens de début juin

18 Juin

Bonjour !

En ce moment dans mon panier de légumes se trouve chaque semaine soit des courgettes soit des concombres. J’essaye différentes manières de les cuisiner sachant que le Béluga ne mange pas de courgette en grande quantité (= plus de quelques petits morceaux) et Doudou aucun concombre… alors si vous avez des idées pour varier mes déjeuners n’hésitez pas !

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Tarte créative de ma maman

La pâte est en feuilles de brick superposés, la moitié de la garniture en lamelles de courgettes puis, faute de courgettes, l’autre moitié est en tranches d’aubergines poêlées. Du thym pour assaisonner, je suppose du houmos pour accompagner. Merci maman !

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Courgettes farcies

Courgette farcies aux lentilles corail, une réalisation de Doudou. Miam !

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Essai de pizza à la courgette

Pâte à pizza du commerce, coulis de tomate, courgette crue râpée, huile d’olive et sel. Ça se mange mais est bien moins délicieux que la version sicilienne qui contenait en plus des dés d’aubergine frite, des petits morceaux de champignon et des petits dés de poivrons bien cuits.

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Courgettes, polenta et sauce tomate

J’adore l’association des courgettes poêlées, de la sauce tomate et de la polenta !

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« Tajine » de légumes

Version plus estivale avec des courgettes à la place des courges ou patates douces. Et servie avec du riz à la place de la semoule, pour changer.

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Curry au chou chinois

J’aime le chou chinois quand il est cuisiné par d’autres personnes, moi j’ai toujours l’impression de le rater – je ne me régale pas quand je le mange (j’ai le même problème avec les desserts à base de lait de coco en général). Ici j’ai tenté un curry (avec carottes et lentilles corail), et j’étais moins déçue que d’habitude.

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Chou rave à l’indienne

Vues les températures, je n’étais pas motivée par cuisiner les chou raves de mon panier en gratin avec béchamel et tofu fumé. J’ai donc testé cette recette avec un résultat mitigé. C’est pas mauvais, mangé sur une galette de lentille ça passe même bien, mais ce n’est pas un coup de coeur monumental non plus. A propos de galettes de lentilles, je me suis vraiment mise à en faire à l’occasion de la diversification alimentaire du Pinto, et du coup j’ai simplifié ma recette de « steak haché végétal » : je mixe 200 g de lentilles avec les assaisonnements choisis puis j’ajoute 100 g de farine (de blé ici), je mélange puis laisse reposer au moins 10 minutes (ça peut être laissé toute la nuit au frigo) avant de cuire dans une poêle bien huilée :

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Pâtes au chou rave

Ici, on est fans de pâtes et fans de la garniture ail oignon chou fleur chapelure. J’ai donc détourné cette recette pour y mettre le second chou rave du panier. C’était sympa et effectivement plus dans nos habitudes de goûts !

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Smoothie concombre, pomme, citron, menthe

Comme celui-ci mais réalisé au Personal Blender. On voit que la texture est moins lisse qu’avec un superblender.

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Concombre au sésame

C’est la recette la plus facile à préparer pour utiliser un concombre : on le coupe en allumettes (en tranches puis un superpose des tranches et on les taille en bandes) ou on le râpe (ci-dessous avec un mouli-julienne) puis on mélange avec du tamari, de l’huile de sésame grillé et on parsème de graines de sésame.

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Coup double (falafels avec concombre ET salade)

Falafels de la marque Organi (décongelés), pris en sandwich entre salade et concombre. Dans le même repas, j’avais aussi des nouilles soba (spaghetti de sarrasin) assaisonnés d’huile de sésame grillé et graines de sésame. La version sans sésame, dans l’assiette, est destinée au Pinto.

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Tartine crue

Le concombre comme toast, tartiné avec une préparation à base de graines de tournesol assaisonnée d’ail et jus de citron.

