Le Béluga, de 4 à 6 mois

1 Sep

Bonjour !

Pour cet article, voici un résumé des 4 à 6 mois du Béluga, avec la (longue) histoire de la garde du Béluga à ma reprise du travail, un topo sur mon sac à langer et un sur le contenu de la trousse de toilette du Béluga.

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Comme d’habitude dans cette catégorie d’articles « Le coin des petits« , tout ceci n’est que le récit de ma très modeste expérience personnelle. Chaque bébé, chaque parent est différent, donc à vous de piocher ce qui vous intéresse et de laisser sans remord ce qui ne vous parle pas.

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Résumé et ressources des 4 à 6 mois du Béluga

J’ai trouvé cette période une des plus délicates vis à vis de l’entourage. En effet, le Béluga était un bébé très souriant mais encore très collé aux bras, qui ne s’endormait que bercé puis posé endormi dans son lit, qui sortait en écharpe ou porte-bébé mais pas en poussette, et dont le développement moteur n’était pas encore très amorcé : pas de marche à quatre pattes, peu d’objets saisis, je ne suis même pas sûre qu’il était capable de se mettre sur le ventre.

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Normal pour son âge. Sauf qu’il avait dépassé la barre psychologique des 3 mois donc était a priori considéré par l’entourage comme « grand » bébé, c’est à dire bébé qui commence à faire des caprices, qui doit se détacher de sa maman et faire ses nuits, voire arrêter de téter. J’esquivais les commentaires étonnés et désapprobateurs, sans savoir quoi répondre pour me justifier à part  « je le sens comme ça pour le moment » et « des mamans m’ont dit que les bébés s’adaptent en quelques jours à la nounou, il n’y a pas besoin de les/nous stresser avant ». Cet article de Projet – famille en harmonie ou cet article du Dr Sears me sont utiles à lire dans les moments de doute. Je me rappelle aussi de ce que tous les passants qui observaient le Béluga en écharpe pendant mon congé maternité me disaient : « Profitez-en, ça passe tellement vite ! (Après ils n’ont qu’une envie : descendre des bras pour explorer le monde) ».

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grand_ES-Elever son enfantUne autre ressource qui m’a servie à cette période et me ressert toujours de temps en temps : le livre Élever son enfant autrement de Catherine Dumonteil-Kremer, que j’avais déjà évoqué ici. C’est une bible à lire et à relire par petits bouts, qui offre un balayage rapide de toutes les questions que peut se poser un parent sur la vie avec un bébé/enfant, propose des idées de chansons, des témoignages variés, ouvre plein de pistes et propose un riche répertoire de sites pour aller plus loin. Pour moi c’est un ouvrage de base, qui ne vieillit pas, où chaque nouvelle lecture après l’avoir oublié un moment me redonne du calme et me rappelle des bonnes idées à creuser.

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Côté promenades, on a acheté une poussette Mac Laren Quest, qui présente les avantages d’être très légère et peu encombrante, d’être utilisable en théorie dès la naissance en y allongeant le bébé, et d’être compatible avec l’ajout d’une planche à poussette Buggy Board Mini (j’espère que le Béluga ne sera pas enfant unique ^^).

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Perso, j’ai continué à promener le Béluga en écharpe, j’aime trop le sentir contre moi et ça me permet de sortir partout les mains libres et sans craindre les escaliers. J’aurais pu commencer à le porter dans le dos, mais j’ai préféré rester en croisé devant.

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Côté alimentation, on a commencé à lui donner de temps en temps des galettes de pain des fleurs sans sel, des morceaux de pain et d’autres aliments qui semblaient l’intéresser. A part ça, c’était tétée et tétée. Comme il faisait chaud en été, je le mettais au sein souvent et je veillais à boire beaucoup. Je préférais ça plutôt que lui proposer de l’eau, afin de conserver une bonne prise de poids pour lui (je ne voulais surtout pas qu’il soit mince lors de la diversification ou après, de peur qu’on associe ça au végétalisme) et une bonne lactation pour moi (pour ne plus jamais manquer de lait).

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En parallèle, j’essayais de faire des réserves de lait congelé, mais c’était peu efficace vu que je le mettais fréquemment au sein. Au cas où, j’ai donc conservé une boîte de lait artificiel Modilac Expert Riz (attention : le Rizlac contient des traces de protéines de lait de vache – peut-être que le lactose qu’il contient est issu de lait de vache ?). Edit : Il existe d’autres préparations pour nourrissons adaptés aux différents âges : Modilac expert soja, Bébé Mandorle et Prémiriz.

Une excellente ressource pour les mamans qui reprennent le travail en continuant d’allaiter est le blog A tire d’ailes qui propose de nombreuses fiches utiles (comme celle des quantités de lait à proposer au bébé), des témoignages, une revue de la littérature…

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La garde du Béluga

Quand le Béluga a eu 4 mois et demi, j’ai repris le travail. Je me considérais déjà comme très chanceuse : j’avais accouché début mai, ce qui faisait que mon congé maternité s’arrêtait juste avant les grandes vacances, d’où 2 mois de congés en plus (j’ai évité les convocations aux surveillances et corrections d’examen). J’avoue, je l’avais fait exprès : je ne me sentais pas de prendre un congé parental (peur d’être de péter un câble en étant avec bébé 24h sur 24) ni de travailler à temps partiel (situation inconnue pour moi) mais pas envie de laisser mon bébé en garde dès 2 mois et demi. Ceci dit, pour le prochain bébé (pas prévu pour tout de suite !), je songe sérieusement à un congé parental de 6 mois ou un mi-temps pendant sa première année de vie.

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Bref, pour le Béluga, la reprise a eu lieu à 4 mois et demi. Comme on n’avait pas de place en crèche, on a contacté une assistante maternelle, proche de chez nous, à qui il a fait un grand sourire quand elle l’a pris dans ses bras lors de notre entrevue, qui gardait un autre enfant de 8 mois plus âgé que le Béluga. J’étais donc optimiste, d’autant qu’on m’avait à plusieurs reprises conseillée de ne pas m’en faire, car « si la maman est zen le bébé est zen » et « les bébés font bien la différence entre chez eux et chez la nounou », donc pas de problème s’il ne connait pas le biberon et si je l’endors aux bras, la nounou l’habituera probablement en quelques jours.

Du coup,  on savait dès le départ que le contraste serait rude pour le Béluga mais on nous avait dit que c’était possible. En fait, sans doute pas en cumulant : bébé pas habitué au biberon + bébé pas habitué à être séparé de sa mère + bébé à fort caractère + adaptation en une semaine + erreurs lors de l’adaptation…

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J’ai donc commencé l’adaptation comme une fleur, en faisant totalement confiance au savoir-faire de l’assistante maternelle et à la capacité d’adaptation du Béluga car « ton bébé s’adaptera plus vite que toi à cette nouvelle situation ». J’ai vite compris ma douleur. Et la sienne.

