Bonjour !
Voici un nouvel article pour la rubrique Le coin des petits, avec un peu de retard puisque le Béluga a eu 24 mois en avril et 30 mois en octobre dernier. Mais vous allez comprendre la raison de ce délai en regardant la taille de l’article…
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Le développement du Béluga de 23 à 30 mois
A 24 mois, le Béluga parle et chantonne une grande partie de la journée. Pour continuer à le porter confortablement, j’ai acheté le BOBA 4G couleur Safari et j’en suis 100 % satisfaite, il est encore mieux que le Manduca ! Ils existe bien sûr d’autres modèles que ces deux-là : vous pouvez lire un comparatif ici. J’ai aussi ressorti mon Tonga (écru, taille S), très pratique à avoir dans son sac à main pour un portage d’appoint quand il fait chaud. Et le Béluga apprécie lui-aussi de porter ses peluches avec un foulard noué comme un sling !
Il a adoré son anniversaire en famille, où tout le monde a chanté « Joyeux anniversaire », ce qui lui a mis un sourire jusqu’aux oreilles. Sur le meilleur gâteau au chocolat, il a soufflé ses bougies à trois reprises puis, ne les voyant pas arriver au bout de 30 secondes une fois les bougies soufflées, il a réclamé les cadeaux promis : « Ilé où les cadeaux ? ». Il en a eu 30 en tout (en comptant ceux offerts un peu avant ou après ce moment-là) !
Côté « propreté », il signale parfois (très rarement) son envie d’aller sur le pot. Je l’y mets aussi à certaines occasions : quand je le vois « forcer » (sauf s’il refuse résolument ma proposition), avant le bain en expliquant qu’ « on doit vider sa vessie avant de prendre le bain » (une formulation apprise sur la géniale mailing-list Parents conscients).
A 25 mois, quand il est fesses nues, il va parfois (très rarement) spontanément sur le pot pour uriner. Sinon, pour changer sa couche, je continue à l’allonger par terre (sur le tapis de sol de la salle de bain) et, en cas de selle, à lui essuyer les fesses avec du papier toilette (que je jette ensuite aux WC avec le papier de protection de la couche) puis, si besoin, à les lui nettoyer avec une lingette éponge mouillée d’eau (savonneuse en cas de selles coriaces). S’il n’y a pas de selles dans la couche, je mets toute la couche dans le panier à linge sale (en sortant l’insert de la couche) et soit je laisse un peu le Béluga fesses nues, soit je lui mets une culotte lavable (culotte avec un insert absorbant cousu au fond, de la marque Bright Bots), soit je lui met une nouvelle couche.
A 26 mois, il répond « pas encore, quand il sera fini » quand on lui propose de sortir se promener avant la fin d’un clip musical. Il maîtrise les pronoms réfléchis (mon, moi, toi, etc). Il fait ses premières nuits complètes (de 21 h à 4-5 h) à partir du moment où on arrête de lui mettre la pression pour qu’il ne se réveille plus à 1-2 h. La percée de ses deux molaires du bas lui cause des boutons sur les fesses et le besoin de téter à nouveau la nuit – pour gérer les pics de douleurs, on masse avec du Dolodent afin d’anesthésier localement le temps que le Doliprane (en sirop) agisse.
Il va de plus en plus souvent de lui-même sur le pot pour faire ses besoins, qu’il porte ou non une couche. Il demande parfois à aller aux « grandes toilettes » donc je le pose sur la cuvette en le maintenant ou, dans certains cas, je m’assois sur les toilettes et le cale devant moi. Par la suite, si je dois acheter un réducteur de toilette, je pense en prendre un petit qui se fixe assez solidement à la cuvette et permet d’essuyer l’enfant sans le faire se lever : par exemple le réducteur Flexi Fit de Poutry, à utiliser avec notre marchepied antidérapant Babybjörn. A noter, l’idéal pour que le bambin aille seul sur les toilettes des grands semble être un combiné réducteur & marche comme le Kiddyloo de Thermobaby, mais je n’ai pas la place pour ranger ça dans mes WC.
A 27 mois, il joue beaucoup avec le langage : « Super…su-mère ». Il essaye de construire les infinitifs qu’il ne connait pas, visiblement à partir de la forme conjuguée au présent : je mange > manger, je prends > prender, je mors > morer… Il peut faire des phrases du type : « Je veux voir ce qu’il y a dans le sac de Papa. »
A 28 mois, il fait des phrases très construites : « Maman, regarde les tomates que j’ai cueillies. » « Je vais manger ça, par contre ». « Il n’y a pas deux vaches, maman, il y a une. »
On ne lui met plus de couches le jour, car il élimine quand on lui propose (avant et après la sieste, une sortie ou un trajet en voiture) et nous informe spontanément de son besoin sinon. On lui met des boxers Petit bateau en 2 ans. La nuit, on est toujours sur les mêmes couches TE1 à poche avec 2 inserts en microfibre et 1 papier de protection.
