Bonjour !
Voici des nouvelles du Béluga. Pour les bilans suivants, je ferai peut-être des articles couplés pour le Béluga & le deuxième enfant… On verra bien comment les choses se mettent en place.
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Le développement du Béluga de 3 ans et demi à 4 ans
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A 42 mois, pendant quelques jours il dort particulièrement mal et a tellement peur la nuit qu’on doit aller le chercher dans son lit principal (situé dans sa chambre) pour l’amener dans son lit à barreaux situé en cododo dans notre chambre. On essaye d’en parler pour savoir ce qui le gêne, de lui expliquer que ce n’est pas tenable pour nous, de faire en sorte de remplir son réservoir affectif. Rien n’y fait.
Je propose un conseil de famille pour trouver des solutions, mais à chaque fois que j’aborde avec le Béluga le sujet des nuits en disant qu’il y a un problème donc qu’on doit trouver des solutions, il dit « j’ai pas d’idée ». Je pense qu’il a besoin qu’on lui propose/impose quelque chose de précis. Je fais donc la liste des contraintes. Pour moi, c’est ne rien avoir à faire la nuit (en particulier, ne pas avoir à me lever). Pour Doudou, c’est avoir un vrai temps avec moi le soir (donc pas entre 22h20 et 23h00) et ne pas se faire réveiller plus d’une fois par nuit.
Je propose donc au Béluga de s’endormir directement sur son lit situé dans notre chambre, ce qui lui évitera le stress de nous rejoindre dans la nuit quand/s’il se réveille (et à nous, ça évitera de nous lever). En contrepartie, « parce que son papa est très triste de ne pas me voir le soir », il doit s’endormir seul, bien sûr après avoir tété. Il râle, évidemment, et je lui précise qu’il a le droit d’être mécontent et de le dire, mais que dans une famille on doit faire attention à chacun, et que actuellement son papa n’est pas bien donc on doit changer les choses pour lui. Il m’appelle 2 fois pour que je le mouche (il a effectivement le nez qui coule) et je lui propose de s’endormir avec de la musique. Il accepte et s’endort au son du radio réveil (radio Latina !). Cette méthode fonctionne très bien, même après une semaine de vacances (et donc d’endormissement au sein) qui a lieu à peine 5 jours après le démarrage de ce nouveau rituel.
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A 43 mois, le Béluga me dit : « Les parents des autres enfants de la classe leur disent : « Non non non ! ». » Je lui répond que nous aussi, ça nous arrive. Il nie, alors que quelques minutes avant je lui avais dit : « Non non, on ne découpe pas sur le lit, sinon on va y oublier de petits morceaux de papier qui vont nous piquer les fesses et nous gratter le dos ! On va faire le découpage dans la salle à manger. ». En fait, je pense avoir compris ce qu’il veut dire : Doudou et moi ne disons jamais « non » sans ajouter immédiatement une explication. On a envie de le faire à la fois par respect pour son intelligence (il a, comme nous, envie de comprendre le pourquoi des règles) et pour éviter qu’il ne nous dise « non » par mimétisme. Et on a la capacité de le faire parce que globalement on est deux adultes pour s’occuper d’un enfant, ce qui fait que dès que l’un de nous a son réservoir affectif vide, donc plus de capacité d’être à l’écoute du Béluga, il peut passer la main à l’autre parent afin de prendre du temps pour soi (ne serait-ce que 10 minutes à feuilleter des livres de cuisine dans la salle de bain, moi ça me requinque déjà bien !).
Le Béluga joue avec les rimes et on continue à s’amuser à remplacer les syllabes des chansons.
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A 44 mois, les deux versions de Noël coexistent harmonieusement dans sa tête. D’une part, il sait que « à Noël ceux qui nous aiment nous font des cadeaux » et m’a vu en acheter et en emballer (pas les siens, bien sûr, sinon il en aurait eu envie). D’autre part, il est persuadé d’avoir rencontré le père Noël au spectacle de fin d’année du travail de Doudou, et le soir de Noël mes parents l’ont emmené se promener dehors voir s’il l’apercevait – le temps qu’on dépose tous les cadeaux au pied du sapin. Toute notre famille est donc rassurée de pouvoir jouer au père Noël avec lui, et moi satisfaite de ne pas avoir à lui mentir de manière éhontée. On joue à faire semblant que le père Noël existe, comme on peut jouer, adulte, à penser qu’on a un ange gardien ou que nos chers disparus sont chacun une étoile la nuit.