En fait, l’assistante maternelle (qui avait un agrément, donc était certifiée compétente) était peut-être top avec des enfants, mais je ne l’ai pas vraiment trouvée compétente pour une adaptation de bébé. On a cumulé les erreurs :

  • faire l’adaptation sur une semaine seulement (on n’avait pas le choix vu qu’elle rentrait de congés fin août et que je recommençais le travail à la rentrée scolaire),
  • rester longtemps dès le premier jour (même si je ne m’absentais pas),
  • le faire s’endormir avec moi et se réveiller sans moi le deuxième jour,
  • me faire rester avec lui mais sans avoir le droit de le prendre dans les bras (là c’était particulièrement douloureux, car il ne comprenait sans doute pas pas pourquoi il devait rester loin de moi, pleurait et moi j’avais envie de pleurer et de me taper la tête contre les murs, ce qui émettait sans doute de mauvaises ondes pour tout le monde).

Et en fait, j’étais tellement persuadée que si j’étais zen tout se passerait bien que je n’avais pas réfléchi qu’il pleurerait forcément un peu, et que dès qu’il pleurait je paniquais totalement, donc que je ne serais plus zen et donc que lui ne le serait forcément pas…

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Ce qui m’a sauvé la mise : un peu par hasard, ma mère était là à cette période. Elle amenait le Béluga chez la nounou (le papa était trop occupé au boulot pour pouvoir le faire). Ça faisait une transition plus douce pour le Béluga que de passer directement de moi à la nounou, ça me permet d’éviter de l’entendre pleurer, et ça rassurait la nounou aussi à mon avis.

J’ai d’autre part utilisé ma mère comme messager pour répéter, avec ses mots, qu’il ne fallait pas forcer le Béluga à boire au biberon, que s’il buvait de l’eau il n’y avait pas à s’inquiéter – la nounou était très inquiète à l’idée qu’il n’accepte pas le biberon dès le premier jour, alors que je savais que d’une part il se rattrapait en tétant la nuit et d’autre part ce n’était qu’une question de quelques jours avant qu’il l’accepte. Mais le souci avec les crèches et les assistantes maternelles, c’est qu’elles acceptent le lait maternel en sous-entendant que l’enfant le boit au biberon dès le premier jour. Effectivement, d’après la responsable de notre PMI de secteur, que j’avais contacté en espérant rassurer la nounou, si le bébé refuse de biberon (quoi qu’il contienne) la crèche/l’assistante maternelle ne peut pas commencer l’adaptation en vue de garder le bébé ! Or cet avis dépend visiblement des PMI, du coup c’est au petit bonheur la chance… Je n’ai pas essayé d’insister car je sais que ça ne sert à rien sur ces questions atypiques où les professionnels ne reçoivent pas de formation initiale (mon expérience avec le végétalisme est que, selon les médecins généralistes, ça peut être considéré soit comme sans souci soit comme très dangereux, et qu’il est inutile d’argumenter même en montrant connaissances en nutrition et prises de sang impeccables).

Ce qui a été le point de non retour : La nounou me reprochait de faire de la vie de mon fils un paradis (en le prenant dans les bras dès qu’il semblait inquiet, en l’endormant aux bras), ce qui lui rendait la tâche complexe. En gros, ça signifiait pour moi l’obliger à avoir une vie plus dure juste pour atténuer la différence avec la nounou. C’était inacceptable pour moi, puisque c’est justement pour lui offrir la meilleure vie possible que je me fatiguais tant depuis sa naissance. Ainsi, à un moment où le Béluga s’énervait à mon sein, quand je me suis levée pour le calmer en marchant (toujours au sein) et que la nounou m’a demandé de me rassoir, j’ai senti qu’on avait franchi ma limite de tolérance.

On a décidé de faire un dernier jour d’essai le vendredi, « à la dure », c’est à dire en laissant le Béluga toute une matinée chez la nounou, pour mimer ce qu’il aurait à vivre le lundi suivant et voir si c’était supportable pour lui. Résultat après espionnage sous la fenêtre de la nounou, au parc, puis chez la nounou : le Béluga a hurlé quasiment tout le temps (il est tonique mon fils). A 13h, la nounou a essayé de faire dormir les bébés en les couchant tous les deux, en répétant « allez, fais dodo » au Béluga qui s’époumonait… Quand on l’a récupéré, il avait l’air perturbé (comme les autres jours, je pense que c’est normal en période d’adaptation) mais surtout il avait la voix  enrouée pour le reste de la journée…

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C’est là que ma mère a été un atout décisif : alors que Doudou refusait d’écouter mes réticences, attribuées à de la sensiblerie, il a accepté d’entendre un peu les arguments de ma mère, qui a eu 3 enfants et a testé à peu près tous les modes de garde possibles ( « si tu peux te payer une nounou à domicile, fais-le, c’est plus pratique pour toi, le bébé n’a pas à sortir s’il fait froid et qu’il est fatigué, et la nounou vient même s’il est malade »). En parallèle, grâce au réseau de mamans de La Leche League Paris Nord, qui m’ont soutenue pendant cette semaine terrible, j’ai entendu l’expérience d’une maman qui a vécu une situation identique à la mienne il y a quelques années. Résultat : elle avait la boule au ventre quand son fils était chez la nounou et, au bout de 2 mois, il s’est mis à complètement refuser le biberon. La nounou a alors jeté l’éponge et ça a évidemment été une galère terrible pour retrouver une nounou, en urgence, en cours d’année. Forte de cet argument, j’ai imposé à Doudou l’idée de changer de nounou en urgence (il était toujours contre).  Il a bien été obligé d’accepter car il savait qu’avec son travail prenant il ne pouvait pas vraiment m’aider à gérer la question de la garde du Béluga, et qu’on a un pacte disant « on ne peut pas à la fois dire à l’autre de faire quelque chose et lui dire comment le faire ».

Grâce au génial bouche à oreille du réseau LLL, j’ai trouvé une autre nounou, non pas assistante maternelle (aucune n’était libre) mais nounou à domicile (ce qui signifie qu’elle n’a pas d’agrément ni de diplôme particulier) et recommandée comme très douce et à l’écoute des bébés. Elle travaille dans une agence de services à la personne et était disponible pour garder le Béluga chez nous. Et là, coup de coeur : elle s’est adressée au Béluga exactement comme moi. C’est une perle de nounou. Je suis retournée au travail en sachant que lé Béluga ne pouvait pas être dans de meilleurs mains, même pas les miennes. Parce qu’elle avait l’expérience des bébés, un regard différent du mien, une patience supérieure à la mienne (elle dormait la nuit, elle ^^). Bref, j’ai profité d’un soulagement sans prix.