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Les repas du Béluga
Le Béluga apprécie beaucoup les féculents (pâtes, pommes de terre vapeur ou frites, baguette, pain des fleurs, bouillie de céréales). Il mange volontiers des carottes cuites et des petits pois cuits et très volontiers des fruits crus (pommes, poires, et une passion folle pour les fraises). Il aime aussi les purées/compotes de fruits bien lisses, de temps en temps des pois chiche (sous forme de grains entiers épluchés ou de panisses), des pruneaux, du chocolat noir ou pâtissier.
Il boit de l’eau dans une petite gourde en inox Sigg spécial enfant. Il apprécie toujours le Caprice Riz Coco en briquette (comme on ne le trouve pas partout, il nous arrive d’en fabriquer en mixant 10 g de crème de coco solide avec 100 g de lait de riz). Il boit à l’occasion un peu de jus de fruit. Il est toujours allaité à la demande quand je suis là – je lui explique bien sûr parfois qu’il doit attendre un peu pour téter, et dans tous les cas que je ne veux pas que « les gens » voient mon sein donc qu’il doit le re-cacher dès qu’il a fini de téter.
En général il fait un « gros » repas par jour et picore pour les 3 autres repas (je compte le petit déj et le goûter comme des repas). On voit clairement qu’il équilibre ses apports nutritionnels sur plusieurs jours : il peut prendre un repas 100 % pâtes puis un repas avec très peu de féculents et un max de fruits frais par exemple, ou encore s’empiffrer de pois chiches à un repas et les refuser ensuite.
Voici le menu type du Béluga le soir :
- Soupe de légumes (éventuellement avec des légumineuses entières mixées ou, pour aller plus vite, sous forme de farine) + petits morceaux de pain à tremper dedans
- Féculent : pâtes cuites avec un peu de bouillon de légumes (en « cube ») et nappées d’huile vierge après cuisson, pâtes cuites avec de l’eau salée et assaisonnées de sauce pesto vert (vegan) du commerce ou de sauce tomate maison, pomme de terre sautées ou frites avec ketchup (une fois par semaine maximum), pizza juste garnie de sauce tomate, mini quiche (pâte feuilletée + garniture de carotte, tofu fumé, pois chiche mixés)
- Extra (pas tous jours) : pois chiche (entiers sans leur peau), panisses, petits morceaux de tofu fumé, ragoût de petits pois, pain des fleurs, compote…
- Fruit cru (pomme, banane) généralement riche en vitamine C (fruits rouges)
Il est toujours fan des Enfoirés, qu’il regarde au moins 30 minutes par jour, généralement le soir. On le fait souvent manger devant, lui sur sa chaise Stokke, avec marchepied devant pour qu’il grimpe dessus de manière autonome, le parent nourricier assis sur une chaise à côté de lui. En dehors des Enfoirés, on s’en tient au dessins animés très courts (Tchoupi fait des bulles de savon… qui me donne envie de faire des bulles géantes) ou aux génériques de dessins animés « long métrage » (Kiki la petite sorcière) disponibles sur Youtube (on peut les télécharger sur Mozilla Firefox avec le plugin Download helper) ou aux comptines francophones ou anglophones ou aux dessins animés éducatifs en français de Mizyaka Dizyaka. Je ne les achète pas en DVD car je ne veux pas qu’ils s’enchainent automatiquement l’un à la suite de l’autre.
Nous avons remarqué que s’il n’a pas « beaucoup » mangé de soir, il va à coup sûr se réveiller la nuit à cause de la faim (donc refuser de se rendormir sans avoir tété ou mangé, ce qui est forcément fatigant). Nous acceptons donc de lui donner à manger devant la télé et, juste avant d’aller se brosser les dents, nous lui proposons de manger de la bouillie pour être sûr qu’il est calé pour la nuit. Cette bouillie est une bouillie de céréales pour nourrisson (Babybio riz/quinoa vanille ou autre) diluée avec de l’eau additionnée d’une petite cuillère de purée d’amande blanche. J’en profite pour y mettre 2 gouttes de Sterogyl en automne/hiver, pour la vitamine D.
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Le sommeil du Béluga
Les nuits du Béluga se sont améliorées. Après 5 semaines épuisantes (physiquement et nerveusement) de réveils nocturnes très fréquents malgré l’arrêt des tétées nocturnes, on est arrivés à une situation stable. Son papa lui lit une ou deux histoires puis à 21h30 je l’endors au sein, couchée contre lui dans son lit (lit banquette une place situé dans sa chambre), en général avec une peluche.

