Pourquoi manger de la dinde à Noël ?

11 Déc

Bonjour !

Ceux qui préparent le repas de Noël en sont sans doute à chercher des recettes, alors c’est le moment de réfléchir au plat principal : va-ton choisir de la dinde farcie aux marrons cette année ?

L’article du jour complète cet article parlant du foie gras et cet article parlant d’autres oiseaux associés aux repas de luxe, la volaille de Bresse et le chapon. Parce que j’aime bien interroger les traditions culinaires et lister les pour et les contre, afin de faire un choix en toute connaissance de cause.

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Pourquoi servir des dindes à Noël ?

Saviez-vous que les dindes ont été apportées en France lors de la découverte des Amériques ? Leur nom vient de « poules d’Inde« , car les colons étaient persuadés d’avoir accosté en Inde. Comme il était déjà traditionnel de fêter le réveillon de Noël avec une volaille, ces gros oiseaux sont rapidement devenus le met favori pour ce repas dans de nombreux pays du monde.

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Impact économique de l’achat d’une dinde

Des coûts élevés mais une production rentable

La France serait le deuxième producteur mondial de dinde, avec 625 000 t/an en 2004, pour 2 millions de tonnes de volailles produites en France.

En 2007-2008, les marges brutes de l’élevage de dinde ont progressé de 20 %, notamment en raison d’une hausse de la productivité, et ce malgré un prix élevé du gaz (nécessaire au chauffage des hangars de dindes) et d’une augmentation des dépenses de santé des dindes.

Notons un passage intéressant de ce guide pour l’élevage avicole : « Certains éleveurs, face à la flambée du coût de l’énergie, ont légèrement réduit les températures au début de l’élevage. D’autres, en ventilant moins, autorisent un taux d’hygrométrie plus important que les préconisations d’usage. La modification de ces paramètres d’élevage peut avoir des conséquences sur la performance zootechnique, mais aussi sur la sécurité de l’éleveur dans le bâtiment (exemple : risque monoxyde de carbone). » Traduction : certains éleveurs chauffent moins ou ventilent moins les hangars que nécessaire, ce qui cause des problèmes de bien-être et de santé aux animaux (ulcérations des pattes, atteintes oculaires) voire aux éleveurs à cause de l’humidité et de la concentration élevée d’ammoniaque et de monoxyde de carbone dans l’air.

Car certains coûts sont externalisés

Si la dinde est parfois peu chère, c’est qu’il y a des coûts qui sont externalisés, c’est à dire qui ne sont as payés par le producteur, et donc pas par le consommateur. Comment ? Parce qu’ils sont payés par la collectivité ! Les plus notables sont l’impact environnemental de la culture des céréales nécessaires pour nourrir les dindes (production d’engrais chimiques, production et déversement de pesticides dans les sols, etc), la pollution (phosphore, nitrates) engendrée par les excréments des dindes et les problèmes de santé publique causées par l’utilisation préventive d’antibiotiques dans de nombreux élevages de dindes. En 2002, les antibiotiques incorporés dans les aliments ou l’eau de boisson représentaient quasiment la moitié des dépenses de santé pour les élevages de dindes de Bretagne et de Pays de la Loire !

Tous ces impacts ont un coût qui n’est pas imputé au producteur donc pas pris en compte dans le prix du kilo de dinde, car il est payé par la collectivité : occupation de surfaces agricoles, pollution de l’environnement par des pesticides, des engrais et des lisiers, apparition de bactéries multi-résistantes aux antibiotiques… A quand l’application du juste principe du pollueur-payeur ?!

Un impact écologique négatif

Le lisier de dindes est riche en nitrates mais aussi en phosphore. Pour limiter la pollution qu’il engendre, il convient donc de l’épandre sur de grandes surfaces, le composter puis le vendre comme engrais, ou accentuer l’ajout de phytases dans l’alimentation des dindes. J’en profite pour rebondir sur un autre sujet : Qui a dit qu’équilibrer son alimentation en consommant de la viande était plus naturel que de consommer quelques compléments alimentaires ? Rappel : la production de compléments alimentaires destinés à l’élevage est bien plus élevée que celle destinée aux humains ! Connaissez-vous un éleveur qui ne donne jamais de granulés vitaminiques à ses animaux ?

L’élevage de volailles nécessite de chauffer les bâtiments, notamment quand les animaux sont très jeunes. Cette chaleur est généralement issue d’un chauffage au gaz – il n’est pas possible de chauffer par combustion des lisiers de dinde, à la fois parce que les bâtiments ne sont pas équipés en réseau d’eau chaude et parce que les fumées de combustion sont trop toxiques. La valorisation locale des lisiers semble donc impossible pour l’immense majorité des élevages de dindes. Et il semble effectivement nécessaire de beaucoup chauffer si on ne souhaite pas repailler la litière des dindes en cours de production ou avoir les problèmes sanitaires liés à une litière humide. Les échangeurs thermiques et une isolation efficace des bâtiments peuvent réduire un peu le besoin de chauffage.