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Ou plus précisément, au prix de 20 euros de l’heure avant les aides de la CAF et les déductions fiscales. Mais ça en valait la peine à mes yeux, pour ce bébé si petit. Pour Doudou par contre, c’était un caprice de ma part et avec cette nounou aussi maternante que moi, le Béluga risquait fort de rester un bébé exigeant les bras à tout bout de champ. Là, ma seule réponse a été qu’évidemment la nounou veut que le Béluga évolue mais qu’elle veut juste le faire en douceur (comme moi…). Et qu’il fallait de toute manière attendre avant de voir cette évolution. Je vous rassure tout de suite, super nounou a parfaitement joué son rôle : le Béluga a évolué en quelques jours de « prendre le lait à la pipette en porte-bébé, dehors, distrait par un jouet » et « sortir promené en porte-bébé » à « prendre le lait au biberon comme un bébé lambda », « sortir promené en poussette ». Et un an plus tard, il a des horaires de sieste réguliers (endormissement 3 heures après le réveil précédent) et, après avoir été calmé par quelques bercements, il s’endort seul dans son lit (sauf si c’est moi qui le couche, bien entendu). Bref, répondre à tous les pleurs du bébé ne l’a pas empêché de se développer, ça en a même fait un bébé très zen, qui ne pleure qu’en cas de très grosse douleur ou de grande fatigue !

Mais revenons-en à la garde. Pour tenir le budget, on a pris cette nounou à temps partiel et j’ai gardé le Béluga à temps partiel – alors qu’a priori je travaillais à plein temps. C’est à dire qu’au lieu de préparer mes cours et corriger des copies, je gérais le Béluga en croisant les doigts pour qu’il fasse la sieste et me laisse ainsi travailler un peu. Ça a donc été une année très dure sur le plan professionnel, puisque les jours de semaine ne me permettaient pas d’abattre assez de travail, même en travaillant avec acharnement les week-ends, vacances scolaires et la nuit – quand je ne tombais pas de sommeil, ce qui était rare puisque le Béluga se réveillait toutes les trois heures (ah le réveil de 3h du mat…). Mais il fallait le coup puisque tout cela résultait de mes propres choix. Ce qui m’a sauvée : faire la grasse-matinée le samedi et le dimanche. Doudou, qui dormait la nuit, mettait le réveil à 7h30 le matin afin de prendre en charge le Béluga et de le promener toute la matinée (s’il restait à la maison, j’entendais ses babillements et chouinements donc je n’arrivais pas à me rendormir).

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Ce que je ferais la prochaine fois vis à vis de la nounou lors de l’entretien d’embauche :

  • Demander si elle a l’expérience des bébés allaités : qui boivent dans un biberon spécial (Medela Calma pour moi car il limite la confusion sein/tétine et le lait ne coule dans la tétine que si le bébé aspire, donc la nounou peut tenir le biberon incliné comme elle en a l’habitude sans pour autant que le bébé s’habitue à être noyé de lait sans rien faire) ou un autre dispositif (softcup, pipette, tasse à bec, paille…)
  • Demander  comment elle gère les enfant qui refusent de manger au début chez elle, que ce soit par manque d’habitude du biberon ou par anxiété face à la nouveauté de la garde
  • Demander précisément comment elle va gérer les pleurs de mon bébé, par exemple et si l’autre bébé réclame aussi son attention ou si c’est au moment du repas et qu’il refuse de manger (ou après et qu’il râle possiblement par faim)
  • Demander précisément comment elle va gérer l’endormissement de mon bébé, qui s’endort habituellement aux bras en 10 minutes environ, avec ses autres enfants gardés
  • Demander si elle accepterait de le porter pendant une partie de la journée en cas de besoin, et comment elle gèrerait concrètement cette situation (avec sa manière de le porter, avec la gestion des autres enfants)
  • Vérifier que ça ne l’horripilera pas de me voir consoler le bébé en lui donnant le sein lors de l’adaptation (et tester son avis vis à vis de l’allaitement, qui selon les gens peut être la cause de tout et n’importe quel problème de comportement ou santé du bébé)
  • Imposer 2 (voire 3) semaines d’adaptation
  • Lors de l’adaptation, être là en permanence les deux premiers jours (au minimum), puis faire déposer le bébé par le papa et arriver ensuite pour lui tenir compagnie et gérer toutes les nouveautés
  • Lui donner une liste où j’aurais inscrit un maximum de choses que le bébé aime/n’aime pas, pour penser à en discuter avec elle
  • Indiquer que je refuse qu’elle fasse des bisous dès le départ « parce qu’elle fait des bisous » (ce que le Béluga n’appréciait pas forcément), je préfère qu’elle commence par des sourires seulement les premiers jours (tout plein de sourires, le Béluga adore. Et les bijoux brillants aussi. Et le vernis… Un futur homme à femmes ?)
  • Indiquer que, quand je suis là, je refuse qu’elle prenne le bébé dans les bras si je ne le sens pas d’accord
  • Indiquer que je souhaite que, quand je suis là, elle me le rende s’il pleure, même s’il est dans ses bras
  • Edit : Avoir en tête le compte-rendu de cette conférence d’Olivier Gilly sur les crèches Pikler-Loczy et sur l’accompagnement du très jeune enfant

Et ce que je ferais vis à vis du bébé : m’en séparer pendant 1h, puis 2h, puis une demi-journée en le laissant à une personne qu’il connait déjà bien (son père ou ses grands-parents) ou une personne très maternante (par exemple une des gentilles mamans du réseau LLL), avec pour instruction qu’ils n’hésitent pas à le promener dehors en porte-bébé – situation très calmante pour lui depuis toujours.

En épilogue, cette semaine a eu lieu une nouvelle adaptation du Béluga, maintenant âgé de 16 mois (nous ne pouvions plus nous permettre de mettre l’intégralité de mon salaire dans la garde du Béluga). A mon grand regret, je n’ai pu avoir qu’une semaine d’adaptation, que j’ai découpée ainsi :

  • Le premier jour, environ 2 h, avec moi, seulement pour jouer
  • Le deuxième jour, environ 3 h, avec moi, avec un change et un repas effectués par moi
  • A partir du troisième jour c’est Doudou qui amenait le Béluga et j’arrivais au moment de l’endormir lors de la sieste du matin (lors des 2 premiers essais de siestes avec la nounou, il a réussi à s’endormir mais s’est réveillé inquiet au bout de 5 minutes et a refusé de se rendormir), puis je restais en retrait, n’intervenant qu’en cas de stress du Béluga ou pour échanger des commentaires avec la nounou
  • La semaine prochaine, j’essayerai de rentrer le plus tôt possible afin de lui faire des journées courtes – les journées vont sans doute être difficiles car il va probablement peu dormir et que, fatigué, il est très grognon. Edit : la suite de cette adaptation est résumée à la fin de cet article, et ça s’est bien passé :).