Le lit du Béluga chez ses grands-parents : un matelas une place posé sur un sommier qui repose sur un grand tapis (rectangle de moquette) dans un petit coin de la grande chambre où nous dormons aussi
A 22h20, au bout de 40 minutes dont je profite pour méditer, réfléchir à un plan de cours ou à ma to-do list… ou m’endormir, le Béluga, profondément endormi, lâche mon sein et je me lève pour finir la soirée avec Doudou. En général, le Béluga ne se réveille qu’une fois avant 4h00, ouvre la porte de sa chambre, longe la cuisine et entre dans notre chambre pour se rendormir en cododo dans son lit à barreau accolé au nôtre (barrière amovible enlevée pour que nos matelas communiquent). A partir de 4h30, le Béluga peut se rendormir au sein s’il se réveille. En général il tète à 4h30 et se rendort immédiatement, puis à 6h00 et se rendort immédiatement jusqu’à 7h30, heure à laquelle son moulin à parole se met en marche. Vers 30 mois, on supprime la tétée de 4h30.
On a conservé notre organisation où je gère tous les réveils des nuits (semaine et week-end) et où Doudou gère le Béluga de 8h00 à 11h00 le week-end afin de m’assurer deux grasses matinées profiter exclusivement de son fils qu’il ne voit pas tant que ça les soirs de semaines.
Pour la sieste, il s’endort à 12h30, soit seul en 5 minutes sur une banquette proche de celle où s’endort la petite fille avec laquelle il est gardé, soit au sein avec moi. Il se réveille soit à 15h30 chez sa nounou, soit à 14h30 le week-end.
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Les chaussures et vêtements du Béluga
Côté sandales, il porte des sandales Quechua modèle Arpenaz en pointure 25. Je sais que ces sandales n’ont pas de protection au bout des orteils et sont fabriquées on ne sait où, mais je n’ai pas eu le courage d’acheter sans les essayer (et donc m’occuper d’un retour éventuel) les sandales Pediped Flex modèle Sahara ou les sandales Keen qui sont a priori bien flexibles et sans cuir.
Il porte aussi les « baskets d’eau » (qu’on utilise sur tous les terrains !) Playshoes qu’on adore et qu’il a choisies de couleur verte pour sa pointure 24/25. Ces chaussures n’ont pas de voute plantaire rigide et le Béluga a encore une voute plantaire qui est plate mais ce n’est visiblement pas un problème. Pour crapahuter sur les plages rocailleuses de la Côte bleue, il a des sandales Tribord BG bleues en pointure 24 (pour aller dans l’eau, il porte des brassards BabySun en taille 2/6 ans).
Comme ses pieds grandissent, on va bientôt devoir racheter les chaussons Collegien (en pointure 24/25) et les baskets Baby Domyos (en pointure 23). Ma politique est d’acheter neuves les chaussures qu’il va beaucoup porter (sandales, baskets, chaussons) et d’occasion, mais en excellent état, les chaussures qu’il va très peu porter (bottes en caoutchouc, chaussures de marche, sandales de plage).
Côté vêtements, je les achète d’occasion sur ebay, en privilégiant les lots, et je propose à la famille d’offrir comme cadeau au Béluga les vêtements que je n’ai pas pu trouver ainsi. Pour les T-shirts et shorts, il porte du 2 ans en général ou du 3 ans avec la marque Petit bateau. On privilégie les petits shorts légers en coton pour jouer sur la pelouse (par exemple des shorts C & A, achetés d’occasion) et les bermudas qui descendent sous les genoux pour protéger un peu les genoux lors des jeux sur sol dur (par exemple un bermuda Rip Curl taille 2, reçu en cadeau).
Côté sous-vêtement, on laisse progressivement tomber les bodys (actuellement sans manches) pratiques quand on porte des couches, pour des culottes lavables capables d’absorber un petit pipi (Brights Bots) – ou des boxers Petit bateau quand on sait qu’il pourra facilement signaler et satisfaire son envie d’éliminer. Les sous-vêtements Petit bateau sont très chers mais, pour les boxers comme pour les chaussettes, je trouve qu’ils constituent un excellent investissement : ils sont très confortables et très solides, donc on peut fonctionner avec seulement quelques pièces qu’on lave très souvent. Je les achète neufs (chaussettes) ou d’occasion en excellent état (boxers).
Pour protéger du soleil, c’est bob ou casquette, avec un minimum d’exposition quand le soleil tape (11h30-16h30) et de l’écran total si besoin. Je ne lui ai pas acheté de lunettes de soleil, car là où on habite on n’est pas exposé aux intenses luminosités (soleil reflété par la neige ou la mer par exemple).