L’ersatz de sapin de Noël dans notre appartement, en attendant les « vrais » des grands-parents : une guirlande et quelques décorations accrochées à l’aide de magnets sur notre grand radiateur mural
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Un jour, le Béluga dit à sa nounou : « Je ne mange pas de viande chez moi parce que mes parents n’en mangent pas. Je peux en manger chez les grands-parents, à la cantine, chez toi… »
Il dit ne pas aimer la soupe, mais la mange sans problème passées les 2 premières cuillères – on mange devant une histoire ou un dessin animé. Il demande parfois à manger du pain de mie.
Il ne mange pas trop de riz, alors pour lui en donner de manière ludique on forme des cubes, comme ici.
Le Béluga est toujours sensible au sucré. Le mercredi, il me dit avoir refusé un chocolat, conformément à mon souhait qu’il refuse généralement les confiseries. Le vendredi, il me dit avoir accepté de manger des bonbons car ses deux copines de nounou ont accepté. Le soir même, il était irritable, demandant à téter, voulant manger du sucré à la place du repas, etc. A bas les bonbons proposés aux enfants à tout bout de champ ! Ça ne leur rend pas service !
Il écrit son prénom, lettres à l’envers mais mot pour la première fois de gauche à droite.
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A 45 mois, on joue à celui qui s’habille le plus vite. Il n’arrive pas à pressionner les 3 boutons d’épaule de son col roulé. Je saisis cette occasion de lui expliquer que ces pressions sont difficiles à attacher soi-même et qu’elles sont là car les bébés n’aiment pas enfiler les cols roulés qui leur serrent le visage. Il est d’accord pour passer aux cols roulés de grand, sans pression, qu’il pourra donc enfiler entièrement seul. Et ça m’arrange, parce que les pressions ne se font plus sur les cols roulés taille 4 ans…
Je l’emmène avec moi voir mon docteur (pour la prescription d’un bilan sanguin) afin de dédramatiser le fait d’aller chez un médecin (pas d’otoscope, ni de piqûre !) puis je demande au labo d’analyse s’il peut venir avec moi dans la salle de prélèvement. L’infirmière, très gentille, lui explique les étapes et il voit que la piqûre dure longtemps mais que je la supporte bien. Je prévois aussi de l’emmener voir mon rappel de vaccination… c’est qu’il va falloir lui en faire un, alors je prépare ! On a aussi pris rendez-vous chez une psychologue formée par Isabelle Filliozat, pour parler phobie médicale et éventuellement le rassurer sur les nuits (on dort côte à côte et pourtant il cherche souvent à se serrer contre moi pendant la nuit, ce qui me réveille). En fait, visiblement les peurs c’est de son âge, et il n’y a pas de problème particulier.
Je crois que c’est à cette période qu’on a commencé à lui mettre des couches jetables (enfin « recommencé », puisque c’est ce qu’il avait porté pendant ses premières semaines de vie). Ses couches lavables en taille L étant trop petites, j’ai acheté plusieurs modèles de couches lavables XL mais ils se révèlent encombrants (inserts trop épais) et donc inconfortables pour lui. Il est de plus satisfait de rester les fesses très au sec dans une couche jetable. J’espère que sa continence de nuit arrivera bientôt, parce que ça fait un déchet chaque matin et des paquets à racheter régulièrement, pfff.
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A 46 mois, les progrès du Béluga nous impressionnent. Il colorie et dessine nettement mieux qu’il y a quelques semaines et écrit de mieux en mieux son prénom.
En vacances chez ses grands parents, il se gave de produits animaux (à leur grande joie – ils lui en proposent à tous les repas !) : jambon, steak haché, sole, œuf à la coque, yaourt de brebis à la myrtille… Heureusement pour mes nerfs, ils ne lui proposent pas de produits laitiers de type babybel, kiri, yaourt à boire, auxquels je crains que le Béluga ne devienne rapidement accro si on lui en propose souvent – il en a déjà déjà le midi à la cantine. Conséquence évidente : au bout de quelques jours, ses selles deviennent dures et malodorantes. Pfff… On passe le message aux grands-parents qu’il faut rééquilibrer l’alimentation pour éviter la constipation. Passée une première frustration, ils essayent de penser à lui proposer plus de légumes/fruits, mais ce n’est pas évident dans un modèle carniste standard : crudités (que les enfants délaissent en général, et le Béluga ne fait pas exception) + viande + pâtes/pommes de terre + yaourt + un peu de fruit. Du coup ils sont obligés de lui faire du chantage pour qu’il mange… Alors qu’avec un modèle céréales semi complètes + légumineuses (qui contiennent des fibres) + un tout petit peu de légumes (soupe ou quelques bouchées à croquer) + fruit, on y arrive sans aucun problème !