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Mon sac à langer

Je trouve les sacs à langer du commerce moches et chers en général, et j’ai un joli sac en tissu (marque Tara Jarmon) assez grand mais sans poches intérieures.

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 J’ai donc décidé de personnaliser ce sac avec l’aide de ma mère, qui a cousu une pochette à deux poches et trois pressions pour l’attacher au sac.

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Je glissais dans la grande poche le tapis à langer roulé avec son lange et une couche neuve.

20130818-4Et dans l’autre poche :

  • un flacon de liniment
  • des carrés de coton jetables (on nous avait dit d’en acheter pour nettoyer les narines du Béluga, bof bof, on les utilisait plutôt pour lui essuyer les fesses)
  • un body propre (parce que le Béluga avait tendance à faire des selles peu fréquentes mais énormes).

20130818-5Le premier problème, c’est que des objets se glissaient entre la pochette et la paroi du sac où elle était pressionnée : j’avais donc du mal à trouver ce que je voulais dans le sac. J’ai alors remplacé la pochette pressionnée par un petit sac en tissu (ci-dessus).

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Le second problème, c’est qu’avec ce contenu, les faibles pressions de mon sac ne fermaient plus. J’ai donc épinglé deux rubans et je les nouais pour le fermer, mais je n’aimais pas trop ça car il était facile de glisser une main dans le sac pour subtiliser des affaires (ce qui n’est heureusement pas arrivé). Je me suis donc mise en quête d’un autre sac. J’aurais bien tenté la pochette-sac à langer La bougeotte qui a l’air très pratique, mais les coloris alors disponibles ne me plaisaient pas.

Pendant un temps, j’utilisais tout simplement un grand sac en tissu Biocoop, simple et efficace mais qui me donnait l’air d’une hippie – ce que j’assume en été seulement.

Puis j’ai enfin trouvé le sac qui me convient : le sac à langer Tokyo Béaba, qui offre une grande contenance mais un volume acceptable sous le bras, des poches bien conçues et un imprimé à la fois joli et facile à associer. Le sac est vendu avec un tapis à langer (que j’utilise), des attache-poussette, une pochette à tétine, une petite pochette pour linge humide et une pochette isotherme (que je n’utilise pas). 20130818-11

Edit : Le sac à langer Amanda de Babymel a l’air bien aussi (et la boutique Lili Nappy propose un très beau choix d’articles de puériculture bien pensés), de même que les grands sacs à langer en plastique recyclé et simili cuir de la série Neckline de Lässig.

Mon sac contient toujours de quoi manger et boire (une habitude que j’ai depuis toujours) pour le Béluga et pour moi :

  • une gourde en inox Biocoop (l’eau qu’elle contient peut aussi servir à imbiber des lingettes lavables ou rincer des mains)
  • une petite pochette en tissu (pour bentô) contenant de quoi faire grignoter le Béluga : une cuillère à expresso, un bavoir à nouer (les patrons de bavoir &HOP ont l’air top aussi), une mini boîte remplie sur le moment en fonction du contenu des placards (par défaut, du pain des fleurs), un fruit
  • pour moi, un fruit et du chocolat sous forme de tablette ou de Sesamini chocolat. Et si je veux me/nous faire plaisir, j’ajoute une briquette de Caprice riz coco.

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Pour le change j’emporte :

  • deux couches lavables (au début, une lavable et une jetable),
  • un petit sac plastique pour stocker la couche sale, serré dans le tube d’un petit rouleau de papier toilette
  • une pochette transparente avec : quelques lingettes lavables et un petit pot d’huile de coco en cas de rougeurs sur le siège. Cette pochette contient aussi quelques dosettes de sérum physiologique, quelques dosettes de Camilia, quelques mouchoirs en papier, un suppositoire de Doliprane et quelques petites serviettes en tissu (pour les mains sales).

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J’emporte aussi un parapluie pliant de couleur claire (bleu ciel) pour servir de parapluie ou d’ombrelle. Et encore :

  • L’hiver : un bonnet, un poncho, une petite couverture en polaire
  • L’été : un chapeau, de la crème solaire pour bébé, un brumisateur, un éventail, un mini drap. Et, si on va au parc : un sac en tissu avec un petit seau (ancien pot de 1 kg de choucroute), un petit ballon, et pour pouvoir jouer à l’eau, un change complet et une petite serviette de bain en microfibre.

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Si besoin, j’ajoute quelques jouets, un mini porté-bébé hamac Tonga (écru, en coton bio, taille S) et éventuellement un siège nomade Totseat. A ce stade, le sac ne ferme plus ! J’utilise alors un sac en tissu Biocoop pour y mettre l’excédent et j’assume mon look de chameau qui porte un bébé et deux sacs… mais qui a les mains libres pour bouquiner.

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La trousse de toilette du Béluga

Les composants de la trousse de toilette du Béluga sont disposés dans différents endroits de la maison :

Dans ma trousse de toilette :

  • Des ciseaux à ongles The Body Shop (j’ai confiance en ces ciseaux donc je les utilise pour le Béluga, depuis ses 15 jours)
  • Une brosse pour visage Muji (au départ achetée pour moi et qui lui sert actuellement de brosse à cheveux)
  • Des cotons tige (j’assume être à l’aise pour me et lui nettoyer les oreilles avec). Édit : j’utilise désormais un proximité en bambou.