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Les jouets reçus pour les 2 ans du Béluga
Le Béluga a eu l’occasion de fêter plusieurs fois son anniversaire de 2 ans. Voici le « gâteau » servi lors de la deuxième édition :
Parmi les jouets qu’il a reçu, voici nos préférés :
Le set de fruits et légumes Egmont Toys en bois et scratch, avec leur couteau à découper et leur panier de rangement. On trouve aussi des fruits, légumes et accessoires de cuisine en bois vendus par les autres marques de jeu en bois (Janod, Selecta, Goki, Hape, Plantoys, Vilac, Goula, etc.), dont peu sont fabriqués en France ou en Europe. Du coup parmi ces marques, j’ai choisi celle qui était vendue dans un petit magasin près de chez moi, histoire d’encourager comme je peux le commerce local. Ce qui me gênait avec le bois, c’est que c’est lourd, donc lancé sur quelqu’un ça peut faire mal. Heureusement ça ne s’est encore jamais produit, donc je ne regrette pas de ne pas avoir choisi des fruits & légumes à découper en tissu (Duktig légumes ou Duktig fruits chez Ikea par exemple).
La cuisinière « Graine de cuistot » de La Chaise Longue : Elle est fabriquée je ne sais où et les finitions pourraient être meilleures, mais je l’aime beaucoup : elle est en bois, de couleur non sexiste, compacte et pliable, les ustensiles sont en inox, les casseroles en métal émaillé (on pourrait même les utiliser sur le feu, je le sais car j’utilise depuis plusieurs années les mêmes casseroles quand je cuis de toutes petites quantités d’aliments). J’ai complété ce set par des mini couverts (cuillères à expresso, fourchettes pour verrines), un mini couteau de cuisine (couteau à pâté/beurre), un mini fouet en inox, des moules à muffin et un emporte pièce, objets qui étaient déjà dans ma cuisine, et par un lot de dinette en métal émaillé (2 assiettes et 2 tasses) d’occasion acheté sur ebay. A noter, si vous voulez fabriquer vous-même la cuisinière et juste acheter les accessoires, vous pouvez aussi trouver en magasin des sets de cuisine en inox (poêle, marmite, couvercle, passoire, ustensiles) et des dinettes en inox (assiettes, tasses et soucoupes).
Une cabane pop up : On l’a laissée chez les grands parents car chez nous c’est tout petit, donc les cabanes se font sous la table ou dans le lit à barreaux.
Mes tout premiers jeux de Nature & Découvertes : une pêche magnétique, un loto des animaux qui peut servir de mémory, un jeux de l’oie avec une variante, en tout 8 jeux sur le thème des animaux de la forêt. Le Béluga est fan de ces jeux et demande régulièrement le soir qu’on « joue avec la grande boîte ». Les pièces sont en bois/carton et les jeux bien pensés pour en titrer un maximum d’activités et les ranger dans une même boîte pas trop grande. Et ce que j’apprécie aussi, c’est que pour une fois il s’agit d’animaux mis en scène dans un contexte « naturel » (la forêt), pas dans un zoo ou une ferme. Mes petits bémols : le jeu est fabriqué en Chine (comme hélas l’immense majorité des jeux de société) et les pièces sont emballées dans des sachets en plastique (je les remplace petit à petit par de petites pochettes en tissu avec fermeture à coulisse et de petites boîtes de récupération).
Des petites voitures en métal de la marque Kinsmart : Hélas fabriquées en Chine, elles sont cependant solides et parfaites à faire rouler sur le monticule en ciment du square. Les voici au parc, dans le petit sac de jardinage Goki.
Des puzzles à 2 pièces rassemblés dans un jeu intitulé « Maman et ses petits – aide la maman à retrouver ses petits » que j’ai bien failli mettre directement dans la pile « jouets à donner »… avant de me raviser car 1) le Béluga aime actuellement les puzzles à 2 pièces, 2) les animaux y sont dessinés de manière réaliste et surtout 3) la moitié des parents de la boîte peut être des papas (seules les familles lion, vache, chèvre, canard et sont indiscutablement dessinés en femelles). J’ai donc corrigé au marqueur la notice et les titres du jeu sur la boîte en « Maman, Papa et les petits – aide le parent à retrouver ses petits ». Et j’ai incité Doudou à écrire notre mécontentement à Ravensburger. Bon point pour ce jeu : il est fabriqué en République Tchèque et peut être utilisé de 4 manières différentes d’après la notice. Attention, il ne faut pas confondre ce jeu, de la marque Ravensburger, avec le jeu de la marque Educa, qui est certes fabriqué en Espagne mais qui est tout aussi sexiste et dont les dessins sont beaucoup plus schématiques, bref, qui est à éviter à mon sens.
Un livre de Tchoupi avec 5 puzzles 3 pièces avec lequel il a commencé à jouer un peu plus tard.