Il continue à jouer aux Lego Duplo, au Labo éducatif, et commence à jouer à un coffret de tours de magie (Glitter Magic), au Verger (Haba), aux Lego classique (ceux de ses parents et ses oncles quand ils étaient petits), à la Pyramide d’animaux (Haba, décidément ma marque préférée de jeux de société pour enfants), au Cochon qui rit (dans la version classique tout plastique avec 3 dés ou dans une version en bois et plastique avec un seul dé, qui a une face « charcutier » qui impose de rendre un membre du cochon).
Pendant ces vacances de février, les grands parents sont nettement plus raisonnables en terme de cadeaux : seulement un toutes les 48 h (Pyramide d’animaux, Cochon qui rit, ballon, magazine, etc) au lieu du double lors des vacances précédentes (en plus des cadeaux de Noël, évidemment). Bref.
Enfin, c’est à ce moment-là que le Béluga ne fait quasiment plus la sieste, et je cesse donc de l’allaiter en journée. Ne reste que la tétée du matin, qui disparaitra quelques jours plus tard, comme je le raconte ici.
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Les habits du Béluga
Côté vêtements, il porte de manière quotidienne :
- Des habits achetés chez Décathlon : des T shirt manches longues, à col roulé pressionnable à l’épaule, en coton bio, de la marque Domyos + des chaussettes Mid Artengo pointure 27-30.
- Des habits achetés chez Petit bateau : des pantalons de jogging molletonnés avec élastique à la cheville + des boxers, taille 4 ans.
- Des habits achetés d’occasion sur ebay : Je tape « lots vêtements garçon 4 ans » par exemple, et vérifie l’état des vêtements (comme neuf) et éventuellement leur marque. C’est comme ça que j’ai acheté des polos et des T shirt manche longue, deux manteaux d’hiver, une veste de pluie…
Le Béluga porte aussi des vestes de jogging, des pulls tricotés par les arrière grand-mères et une petite veste en polaire, issue d’une veste de pluie avec polaire amovible de la marque Quechua (veste Arpenaz 500 3en1) en taille 4 ans (achetée sur ebay).
Côté pyjama, il a 3 pyjamas en coton taille 4 ans des marques Petit bateau et DPAM, achetés en un seul lot sur ebay. Le soir on y ajoute une robe de chambre en polaire, de la marque Petit bateau, achetée neuve. Je trouve que les vêtements de cette marque sont un bon investissement : ils chers mais confortables et solides ; j’évite juste les pantalons sans taille élastiquée, car le Béluga est frustré de sa difficulté à gérer le bouton.
Côté chaussures, il a des basket New Feasy de Domyos en pointure 27 et des bottes de pluie achetées d’occasion mais comme neuves (en boutique Ding Fring) en taille 26 puis en taille 27. Et une paire de chaussons achetée à La Halle aux chaussures, puisque la boutique de quartier qui vendait des Collégien a malheureusement fermé et que je rechigne à lui acheter des chaussures et chaussons sans les lui faire essayer.
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Ses vêtements sont majoritairement situés dans un tiroir sous son lit, afin qu’il y ait accès – même si en général c’est son papa qui sort les vêtements du matin.
Le Béluga a aussi une armoire avec une étagère accessible pour les chaussures, une pour les chapeaux/écharpes/bavoirs et, malheureusement, une tringle trop haute pour lui où on range les vestes autres que celle qu’il met quotidiennement – la veste courante est accrochée à un portemanteau vissé à la hauteur du Béluga.
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Les dessins animés du Béluga
En semaine Béluga regarde environ 50 minutes par jour la télévision, pendant son dîner. J’en profite pour cuisiner ou être sur mon ordinateur, Doudou lui est encore au travail ou dans les transports.Le week-end et en vacances, on évite bien sûr de mettre « la télé » (en fait, des vidéos sur Youtube ou en DVD).