A côté de la baignoire

  • Pendant la première année, un flacon pompe de gel douche Mixa bébé provenant d’une boîte cadeau de naissance, que j’ai utilisé car son odeur rappelait de bons souvenirs au papa, et maintenant un tube de Crème lavante Corps et cheveux Weleda bébé
  • Une sortie de bain (une serviette éponge carrée avec capuche)
  • Des récipients, jouets et livres de bain en plastique, rangés dans un filet à ventouses (super pratique !)
  • Un pot (il sait qu’il est là, il l’utilisera quand il en aura envie)

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A côté de la zone de change :

  • Les premiers temps, un flacon de liniment. J’ai progressivement abandonné le liniment quelques semaines après la naissance (une fois le méconium évacué) car je me sentais plus à l’aise avec de l’eau toute seule (j’aurais peut-être fonctionné différemment avec un bébé fille).
  • De l’huile de coco dans un petit pot ou de l’huile d’avocat dans un petit tube (les deux huiles que je trouve les plus hydratantes, quand elles sont de qualité alimentaire)
  • Une tube de crème pour le change Weleda en cas de rougeur persistante. Édit : La crème pour le change de Weleda n’est pas végane en fait, elle contient de la graisse de mouton et de la cité d’abeille !! Il faut que j’en trouve une autre !
  • Un petit rouleau de papier toilette pour faire un premier nettoyage en cas de selle – je jette alors ce papier dans les WC avec le voile de protection de la couche
  • Des lingettes en tissu, à humidifier au robinet (si j’étais une maman chic, je les humidifierais avec de l’eau florale stockée dans un mini flacon pompe)
  • Un petit sac imperméable pour stocker les lingettes et couches sales
  • Un matelas à langer couvert d’un lange ou d’une serviette éponge
  • Un stock de couches, inserts et voile de protection
  • Et un jouet pour que le Béluga se tienne un peu immobile pendant qu’on le change…

Dans la trousse à pharmacie :

  • Des dosettes de sérum physiologiques (à acheter en maxi paquets)
  • Un paquet de mouchoirs jetables ou un fond de rouleau de papier toilette
  • Des dosettes de Camilia. Édit : je remplace maintenant une dosette de Camilla par une tetée.
  • Une boîte de suppositoires de Doliprane pédiatrique, adapté à son poids.
  • Un flacon de sirop Calmosine. Édit : existe maintenant eb dosettes.
  • Des sachets unidoses de pommade Cicatryl
  • Une boîte de suppositoires de Coquelussédal
  • Un pot de vitamine D et sa pipette de 2 ml. Édit : pour le Pinto j’ai remplacé par du Sterogyl.
  • De quoi fabriquer un médicament magique (mini flacon de sirop de menthe, pipette de 2ml, mini boîte pour y pipeter le sirop éventuellement mélangé à un vrai médicament)

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Lors de la Greenpride 2012, aux couleurs de Bio Consom’Acteurs

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Bravo à ceux et celles qui ont tout lu et bon dimanche ! Lors du prochain article sur le Béluga, on parlera diversification :

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32 Réponses to “Le Béluga, de 4 à 6 mois”

  1. Krsitell 1 septembre 2013 à 08:57 #

    Encore un super article sur le parentage, qui va bien m’aider dans quelques mois. Merci pour le travail fait !

    • vegebon 6 septembre 2013 à 22:08 #

      De rien, je suis contente si ça peut te donner un coup de pouce ! J’espère que ta grossesse se passe toujours bien :).

  2. Christel 1 septembre 2013 à 09:18 #

    Bonjour Sandrine,

    Que de chemin parcouru depuis. J’ai tout lu et je trouve ton expérience très intéressante. En crèche la plupart des adaptations se font sur une semaine car généralement les parents ont épuisé leurs congés et doivent reprendre le boulot après. Si c’est possible pour les parents faire des petites journées la semaine suivante. L’idéale pour moi serait 2 semaines d’adaptation(cela se fait à certains endroits). Le problème c’est le taux de remplissage qui est demandé aux établissements. Par ex demain 2 enfants entrent. Au 16 septembre 5 enfants seront rentrés et 2 autres arriveront ce jour là. Nous sommes 2 à faire les adaptations. Je dirais que c’est plus cool pour les premiers car ils ont l’espace pour eux tout seul et une plus grande disponibilité de notre part. Cela ne veux pas dire que les suivants sont délaissés. L’idéal serait que les enfants soient gardés la 1ère année ce qui est le cas de ceux que je vais accueillir.
    Certains enfants même bb font de longues journées mais je ne jette pas la pierre aux parents. Ils font comme il peuvent. Ceux qui peuvent prennent une baby-sitter en plus de la crèche mais financièrement ce n’est pas toujours évident même si où je travaille c’est majoritairement cadre sup. D’autres ont la chance d’avoir papy et mamie à côté mais c’est plus rare. Bref! D’ailleurs le terme d’adaptation n’est pas forcément le mieux car que veux dire s’adapter. Il y aurait plein d’autres choses à dire.
    Je te fais de grosses bises. Bon dimanche à vous 3.

    • vegebon 6 septembre 2013 à 22:12 #

      Coucou Christel,
      Merci pour ton témoignage de l’autre côté de la barrière. Ca doit être dur pour vous ces début d’année avec tant d’adaptations à gérer d’un coup ! Avec l’expérience du Béluga, je suis d’accord qu’à partir de 1 an ils sont plus indépendants et plus rythmés, donc plus faciles à faire garder. Pour le prochain, j’espère pouvoir m’organiser pour pouvoir le garder plus longtemps. Pour ça, c’est clair que d’avoir la famille pas loin est un sacré atout !
      Grosses bises et à bientôt

  3. Christine51 1 septembre 2013 à 21:25 #

    J’ai tout lu .. c’est émouvant .. je me retrouve quand j’ai laissé ma poulette chez la nounou pour la première fois .. mais je n’ai pas pu faire autrement … et on a du quitter la nounou à 2 ans et demi car elle ne respectait absolument pas le rythme de notre fille.
    Perso .. je ne fais aucune confiance aux assistantes maternelles, je ne les aime pas, elles sont nulles et ne voient que leur tranquilité .. tous à manger, tous au lit à la même heure … tous pareils.
    Ma poulette à 5 ans et demis et ça donne encore des frissons.
    Bravo pour votre courage, pour vos nuits sans dormir, vos heures de travail acharnées … bravo !
    Christine

    • Christel 1 septembre 2013 à 22:59 #

      Bonsoir,
      Je pense qu’il ne faut pas dénigrer toutes les ass mat. Comme dans toutes les professions il y en a des bonnes et des mauvaises. J’ai des collègues qui utilisent ce mode de garde et en sont vraiment satisfaites. J’ai une collègue qui a 4 heures de transports par jour et l’ass mat accepte qu’elle lui dépose sa fille en pyjama à 5h du mat(en fonction de nos horaires de travail), dispo le soir et qui fait plein d’activités à son aîné qui va à l’école.