Le puzzle poule de Goula : J’adore son principe (3 épaisseurs de pièces) et son sujet (le lien entre une poule, un œuf et un poussin). Comme les puzzles 3 pièces Tchoupi, il y a joué plutôt à partir de 28 mois.
Des livres en plastique pour lire dans le bain et sur le pot, car le Béluga connait par cœur les 3 livres que nous avons déjà (un imagier sur les fruits, un imagier d’animaux marins et un livre de Barbapapa, tous achetés d’occasion sur ebay avec d’autres jouets de bain et un filet de rangement à ventouse).
Des gommettes Tchoupi et Barbapapa, que j’ai prestement escamotées afin de les réserver aux trajets en train. Les gommettes, c’est super pour occuper calmement le Béluga dans le train, mais à la maison c’est autorisé uniquement sous haute surveillance afin de ne pas en retrouver collé dans les endroits les plus improbables. Mes gommettes Tchoupi préférées : les petites bêtes, le marché, le jardin, la maison. Pourquoi je parle tant de Tchoupi ? Parce que c’est facile à trouver pour les grands-parents, extrêmement bien conçu sur le plan pédagogique et qu’on peut en trouver des non violents, surtout si on évite les dessins-animés. A noter, très peu de dessins animés Tchoupi me semblent acceptables – par contre je recommande chaudement les dessins animés de Peppa Pig, qui satisfait pleinement aux contraintes du genre tout en étant subtilement non violent, non sexiste, compatible avec le végétarisme, avec l’enseignement en famille et qui ne montre ni une tétine, ni un biberon nu un sein.
En parallèle, le Béluga commence à s’intéresser réellement aux Duplo qu’il avait reçu précédemment, même si ce sont encore les grands qui s’amusent le plus avec, sous le regard curieux du Béluga.
Et ce n’est pas vraiment un cadeau, mais pour que le Béluga apprivoise la notion de visite médicale, je lui ai offert un stéthoscope en métal (de la marque Klein), qui fait froid comme les vrais. Pour éviter toute atteinte aux oreilles, on le porte autour du cou, jamais sur les oreilles. Je pense y ajouter un faux otoscope (entre temps simulé par le manche d’une brosse), car il redoute aussi cet examen.
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Les livres du Béluga de 18 à 30 mois
Avant 23 mois
En plus des livres déjà évoqués et qu’il continue à apprécier (imagiers sonores de Gallimard, En voiture, La journée des bébés animaux, Tchoupi, Mon tout premier livre cache-cache), le Béluga aime de nouveaux livres.
- Dix petites coccinelles (Elisabeth de Galbert, éditions Quatre fleuves) : Il comporte des coccinelles en relief, une chouette histoire à suspense et, ce que le Béluga n’utilise pas encore, de quoi s’entrainer à compter jusqu’à 10.
- Comptines pour bien dormir (édition Milan jeunesse) : Livre illustré avec les paroles de comptines sur le thème du sommeil, il a des onglets pour faciliter l’accès à toutes les pages, ce qui est apprécié par le Béluga. Le CD fourni permet d’apprendre les comptines qu’on ne connait pas.
- Canons et comptines des ptits lascars (édition Didier Jeunesse) : Livre illustré avec des paroles de comptines diverses, qui sont chantées sous forme de canons donc répétées plusieurs fois à la suite, ce qui est pratique pour les apprendre plus facilement.
- Comptines pour danser (édition Didier Jeunesse) : Petit livre cartonné avec les paroles de comptines classiques, que le Béluga a souvent connues avec de petites vidéos de comptines pour enfants sur Youtube et qu’il est content de retrouver en CD.
- Bourvil pour les enfants (édition Formulette) : Le Béluga adore chanter, et ce livre avec CD est parfait pour faire participer tout le monde lors des trajets en voiture (pas d’excuse pour les grands qui au départ ne connaissent pas les chansons). Du coup, j’aimerais acheter les autres, sur Brassens, sur Boby Lapointe et sur Aldebert.
Après 23 mois
- Les livres de la série Agathe (éditions La Plage) : Les dessins sont sympathiques et les histoires illustrent à l’éducation positive, avec une page d’explication pour les parents à la fin du livre.
- Mon arbre (d’Ilya Green, édition Didier Jeunesse) : Les dessins et l’histoire sont très poétiques. Un très gros coup de cœur pour toute la famille. C’est Doudou qui l’a acheté, ce qui m’a beaucoup touché car je lorgnais dessus mais n’osais pas l’acheter vu que le papa est totalement absent de l’histoire.
- Les livres de La famille Souris de Kazuo Iwamura (Le petit déjeuner de la famille Souris, Le pique-nique de la famille Souris, La famille Souris et le potiron…) : Achetés en petit format broché (parfait pour les emporter facilement), ils permettent de découvrir une vie simple (et végétalienne) dans la nature et d’observer la multitude de détail des dessins. Ces livres ressemblent un peu à « Peter the Rabbit » mais sans la violence éducative ordinaire. Je trouve qu’ils transmettent parfois des clichés sexistes, mais ce défaut est de loin compensé par tout le reste.