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Samossas « fromage »

Feuilles de brick garnies d’une purée de pomme de terre assaisonnée de levure de bière et sans doute de noix de cajou mixées avec un peu d’eau. Je ne sais plus où j’ai pris cette recette…

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Côté sucré, j’ai fait un gâteau simplissime et coloré : un gâteau César dont 1/3 de la pâte a été colorée avec 1/4 de cuillerée à café de charbon végétal activé (complément alimentaire) et les 2 pâtes versées en alternance dans le moule, et le glaçage au yaourt égoutté et huile de coco de mon livre, coloré au bleu spiruline, au rose betterave et à l’orange jus de carotte réduit.

J’ai aussi fait un fraisier, fabriqué le matin et servi le midi, le tout avec des températures estivales ce qui a valu à la garniture de ne pas se tenir à la perfection malgré un supplément d’huile de coco.

On a aussi été invité à goûter chez un ami, qui nous a servi de délicieuses crèmes réalisées simplement avec du chocolat et du lait (ou de la crème ?) de coco.

Ces saveurs étaient les mêmes que les petits trucs croquants que j’avais apportés. Il s’agit d’une expérimentation à base de lait de coco, sucre et noix de coco râpée, cuit au four jusqu’à ce que les bords soient dorés puis refroidis et nappés d’un reste de chocolat noir aux fèves de cacao.

 

Bon dimanche !

Véganisme en famille, histoire de compromis

11 Juin

Bonjour !

Chez nous, la famille est très présente, en particulier depuis qu’on a déménagé à Marseille. C’est un choix de notre part : nos parents et beaux-parents sont à moins de 30 minutes en voiture, et plusieurs frères, oncles et tantes, grands parents ne sont pas loin non plus. Aucun n’est végétarien ni végane, ni « féministe » (c’est à dire réellement conscient que c’est chacun de nous qui maintenons les inégalités de sexe), ni écolo. Bref, vis à vis de ces « innovations », je crois que notre société en est encore (au mieux) au stade des adoptants précoces.

Mais dans notre famille, à peu près tous sont gentils et, comme nous, motivés pour que les relations familiales soient fréquentes et au beau fixe. Concrètement, ça veut dire que chacun essaye d’aménager son organisation pour faire une place aux désirs des autres – même si au fond de soi on ne pense pas que ce désir ait autant de valeur que le nôtre ! Tolérer ne signifie pas être d’accord…

Ainsi, pour les repas de famille, il y a toujours de la viande/du poisson mais aussi des plats véganes alléchants et nutritionnellement équilibrés pour Doudou et moi. La grand mère de Doudou nous prépare toujours des fricassés sans thon ni œuf quand elle en cuisine. Elle apporte des gâteaux standard mais pense de temps en temps spontanément à faire une tarte aux pommes végane (avec de la compote de pomme à la place de l’appareil classique). Quasiment personne ne cherche à nous asticoter sur nos choix de vie. Nous avons une famille merveilleuse, j’en ai conscience et j’en ressens beaucoup de gratitude.

De notre côté, nous autorisons nos proches à apporter des produits animaux chez nous lors d’un repas s’ils en ressentent vraiment le besoin. Par exemple des œufs et du jambon pour garnir leurs crêpes, des croissants pour leur petit déjeuner. Nous prévenons bien sur au maximum ces besoins en proposant au préalable un maximum de gourmandises végétales. Nos invités ont quasiment toujours la courtoisie de ne pas avoir besoin de compléter notre menu avec des produits animaux.

Le cas le plus difficile est celui des enfants. Et ce n’est pas seulement un problème épineux du point de vue du véganisme : l’éducation bienveillante, écologique et non sexiste représente tout autant de défis que le véganisme dans la plupart des familles – y compris la nôtre. Encore une fois, nous avons deux très grandes chances :

  • notre famille est très bienveillante vis à vis de nous,
  • Doudou et moi sommes parfaitement d’accord sur les sujets éthiques et écologiques au sens large (y compris le sexisme, le spécisme, etc), même si lui a fait le choix de manger de temps en temps du fromage à l’extérieur et de porter du cuir sur ses chaussures de boulot et ses ceintures (on n’a pas encore trouvé de ceinture végane qui lui plaise).