L’élevage des dindes nécessite également de l’énergie électrique, comme pour la majorité des production agricoles : pour l’éclairage, la ventilation, le refroidissement (quand les dindes deviennent grosses), la distribution d’aliments et d’eau, le lavage des bâtiments et du matériel ainsi que la conservation des cadavres de volailles en attendant le passage de l’équarrisseur.

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Impact éthique lors de l’élevage, du transport et de l’abattage

L’élevage standard = 96 % des dindes françaises

L’élevage se fait « en batterie », comme on le voit dans cette courte vidéo de L214. Les problèmes de ce type d’élevage sont d’une part la sélection de dindes à croissance rapide et poitrine surdimensionnée (pour fournir les fameuses escalopes de dinde), ce qui cause de nombreux handicaps physiques et, pour les animaux reproducteurs, une insémination généralement artificielle – à raison de 30 secondes allouées par oiseau, ceci est très stressant et peut causer des atteintes génitales.

L’autre type de problème est la surpopulation dans d’immenses hangars, qui entraîne des problèmes d’hygiène souvent réglés avec des antibiotiques (avec les impacts sanitaires que vous connaissez en terme de résistance aux antibiotiques), des problèmes d’agressivité réglés par la découpe à vif des becs des oiseaux et parfois des problèmes d’accès à la nourriture et à la boisson, ce qui cause la mort d’animaux. La surpopulation et la chaleur causent également des problèmes de litière humide et chargée d’ammoniaque. L’humidité cause des ulcérations aux pattes et des brûlures aux jarrets, et l’ammoniaque cause de fortes odeurs voire des cécités.

Dans la vidéo de L214 on peut également voir que lors du ramassage, les animaux sont traités sans aucun ménagement et carrément jetés et compressés dans de petites caisses de transport. En même temps on comprend les ouvriers, qui sont contraints de ramasser des dizaines de milliers de dindes en un minimum de temps. Pour l’abattage des dindes, vous imaginez bien que les mêmes exigences de productivité s’appliquent, avec les problèmes d’animaux suspendus trop longtemps par les pattes (ce qui est d’autant plus douloureux pour ces gros animaux), d’animaux encore conscients après avoir été électrocutés et donc conscients pendant l’égorgement, d’animaux encore vivants après avoir été mal égorgés et donc vivants pendant la plongée dans de l’eau bouillante. Après cet ébouillantage, les dindes sont plumées.

L’élevage labellisé (plein air, biologique ou Label Rouge) = 4 % des dindes françaises

Voici une comparaison de ces deux types d’élevages, directement tirée du site de l’Institut Technique de l’AVIculture :

Elevage standard

Elevage labellisé

Souche de dinde

Souche à croissance rapide

Souche à croissance lente

Conditions d’élevage des dindes

Pas de limitation de surface de l’élevage, claustration permanente.

Surface maximale de l’élevage : 1600 m², 2500 dindes/bâtiment, densité de 10/m² jusqu’à 7 semaines puis 6/m². Accès à un parcours extérieur à 7 semaines, avec 6 m²/dinde.
Vide sanitaire : 14 jours min.

Alimentation des dindes

Céréales, tourteau de soja ou autres, matières grasses végétales, minéraux et vitamines.

Céréales (75% minimum à partir du 64ème jour), tourteau de soja ou autres, graines de protéagineux et oléagineux, matières grasses (5% max.), minéraux et vitamines.

Age d’abattage des dindes

Dindes femelles : 91 jours
Dindes mâles : 105 jours

140 jours minimum – distance élevage/abattoir
< 2h ou 200 km

Date Limite de Consommation

Pas de limite imposée.

15 jours après abattage.

Certains éleveurs labellisés apportent une vraie attention au bien-être des animaux… mais évidemment finit toujours par les tuer – parfois avec les mêmes abattoirs que les dindes de batterie. Au final, tous ces soins pour l’élevage d’une dinde bio, cette mort inévitable, ce prix élevé payé par le consommateur pour s’offrir une dinde qui ait moins souffert que les autres, tout ça pour une seule raison : l’habitude de manger une dinde à Noël. C’est bien mince, vue la quantité d’autres plats délicieux et nutritifs dont on peut se régaler en famille…

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Recette de seitan façon dinde farcie

Voici ma recette de fête préférée pour les petites tablées : les paupiettes de seitan, éventuellement en version seitan à la farine de pois-chiche. Le problème, c’est que les paupiettes individuelles demandent trop d’efforts pour une tablée de 20 personnes ! Je suis donc passée à des paupiettes au format familial… Qui évoquent inévitablement la fameuse dinde farcie de Noël ! Alors tant qu’à faire, si vous êtes d’humeur taquine, je vous propose de façonner cette paupiette géante dans une forme rappelant la dinde ^^.

Je suis fan du seitan avec légumineuses (façon poulet ou façon bœuf). Non seulement le seitan est facile à faire, très économique et très pratique pour végétaliser les plats de viande, mais y incorporer des légumineuses permet d’en faire une source de protéines complètes et de fer.

De plus, les légumineuses apportent du moelleux :

  • si vous souhaitez un seitan très tendre, utilisez peu de gluten : 60 g de gluten pour 100 g de légumineuses cuites,
  • si vous souhaitez un seitan plus résistant, préférez 80 g de gluten pour 100 g de légumineuses cuites.