- La pomme rouge, aussi de Kazuo Iwamura (édition Ecole des loisirs). Un album qui est merveilleux moyen de faire découvrir l’alimentation en pleine conscience. J’ai hâte d’avoir l’occasion de découvrir encore d’autres livres de cette auteur, comme Le train des souris que j’achèterai sûrement en prévision de sa rentrée en maternelle.
- Un livre de la série Mes premières découvertes de Gallimard Jeunesse : Le loup de Laura Bour. Acheté d’occasion et sans doute destiné aux plus âgés que 2 ans, il est relativement solide, avec des jeux de transparence et des illustrations réalistes qui plaisent au Béluga.
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La fête de Pâques
Dans la famille de Doudou, une tradition est de préparer, décorer puis offrir des sablés en forme de poisson, de panier ou de cloche. Il y a aussi, bien sûr, la tradition des œufs de Pâques. Mais pour cette fois, en parents fatigués et optimistes, nous avons fait confiance aux grands-parents pour gérer.
Chez ses grand-parents paternels, le Béluga a cherché et trouvé :
- Des oeufs Canal Toys version Barbapapa (ici en rose, noir et vert) : Ces boîtes en plastique en forme d’œuf contiennent chacun un petit morceau de pâte à modeler. Le set existe aussi en version Hello Kitty.
- Des oeufs Ouaps : Ces œufs en plastique font des bruit (avec bouton on/off), ce qui permet d’aiguiller le tout petit dans sa chasse. Quand on les ouvre, ils montrent un petit personnage (non détachable). Ils existent en version « La chasse aux oeufs » (vendu par 2, ici en bleu et jaune) ou « La famille Cot cot » (apparemment vendu par 4). La musique fonctionne avec 3 piles, non remplaçables d’après le constructeur, même si on peut tenter de les remplacer.
- 1 figurine en chocolat noir
Chez ses grands parents maternels, le Béluga a cherché et trouvé :
- De petits cadeaux emballés : de petits fruits ou légumes pour sa cuisine, un flacon à bulles (un jour, je tenterai de faire moi-même du liquide à bulles pour les réutiliser !)
- 1 figurine en chocolat noir
Si j’avais anticipé, j’aurais peut-être acheté des œufs qui s’ouvrent en carton peint, à garnir de petites surprises (par exemple des bons pour un câlin, comme cette super idée du magazine Popi dans son calendrier de l’avent de l’an dernier et cette planche téléchargeable gratuitement ou d’autres surprises inspirées des calendriers de l’Avent). L’an prochain, on fabriquera peut-être des œufs en papier mâché, à décorer ensemble puis que je cacherai pour la chasse.
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Le premier voyage en avion
On a eu la chance de pouvoir prendre notre avion car on n’avait pas de carte d’identité pour le Béluga, alors que c’est maintenant obligatoire y compris pour les vols nationaux… Comme on a un autre vol prévu dans quelques mois, la demande de carte d’identité est en cours !
En tout cas, ce baptême d’avion pour le Béluga s’est passé de manière idéale : le vol était à l’heure de sa sieste, on a bouclé sa ceinture de manière un peu lâche (à deux ans, il a son propre siège), il s’est incliné dans mes bras pour téter et ne s’est réveillé qu’à l’atterrissage.
Pendant le séjour, on dormait chez des amis, nous sur un futon et le Béluga sur le matelas du Traveler light de Babybjörn posé à côté du futon. Je l’endormais au sein en étant moi-même couchée sur le futon. Edit : j’ai depuis découvert d’autres modèles de lit bébé de voyage, qui me semblent plus pratiques et légers : le lit gonflable de Worlds Apart et les « tentes pop up » de Samsonite ou de Koo-Di dont un panneau latéral peut s’ouvrir complètement.
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Ressources pour gérer le terrible two
Je vous avais déjà expliqué la dernière fois mes astuces pour éviter les crises de frustration chez le Béluga et en particulier trois super livres. Pour le moment (pourvu que ça dure !), je ne trouve pas que la période autour des 2 ans soit si difficile avec le Béluga. En fait, je trouve que c’est même plus facile que les premiers mois, car on peut communiquer finement par la parole, on commence à bien se connaître, je suis plus confiante dans mes intuitions de parent et je ne supporte plus une dette de sommeil aussi terrible que pendant les 18 premiers mois. Je pense aussi que la situation est facilitée par les 4 effets suivants.