      • Christine51 4 septembre 2013 à 13:49 #

        Ben je suis désolée, mais quand je fais le bilan autour de moi, je ne vois pas une assistante maternelle de valable.
        Tant mieux pour vous si vous trouvez la perle rare mais je conserve mon jugement (jugement qui n’engage que moi) : les assistantes maternelles ne voient que leur tranquillité, et ceci est basé sur du vécu de plusieurs personnes (dont moi bien sûr).
        Mais je suis sûre que quelques perles rares existent ! 🙂

      • vegebon 6 septembre 2013 à 22:53 #

        J’ai vu beaucoup de nounous regroupées en train de papoter sans prendre soin des bébés, mais de la à dire si c’étaient des ass mat ou des nounous à domicile, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que j’en ai vu certaines qui passaient leur temps à accompagner les bébés et en prenaient réellement soin. Ca semble malheureusement être la minorité, mais elles existent, et elles ont sans doute une sacré niac pour faire ce boulot fatigant avec un salaire pas mirobolant et leurs propres enfants à gérer le soir.

      • vegebon 6 septembre 2013 à 22:21 #

        Je suis tout à fait d’accord avec toi Christel. Wahouh, ta collègue a de la chance de pouvoir compter sur cette ass mat, 5h du matin quand même ! Et 4h de transport par jour, elle a vraiment un sacré courage !

    • Christel 4 septembre 2013 à 18:47 #

      Bonsoir,
      Vous avez votre avis et je le respecte mais je trouve juste dommage de jeter l’anathème sur une profession. D’ailleurs je trouve cela dur la 1ère année en crèche et certains enfants arrivent à 2 mois et demi.

    • vegebon 6 septembre 2013 à 22:19 #

      Laisser son enfant à une nounou qui ne le chouchoute pas comme nous c’est vraiment horrible c’est clair… Et c’est vrai que beaucoup laissent pleurer et hurler les bébés dans leur poussette pendant qu’elles papotent tranquillement au parc. Ca me donne envie de prendre le bébé dans les bras et de le consoler… J’en ai même entendu une qui disait à un petit d’environ 3 mois qui hurlait « ah tu veux les bras, mais non, pas les bras », ça me serre encore dans le ventre quand j’y pense. Mais heureusement il y en a des vraiment attentives aux besoins du bébé. Il faudrait avoir le temps de repérer la perle rare, comme l’a fait une amie qui a pris un congé parental et a passé pas mal de temps à observer le comportement des nounous au parc avant de choisir celle à laquelle elle confierait son fils.

  4. charlinette 3 septembre 2013 à 10:51 #

    bonjour,
    Je lis ton blog depuis un petit moment déjà et là il faut que je commente 😉
    Ce n’est jamais simple de confier son enfant, que ce soit en crèche ou chez une assistante maternelle. SAns rapport avec ton histoire perso, je rajouterai que avoir l’appelation « crèche » ne signifie absolument pas faire un travail parfait, respectueux des enfants et de leurs habitudes. MAIS y’a un travail en équipe de professionnels (FORMES pour la majorité) et une ouverture sur l’extérieur (a minima avec les parents qui viennent!) que n’ont pas les assistantes maternelles, qui je le rappelle n’ont QUE 120 h de formation obligatoire (donc 4 semaines de 30 heures quoi!). LA formation continue leur est accessible en terme de droits mais très difficile à faire appliquer.
    Tu la très justement dit, recruter (mot choisi) une assmat demande de se poser des questions déjà à soi sur ce que l’on attend de la personne et de poser les bonnes questions à l’assmat (et donc en l’occurrence des questions concrètes : mon bébé s’endort aux bras, est ce que vous acceptez de l’endormir dans vos bras pendant plusieurs jours, voire semaines pour lui proposer une adaptation en douceur? s’il pleure, vous faites quoi? etc…). La responsable d’un ram peut t’aider à y voir claire sur tes attentes et les questions à poser.
    dans ce que tu décris, oui tu as raison, un bébé s’adapte mieux s’il sent sa maman sereine, en phase etc…. MAIS ça n’enlève pas que ce n’est pas simple pour lui. Pour un prochain bébé, tentes de confier ton enfant au papa, aux grands parents quelques fois, 1 heure par ci par là, avant la garde, il comprendra progressivement que quand maman s’en va, elle revient… et oui! pour le biberon, lis peut etre le livre « petit guide de l’allaitement de la maman qui travaille » (editions JOuvence). Assures toi que ton ass mat accepte effectivement que bébé boive au verre, à la pipette ou que sais je!
    par contre, dans l’adaptation que tu décris, je ne comprends pas que il y est un jour où tu restes présentes sans pouvoir t’occuper de ton bébé… intérêt pour lui? pour toi? pour l’assmat? que tu restes et que tu solicites l’assmat pour faire, tout en expliquant à ton enfant oui mais « rester dans un coin de la pièce » me semble vraiment bizarre. et incompréhensible pour le bébé.
    Ici, nous avions eu la chance que papa s’occupe de l’adaptation, je pense que ça avait aidé (aucun pleurs!) mais il avait 9 mois et je le confiais (à son papa ou ses grands parents) quelques heures par ci par là depuis ses 6 mois. et d’être diversifié avait aidé aussi 😉
    pour ton bébé, prévois un doudou avec lequel tu dors aussi, pour le côté odeur.
    et pour le porte bébé, investi dans un préformé hybride que tu peux utiliser dès la naissance (emeibaby) ou vers 3 mois (buzzidil – encore que là y’a aussi un modèle dès la naissance qui existe)… tu pourras le prêter à la nounou sans que ça demande un gros entrainement… 😉
    désolée pour le pavé mais là ça me touchait en tant que maman et éducatrice de jeunes enfants, qui a été responsable de RAM un moment 😉

    • vegebon 6 septembre 2013 à 22:33 #

      Bonjour,
      Merci beaucoup pour ton commentaire très éclairant. Effectivement, notre premier voeu pour la garde était une crèche, car je me disais que je ne serais pas capable de distinguer une « bonne » d’une « mauvaise » nounou, et qu’en crèche il y a toute une équipe autour des enfants, donc a priori une garantie contre les dérives éventuelles d’une seule personne. Notre deuxième choix était une ass mat toujours parce que je n’osais pas prendre la responsabilité de choisir seule la nounou, mais je n’avais pas cherché quelle était la formation des ass mat et effectivement elle est assez légère. Ceci dit, je pense que quand on a la fibre maternelle ou l’expérience de voir différents bébés, on n’a pas besoin de formation pour être déjà une bonne nounou/ass mat :).
      Et en tout cas, je le saurai pour la prochaine fois : il est utile de contacter un RAM pour savoir comment recruter une ass mat. A la réunion sur les modes de garde organisée par la PMI et la mairie, on ne nous avait pas évoqué cette possibilité donc je n’y avais même pas pensé.
      Pour l’adaptation où je restais dans une pièce, c’était une idée de la nounou pour ne pas que je repasse devant le Béluga en sortant… Et moi je n’ai pas osé dire non car je la pensais plus compétente que moi en adaptation, ce qui était clairement une erreur.
      Pour le portage, je lui ai évidemment proposé d’utiliser notre Manduca (merci pour les références d’autres porte-bébé, en plus j’ai vu récemment un papa porter en Buzzidil et j’ai trouvé le porte bébé super chouette), mais elle disait qu’elle ne pouvait pas l’utiliser ni porter le Béluga aux bras, car « la responsable pouvait faire un contrôle à tout moment et il ne fallait pas qu’elle la voie en train de porter un bébé »… Bref… Ceci dit, la responsable en question avait effectivement l’air « rigide » (pour rester polie) puisqu’elle jugeait impossible de faire l’adaptation d’un bébé non déjà habitué au biberon.
      Merci encore pour ton commentaire et tes conseils très utiles !