Pour le goût, vous savez que les subtilités ne sont pas mon fort. Ici je me suis simplement inspirée de ma farce aux noix et champignons mais toute recette de farce fonctionnera – pensez juste à mettre de la chapelure dans la farce si elle ne se tient pas assez. De même, vous êtes libres d’ajouter des épices dans le seitan ou de changer le légume du cœur surprise.

… Un cœur surprise ? Oui ! Il permet de limiter la quantité de farce (pour être sûr que les tranches ne se délitent pas), d’ajouter une surprise et aussi d’aider à façonner la forme de dinde.

Cette fausse dinde peut être servie exactement comme une dinde classique, avec des pommes de terre rôties dans le même plat que la dinde et une sauce épaisse (bouillon de légume mixé avec un peu de levure de bière et épaissi avec un peu de farine).

A noter, ce plat ne contient pas de soja et il peut être réalisé sans noix. Par contre il contient du gluten – je n’ai pas encore eu le temps d’expérimenter avec une recette de seitan sans gluten. En attendant, vous pouvez faire une version au tofu, comme celle de Spécialiste de l’éphémère.

Cette recette fait partie du super livret de recette de fêtes que vous pouvez télécharger gratuitement sur le site de Mlle Pigut. Ce livret contient aussi une recette de fausse dinde sans gluten, à base de tofu.

Ingrédients pour 6-8 personnes

Ingrédients pour la farce
– 200 g de champignons (frais, en conserve ou séchés puis réhydratés)
– 60 g de cerneaux de noix (obtenus à partir de 12 noix)
– 2 cuillères à soupe de purée de noisette
– 1 gros oignon ou le blanc d’1 poireau
– 1 gousse d’ail
– Sel, poivre
– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
– 1 patate douce pas trop grosse

Ingrédients pour la pâte
– 400 g de pois-chiches cuits
– 400 g de bouillon de légumes OU d’eau de trempage de champignons séchés OU de thé fumé (Lapsang Souchong) refroidi
– 320 g de gluten en poudre
– 8 cuillères à soupe de levure de bière
– 4 cuillères à café de sel
– 4 gousses d’ail
– 1 oignon
– Du cumin, du paprika, du poivre, de la sauge
– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Préparation de la farce
– Faire cuire la patate douce entière, dans sa peau.
– Pendant ce temps, couper les champignons, l’oignon et l’ail en petits morceaux. Les faire revenir dans une sauteuse ou une casserole, avec l’huile.
– Quand ils sont cuits, éteindre le feu et incorporer la purée de noisette puis les cerneaux de noix.

– Quand la patate douce est cuite, la peler puis la découper en 3 morceaux comme sur la photo ci-après.

Préparation de la pâte
– Mixer les pois-chiches avec les gousses d’ail, l’oignon et juste assez de bouillon pour obtenir une crème bien lisse.
– Incorporer le reste du bouillon, la levure de bière, le sel et les épices.
– Ajouter le gluten et bien mélanger (avec les mains, c’est le plus efficace).
– Etaler la pâte et la découper en 3 morceaux comme la patate douce : un morceau comprenant les trois quarts de la pâte, et 2 morceaux dans le quart de pâte restant.
– Etaler les morceaux de pâte.

Montage

– Sur chaque morceau de pâte, étaler de la farce. Il faut en mettre seulement jusqu’à 1 cm des bords.
– Poser un morceau de patate douce au milieu de chaque morceau. Le gros morceau figure le corps de la dinde et les petits morceaux figurent ses cuisses.
– Replier la pâte et appuyer pour souder les bords.
– Huiler un grand plat à gratin avec une cuillère à soupe d’huile. Disposer les morceaux pour figurer la dinde. Il faut qu’il reste de la place autour car les morceaux vont un peu grossir lors de la cuisson (et que s’il reste de la place on peut aussi faire cuire des morceaux de pomme de terre…).
– Badigeonner les morceaux avec une cuillère à soupe d’huile puis enfourner à 200°C pendant environ 1 h.
– Laisser tiédir avant de découper puis servir.
– Ce plat est aussi très bon le lendemain, froid ou réchauffé.

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Bon dimanche !

Recette de cuisine durable

49 Réponses vers “Pourquoi manger de la dinde à Noël ?”

  1. mamapasta 11 décembre 2011 à 00:26 #

    merci pour ce grand article bien documenté, il y a une paire de dindons chez le voisin qui glougloute depuis des mois…..et que je risque de ne plus voir longtemps….
    Pour ta super-mock dinde tente donc une version vegan de la  » bread sauce » traditionnelle anglaise
    http://www.deliaonline.com/recipes/type-of-dish/savoury/traditional-bread-sauce.html

    • vegebon 11 décembre 2011 à 10:12 #

      Merci pour cette idée de sauce sympathique, sorte de béchamel épicée et épaissie aux croûtons :). Je ne suis pas très douée pour inventer des mélanges de saveurs donc je prends note !