Il est cependant inévitable que certaines actions de nos proches nous/me restent en travers de la gorge. Et, réciproquement, que certaines de mes actions choquent mes proches. Quand j’ouvre le frigo chez eux et que je vois des petits suisses, achetés spécialement pour le Béluga, il me vient la bouffaïsse. J’ai une envie : les incinérer. Ou à défaut, les jeter à la poubelle. Les petits suisses hein, pas mes proches. Et je suis tiraillée entre le fait qu’ils lui donnent des produits laitiers, ce qui me fait trépigner de colère, et la volonté de leur rappeler (encore une fois) de manière diplomatique le fait que je tolère déjà qu’ils lui donnent de la viande, du poisson, des œufs et des biscuits non véganes, ce qui est déjà un très très très très gros énorme colossal effort de ma part et qu’ils pourraient au moins éviter ces p***n de produits laitiers !!!!! Idem quand le Béluga me dit qu’ils l’ont emmené au zoo.

Alors j’expire. Je dessine ma colère puis je continue le dessin de manière un peu artistique, pour faire sortir mes émotions négatives et les « retraiter ». J’écris mon exaspération dans des lettres que je n’envoie pas. J’en parle à Doudou, qui m’écoute sans me juger tant que je ne le saoule pas trop longtemps avec ma rage. Je tourne et retourne dans ma tête les mots que je pourrais utiliser pour communiquer ma frustration à mes proches afin qu’ils dévient un peu plus de leurs principes (les enfants ont besoin de produits laitiers pour bien grandir/j’ai envie d’initier mon petit fils à cet aliment/cette activité que j’ai été habitué à aimer, etc) vers les miens. Même si je sais que mes pratiques, qui me paraissent logiques et respectueuses, leur paraissent sans doute quasiment relever de la maltraitante : refuser d’emmener le Béluga voir Guignol (on va voir plein d’autres spectacles à la place), le faire dessiner sur du papier brouillon, lui acheter quasiment tous ses vêtements d’occasion, jeter à la poubelle les bonbons que les commerçants lui offrent…

Au final, peu importe qui a raison, de eux ou de moi, l’important est qu’on arrive à trouver un compromis pour que nos deux systèmes de valeurs coexistent.

Ce serait tellement plus simple (et libérateur) pour moi de leur dire : « aucun produit animal dans l’assiette du Béluga sinon il ne viendra plus manger chez vous !!! Et arrêtez de l’emmener à la ferme pédagogique ou au zoo ! » Oh que ça me démange de le dire quand je vois ces satanés petits suisses dans le frigo, si vous saviez !!! Moi qui me suis tellement adoucie au contact de Doudou alors qu’au fond je suis un dragon cracheur de feu ! Alors je me raisonne, je fais appel à mon empathie en imaginant combien ce serait violent pour eux de recevoir ces impératifs dans la figure…

Et je viens vous prendre à témoin que oui ils ne sont pas 100 % fair play puisque je leur ai déjà dit (et Doudou aussi) que ça me gêne beaucoup (plus que le reste) que le Béluga consomme des produits laitiers, que non je ne m’abaisserai pas à leur lancer que ce sont des mangeurs de cadavres alors qu’en m’apportant de la pizza ce midi le Béluga m’a dit « (celle-ci) c’est pour les mangeurs de graines » en écho à ce qu’un proche venait de lancer et que ça m’a blessée, que oui je suis persuadée que c’est la diplomatie vis à vis de nos proches qui nous permettra de maintenir nos liens et aussi de les amener vers plus de végétal/moins de cruauté ordinaire, et que oui aussi ces compromis me font passer des moments plein de rage, qui parfois m’empêchent de dormir, mais qui sont contrebalancés plus tard par un compliment sincère de l’un sur les camemberts de cajou, un gâteau au chocolat végétalien cuisiné par un autre, le Béluga qui demande mes cookies pour son petit déjeuner…