Le Béluga aime toujours regarder « Peppa Pig », les « Zoubi Doubi », « Caillou » et « Didou dessine-moi » et découvre « La cuisine est un jeu d’enfants » , des dessins animés de recettes de cuisine (on se demande de qui il tire cet intérêt pour la cuisine…) hélas pleines de produits animaux.
On découvre aussi avec plaisir des dessins animés muets (sans parole mais en musique) qui sont rigolos sans être gnan-gnan : « Pat & Mat, les petits bricoleurs » de Lubomír Beneš et Vladimír Jiránek, « La petite taupe (Taupek) » et « Le criquet » de Zdenek Miler. Si je les avais connus avant, je les aurais proposés plus tôt au Béluga. Sur le même modèle, il y a aussi Bolek et Lolek, mais je n’ai pas eu l’occasion de le visionner. Pour tous ces dessins animés muets, on peut acheter les épisodes en DVD français mais on peut aussi sur internet dans différentes langues (c’est à dire que la langue du titre change, mais pas le contenu puisqu’il est sans parole !).
Le Béluga demande également des dessins animés que je trouve sexistes, comme « Robot Car Poli » ou « Sam le pompier ». Je m’arrange donc pour ne quasiment jamais les lui mettre. Par contre j’accepte les clips de Maître Gims, Stromae ou Soprano.
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Le Béluga et les poux

Argile blanche et eau pour fabriquer une peinture de bain express, miroir pour que le Béluga se l’applique seul : rien à voir avec les poux, c’est un de nos jeux de bain
Avec l’entrée du Béluga à l’école, nous sommes confrontés à sa première épidémie de poux. En prévention, nous lui mettons une goutte d’huile essentielle de lavande derrière chaque oreille et sur la nuque.
Le jour où le Béluga attrape des poux, je tente d’abord un traitement anti-poux naturel : le soir, le passage du peigne à poux et un bain capillaire d’huile de coco, censé asphyxier les poux. Mais le lendemain, les poux sont toujours là. Il faudrait peut-être laisser l’huile pendant 2 heures et/ou refaire un bain d’huile, mais pour stopper au plus vite la multiplication des poux je préfère passer à la méthode conventionnelle du shampoing anti-poux, choisi le plus naturel possible parmi l’arsenal disponible en pharmacie.
On shampouine le Béluga, Doudou et moi (vue la longueur de mes cheveux, il m’a fallu la dose pour 3 ou 4 personnes !) et on passe le peigne à poux tous les soirs au Béluga pour éviter une nouvelle infestation. Et 10 jours plus tard (je crois), on refait tous un shampoing pour tuer les éventuels poux adultes issus de larves ayant survécu au premier shampoing.
Entre temps, on emballe dans un sac fermé les accessoires ayant touché les cheveux (bonnet, écharpe, taie d’oreiller…) pendant 3 jours (visiblement il faudrait compter plutôt 10 jours), pour que les poux meurent de faim. Bénéfice inattendu de ce traitement (bain d’huile ou shampoing plus agressif qu’à l’ordinaire ?) pour le Béluga, ses croûtes de lait disparaissent.
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Le décès de son arrière grand père
Le Béluga voyait son arrière grand-père à chaque vacance scolaire car il habitait chez mes beaux-parents. Quand il a fait un AVC et a été hospitalisé, nous avons informé le Béluga qu’il était malade et hospitalisé. Deux semaines, quand nous sommes descendus pour le voir, une énième tentative de réveil n’a pas fonctionné. J’ai simplement dit au Béluga : « Papy R était très très très très très très vieux. Il est mort, donc qu’on ne le verra plus jamais. Donc la prochaine fois que tu iras chez N & N, tu ne le verras pas. » J’ai ensuite attendu qu’il rebondisse sur ces informations. Il a regardé attentivement mon visage, qui était neutre (j’avais choisi un moment calme où on était juste tous les deux et où je n’étais pas trop triste).