  2. Véro 11 décembre 2011 à 10:47 #

    comme toujours, voici un article bien complet et intéressant qui permet de se poser des questions.
    D’ailleurs, celle qui me revient toujours c’est : pourquoi accepte t-on aussi facilement de tuer un végétal en le déracinant violemment alors qu’on s’émeut à la mort d’un animal ? A force de me poser cette question, je me suis dit que ce n’était pas la mort le problème car une grande majorité des êtres vivants sur terre tue pour manger et donc vivre. Non finalement je me dis que le problème c’est l’irrespect qu’ont trop souvent les humains pour les vivants qui leur sont pourtant indispensables pour vivre. Leur indifférence pour le chapon de Noël et les marrons qui vont avec, le burger de Mac Do et les braves pommes de terre frites qui l’accompagnent vient du fait qu’ils oublient que tous ces « délices » proviennent du vivant et que ce vivant a malheureusement été mal traité (animaux comme végétaux) toute sa vie avant d’arriver dans son assiette. L’humain s’en fiche et pour moi c’est cela qui est triste. D’ailleurs, il m’arrive de manger de la volaille à la seule condition que j’ai la certitude qu’elle ait été bien élevée; A l’inverse, à l’extérieur, sans information rassurante sur la provenance des produits, j’ai du mal à manger, même des végétaux : c’est pas pratique !!
    Stop ! j’ai trop parlé 🙂

    • vegebon 11 décembre 2011 à 11:02 #

      Merci ! Je te comprends tout à fait, et pour moi cette attitude s’applique aussi aux produits non alimentaires : vêtements, chaussures, objets divers qui son souvent produits dans des conditions humaines irrespectueuses.

      Pour les végétaux, comme pour les microbes, j’ai compris que leur hécatombe était inévitable (on peut se passer de manger de la viande, mais pas des légumes) donc pour moi l’important est effectivement de ne pas les gaspiller. Et pour ça le végétalisme local de saison est une solution plutôt optimale, notamment parce que ça évite l’énorme étape de « gaspillage » que représente l’alimentation d’un animal qu’on mangera ensuite seulement en partie et dont on valorise peu les excréments.
      Donc si on veut limiter quantité de souffrance animale + végétale, je ne vois pas de meilleure solution que celle-ci. Et si on veut limiter l’intensité de la souffrance, il est clairement démontré qu’un animal, même oiseau ou poisson, souffre plus qu’un végétal, je ne t’apprend rien ^^.

      Pour les animaux, je considère que le transport et l’abattage sont deux gros problèmes, puisque même les éleveurs consciencieux sont souvent obligés d’utiliser des abattoirs standard, avec tous les problèmes de souffrance animale et humaine que cela comporte.

      • Véro 11 décembre 2011 à 11:21 #

        Oui, oui oui, le transport, bien sûr ! Voilà un argument qui va me faire réfléchir encore car je n’y avais pas pensé. Merci 🙂
        J’adore ta réflexion qui va au bout des choses. Encore merci !

      • vegebon 11 décembre 2011 à 19:47 #

        Aller au fond des choses, c’est la passion des scientifiques, on a des microscopes à la place des yeux ;).
        Ceci dit chacun garde sa liberté de choix et la possibilité de prendre des décisions arbitraires de temps en temps, on ne peut pas toujours tout rationaliser.

  3. Christel 11 décembre 2011 à 17:59 #

    Bonsoir Sandrine,
    Ah la dinde aux marrons. C’était le plat traditionnel du 24 déc à la maison. Je n’aimais pas cela mais je n’ai jamais osé le dire à mes parents car pour eux ce plat représente typiquement le Noël français. Je suis donc heureuse de ne plus en manger pour diverses raisons. Je ne suis pas fan des faux fromages, fausses viandes, les trucs imitants mais j’adore le seitan alors je tenterai bien ta recette. Merci pour cet article fort bien documenté.
    Ps; attendu mardi mais je ne t’ai pas vu. Bonne soirée!

    • vegebon 11 décembre 2011 à 19:45 #

      Bonjour Christel,
      Cette fausse dinde est un clin d’oeil pour ceux qui aiment jouer avec la nourriture, c’est clair qu’on n’est pas obligé de toujours copier les plats traditionnels :). A priori on la fera le 25 décembre, si notre grand-mère apporte de la vraie dinde farcie ^^.

  4. Spécialiste de l'éphémère 11 décembre 2011 à 18:34 #

    Ta dinde est parfaite! J’ai tenté moi aussi de « reproduire » le look d’une dinde. Avec du tofu. Mes « dindes » sont manifestement moins jolies que la tienne. Mais pour rigoler, je te mets ici les liens. Et je tenterai avec du seitan la prochaine fois. Merci tout plein!
    http://lavielabouffelereste.blogspot.com/2010/10/sunday-nutroast.html
    http://lavielabouffelereste.blogspot.com/2011/10/souper-de-laction-de-graces.html

    • vegebon 11 décembre 2011 à 19:40 #

      Elles sont super tes dindes ! Les photos donnent envie de croquer dedans, elles ont vraiment l’air délicieuses. Et en plus elles sont compatibles avec un régime sans gluten, contrairement à la mienne. Merci beaucoup de me les avoir signalées, je les ajoute dans l’article :).