1. J’ai des connaissances sur le développement réel de l’enfant
Si je devais choisir un seul livre indispensable à avoir quand on devient parent, ce serait clairement J’ai tout essayé (Isabelle Filliozat, éditions LC Lattès). Je l’offre ou le prête à un maximum de personnes. car il est extrèmement facile à lire et son contenu est absolument génial. De plus, il a un format poche et un prix minuscule. Vous pouvez trouver une présentation de ce livre sur le site des Vendredi intellos, moi je l’aime tellement, à la fois sur le fond et sur la forme, que je n’arrive pas à en écrire un résumé… Il est destiné aux parents d’enfants de 1 à 5 ans, et je peux vous dire que quand le Béluga aura 5 ans j’achèterai la suite les yeux fermés. Merci infiniment Isabelle Filliozat !
Je garde aussi en tête d’autres informations, comme celles-ci :
- « Dire à un enfant qui a mal : « ce n’est rien » revient à l’embrouiller, car on nie son impression alors que justement, il en cherche la confirmation auprès de nous » : Une citation de Maria Montessori expliquée ici
- « Notre inconscient ne comprend pas la négation. » Alors avant d’imposer un interdit au Béluga, je cherche une manière positive de formuler la règle – et avant ça je prends du recul en me demandant si ce « non » est réellement indispensable et si je vais être capable de le tenir (sinon, je préfère ne pas mettre la règle en place !).
- « Dans notre culture, nous recevons 2 marques d’attention positives pour 8 marques d’attention négatives. » Pourtant l’erreur est une étape normale de tout apprentissage, donc on doit pouvoir faire en sorte de ne pas les marquer négativement.
2. J’ai des compétences relationnelles
Une fois qu’on a envie de faire de la parentalité positive, il faut s’entrainer pour acquérir de nouveaux réflexes. L’idéal est bien sûr un accompagnement des deux parents (histoire d’être sur la même longueur d’onde) : ateliers « Faber et Mazlish » près de chez vous par une association de parents bienveillants, coaching par Catherine Dumonteil Kremer…
Sinon, il y a des livres. L’indispensable J’ai tout essayé décrit les réactions positives de manière succinte et claire. Mais si vous avez besoin de conseils plus détaillés, que vous n’avez aucun ) et que vous n’êtes pas gêné de lire en français du Canada (« habileté » signifie « compétence », par exemple), je vous conseille Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent (Adèle Faber et Elaine Mazlish, éditions du Phare). Il s’utilise comme un cahier de cours, entre texte, bande-dessinée et exercices à faire directement sur le livre. Et je ne l’ai pas lu, mais dans le même domaine, il existe aussi le livre Parents efficaces de Thomas Gordon.
Il existe aussi des ressources sous forme de magazine, comme PEPS, ou liste de discussion, comme la liste Parents conscients que j’ai déjà évoqués ici et que je suis avec beaucoup de bonheur. La liste de discussion, en particulier, permet de profiter, gratuitement et où qu’on soit, de l’expérience de centaines d’autres parents, à qui on peut décrire son souci et qui, en réponse, expliquent avec honnêteté ce qui a marché ou pas pour eux afin qu’on s’en inspire sans se sentir jugé. Une vraie mine d’or.
De manière plus générale, ces compétences correspondent en grande partie à de la Communication Non Violente (CNV) et sont très utiles aussi entre adultes. Ainsi, j’ai montré à Doudou une des mini bande-dessinées du Parler pour que les enfants écoutent et ça a résolu instantanément une situation de dispute récurrente chez nous ! De nombreux sites traitent spécifiquement de ce thème, qui a été pour moi une révélation, en mettant des mots et un système de fonctionnement complet sur des instincts que j’avais depuis longtemps et que je ne savais comment prendre.
Il existe aussi des livres pour enfants qui illustrent ces compétences, mais je n’en ai pas encore lus à part les Agathe.
3. Le Béluga a un environnement adapté
Le quotidien avec mon enfant (Jeannette Toulemonde) : J’ai aimé ce livre (apparemment épuisé) qui m’a fait découvrir la pédagogie Montessori et des applications concrètes pour l’environnement des bambins. Je suis sûre qu’il existe des dizaines de livres au contenu semblable et internet regorge également de sites et de blogs là-dessus.
Ici, des photos de chambre et un rappel de principes à avoir en tête pour aménager la chambre d’un petit en tenant compte de ses besoins. Ici, un article en anglais avec les photos d’un « dressing » de bambin. Je n’ai pas du tout ça actuellement (peu informée sur la pédagogie Montessori, j’ai acheté une armoire classique de chambre de bébé) mais je le garde en tête pour le futur. En attendant, les habits courants du Béluga sont rangés dans les tiroirs situés sous son lit (et l’armoire de bébé contient les habits et chaussures peu courants).