Il m’a juste posé une question : « Mais il était à l’hôpital ? » J’ai répondu que quand on était très très très très vieux, on peut avoir mal à des endroits, qu’on peut aller à l’hôpital pour que les docteurs essayent de nous soigner, et que pour Papy R ça n’a pas réussi. Il n’a rien demandé de plus. Le lendemain, quand on est allé chez ses grand parents, il a regardé partout dans l’appartement occupé par Papy R et à constaté qu’effectivement il n’était pas là. Je n’ai donc pas eu à faire face à sa tristesse ni à des questions sur le corps, le ciel, le chien Pilou qui était décédé un an plus tôt, etc. J’imagine qu’il aurait eu une réaction plus forte si c’était un de des grands parents qui était décédé.
Deux semaines plus tard, au milieu d’une bataille d’oreillers sur le lit parental, le Béluga me demande de l’enterrer sous les oreillers. Je comprends qu’il veut que je le recouvre et on y a déjà joué avant, mais je ne crois pas qu’il utilisais le terme « enterrer ». Je le couvre de coussins, on rigole et, quelques minutes plus tard, quand le rythme se calme, il me demande ce que veut dire « enterrer ». Je lui réponds que ça veut dire « mettre dans la terre ». Ses questions dérivent sur où on enterre les gens qui sont morts. Je lui explique que c’est au cimetière, qu’on creuse un trou où on met la boîte avec le corps de la personne morte, puis par-dessus une plaque avec son nom, que ça s’appelle une tombe ou un caveau, et que les autres personnes peuvent aller y déposer des fleurs pour se rappeler combien elles l’ont aimée. Je lui ai demandé s’il connaissait quelqu’un qui est dans un cimetière. Il a dit « oui, papy R ». Je lui ai dit qu’on pourrait aller le voir s’il voulait. Il a dit oui, et qu’il voulait apporter des fleurs. Finalement on n’est jamais allé au cimetière avec lui, car il ne l’a pas redemandé quand on était dans le coin.
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Les cadeaux du Béluga
Cadeaux de Noël, à 3 ans et demi
Une boîte de planchettes de bois de Jeujura : Des planchettes type Kapla, qui sentent bon le bois, fabriquées en France, le top ! J’aurais choisi une boîte Técap ? Classic, mais les grands parents ont préféré une boîte Técap ? 3XL, avec 3 longueurs de planchettes différentes.
De la dinette : une valisette avec un service à thé India de la marque Egmont Toys + un set de petits couverts en inox de la marque Martin Fuchs.
Le jeu « Vole avec nous, petit hibou » : Un jeu coopératif où on peut adapter la difficulté en choisissant le nombre de hiboux à faire rentrer au nid avant le lever du soleil. On aime beaucoup !
Le jeu Pigs in pants (« cochons en caleçon ») de Orchard Toys : Chaque joueur a un cochon nu et tire 2 cartes à chaque tour. Quand il forme une paire avec son jeu, les cartes posées sur la table ou le caleçon d’un cochon adversaire, il met les cartes sur son cochon. Celui qui a le plus de caleçons à la fin de la partie a gagné. Un jeu compétitif, mais le Béluga l’aime et en tant qu’adulte on ne s’ennuie pas trop.
Des puzzles de 12 pièces environ : Il a reçu des puzzles au format habituel (pièces globalement carrées, situées dans une boîte par puzzle) et aussi un set de 4 puzzles superposés plus originaux, qu’il utilisera plus tard et après marquage de chaque étage de pièces avec un point de couleur, comme celui-ci sur l’évolution d’un oeuf de poule :

Puzzle fourni sans boîte, ici rangé dans une pochette plastifiée. Marquage au dos de chaque pièce pour distinguer facilement chacun des 4 étages du puzzle
Des pots de pâte à modeler Play Doh + des mini emporte pièces en métal Artemio. Parfait pour emporter en voyage : on ajoute deux emporte pièces dans un pot et c’est parti ! Je n’ai donc pas eu l’occasion de tester la pâte à modeler faite maison, à base de farine, fécule, sel, eau et huile.
Un coffret de pâte à modeler : Il a eu celui de Melissa & Doug : un cadeau sympathique avec 4 petits pots de pâte à modeler contenant un mini moule dans le couvercle, et des accessoires en bois : 3 rouleaux, 4 timbres à embosser, une roulette. J’y ai cependant trouvé des inconvénients : 1) l’ensemble est rangé dans un plateau (en bois) et non dans une boîte qui se ferme, 2) je trouve qu’il manque un outil fin pour retirer la pâte à modeler éventuellement bourrée dans les timbres, 3) au fil des mois, la pâte à modeler fournie garde moins sa consistance que la pâte Play Doh. S’il avait été en stock, j’aurais plutôt acheté le coffret de pâte à modeler Selecta, fabriqué en Allemagne.