  5. Héra 12 décembre 2011 à 10:50 #

    Bonne idée! Si je venais à faire cette recette, je façonnerai le seitan en forme de légume (petite courge? carotte géante?). Tant qu’à manger sans viande, autant aller jusqu’au bout!
    Pour moi les marrons seront insdipensables… c’est ce qu’il y a de meilleur dans le plat!

    • vegebon 12 décembre 2011 à 16:30 #

      Tant qu’à faire, je vote pour une forme de sapin ou de bûche, pour le clin d’oeil à Noël :).

      • Héra 12 décembre 2011 à 16:56 #

        pas bête! 😉

  6. Mlle Pigut 12 décembre 2011 à 13:09 #

    Très bon article illustré par une recette super marrante !

    • vegebon 12 décembre 2011 à 16:29 #

      Merci de m’avoir incitée à la créer pour ton super livret de recettes ! Du coup je pense la faire pour le repas de Noël :).

  7. Valkyrie 12 décembre 2011 à 18:16 #

    c’est magnifique!!!
    je ne sais pas si j’aurai le courage de le faire, d’autant plus que ne fêtant pas vraiment noël, je n’aurai personne à « bluffer », mais c’est vraiment une recette épatante!
    bravo!

  8. mamapasta 12 décembre 2011 à 21:07 #

    j’ai lu avec intérêt dans ton lien  » l’ajout de phytases  » le remplacement des traitements antibiotique des volailles par un ajout de marne ( argile ) dans l’alimentation , quoi que je ne soit pas totalement superposable aux oiseaux, je crois que cela justifie l’usage d’argile en  » per os » lors des infections intestinale …qu’en penses tu??

    en attendant j’ai halluciné sur les recherches pur faire grossir les volailles plus vite en mangeant moins et sur les  » trucs pour donner une chair ou des oeufs plus colorés….

    si la recherche s’intéressait autant à l’alimentation humaine on aurait sans doute résolu bien des problèmes métaboliques…..ce qui ne se fera pas, la recherche humaine étant financée par les fabricants de médicaments!

    • vegebon 15 décembre 2011 à 22:03 #

      Apparemment l’argile a des propriétés antibactériennes, alors pourquoi pas essayer en cas d’infection intestinale ? Le souci c’est que ça agira aussi sur les bactéries favorables, mais sans doute pas plus que les antibiotiques ! Et je me demande si l’argile ne pourrait pas gêner l’absorption de certains nutriments ? Il faudrait poser la question à un médecin et/ou un naturopathe :).

      En tout cas les recherches pour donner des animaux et les végétaux plus gros et plus colorés plus vite me font toujours halluciner : ça fait plus joli à l’oeil mais ça se fait TOUJOURS au détriment de la teneur nutritionnelle (puisqu’on ne vérifie jamais qu’elle ne diminue pas lors de ces « améliorations »). Bref, c’est du vrai sabotage de la santé, qu’on doit ensuite soigner à grands coups de médicaments… Comme toi je préférerais tellement qu’on fasse de la prévention avec une alimentation (plus) saine, on éviterait le cycle vicieux mauvaise hygiène de vie-maladie-médicament qui fait perdre tant d’énergie et d’argent :-/.

  9. poucinette 13 décembre 2011 à 09:16 #

    j’adore cette version mais le seitan contient du gluten dommage

  10. Mélodie 15 décembre 2011 à 08:34 #

    Chapeau ! (et pas chapon, hum!) J’ai tout de suite repéré ta recette dans le livre de cuisine de fêtes végétales ! Je pense faire ça à Noël (c’est moi qui me charge du repas, ce sera donc végé !!) j’ai depuis longtemps dans l’idée de faire un seitan à base de pois-chiches (j’ai été épatée par tes petites viandes à base de haricots blancs, une super texture !), en fait je ne sais pas si c’est moi qui délire mais un jour que je faisais cuire une pâte à tarte à la farine de pois-chiches, j’ai trouvé que ça sentait étrangement comme le poulet….

    • vegebon 15 décembre 2011 à 21:56 #

      Merci beaucoup !! N’hésite pas à faire un essai avec de petites quantités, pour tester la recette dans tes mains et ton four et être sûre que ça marchera le jour J :).

  11. grenouillecitadinegrenouille citadine 16 décembre 2011 à 14:21 #

    Ta farce a l’air absolument mortelle ! Et j’aime beaucoup l’idée des morceaux de patate douce également…
    C’est vrai que la « forme dinde » peut paraître surprenante, mais quand on sait que c’est pour manger à côté de ceux qui en mangent de la vraie, je trouve le clin d’oeil plutôt rigolo !

    Je ne pense pas que j’essairai cette année néanmoins, je reste assez timide sur le végétal pendant les fêtes, j’ai du mal à couper mes parents dans leur élan : je viens seulement de convaincre ma mère d’arrêter le foie gras, on va dire que c’est un premier pas…
    L’année prochaine, je passerai au sauvetage du homard !!!

    Bonne fêtes à toi !

    • vegebon 2 janvier 2012 à 09:24 #

      Tu as raison de ne pas trop te prendre la tête pour les fêtes, le plus important reste de profiter de la chaleur des proches :). C’est déjà top que tu puisses éviter le foie gras !