En deux mots, l’environnement du Béluga est à la fois sécurisé et pensé pour favoriser son autonomie. Par exemple, il peut s’entrainer à se laver les mains seuls dans son mini lavabo. De nombreux objets « Vie pratique » d’inspiration Montessori peuvent être fabriqués afin d’aider le bambin à s’entrainer. Il peut aller chercher seul ses couverts car ils sont dans un tiroir accessible. J’hésite en particulier à acheter un cadre d’habillage « boutons » car les manipuler intéresse beaucoup le Béluga.
4. Le joker : On pratique encore l’allaitement à la demande
Une tétée est un joker formidable qui peut calmer immédiatement de grosses crises de frustration. J’ai utilisé cette astuce à quelques reprises, bien entendu sans oublier de discuter ensuite, à froid, de la situation qui a généré la crise.
Mais pourquoi n’est-il pas encore sevré du lait maternel ? Heu, pourquoi pas ? A deux ans, l’allaitement maternel est encore associé à des bénéfices pour la santé du bambin (et de la maman). Et personnellement, ça en me gêne pas de l’allaiter encore, au contraire ça n’a que des avantages dans mon quotidien : si je ne suis pas là il mange autre chose, quand je suis là je peux le nourrir et le consoler juste en ouvrant mon pull (d’allaitement), et la nuit il a (enfin) intégré (la plupart des nuits) que ce n’est pas la peine de demander à téter. Doudou aussi est d’accord pour continuer encore. Comme précisé dans le Guide de l’allaitement maternel de l’INPES, « la décision du sevrage appartient à chaque couple, qui décide en fonction de ses besoins et de ceux de son enfant. »
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Bon dimanche !
Je ne suis plus concernée par ces âges-là, comme tu le sais, mais j’adore te lire, voir comment vous accompagnez votre (très beau) petit garçon, avec une attention et une implication qui me font chaud au coeur pour vous trois. Merci de partager !
Sandrine, connais-tu cette conférence d’Isabelle Filliozat, être parent, … c’est pas un jeu d’enfant ? (http://www.parentalite-consciente.com/cadeau-janvier-2015-la-conference-inedite-disabelle-filliozat/)
C’est avec un grand plaisir que je lis ces nouvelles de ton Beluga . Ma fée surprise elle vient d’avoir 28 mois et nous continuons aussi l’allaitement à la demande. Comme toi j’ai l’impression qu’elle équilibre ses apports seule sur plusieurs repas/jours ( mes grands aussi d’ailleurs)
Elle adore aussi peppa pig et caillou ( très bien caillou !)
Tchoupi nous prenons quelques livres à la bibliothèque. Son papa lui a montré quelques fois des dessins animés mais comme toi je n’aime pas
En revanche elle découvre Dora avec sa grande sœur et ma foi ce n’est pas si mal comme dessin animé
Elle adore aussi jouer à la dinette et au playmobil ( avec les grands ), s’occupe aussi beaucoup de son « bébé »
Nous avançons aussi sur la continence …et elle va toujours sur le pot pour faire la grosse commission avec sa sœur ( une sur le pot, l’autre sur les wc face à face …elles papotent ! lol)
Je vais m’inspirer de ta sélection de livres pour petits
J’ai moi aussi adoré « j’ai tout essayé » qui m’a énormément aidé avec ma deuxième qui a un caractère très fort. Je me suis également offert sa « suite » avec « il me cherche » et je ne m’en sépare plus ! Autant pour ma deuxième de 5 ans 1/2 que pour mon ainé de bientôt 9 ans.
En tout cas te lire me fait du bien ! Je me sens moins extra-terrestre
Je trouve ça sympa ce type d’article, plein d’infos pour les mamans. et puis aussi un beau souvenir pour le Béluga. Une belle preuve d’amour. Il y a quelque chose qui m’étonne cependant, c’est que si je comprends bien, il n’accepte de manger que devant la télé ??? Ce n’est pas le genre de chose que je fais et je m’étonne que ce soit ton cas. Ce n’est pas une méthode miracle mais personnellement, j’ai toujours fait manger mes enfants avec mon mari et moi. La même chose. Je les fais goûter de tout mais manger la quantité qu’ils veulent : ils ne vont peut-être manger qu’une rondelle de carotte mais deux bols de petits pois. Ma grosse grosse difficulté, c’est que tout le monde est gourmand ici et le dessert est un peu le but ultime… Rien n’est parfait ;-). Cette année l’école se termine plus tôt et j’ai changé mon mode de garde mais je trouvais auparavant que prendre un goûter à 17h30, 18h (le temps de rentrer, de se mettre à table) était trop rapproché du dîner. Bises.
Coucou Sandrine,
Ton article est vraiment chouette et qu’est ce qu’il a bien grandit. Bises à vous 3.
merci pour votre article !