      • Christel 8 septembre 2013 à 00:35 #

        Coucou Sandrine,
        ce que j’ai du mal à comprendre c’est comment a t-on pu donner l’agrément à cette ass mat. Elle concentre à elle seule tout ce qu’il ne faut pas faire. Il est clair que l’on a envie de fuir.

  5. bbapp 3 septembre 2013 à 14:03 #

    bonjour,
    je me suis reconnu en vous. pr ma part j’ai repris le travail qd mon chatoune avt 6 mois. Il avt fait « qq jours d’adaptation »… Impossible de dormir ds un lit par contre j’arrivais à tirer du lait et dc le buvait facilement.
    La sieste quel pb!… Aps qq semaines la nounou l’a laissé dormir ds le canap’. et auj. il dort ds une chauffeuse comme un gd.
    Je suis également très à l’écoute de ses besoins, je le pds qd il pleure, passe bcp de tps à jouer et je m’éclate ds sa diversification alimentaire. Par contre, l’endormissement est tjs un pb chez ns malgré ses 18 mois, même aps l’avr bercé, raconté une histoire, le rassurer, que le papa fasse le même protocole, il refuse de s’endormir tt seul et préfère être ds notre lit!… même aps des chgts de situation week end, vacances, chez les amis,…il revient tjs ds notre lit. Je ne désespère pas, il a fallu innover pr q ns ns retrouvions ac mon mari. Si vs avz des conseils sur le coucher, je suis preneuse.
    bonne continuation et continuez à ns régaler de vos recettes.

    • vegebon 6 septembre 2013 à 22:39 #

      Bonjour,
      Ah le sommeil, c’est dur ! D’après la légende familiale, mon homme a fait ses nuits à 6 ans… Heureusement, le Béluga dort de manière satisfaisante maintenant : depuis qu’il a 14 mois environ, il fait des siestes régulières : 3h après le réveil précédent, en moyenne 2h30 réparties en 2 siestes. Depuis qu’il a 6 mois, il passe la première partie de la nuit dans son lit : au premier réveil, je le récupérais pour cododoter. Et depuis cet été, on a appliqué la méthode du Dr Gordon et il fait ses nuits selon la définition officielle (au moins 5h d’affilée, au moins 5 jours par semaine). S’il se réveille entre 22h et 5h, c’est son papa qui le berce, à partir de 5h c’est moi (avec le sein, histoire de ne rester couchée ^^). Quel âge à votre fils ?

      • bbapp 9 septembre 2013 à 21:43 #

        bonjour,
        je vais regarder votre lien. Mon loulou a 19 mois, il me reste qq longs jours à passer pe atteindre les 6ANS!!… Ms je suis très positive et me dis qu’aps tt il grandit bien. J’avoue que qq heures de sommeil en plus parfois me ferait du bien. Le papa se lève tôt dc n’a pas le « courage »de se lever et le sein reste la meilleure façon pr mon chatoune de se rendormir.. et merci de passer du tps à nous répondre c’est agréable.

  6. Papilik 4 septembre 2013 à 09:11 #

    j’adore la comparaison avec le chameau!!! Mdr
    En parlant diversification…mon fils est très interessé par la purée d’amande mais je n’ose pas lui en donner. Peux-tu m’aiguiller, m’aider sur des recettes végétaliennes pour bébé à partir d’1 an? Merci

    • Enfant végé 5 septembre 2013 à 21:55 #

      Bonjour,
      Je me permets de vous renvoyer vers mon blog, vous trouverez mon exemple de diversification et des recettes végétaliennes pour bébé dans la rubrique « recette enfants ».
      http://enfantvege.canalblog.com/
      Voir aussi l’excellent livre de recettes et conseils nutrition de Marie Laforêt, « Petit végétarien gourmand ».
      Personnellement j’ai commencé la purée d’amandes (blanche, donc moins de risque allergique) aux 6 mois de mon 2e bébé et tout va bien.

      • Enfant végé 5 septembre 2013 à 21:57 #

        Je précise que nous n’avons pas de risque allergique dans la famille sinon il vaut mieux voir avec un médecin pour l’introduction de l’amande.

      • Papilik 6 septembre 2013 à 12:31 #

        oh merci j’avais perdu le nom du livre! 🙂
        Je vais aller jeter un oeil sur votre site.

    • vegebon 6 septembre 2013 à 22:46 #

      Si tu me voyais revenir de chez la nounou le soir… J’ai mon sac à dos (avec affaires de cours et ordi portable), un sac Biocoop avec mon bentô vide et le sac isotherme contenant mon lait et des pains de glace, Hugo en Manduca sur le ventre, et un sac Biocoop avec ses affaires de la journée (couches sales, biberon, doudou). Il y aurait une photo à prendre !
      Pour les bébés végétaliens à partir d’1 an, si tu veux le discours officiel je te recommande très chaudement « Petit végétarien gourmand ». Sinon, fais un peu comme ce que le reste de la famille mange, moins le sel, le sucre et les épices ;). Tu peux aussi contacter Christelle Piatti pour un coaching. A 1 an, le Béluga aimait surtout manger les petites pâtes, le riz, le tofu fumé, les betteraves cuites, le pain des fleurs et les fruits.

      • Papilik 8 septembre 2013 à 12:08 #

        😀 oh oui une photo se serai sympa!!
        Pour les repasje me pose assez peu de question c’est surtout qu’il a envie de chose que nous mangeons et pour les oléagineux je me demandais quand les introduire notement. Pour le moment il est toujours allaité à la demande donc je ne me soucis pas de l’équilibre il n’a pas l’air carencé! 😉

  7. Papilik 4 septembre 2013 à 09:15 #

    Je suis consternée par l’adaptation avec l’ass mat…. Moi non plus je ne comprends pas la journée où tu es là sans le prendre….Très etrange. Mais bon ça ne te rassurera pas mais je ne confirais mon fils à une ass mat….trop peur! Bref, j’espère que cette année sera meilleure pour lui et pour toi aussi! 🙂

    • vegebon 6 septembre 2013 à 22:50 #

      L’année a bien commencé, je croise les doigts pour que ça continue ainsi, j’ai bien l’impression d’avoir trouvé une très bonne nounou :).
      A priori, je ne suis pas sûre que les ass mat soient pires que les nounous à domicile. Tu penses que si ? A qui confierais-tu ton fils alors ?