  12. Lisa 17 décembre 2011 à 17:18 #

    Bonjour,
    J’ai enfin trouvé mon plat de Noël grâce à toi et je t’en remercie.
    Une petite question toutefois : est ce que je peux la faire jeudi et la congeler jusque samedi soir ?

    • vegebon 2 janvier 2012 à 09:26 #

      Bonjour Lisa,
      Merci pour ton intérêt ! Je pense qu’on peut tout à fait congeler ce plat. Par contre à mon avis, si tu fais la recette pour 6-8 personnes, il faudra le sortir la veille au soir et le laisser décongeler au frigo – sinon il mettra trop de temps à se réchauffer, même dans un four chaud.
      Et comme tout plat nouveau, ce serait une bonne idée de faire un test avant, pour voir si le résultat te plait et s’il n’y a pas de souci d’organisation ou d’ingrédients.
      Bonnes fêtes !

  13. Floflots 23 décembre 2011 à 11:44 #

    Bonjour,

    Tout d’abord bravo pour cette recette qui m’a l’air succulente.
    Je ne suis pas végétarienne, ne souhaite pas le devenir mais je m’intéresse et m’inspire beaucoup au monde végétarien qui a développé énormément de connaissances sur la santé alimentaire, qu’il est bon d’appliquer même si l’on n’est pas végétarien. Cependant, je me pose une question: pour le cas spécifique des dindes de Noël qui sont produites en masse, effectivement l’impact écologique est fort car tout le monde veut en avoir au même moment.
    Mais d’une manière générale, je suis plutôt partisane d’une consommation mesurée, raisonnable et intelligente de la viande, sans pour autant complètement la supprimer. Car pour moi, si tout le monde la consommait intelligemment (c’est à dire très peu et choisie), l’impact écologique ne serait pas si fort que cela. Bien sûr, l’impact est plsu fort avec la viande qu’avec les végétaux, c’est sûr, mais beaucoup d’autres choses ont un impact écologique, y compris le simple fait de vivre et de respirer. 🙂
    J’ai lu beaucoup d’infos de ton blog et autres, beaucoup sont très convaincantes et renforce mon idée qu’il nous faut tous tous végétaliser notre alimentation le plus possible, mais je ne suis pas sûre qu’il faille vraiment retirer tous les produits animaliers, dont la viande, qui apporte tout de même certains nutriments très intéressants et en même temps (notamment pour les acides aminés). Merci en tout cas pour tes articles très bien faits! Bonnes fêtes

    • vegebon 23 décembre 2011 à 12:17 #

      Bonjour,
      Merci beaucoup pour ton commentaire. Je ne pense pas que l’élevage des dindes ait un impact écologique particulièrement fort à cause du fait qu’elles sont produites à un moment particulier – à part qu’effectivement Noël est en hiver, donc les dépense en chauffage des hangars sont d’autant plus élevés, mais il me semble qu’en été il faut au contraire rafraîchir leur atmosphère.
      De manière générale, je suis tout à fait d’accord avec toi : la consommation de produits animaux n’est qu’un comportement parmi d’autres qui ont un fort impact écologique. Plus précisément, 1 des 2 comportements les moins écologiques, à égalité avec la consommation énergétique (d’après l’étude du programme des nations unies pour le développement).
      Donc effectivement, entre manger un morceau de viande et chauffer sa maison à fond, il est bien difficile de juger qui est le plus grave d’un point de vue écologique. D’un point de vue nutritionnel, la viande est intéressante pour son apport en protéines et en vitamine B12. Mais ces deux types de nutriments sont très faciles à trouver dans d’autres produits – par exemple les oeufs. Et si on veut prolonger la réflexion, il faut savoir qu’à peu près TOUS les animaux d’élevages ont dans leur alimentation des granulés enrichis en vitamines et nutriments (voire colorants, pour le jaune d’oeuf de poule). Donc d’un point de vue nutritionnel, je ne vois pas trop de différence avec le fait de consommer moi-même des compléments alimentaires de vitamine B12. Et d’un point de vue écologique, les consommer directement est d’ailleurs bien plus économe (l’immense majorité de la vitamine B12 produits actuellement l’est pour l’élevage, pas pour la consommation humaine). Quel argument vois-tu pour la supériorité de la viande d’un point de vue nutritionnel, sachant qu’en plus elle n’apporte pas de fibres, à la différence des légumineuses ?
      Et au delà des points de vue écologiques et nutritionnels, qui sont en accord pour dire que supprimer la viande n’est pas gênant, j’aime l’idée d’être en accord avec mes convictions éthiques. Les conditions d’élevage et d’abattage étant ce qu’elles sont, le seul produit animal que je ne rechignerait pas à manger, ce serait les oeufs de poule élevées dans mon jardin – et encore, pour avoir des poules il faut avoir des coqs, et que fait-on des poussins mâles ? Donc si un jour l’industrie périclite au point de ne plus pouvoir produire de vitamine B12, je me tournerais probablement vers cette solution, couplée avec la consommation de la viande des volailles mâles.
      Voilà pour les raisons qui m’ont incitée à végétaliser au maximum mon alimentation. Je dois ajouter le fait que j’y suis allée très progressivement, et qu’au départ je ne pensais jamais devenir végétalienne. Avec mon mari, on souhaitait simplement manger moins souvent des produits animaux (au départ par souci écologique). Et au bout d’un an environ, on s’est aperçu que non seulement la viande et le poisson ne nous manquaient pas, mais en plus quand on en mangeait la balance plaisir/culpabilité ne penchait plus du côté du plaisir. Comme nous connaissions tellement de plats végétaux qui nous apportaient un plaisir gustatif aussi élevé, nous avons décidé de nous en passer totalement, sans prise de tête, c’est à dire sans interdiction d’en remanger à nouveau si on le souhaitait, pour une raison ou pour une autre. Et nous sommes heureux ainsi. Et justement, le bonheur (le bonheur personnel, pas celui que souhaite pour nous la société) est quelque chose de tellement fondamental qu’il me semble absolument nécessaire de le prendre en compte dans les choix de vie qu’on fait. Et là on entre dans le libre arbitre, perso j’ai décidé de retirer tous les produits animaux avec une marge de 2% mais ça ne signifie pas que ce soit le choix qui corresponde à ton équilibre personnel. Prendre le temps d’y réfléchir et de faire un choix conscient me parait déjà être une excellente situation :).
      Bonnes fêtes !