Un sac à dos de L’Oiseau Bateau : Brodé avec le prénom de l’enfant, il est entièrement en tissu – on noue les bretelles pour les ajuster.
Le déguisement de magicien de Melissa & Doug : Il est composé d’un gilet, une cape avec nœud papillon, un haut de forme avec poche secrète et un petit lapin en tissu à faire apparaître. L’ensemble est joli, solide et pratique à enfiler seul. Malheureusement, les matériaux employés sont synthétiques et la fabrication n’est sans doute pas locale.
Un serpent magique (Goki) : Un jouet en bois astucieusement articulé avec un ruban qui permet de faire changer la couleur du serpent (selon si on le tient par l’arrière de la tête ou par la langue) ou de réaliser d’autres combinaisons « magiques ». Sympa même pour les adultes, qui se cassent la tête à prévoir les transformations quand on saisit une des articulations. Ce jouet est visiblement un classique, qu’on peut trouver fabriqué en France.
Un lecteur de CD nomade (Idena) : Pour écouter en toute autonomie ses CD musicaux (issus des magazines Toupie chanson ou sous forme de livre + CD). Visiblement il n’existe aucun lecteur CD pour petits enfants sans double micro : quelle bizarrerie ! Cet appareil est à piles mais apparemment il y a possibilité de le brancher sur le secteur, en achetant un câble transformateur (je n’ai pas essayé). Et malheureusement, il n’est pas d’une qualité exceptionnelle : il s’est cassé au bout d’environ 2 ans…
Un set de masques à assembler Mask’Animo de Mitik : 8 masques d’animaux en carton à assembler sans ciseaux ni colle, puis à peindre s’il l’on veut. Ce set est fait en France avec du papier recyclé. Un minuscule regret : le masque de vache comporte une étiquette d’oreille. Mitik fait aussi des sets de figurines dinosaures (Dinodulo), d’animaux de la savane (Anim’odulo Savane), etc, ainsi que des jeux de cartes qui me font envie.
Une cage de football pliable Playbul qu’on utilise avec un ballon en caoutchouc Crocodile Creek.
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A 3 ans et demi, le Béluga a aussi aimé (moi moins) :
- Le déguisement de pompier de Melissa & Doug, avec sa veste, son casque, son extincteur… et son mégaphone à piles promptement « perdu » (à bas les jouets bruyants). Il n’est pas fabriqué en France, mais les déguisements de pompier faits en France, par exemple de la marque Le Panache blanc, étaient bleu marine au lieu de rouge, et n’étaient pas disponible dans sa taille.
- Une valisette avec le set Playmobil Dragons 5609 : Il y a beaucoup joué, surtout avec le dragon et le feu. Le nombre de pièce n’était pas trop élevé et le rangement valisette pratique.
- Des feutres-toupies feutre, 100 % plastique
- Un pingouin musical dans son igloo, 100 % plastique et à piles (pfff)
J’ai inclus dans ces listes les cadeaux que le Béluga a reçus autour du jour de Noël, en particulier ceux du sac à surprises, où, à sa demande, j’ai pioché plusieurs fois la semaine de la rentrée de janvier. Doudou et moi n’offrons pas de cadeau au Béluga pour Noël ni pour son anniversaire, car il en reçoit déjà une quantité énorme de la famille et des amis. Je préfère distiller mes cadeaux au fil de l’année, quand le besoin s’en fait sentir, avec le système du « sac à surprise » : quand le Béluga a une contrariété qu’il ne peut pas faire passer avec un câlin ou autre temps ensemble, par manque d’envie ou de temps (par exemple les matins où il a vraiment du mal à se réveiller), il peut demander une surprise. J’accepte en général, mais choisis la surprise, éventuellement en lui demandant, si j’ai le choix en stock, s’il préfère un livre, un DVD, un set de gommettes, etc. Dans ce sac, je mets de petits livres achetés neufs ou d’occasion, des jouets ou autres objets que je pense utiles (mini sac à main, nouvelle brosse à dents, etc) neufs ou récupérés de quand j’étais petite. L’idée est de compenser son faible espace de décision, en particulier le matin avant d’aller à l’école : en tant qu’adulte, on peut compenser en s’offrant un petit plaisir (à manger, à lire, etc), lui a le sac à surprises à cet effet.