      • Papilik 8 septembre 2013 à 12:02 #

        pour être honnete à une crèche pour le même raisonnement que toi…Mais il y a souvent beaucoup d’enfants…Il n’y a pas que de mauvaises ass mat (j’en suis une ;)) ni de mauvaise nounou à domicile. Ce que je trouve bien pour un petit dans ce mode de garde c’est qu’il est chez lui du coup moins chamboulé. Observé, ressentir une personne et se faire confiance.A ce que tu en dit la nounou de ton fils a l’air d’être une personne maternante et c’est déjà une grande qualité. 😀 Il n’y a que sur le long terme que tu verras si ton choix est le bon.

  8. Enfant végé 5 septembre 2013 à 21:51 #

    Bonjour Sandrine,

    Merci pour ce récit que j’ai lu avec grand intérêt comme chaque fois 🙂
    Tu as fait preuve d’un grand courage, en retirant ton enfant de chez cette nounou juste avant la rentrée. En effet c’est inacceptable de ne même pas respecter les principes des parents! Heureusement que tu as pu trouver cette seconde nounou qui a l’air extraordinaire, quelle chance (et quel courage encore de ta part d’avoir dû travailler la nuit! Ton fils a de la chance d’avoir une maman comme ça). Au niveau des repas, qu’en est-il? Est-ce qu’elle respecte votre végétalisme?

    Personnellement j’aurais peur de laisser mes enfants à une nounou, même si je sais qu’il y en a de très bonnes. Mon grand va à la crèche à Berlin depuis ses 16 mois et comme les éducatrices sont nombreuses, je me dis qu’elles ne peuvent pas faire n’importe quoi. Ceci dit, on ne peut pas exiger qu’elles fassent tout comme on le souhaite et il faut bien s’adapter, mais je trouve que le climat est respectueux des enfants. L’adaptation s’était faite sur 2 semaines je crois et sans problème, mais il faut dire que mon fils n’y restait que les matinées donc sans sieste, et quand il a dû faire la sieste il n’y a eu aucun problème car il a toujours pu s’endormir seul et facilement. Pour mon second, que je mettrai sans doute au même âge, cela risque d’être plus difficile car il ne sait pas s’endormir seul et doit être porté et j’avoue que je ne sais pas du tout comment je ferai! Mais on a encore le temps.

    Petite question: tu utilises toujours le biberon Calma, ou jusqu’à quel âge l’as-tu fait? Mon bébé a 7 mois et depuis que j’ai arrêté le DAL à ses 5 mois je lui donne un biberon normal pour ses compléments 5 fois par jour, tu penses qu’il y a encore un risque de préférence pour le bib?

    A propos de Rizlac, je voulais préciser que même s’il est formulé à base de protéines de riz, il contient du lactose en premier ingrédient ce qui fait qu’il n’est pas vegan comme Modilac riz (beaucoup de gens les confondent).

    J’ai hâte d’en savoir plus sur la diversification du Béluga!

    • vegebon 7 septembre 2013 à 16:19 #

      Coucou,
      Je ne jette pas complètement la pierre à cette ass mat : je n’avais pas cherché à lui imposer de principes particuliers (le Béluga étant encore exclusivement au lait, pas besoin d’évoquer ce point épineux dès le départ ^^), en dehors du fait que le Béluga avait un biberon spécial (*) et qu’il s’endormait bercé (bon ok, c’est vrai qu’elle n’a pas semblé essayer de l’endormir aux bras…). Bref, elle semblait dévouée à son travail, c’est juste que son idée des soins des enfants ressemble plus à ce qui se faisait avant, quand les bébés devaient se plier aux règles, qu’à un maternage proximal.
      Pour la différence crèche/nounou, je ne sais pas combien il y a d’encadrant par bébé en crèche. Mais ce que je trouve bien avec une nounou, c’est qu’on peut en trouver une qui ne garde que 2 enfants, donc qui peut potentiellement leur accorder plus d’attention et les porter plus souvent qu’en crèche. Et si c’est une nounou à domicile, elle est plus libre de suivre les principes des parents que dans une crèche soumise à toutes sortes de règlementations. Je pense par exemple aux couches lavables et aux aliments apportés par les parents.
      Pour l’âge où on commence à mettre le bébé en garde, si tu peux attendre 16 mois c’est génial ! Moi je ne l’ai pas fait d’une part parce que je ne me sentais pas d’être mère au foyer, socialement et émotionnellement, et pour des raisons financières. Ne t’inquiète pas pour ton petit, chaque mois apporte tellement de changements ! As-tu l’opportunité de le faire garder quelques heures de temps en temps pour l’habituer à avoir une autre personne de référence que toi ?
      (*) le Medela Calma, qu’il utilise toujours à bientôt 17 mois, simplement parce que j’en avais acheté un stock que je préfère utiliser plutôt que d’acheter autre chose (donc je ne peux pas te dire si ça ferait une différence s’il utilisait un biberon normal…). Tu allaites toujours un peu ? Waouhou ! Merci pour ta précision sur Rizlac qui n’est pas vegan. Modilac semble faire exprès de brouiller les pistes en disant que « Rizlac a une base végétale », c’est frustrant !
      Pour la diversification, ce sera dans quelques semaines, le temps que j’écrive l’article et que je poste quelques articles sur d’autres thèmes que le parentage :).

      • Christel 8 septembre 2013 à 00:51 #

        Pour la crèche c’est 1 pour 5 qui ne marchent pas et une pour 8 qui marchent quoique cela est passé à une pour dix qui marchent si je ne me trompe pas. Là où je suis la direction fait en sorte que l’on soit nombreuse et pour avoir travaillé dans d’autres structures nous avons d’excellentes conditions de travail pour accueillir les enfants et leur famille. Pendant l’adaptation on explique aux parents que l’on va faire au plus près de ce qui se fait à la maison. Si l’enfant refuse le lit à la crèche par ex il peut dormir dans un nid, coussin.

  9. Nanimo 28 avril 2020 à 09:58 #

    Ces moments de partage font chaud au cœur, merci beaucoup !

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