      • Floflots 23 décembre 2011 à 14:36 #

        Tout à fait d’accord avec toi: il fait être en équilibre avec ses convictions.
        De notre côté, je me souci de l’impact écologique et de la vie des animaux c’est pourquoi j’ai réduit fortement sa consommation, mais pour le moment, la balance plaisir/culpabilité penche encore trop du côté plaisir quand j’en mange. 🙂 Cela me manquerait beaucoup de ne plus manger de viande ou de poisson, alors j’essaie de le faire intelligemment.
        Pour les qualités nutritives, il me semblait, mais j’ai moins de connaissances que toi, que la viande avait l’avantage de réunir la vitamine B12, les protéines, et le acides aminés dans un seul produit. Mais peut-être que je me trompe.
        En tout les cas, le principal est vraiment de suivre ses convictions sans prise de tête comme tu dis: si on n’y trouve plus de plaisir il faut arrêter. 🙂 De mon côté, j’essaie de convaincre un maximum de gens de ma famille d’arrêter l’industriel de masse déjà, et les gros hypermarchés. Et bé ch’est pas chose facile, hein! On passe de suite pour un ovni! Alors du seitan à noël, ch’te raconte pas! 😉

      • vegebon 24 décembre 2011 à 11:25 #

        Complètement d’accord avec toi : quand on parle végétarisme, j’explique souvent que le jour où l’élevage industriel aura disparu je considèrerai que la partie est gagnée ! Parce que c’est une chose de connaître quelqu’un qui élève ses volailles, et c’en est une bien différente de ne manger que cette sorte de volaille ;).
        Pour le poisson, on a arrêté en partie par flemme : la chasse au poisson MSC était un trop gros casse-tête pour nous…
        Pour l’apport nutritionnel de la viande, d’après ce que j’ai lu c’est protéines (= acides aminés), vitamine B12 et parfois fer. Pour les protéines, les oeufs, les légumineuses et le quinoa sont au moins aussi efficaces. Pour le fer, les légumineuses fonctionnent très bien si on associe à des crudités et qu’on évite thé/café au moment du repas. Pour la vitamine B12, un oeuf seul remplit quasiment les apports journaliers recommandés pour un adulte. Et le souci nutritionnel avec la viande, c’est sa richesse en lipides saturés et sa pauvreté en fibres, deux inconvénients qu’on retrouve certes dans les oeufs (mais ils contiennent de la vitamine D et de la lécithine, deux nutriments utiles) mais qu’on ne retrouve pas dans les légumineuses (et elles contiennent en plus du zinc et d’autres minéraux). Et puisqu’on est en hiver, j’en profite pour rappeler qu’à part les personnes à la peau blanche qui s’exposent plus de 30 minutes au soleil tous les jours, on devrait tous prendre un complément de vitamine D en hiver (sinon le calcium de l’alimentation n’est pas absorbé et le risque d’autres problèmes augmente).
        Bon j’arrête le blabla, en tout cas pour le repas de fêtes de ma famille cette année il n’y aura finalement pas de fausse dinde, puisque ma belle-mère a spontanément décidé de faire des ravioles aux légumes ! En tout cas c’est sur que si on devait choisir un seul jour pour manger de la viande, qui serait alors de la super viande provenant des meilleurs élevages, Noël me parait une bonne occasion.