Maïs expansé, récupéré de colis et utilisé comme jeu de construction à assembler avec un peu d’eau ou de salive
Les cadeaux d’anniversaire de 4 ans du Béluga
Un rallye de dominos en bois de Toys Pure : Avec des dominos, de quoi faire une pente, un portique à clochette, et un sac en tissu pour ranger le tout. Un coup de cœur !
La mallette Geoforme de Djeco : Une mallette avec des magnets pour créer en toute liberté, mais aussi des cartes pour jouer à reproduire le dessin qu’elles figurent. Très chouette !
Un set de Magformers : Ce set a l’air tout simple mais la magie des aimants opère : le jour de l’anniversaire, le Béluga comme les adultes se sont amusés avec. Pratique à emporter pour patienter dans une salle d’attente.
Un cerf-volant monofil : Le Béluga a beaucoup aimé l’idée, mais on n’a jamais réussi à bien faire voler ce modèle : même quand il s’envole, il retombe très vite par terre. Qui connaît une bonne marque de cerf volants (si possible fabriqués en France ou en Europe) ?
Un jeu de pétanque : Le sien est en plastique (les boules sont remplies d’eau), mais à choisir j’en aurais acheté un en bois, comme celui-ci fabriqué dans le Jura.
Un panier de basket ball évolutif et nomade, avec ballon gonflable inclus.
Un jeu Graines d’explorateurs sur le thème du jardin ou sur le thème de l’espace : On pioche des cartes avec chacune une question à lire (il faut donc un adulte ou un grand enfant pour y jouer) à laquelle on répond en choisissant une des trois images. Puis on retourne la carte pour essayer de reconstituer un puzzle à 6 cartes. Le ton est volontairement humouristique, on n’est pas dans la pédagogie pure ! Il y a deux niveaux de questions : 4/5 ans et 6/8 ans, mais dans tous les cas il faut quelqu’un pour les lire. Je peux vous recommander la boîte sur le jardin et celle sur l’espace (qui aborde aussi les saisons), d’autres sont peut être acceptable aussi (corps humain, forêt ?) mais en tout cas je vous déconseille fortement le thème sur les chevaliers, entre autres parce qu’il est nettement sexiste voire encourage la culture du viol comme sur la carte « Le chevalier a gagné le tournoi, il a le droit d’embrasser la princesse. Montre la princesse. Un bisous, un bisou ! » A noter, dans la boîte sur l’espace, le personnage principal est une femme, Miss Haricot.
Un déguisement de tigre : Composé d’une combinaison, d’une cagoule et de moufles, il plait au Béluga mais il ne peut pas l’enfiler tout seul car la combinaison se ferme dans le dos. Je préfèrerais un modèle qui se ferme devant, par exemple avec une fermeture éclair, pour favoriser son autonomie. Ou alors ce magnifique déguisement de tigre de la marque Ratatam, qui se pose simplement sur la tête et qui semble utilisable pendant très longtemps. Le prix est élevé et le déguisement n’est malheureusement pas fabriqué en France, mais je suppose que cela correspond à la qualité du produit.
Le Béluga a aussi reçu, et ça a malheureusement constitué la majorité de ses nombreux cadeaux, des véhicules de toutes les manières possibles : voiture, bus, camions de pompier, tractopelle, hélicoptère, camions poubelle, etc. Sous forme de livre, de magazine, de puzzle, en Playmobil, télécommandé, en papier cartonné à assembler, etc. (Si si, il a eu tout ça juste pour son anniversaire !) Avec Doudou, on anticipe avec angoisse les cadeaux sexués de type sois-belle-et-occupe-toi-des-gosses-c-est-tout-ce-que-tu-sais-faire qui seront offerts en toute bonne foi si notre bébé à venir est une fille…
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Les livres du Béluga
Le Béluga reçoit des magazines, soit en cadeau de la part de ses grands parents, soit par Doudou et moi à l’occasion d’un voyage en train. On achète :
- Tralalire, des éditions Bayard, pour les histoires et activités,
- Peppa Pig, des éditions Milan, pour les activités,
- Toupie chansons, des éditions Milan, pour les CD de chansons.