Un jour peut être, l’humanité sera complètement éthique et écologique. En attendant, je suis une végane écolo et féministe dans un monde qui ne l’est pas, et je veux pas en plus me priver (et priver Doudou et mes enfants) de notre famille qui est déjà merveilleuse. Ce n’est pas la voie facile, et ce n’est pas souvent abordé même dans les blogs de famille végane, mais j’y crois. La recherche du compromis est une démarche difficile, frustrante, longue et qui ne fait pas se déplacer les foules. Mais je pense qu’elle est réellement utile et nécessaire pour faire évoluer l’humanité vers le mieux.

Alors merci de me suivre, de regarder mes repas tout simples, de lire mes témoignages sur la vie de mes enfants, de tenter mes recettes. Ce blog me permet de respirer, d’exercer ma liberté, de transcender (upcycler serait un terme plus à la mode ? ^^) ma frustration devant ce monde qui est parfois (souvent) si loin de mes valeurs. Vous m’aidez à garder le cap, merci.

Au fait, vous voulez ma recette de cookies ?

Bon dimanche !

Panna cotta de l’ombre

4 Juin

Bonjour !

Voici un dessert comme un rêve d’ombre… On le prépare sans four et on le déguste frais. La saveur du sésame noir est soulignée par celle du sucre complet et le classique coulis de fruits rouges qui apporte un joli contraste de goût.

Cette recette est une adaptation de ma panna cotta végétale sans soja, créée pour utiliser la purée de sésame noir restant après la fabrication des sablés carbonado de mon livre sur les colorants naturels (eux-mêmes adaptés de ma recette de shortbreads). En cuisine comme ailleurs, rien ne se perd, tout se transforme ^^.

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Ingrédients pour 4 personnes
– 3 cuillerées à soupe de fécule (22 g)
– 1/2 cuillère à café d’agar-agar (1 g)
– 3 cuillerées à soupe de sucre (50 g)
– 3 cuillerées à soupe de purée de sésame noir (50 g)
– 450 mL d’eau

Préparation
– Dans une casserole, mélanger la fécule, l’agar et le sucre.
– Ajouter la purée de sésame, l’eau et bien homogénéiser avec un mixeur plongeant.
– Porter à ébullition au moins 30 secondes (pour que l’agar se dissolve) puis continuer à cuire en mélangeant bien jusqu’à ce que le mélange épaississe (environ 5 minutes).
– Quand le mélange a la consistance un peu épaisse d’une crème anglaise, verser dans 4 ramequins fraîchement rincés (les gouttes d’eau aideront au démoulage).
– Laisser refroidir complètement (environ 3 h à température ambiante, moins si vous mettez le tout au frigo).
– Passer un couteau entre le flan et les parois du ramequin, démouler et accompagner de coulis de fruits rouges ou de chantilly de coco.

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Ceci pourrait être une présentation spécial Halloween du dessert, avec des trainées de sang sur pierre tombale…

… Mais c’est juste la combinaison de mes piètres talents de photographe culinaire et de la gourmandise d’un petit Béluga.

Et j’ai des preuves !

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En hiver, on pourrait remplacer la fraicheur du coulis de fruits rouges par la douceur d’une chantilly de coco. Pour la préparer, choisir une boîte de 400 mL de lait de coco (composé uniquement de noix de coco, de gomme et d’eau), idéalement de la marque Organi (d’autres marques donnent une crème dure et cassante). La veille, placer la boîte de lait de coco au frigo. Le jour de la réalisation du dessert, ouvrir la boîte et prélever la crème de coco, c’est à dire la masse solide à la surface de la boîte de lait de coco. On en obtient environ 200 g. Avec un batteur électrique, fouetter la crème de coco avec 2 cuillerées à soupe de sucre glace (sucre en poudre mixé finement). Conserver la chantilly de coco au frais puis la transférer délicatement dans une poche à douille pour la disposer joliment sur les assiettes.

Bon dimanche !