  14. Plaisir vegan 23 décembre 2011 à 13:34 #

    T’es une grande malade ! 😀
    J’adore ta fausse dinde, elle est juste géniale !
    Et puis ton article tip top 😉

    • vegebon 24 décembre 2011 à 11:26 #

      Merci ! Et toi quand est-ce que tu nous refais du seitan de faussaire, façon fruits de mer ou cheezy ? 🙂

  15. Floriane 6 janvier 2012 à 18:45 #

    Salut!
    J’ai essayé cette recette, mais j’ai rencontré un problème: le seitan était super « sec ». Je ne sais pas comment remédier à cela. Sinon c’est une très chouette recette! J’aime beaucoup ton blog car tes recettes (les ingrédients notamment) sont d’habitude assez facilement trouvables car parfois certaines recettes sur Internet son hors de ma portée. J’aime également beaucoup tes articles très détaillés et compréhensibles pour mon cerveau de profane en sciences. Et j’aime également beaucoup les photos de tes bento, ils sont une source d’inspiration et ont toujours l’air appétissants :D.
    Bonne continuation

    • vegebon 6 janvier 2012 à 18:51 #

      Bonjour Floriane,
      Merci beaucoup pour ton commentaire, il me va droit au coeur !
      Pour ce seitan, il est volontairement très sec. Personnellement je le préférais plus moelleux, mais mon mari trouvait que c’est cette version plus résistante qui ressemblait le plus à la dinde. Du coup, ça devrait être très facile de le faire moins sec : il suffit d’augmenter la quantité de purée de pois-chiche dans la recette. L’autre possibilité est d’augmenter la quantité de matière grasse dans la recette, tout simplement en augmentant la quantité d’huile. J’espère que tu trouveras rapidement les proportions qui te plaisent :).
      Merci encore pour tes encouragements et bonne année !

  16. Natalie 4 décembre 2012 à 23:17 #

    Bonsoir Man’selle,
    Je ne sais pas si tu as eu l’occasion de venir sur nos blogs ces derniers temps. Je fais partie d’une petite équipe de blogueurs qui a mis en place tous les vendredis un menu VG : http://lassiettevegetarienne.wordpress.com/le-menu-vg-du-vendredi/cest-quoi-le-menu-vg/
    Pour Noël, nous allons établir des menus toujours VG avec un esprit festif.
    M’autorises-tu à reprendre ta recette ? Le principe, inclure ton plat dans mon menu et mettre un lien direct vers ton blog
    Exemple : http://lassiettevegetarienne.wordpress.com/2012/11/09/menu-vg-du-vendredi-2/
    Merci d’avance,
    Douce soirée,
    BiG BiZ
    BiZ

    • vegebon 8 décembre 2012 à 21:29 #

      Bonsoir Nathalie !
      J’ai vu passer votre idée de menu végé du vendredi, ça a l’air super !
      Tu peux bien sûr reprendre ma recette, ça me fait très plaisir ; j’ajouterai le lien vers ton article quand il sera en ligne. Est-ce que vous avez un lien pour lire toutes vos propositions de menus ? J’aimerais bien relayer cette initiative !
      Bises et bon week-end

      • Natalie 8 décembre 2012 à 21:34 #

        Coucou, Merci ! Très chouette !
        Nous commençons un menu VG de Noël par jour à partir de samedi prochain, le 15, et mon menu avec ton plat est le dernier programmé au 21 décembre. Je te ferai passer le lien samedi prochain. Merci beaucoup pour ton aide !
        Douce soirée,
        J’espère que vous allez bien.
        BiZ

      • Natalie 15 décembre 2012 à 16:31 #

        Coucou,
        Voici notre premier menu VG de Noël : http://lassiettevegetarienne.wordpress.com/2012/12/15/menu-vg-de-noel-1-15-decembre-2012/
        Et la liste des menus VG de Noël se trouve ici : http://lassiettevegetarienne.wordpress.com/le-menu-vg-du-vendredi/les-menus-vg/. Elle sera complétée au fur et à mesure des publications.
        Évidemment, tu sais que tu peux rentrer dans la ronde des menus VG… et moi, je sais qu’il te manque du temps pour t’y consacrer 😉 Mais je tenais à te le confirmer : tu serais la bienvenue !
        Merci et bon week end
        BiZ

  17. Isabelle Gonthier 21 décembre 2016 à 11:28 #

    Bonjour
    J’ai très envie de faire cette recette pour Noel mais je m’interroge sur la cuisson. En effet je vois partout que le seitan cuit dans un bouillon (même un rôti au four doit être régulièrement arrosé). Aussi je m’interroge sur le mode opératoire de la recette car la fausse dinde cuit « a sec » dans le four, juste badigeonnée d’huile au départ. Quel goût et quelle texture attendre dans ce cas ? La recette a t elle été réalisée / testée ? Merci pour vos retours !!

    • vegebon 21 décembre 2016 à 12:56 #

      Bonjour,
      Les photos sont celles que j’ai prises quand j’ai fait cette recette, mais je n’ai pas eu l’occasion de la refaire plusieurs fois. En tout cas, personnellement je testerais la recette pour être sûre qu’elle fonctionne dans mes mains, avec mon four et mes goûts, avant de la faire pour des invités. Au moins si la recette me déçoit je peux tranquillement congeler le reste pour la manger par petits bouts ou réfléchir à un plat utilisant les restes.
      Les seitans cuits dans l’eau ont tendance à être spongieux, ce qui n’est pas à mon goût. Je préfère le cuire à la vapeur comme pour ces paupiettes ou, comme ici, faire une pâte de seitan contenant beaucoup d’eau et le cuire au four. A vous de tester pour savoir si c’est à votre goût ou non :).
      Merci en tout cas de votre intérêt pour ma recette, et bonnes fêtes de fin d’année !

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