Côté livres, le Béluga continue d’apprécier ceux qu’il avait avant, mais comme il demande souvent une lecture, nous apprécions qu’il en ait aussi de nouveaux.
Des livres de l’École des loisirs, édition Lutin poche (parfaits pour être transportés) :
- Encore des histoires de la famille Souris, on ne s’en lasse pas
- Sur l’île des Zertes et d’autres livres de Claude Ponti : pour leur univers délirant
- L’ami du petit tyrannosaure : pour la capacité à changer (et un clin d’oeil appréciable pour les végé, avec ce tyrannosaure qui a la force d’apprend à se débrouiller pour ne plus manger ses amis)
- Cornebidouille et sa suite : pour les expressions insultantes rigolotes
- La princesse, le dragon et le chevalier intrépide : pour se moquer des codes des histoires de prince et sa suite Georges le dragon (pour prendre du recul sur la vie des célébrités).
Le petit chaperon rouge n’a pas tout vu de Mar Ferrero : Pour équilibrer toutes les histoires effrayantes de loup dont on bassine les enfants depuis… le XVIIème siècle et même avant ! Je trouve que ces histoires éducatives sont maintenant complètement inadaptées, dans notre société urbanisée où la plupart d’entre nous n’ont jamais croisé de bête sauvage en dehors des zoos et où on essaye d’éduquer les enfants non pas par la peur mais autant que possible par la réflexion. En tout cas, le Béluga a tendance à avoir peur de beaucoup de choses et je ne vois pas d’argument positif à faire une place à ces contes (Le petit chaperon rouge, Le loup et les 7 chevreaux…) et chansons (Il était un petit navire, Maman les p’tits bateaux…) introduisant des règles qui n’ont plus/ne devraient plus avoir cours.
Les livres de la collection « Entre dans le conte », aux éditions Hachette jeunesse : Ce sont les livres offerts avec le menu Happy Meal de Mc Donald’s (si on ne choisit pas le jouet). Ces petits livres revisitent des contes classiques (Le loup et les 7 chevreaux, Le chat botté…) de manière volontairement non sexiste. Très sympa ! A chaque page se trouve aussi un mini jeu (trouver un dessin sur la page, compter des items…) et le Béluga apprécie. Nous avons aussi quelques livres avec les aventures de Lucas & Chloé, aux éditions Nathan : même taille que les « Entre dans le conte », même présence d’un jeu par page, même succès auprès du Béluga, mais histoire plus gnan-gnan, et spéciste, de mon point de vue.
Eliott cuisine avec son papa : Un livre qu’on aurait pu lui offrir dès ses 2 ans et demi, car c’est un livre carton avec volets à soulever (le Béluga adore). Il cuisine un gâteau avec oeufs et beurre, mais c’est l’occasion d’aller voir les voisins pour leur emprunter des oeufs puis les inviter à partager le gâteau. Et surtout, pour une fois c’est le papa et le garçon qui cuisinent !
Nous avons aussi de gros livres rassemblant des dizaines d’histoires : certains conservés de quand j’étais petite, d’autres neufs, en tout cas d’éditions variées. Par exemple Le père Castor raconte ses histoires pour s’endormir, une compilation de 18 histoires dont une sur les mamans qui sont parfois bien fatiguées de tant donner d’elles même pour élever leurs bambins, ou Histoires pour faire de beaux rêves, une compilation de (seulement) 9 histoires dont plusieurs montrent un parent seul, maman ou papa, avec son enfant.
Le voyage de Polo de Régis Faller : Un gros flop, contrairement à ce que j’attendais ! Je l’avais choisi car c’est une histoire poétique, type bande dessinée mais sans mots. Mais le Béluga n’a pas du tout aimé, donc j’ai fini par donner le livre à un autre enfant. Visiblement, le concept « je comprends un livre seul » n’intéresse pas du tout le Béluga : il adore les livres pour y « jouer » avec nous, à lire et à discuter de ce qu’on voit et comprend. Peut être aussi parce que la lecture à deux est un prétexte pour passer un moment collés, comme pour un câlin.
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Et voilà pour cette fois ! On verra comment les choses évoluent à Marseille et à l’arrivée du bébé…
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Bon dimanche !
5 Réponses vers “Le Béluga de 3 ans et demi à 4 ans”